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    J'ai "fréquenté" les Grands"

     l'Hôtel Transatlantique de Laghouat, appelé alors  "Le Transat" devenu l'Hôtel Marhaba où, dans les années 40, se trouvait en résidence surveillée le Bey de Tunis, Moncef  Bey en raison de grandes difficultés politiques avec les autorités françaises, la Tunisie étant sous protectorat français .

     J'ai "fréquenté" les GRANDS

     

    Moncef Bey, nom francisé de Mohamed El Moncef Bey, né le 4 mars 1881 à Tunis et décédé le  1er septembre 1948 à Pau, est bey de Tunis du 19 juin 1942 à sa destitution le 15 mai 1943. Il est l’avant-dernier représentant de la dynastie husseinite

    Le 14 mai 1943, le départ de Moncef Bey  pour l’exil, à  Laghouat, cité du sud algérien, décidé par le général Juin, arrivé la veille à Tunis pour assurer l’intérim de la Résidence générale, s’est effectué dans des conditions indignes de la France. 

    A six heures du matin, les généraux Jurrion et Morreau se présentent au domicile de Son Altesse et le prient de s’habiller pour les accompagner à la Résidence pour affaires urgentes. En cours de route, le cortège bifurque vers l’aérodrome d’El Aouina. Il est alors embarqué. Trois heures plus tard, Moncef Bey atterrit à Laghouat, où un petit pavillon lui est réservé en l'Hôtel Transatlantique, le Transat, devenu l'Hôtel Marhaba 

    Avec des copains, tout jeunes que nous étions -12, 13 ans-, pieds nus, nous rendions "visite" au Bey, assis sur la terrase de l'hôtel qui surplombait une ruelle - El Kabou-  aussi Rue de la Grande Séguia. Ces instants faisaient de nous des "GRANDS", face à sa simplicité et ses facultés de se mettre à notre niveau pour une "discussion" que je vous laisse deviner...

       Rue d'El Kabou ou de la Grande Seguia

    Le Bey fut ensuite transféré à Ténès, ville côtière, où existe encore la Villa du Bey ou "Dar El Bey" où il fut détenu et qui sert de villa d'hôte au Wali de Chlef et après en France, à Pau, où il résida jusqu'à sa mort

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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    Quoi de plus cher que la vue

     

     

    "Une fille aveugle se détestait à cause de son handicap. Elle haïssait tout le monde sauf un garçon qui était son ami. Il était toujours là pour elle.Un jour, elle lui dit : "si seulement je pouvais voir le monde, je me marierais avec toi.

    "Un jour, quelqu'un lui a fait don de ses yeux, un donneur anonyme.Quand les bandages furent enlevés, elle pouvait tout voir et donc aussi son ami. 

    Il lui dit : "maintenant que tu peux voir le monde, veux-tu m'épouser ?"

    La fille le regarda et vit qu'il était aveugle. La vue de ses paupières fermées la bouleversa.Elle ne s'attendait pas à ça. La pensée de le voir ainsi pour le reste de sa vie ne lui plut pas et elle refusa de l'épouser.

    Son ami la quitta en pleurs.Quelques jours plus tard, il lui fit parvenir une note qui disait :

     "prends bien soin de tes yeux, ma chérie, car avant qu'ils deviennent les tiens, ils étaient miens.

     Et ainsi, il perdit et ses yeux et celle qu'il aimait...

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  • Résultat de recherche d'images pour "chiromancienne, gitane, bonne aventure,"

    Contre quelques dinars, ces chouaffate offrent un espoir chimérique au client du jour. A Biskra, les guezzanate, entendre par-là voyantes, sillonnent les rues et ruelles en criant «Ana guezzana en guezzène fil ma oual kess» (je suis celle qui lit l’avenir dans l’eau et le verre )

     . Etrangères le plus souvent à la région, elles opèrent en solo ou en duo selon que l’endroit soit sécurisé ou pas. Vêtues de robes multicolores, sans voile, elles attirent l’attention par leur voix mais aussi par leur accoutrement. Un foulard serti de brillant, des yeux outrageusement maquillées de khol, une dentition mettant en valeur une canine en or massif, donnant à leur sourire une étrange sensation de beauté et de méfiance.

     Opérant dans des endroits isolés, elles guettent leur proie, le plus souvent désespérée, et à laquelle elles promettent monts et merveilles. Avec un savoir-faire singulier, elles racontent des balivernes puisées du quotidien. En contrepartie de quelques dinars, ces chouaffate offrent un espoir chimérique au client du jour.

     Elles s’installent sur les bords des routes nationales, elles bravent ainsi le froid de l’hiver et la chaleur torride de l’été et surtout le risque d’une éventuelle agression. En ces temps durs, ces guezzanate semblent avoir des jours heureux devant elles, avec certaines personnes ayant perdu tout espoir de trouver un job ou de pouvoir rencontrer l’âme soeur.  Le créneau est porteur.

     Certaines chaouaffate exercent chez elles sur rendez-vous s’il vous plaît! Il en est de même pour la médecine traditionnelle. Jadis, au temps du colonialisme, et par manque de médecins, de structures hospitalières et surtout de l’ignorance, le coiffeur faisait office d’arracheur de dents, ou suceur de sang à l’aide de trompes ou ventouses placées sur la nuque, opération censée soulager des maux de tête ou réduire l’hypertension méconnue à l’époque.

     On a également les rebouteux.

     Ces praticiens soignaient les fractures et luxations en utilisant farine, oeufs et henné comme emplâtre. Ils ont souvent recours au feu comme moyen thérapeutique appelé communément «el key», la cautérisation.

     La lecture du «khfif» est également usitée.

     Le procédé consiste en la mise à l’eau d’une quantité de plomb précédemment fondu. La praticienne interprétait à sa manière la forme prise alors par le plomb plongé dans un mortier défiant ainsi les règles du Rorschach, créateur du test de personnalité du même nom.

     Ces pratiques ancestrales sont toujours légion, concurrençant la science enseignée aux médecins, psychologues et autres thérapeutes.

     A ces charlatans s’ajoutent les «herboristes» du week-end qui prescrivent des coctions comportant tisanes et camomille associées à des lézards et autres.

     Quant à connaître la position des services de la santé et du commerce face à ces déferlantes qui nuisent aussi bien à la santé publique qu’a l’économie, mystère et boule de gomme.

     

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    Chiromancienne Gitane Bonne Aventure

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  • En 1925, à Abalessa, ancienne capitale du Hoggar, des archéologues ont découvert un caveau où se trouvait un squelette de femme bien conservé, ainsi qu’un mobilier funéraire, des bijoux en or et en argent et des pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin. Ils définirent cette tombe, datée du IVe ou du Ve siècle, comme étant celle de Tin-Hinan, l’ancêtre des Touareg. La découverte a fait rêver bien des chercheurs et des écrivains. Nous essayerons, sur leurs traces, d’évoquer cette figure de femme que les Touaregs nomment « Notre mère à tous ».

    Ltu 

    Ce que l’on sait, grâce à la tradition orale rapportée par le Père de Foucault qui l’a recueillie dans le Hoggar, c’est qu’elle ne fut pas seule à faire le trajet mais qu’elle se rendit dans ce haut massif du Sahara algérien en compagnie d’une servante nommée Takamat. Ces deux femmes étaient-elle accompagnées d’hommes pour ce voyage aventureux ? Rien ne le dit mais c’est vraisemblable. Traverser le Sahara était une aventure périlleuse, même si ce désert brûlant, dont le nom en arabe signifie le Fauve, connaissait un climat moins aride qu’aujourd’hui. Les vallées, les plaines, les squelettes de rivières, témoignent qu’une réelle végétation existait autrefois, tandis que les peintures rupestres indiquent que des chevaux y circulaient et que les chasseurs y trouvaient du gibier.

     

     

    Houda Imane Faraoun est née le 16 juin 1979 et a grandi à Sidi Bel Abbès, à l'Ouest du pays. Elle a mené une enfance tranquille dans une fratrie de quatre enfants. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences exactes, en 1995, au lycée Si El Haouès de Sidi Bel Abbès, alors qu'elle n'était âgée que de seize ans, elle s'inscrit à l'université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès où elle décroche un DES en physique en 1999 ; cette réussite l'incite à poursuivre ses études dans le même domaine. C’est ainsi qu’elle soutient en 2001 son magistère, toujours en physique de l’état solide, avec la mention très honorable. Elle continue sa spécialité en s'inscrivant en doctorat dans la même université, pour développer un travail théorique sur les méthodes de simulation des métaux et leurs alliages

     

    .Anissa Boumediene dévoile des secrets jamais publiés

     

     L’ex première dame d’Algérie, Anissa Boumediene, ouvre son cœur au journal Echorouk pour parler de sa vie avec l’ex président algérien, le grand Houari Boumediene, durant les années soixante-dix. Cette grande dame était au coté de ce grand homme qui a prononcé un discours historique devant l’Assemblée des Générale des Nations Unies en 1974 à New York. Anissa Boumediene était une militante au sein de l’Union Nationale des Femmes Algérienne. Elle œuvrait pour la promotion de la femme algérienne. Elle est la fille unique de ces parents. Après avoir décroché son baccalauréat, Anissa a rejoint l’université d’Alger pour étudier le droit. Elle avait étudié durant trois ans à cette université, avant de rejoindre la Sorbonne pour poursuivre sa quatrième année et y décrocher le diplôme de licence en droit. Une fois de retour en Algérie, Anissa a effectué le service national au palais de la justice où elle occupait le poste de  vice procureur de la république. Ayant un problème lié à la nationalisation des entreprises de distribution des films cinématographique, elle a demandé de voir un responsable pour lui exposer ce problème.

    Après une succession de circonstances elle s’est retrouvée devant le président de la république, le grand Houari Boumediene. Après avoir exposé son problème, ils ont abordé des questions d’actualité. Houari Boumediene a apprécié sa personnalité, son courage, son innocence mais aussi sa beauté, ainsi il lui a demandé de revenir dans quelques jours pour mettre le point sur sa préoccupation. C’est ainsi qu’il tombe amoureux de Anissa. Les premiers temps, il s’est toujours comporté avec prudence envers elle vu la sensibilité du sujet et vu son statut. Ainsi, il l’a testé à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il fait le bon choix.

    Un jour, après leur mariage, il lui a dit qu’il apprécie énormément deux chose en elle : la première c’est que Anissa était discrète et qu’elle garde les secrets et par ce qu’elle est orpheline et n’a ni frères ni sœurs. Pour sa part elle était toujours une épouse exemplaire. En effet, elle savait très bien que son mari fournissait énormément d’effort pour le bien être du pays et des citoyens, ainsi elle faisait de son mieux pour le mettre à l’aise quand il rentre chez lui, et elle était toujours près de lui. « J’ai appris beaucoup de chose de mon défunt mari.

    Il était une véritable école pour moi », a-t-elle déclaré au journal Echorouk. « Moi qui ai étudié à l’école française, vu la colonisation française, j’ai découvert à travers lui la culture arabe et l’histoire de la civilisation musulmane ». Tous les moments qu’elle avait passé avec son défunt mari resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Cette grande dame garde de très bons souvenirs d’un homme, souriant, compréhensif et qui était toujours près d’elle dans les moments difficiles. Elle garde, en outre, des souvenirs d’un homme intelligent, intellectuel, qui a appris par cœurs des centaines de vers de poèmes et qui récite régulièrement le saint Coran.

    « Si je pouvais revenir au bon vieux temps, j’aurais accepté avec une immense joie », a-t-elle conclu.

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    Mes Souhaits pour l'Année 2017 et les suivantes Inchâ Allah. J'ai consulté ce gazzane, liseur sur le sable, pour chacun d'entre vous et il m'a assuré que 2017 sera pour nous tous pleine de bonheur, de santé, de joies.Il a toujours dit vrai...

     

      Que tous retrouvons le sourire

    Blog de ghadames : ghadames, Une victime XXL

    J'ai trouvé:
    - un électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus,
    - un opticien pour changer le regard des uns vis-à-vis des autres,
    - un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages.
    - un maçon pour bâtir la paix,
    - et enfin un professeur de maths pour ré-apprendre à compter les uns sur les autres.

    Que ce coeur de galet attendri contagie ses semblables

     

    à devenir Rose des Sables

    et sautiller de bonheur

    Que ces enfants gardent pour toujours leur Innocence

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    Que Dieu nous donne santé et bonheur

     

     Et que votre année ne soit que douceurs et melfouf
     
     
      
    sans oublier notre bon plat national
     
     
     
    le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

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