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    "L'inconnu de Djenan el Beylik" Par K.HADJOUDJA

    "L'inconnu de Djenan el Beylik" Par K.HADJOUDJA

    "L'inconnu de Djenan el Beylik" Par K.HADJOUDJA

    L’INCONNU DE « DJENANE EL BEYLECK »

     

      CONFESSION INTIME

    Jeudi 6 octobre 2016, de retour du Schettet par une belle matinée ensoleillée qui respirait toute la fraicheur de ce début d’automne, je pénétrai dans le PARC D’EL QUODS, appelé communément DJENANE EL BEYLICK par son accès sud que j’ai décidé d’emprunter comme raccourci pour déboucher sur le Terminus des autobus de transport urbain du centre-ville…

    Un bref regard sur le paysage aux alentours  me fit constater que contrairement à son habitude, le parc a été cette fois-ci, « toiletté » sérieusement : Les espaces verts ont été expurgés de leurs feuilles mortes, les allées lavées à grande eau, les bancs sérieusement dépoussiérés et nettoyés, les détritus enlevés…Je dois dire que ce fut une agréable surprise pour moi !

    Ce carré de verdure respirait, ce matin-là, la propreté et la fraicheur. Ce « haut degré » d’hygiène, tout à fait inhabituel dans ces lieux, m’incita à faire une pause un petit moment au milieu de cet ilot de verdure calme et verdoyant. Je choisis donc un banc inoccupé sous l’ombrage crée par les grands arbres touffus, situé dans une allée ou la circulation piétonnière était moins intense.

    J’étais là depuis environ dix minutes à contempler les passants entrer et sortir du parc ; la plupart encombrés  de leur couffin ou de leurs sachets  remplis de légumes et de fruits achetés à la « place des oliviers ».

    Absorbé par ce spectacle anodin, je n’avais pas détecté la venue d’un vieux monsieur d’une soixantaine d’années, qui s’était installé subrepticement à l’autre bout du siège…Son air était étrange. Un pli dur lui barrait le front. Il était de haute taille, décharné, l’air las et fatigué ; avec une barbe fournie comme une toile d’araignée. On devinait derrière ses yeux bleus ternes et ses traits tirés, l’existence d’une maladie cachée (Diabète ?) ! Ses cheveux, jadis noirs, blanchissant déjà, clairsemés sur le front et les tempes lui faisaient une tête de philosophe…Il avait l’air si abandonné, si désespéré, en proie à une agitation profonde qu’il tentait de dissimuler tant bien que mal…Son dos vouté et sa tête affaissée lui donnait une expression pitoyable. A un moment donné, je le surpris en train de me fixer avec insistance, pourtant ce personnage était totalement inconnu pour moi ! Il n’avait pas l’air d’un S.D.F. bien au contraire son maintien était soigné, il était propre malgré qu’il portait de vieux habits. Un bonnet de laine couvrait sa tête camouflant partiellement sa calvitie naissante. Un cabas de couleur noire était posé à côté de lui…

    Voyageur ? Trabendiste ? Travailleur en transit ? L’énigme demeura entière pour moi jusqu’à ce qu’il consente volontairement à faire le premier pas, en me saluant d’un «  Bonjour si el hadj ! ». Je lui rendis son salut par un : «  و عليكم السلام  و رحمة الله و بركته ».

    -« Est-ce que je peux m’approcher près de vous ? Si cela ne vous dérange pas trop bien sûr ! », Demanda-t-il pudiquement.

    -« Non, non, faites donc ; je vous en prie ! », légèrement étonné par sa requête.

    Dans son empressement à vouloir m’aborder, il fit basculer son cabas qui tomba à terre. Gêné, il le ramassa, se rassit et le plaça sur ses genoux. Toute cette précipitation provoqua en moi une vague intuition que ce monsieur voulait absolument se défaire d’un lourd « héritage » haï et  suffocant qui semblait être devenu avec le temps insupportable pour lui…Tout son comportement prouvait qu’il avait un besoin impérieux de se confier à quelqu’un…

    Les minutes passèrent. Apparemment, il était incommodé et cherchait désespérément une manière simple et directe d’entamer la conversation. Je décidai de l’aider en prenant les devants :

    -« Vous voulez un thé ? Je peux vous l’apporter, lui dis-je, il y’a là-bas un marchand de thé qui prépare, semble-t-il, du bon thé ».

    -«  Non merci beaucoup. Je viens de prendre un presse café, et je l’ai toujours en travers de l’estomac ! » Répondit-il. Je continuais.

    -« On dirait que vous venez de faire un long voyage ? ».

    -«  Oui, c’est vrai. J’arrive de TAMANRASSET où j’ai passé une quinzaine de jours ».

    -«  En mission commandé ? ».

    -« Oh non ! Ce temps d’épreuves est fini pour moi depuis bientôt 10 ans ! Je fais partie de la cohorte des retraités depuis 2006 ! J’étais un ancien cadre financier dans une société pétrolière étrangère ! J’ai passé la majeure partie de ma vie professionnelle dans la région d’IN AMENAS ; ne rejoignant ma famille que durant les courts séjours des congés de récupération ! ».

    -« Vous avez donc choisi de faire un voyage d’agrément pour profiter pleinement de votre retraite et ainsi voir d’autres horizons ! ».

    -«  Hélas non ! Ce n’est malheureusement pas le cas. Je suis comme un ROMANICHEL errant de ville en ville !! ».

    -« Ah bon ! Puis-je vous demander ce qui vous pousse à roder sans but de par ce monde effrayant ? ».

    -« C’est une longue histoire Si El Hadj, je suis comme qui dirait, victime de MALTRAITANCE CONJUGALE ! ».

    -« Ce phénomène est plutôt rare chez nous ; répliquai-je ; le contraire serait plus plausible…Enfin, je vous crois… ».

    -«  Je réalise aujourd’hui que mes longues absences professionnelles hors du cadre familial ont eu un impact très négatif sur l’éducation et l’évolution affective de mes propres enfants envers moi ; à tel point que maintenant j’ai raté mon intégration dans ma propre famille à cause de mon refus d’obtempérer à leurs désidératas démesurés. Trente années de vie commune parties en fumée !! Nous nous sommes séparés dans la haine et le conflit !!

    La communication était devenue très difficile, voire impossible, prédisant pour moi une vie future de souffrance et de rejet. J’étais désigné comme seul coupable de mes difficultés…Mes enfants, victimes de la discorde   parentale, pris dans un conflit de loyauté se sont vus contraints de choisir entre leur père et leur mère : ils ont choisi leur mère !! C’était prévisible. J’étais presque un inconnu pour eux ! Je n’aurais jamais pu imaginer  un  jour payer  le prix fort pour ce « caprice  du  destin »…

    Pourtant DIEU seul sait combien j’ai souffert, en dépit de la distance qui nous séparait, pour les élever, les instruire, les éduquer. Je n’ai jamais refusé d’adhérer à leurs désirs d’enfants et d’adolescents ; ou les avoir frustré de quoi que ce soit dans la mesure de mes possibilités. J’ai sacrifié les plus belles années de ma vie à leur bâtir une belle villa à deux étages avec jardin et piscine, dont je n’ai même  pas eu le loisir d’en profiter…

    Les rapports familiaux étaient devenus empoisonnés voire infernaux. J’étais arrivé au point d’être incapable de maitriser ma propre vie. J’étais surtout conscient du fait que plus je me laisse sombrer dans la dépression, plus c’est difficile de remonter la pente. Même si je possède par nature et par expérience le bagage nécessaire à vivre dans une certaine solitude, cela me fait mal, parfois très mal…

    Tout a commencé par des attitudes haineuses et agressives au milieu de l’année 1995. On venait d’emménager dans notre nouvelle demeure. Puis progressivement, je fus l’objet de pressions intolérables, d’intimidations, de manipulations émotionnelles et d’abus financiers qu’elle utilisait  comme moyens pour obtenir ce qu’elle voulait…Les attaques psychologiques étaient devenues quasi-quotidiennes : « Tu es un moins que rien ! » , « Tu es un fardeau pour nous ! », « Tu n’es pas un homme ! », etc.…

    Depuis mon admission à la retraite, son comportement a redoublé de violence. Ma vie était devenue un véritable enfer. Elle est très méchante, cupide et ambitieuse me soumettant avec l’aide de nos enfants à des privations de toutes sortes, des humiliations, de l’isolement, un harcèlement moral continu…

    -«  Mais pourquoi n’avez-vous rien tenté pour vous sortir de ce purgatoire ? », l’interrompis-je.

    -«  Il y’a un blocage dans mon esprit entre le principe de « légitime défense » et celui de ne jamais « lever la main sur une femme » !

    J’étais psychologiquement verrouillé. D’un autre coté je faisais attention à ne pas divulguer cette information par rapport au tabou que ça impliquait. J’aurais été pointé du doigt et ridiculisé.

    Insulté, blessé, puis acculé à m’exiler, à faire le « juif errant » depuis plus de 10 ans maintenant ; à vagabonder par monts et par vaux, de ville en ville, de région en région à travers toute l’Algérie ! Prenant mes repas dans des gargotes suspectes et dormant dans des dortoirs, des auberges de jeunesse, ou même des « hammams »…Dans l’impossibilité d’envisager une meilleure solution, je préfère ma solitude pour préserver ma santé et parvenir enfin à un semblant de tranquillité.

    Cette solitude, que je ne désire pas m’a été imposée. On m’a forcé à cela. Je la subis malgré moi. Je m’efforce d’être heureux comme je suis… ».

    A ce stade de la narration, il se tut un long moment s’évertuant à gérer ses émotions et à évacuer son stress. Je respectais son état d’âme en évitant de le déranger ; sachant que c’est un intense moment de défoulement salutaire pour lui.

    -«  Vivre seul, ce n’est pas évident, reprit-il, c’est plein de pièges s’il n’y’a pas une solide vie intérieure soutenue par une FOI INEBRANLABLE EN DIEU. Pour survivre en solitaire il faut être très fort, vigilant, combatif, entreprenant, prêt au défi…MAIS EST-CE POSSIBLE A MON AGE ? Je me sens abandonné et de plus en plus triste. Chacun supporte plus ou moins bien la solitude. Moi, je suis toujours seul dans ma souffrance ! MAIS PLUTOT MOURIR SEUL QU’ENTOURE DE RAPACES HOSTILES !! NOUS NAISSONS SEULS ET NOUS MOURRONS SEULS. TOUT EST TOUJOURS A RECOMMENCER ».

    A ce stade du récit, je risque une remarque :

    -« Vous n’êtes pas lassé par cette vie de bohême ? A cet âge-là, il vous faut un peu de repos et de stabilité. Vous ne croyez pas ? ».

    -«  Lassé ? Non ! Parce que je n’ai pas le choix ; je m’en vais tranquillement parmi le vacarme et la hâte, en vivant en bons termes avec toutes les créatures que le destin me fait rencontrer. J’évite autant que faire se peut les individus bruyants et agressifs.

    Je fais toujours mienne cette maxime : « HIER c’est de l’histoire, DEMAIN est un mystère, AUJOURD’HUI est un cadeau de DIEU ».

    Voyez-vous, j’ai même perdu l’habitude de me raser. Je ne possède pour toute fortune que ce cabas que voici, mes papiers d’identité et mon chéquier pour retirer ma pension de retraite le moment venu.

    J’ai coupé définitivement le « cordon » avec eux ; même mon alliance je l’ai jeté dans une bouche d’égout.

    J’ai écrit mes dernières volontés dans une lettre que je conserve dans ce cabas, à travers lesquelles j’ai émis le vœu, si je venais à décéder, d’être enterré  là où la mort m’aurait rattrapée.

    Voilà  SI EL HADJ, je vous ai tout dit sur le destin que le BON DIEU dans son immense mansuétude m’a réservé. J’espère que je ne vous ai pas trop ennuyé par cette chronique rebutante. Vous m’avez donné une bonne impression, c’est pour cela que vous êtes la première personne à qui je me confie et qui a bien voulu m’écouter avec patience et bienveillance. Je ne vous cache pas que je me sens maintenant soulagé et libéré de mes tourments et de mes peines ! Je ne sais comment vous remercier ! ».

    -« Je vous remercie à mon tour pour votre confiance. Je suis heureux d’avoir contribué  par  mon attitude  à  alléger votre « fardeau » ! Puis-je faire quelque chose d’autre pour vous aider ? ».

    -« Non, merci infiniment ! Il est temps maintenant, je dois partir pour la gare routière pour attraper le prochain bus qui ne va pas tarder à passer. AU REVOIR SI EL HADJ ET UN GRAND MERCI ! ».

    Il se leva, ajusta son bonnet sur son crane ; empoigna son cabas, me serra longuement la main, se dirigea d’un pas résolu vers la sortie du  Parc et disparut…

    Je restais là un bon moment à méditer sur cet épisode poignant dans la vie de cet homme universitaire et ancien cadre, impressionné surtout par son courage devant l’adversité au crépuscule de sa vie.

     CONCLUSION : Voilà mes chers(es) amis(es), je vous livre cette confession intégralement et en exclusivité, en m’abstenant de tout commentaire. Je l'ai laissé parler  pendant plus d’une heure sans que je ne l’interrompe. A part deux petites questions pour un besoin de cohérence et de clarté dans le déroulement du feuilleton.

     CITATION : « L’enfer est tout entier dans ce mot : SOLITUDE ».

      V. HUGO.

    Par K.HADJOUDJA 

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    Le coeur perçoit ce que l'oel ne voit pas


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    Retrouvailles entre laghouatis

    Il m'est arrivé d'en être

     

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    Photo 1 et 4: Hadj Khaled Yagoubi ( le garde corps du général MBG) Photo 2 et 3 : Hadj Larbi Mouattah ( ancien cadre de la jeunesse et des sports et ancien gardien de but )-Photo 5, 6 et 7: Tahar Abdelaziz-Bachir Bouameur- Chaifa dit Blek -TaharBenaidja- Aissa Bourouba-Hadj Maamar- Mohamed Sayadi - Mohamed Bensenouci ( mon ami d'enfance )- Bachir Mechraoui ( en retrait)

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    Photo 1 et 4: Hadj Khaled Yagoubi ( le garde corps du général MBG) Photo 2 et 3 : Hadj Larbi Mouattah ( ancien cadre de la jeunesse et des sports et ancien gardien de but )-Photo 5, 6 et 7: Tahar Abdelaziz-Bachir Bouameur- Chaifa dit Blek -TaharBenaidja- Aissa Bourouba-Hadj Maamar- Mohamed Sayadi - Mohamed Bensenouci ( mon ami d'enfance )- Bachir Mechraoui ( en retrait)

     

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    Hamoudi a jnan el baylek

     

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    Blacet El Fham - Place du Charbon à Miliana (Avant on y vendait des sacs de charbon en provenance des incendies provoquées sur la foret du Zaccar qui surplombe la ville).Vous y trouverez dans sa brocante des livres et pouvez les lire sur place en prenant siège sur ce café en plein air en sirotant un thé à la menthe..

     

     et même y acquerir quelque objet intéressant

     Les bouquinistes au secours de la littérature

    La fonction de bouquiniste est un métier très ancien. Aussi vieux que l'est dans l'espace très important du temps la littérature. Aussi précieux que l'est également dans la vie de l'être humain le livre de chevet. 

    Exercé sur les berges de la Seine, de la Tamise ou sur les rives de la Méditerranée, du Tigre, de l'Euphrate et celles de l'oued El Harrach, à Alger, il aura toujours existé ainsi, en côtoyant ces métiers de misère tels celui du brocanteur, factotum ou homme à tout faire, bien que lui s'adresse, en particulier, à une certaine élite de la société, vivant souvent bien loin des reflets des caméras de la télévision et des cercles restreints du pouvoir. 

    Le bouquiniste des années deux mille est donc un Monsieur qui a plutôt fière allure. Il tient vraiment à son métier, même si celui-ci ne lui assure, en retour, que très rarement cette peu évidente ou encore rassurante et confortable source de revenu, de nature à le mettre complètement ou définitivement à l'abri du besoin matériel. 

    Le sourire bourgeonnant aux lèvres, Djamel, la quarantaine ébréchée, l'œil scrutateur, accueille chaque jour ses clients à l'intérieur de son petit réduit qui lui sert de magasin de vente mais aussi de stockage au sein du marché Boumati d'El Harrach, banlieue Est d'Alger. 

    Son métier lui permet de communiquer et de côtoyer les grands noms des universités et de ceux des écrivains et autres auteurs qui ont pris cette bonne habitude de lui rendre très fréquemment visite dans sa petite échoppe, en quête de ces vieux mais très précieux livres, susceptibles de répondre favorablement à leurs goûts et autres besoins professionnels ou de distraction du moment. 

    Lui, venant de Blida, tout comme Hamid de l'Arbaâ, lequel étale sa marchandise à même le sol, ont tous les deux leurs clients habituels qui se recrutent parmi cette population très cultivée qui enseigne au sein de nos prestigieuses universités et autre grandes écoles du pays. Et dans toutes les spécialités ! 

    Bien que peu rémunérateur, le métier de bouquiniste a encore de beaux jours devant lui, tant que le gain digne qu'ils en récupèrent, représente pour eux cette suffisance qui leur permet de voler au secours d'une littérature qui patauge au plus profond des méandres de son histoire, rendant par la même occasion ce précieux service aux rares bouquineurs du pays. 

    A Alger-centre, rue Didouche Mourad, opèrent déjà deux grands bouquinistes dont l'un a pour nom Mouloud (décédé depuis peu) et l'autre Boussaâd, activant presque côte à côte, dans un climat très sain qui inspire confiance et sérénité. 

    Leurs deux échoppes sont garnies de livres parfois très anciens, tandis que d'autres juchant à même le sol, le sont tout autant sinon encore moins. Mais tous sont à très bas prix, tenant compte de leur précieux contenu. 

    Plus bas que la rue Ferhat Boussaâd, juste en face de l'ex siège de l'ambassade de la république de la Palestine, se dresse un grand magasin sous son enseigne alléchante ‘'grande surface du livre'' appartenant à la société ‘'Ediculture'', tout comme cet autre magasin du même propriétaire sis légèrement plus haut ; le client y trouvera cet embarras du choix tant la gamme de livres à proposer y est très variée et le prix pratiqué à portée de toutes les bourses, avec parfois, en sus, une remise de l'ordre de 20% à la clef. 

    De quoi encore donner de la frousse à ces tenaces et téméraires libraires qui voient donc, jour après jour, leur nombre diminuer comme des soldats installés aux premières lignes du combat ou sur le pied de guet du front, et leur part de marché considérablement se rétrécir telle une peau de chagrin. 

    Si les premiers-cités ont tous cet avantage plus que certain d'assurer ou d'associer à la fois le sourire commercial allié à ce rapport qualité/prix jugé très intéressant, les seconds, par contre, buttent plutôt sur un marché très fermé et peu prospère. 

    Face à l'esplanade de la gare d'El Harrach, on y trouve également un autre bouquiniste, médecin de son état, que ses nombreux clients appellent par-dessus tout par ce vocable de ‘'Docteur''. 

    Celui-ci connait son métier sur le bout des doigts si ce n'est à la perfection, et est capable de prendre part à toutes les conversations en rapport avec les productions littéraires des plus prestigieuses œuvres de la planète. 

    Grace à son profil, il assure, parfois gratuitement, ce grand rôle de bibliothécaire d'appoint à de nombreux étudiants de la filière de médecine ou même ceux fréquentant ces grandes écoles implantées dans le rayon de sa zone de chalandise, très fréquentée par les jeunes gens de la contrée. 

    A Bab El Oued, existe un autre bouquiniste, pratiquant des prix souvent imbattables, installé à proximité d'un kiosque de cosmétique, ancien employé de la défunte SNED, qui s'est spécialisé dans la revente des vieux livres, faute de mieux. 

    Son ancien métier l'aide à orienter les jeunes étudiants, en plus de cette capacité inouïe ou considérable à leur rapidement procurer le support didactique ou manuel parascolaire demandé, à moindre coût ou encore très bas prix. 

    Plus bas que l'horloge florale, face à la grande poste d'Alger, activent, au milieu d'un rush quasiment quotidien plein de lecteurs et de gens curieux, un grand nombre de bouquinistes chevronnés, grands connaisseurs, pour leur plupart, du produit littéraire qu'ils proposent sur leurs étals en plein air. 

    Ils sont cette destination plutôt privilégiée des rares touristes étrangers, encore de passage dans le pays, tous soucieux de connaitre davantage sur la culture et les traditions ancestrales de la contrée, pour l'occasion visitée. En plein milieu d'un trottoir squatté à la rue Hamani (ex Charras), ont pignon sur rue quelques vendeurs de vieux livres ou titres d'occasion, dont un certain Slimane, dessinateur de portraits de son état, très convoité et bien connu de ce monde qui apprécie à juste titre le beau travail qu'il réalise souvent à merveille et grand art. 

    Enfin, il reste que ce nouveau bouquiniste, installé à Chevalley, tout prêt de l'université de Bouzaréah, est celui qui s'est lancé, il y a deux ou trois années de cela, dans cette opération de marketing de charme et non moins haute portée commerciale, qui l'aura vu placarder de nombreux bus de transport de l'université de sa contrée de ses affiches publicitaires qui l'ont fait connaitre à travers toute la région centre du pays. 

    Bénéficiant d'un endroit stratégique, ce bouquiniste installé sur les hauteurs d'Alger se taille donc la part de lion du marché du livre ancien, en raison de l'absence totale de librairies dans ce grand espace d'enseignement et du savoir que constitue l'université (Alger II) de Bouzaréah et des facultés qui lui sont mitoyennes. Voici donc –nous semble-t-il- cerné de toutes parts ce marché des vieux livres de la capitale qui n'intéresse, à présent, plus grand-monde comme jadis ou autrefois, hormis ceux qui sont dans le besoin impérieux d'y aller. 

    Dans les autres villes du pays, notamment au sein des grands centres urbains, le livre connait apparemment la même situation, même si dans la région du Djurdjura le lectorat semble plus important, notamment celui encore attaché à la littérature d'expression française. 

    Et si les jeunes le fuient, le marché des vieux livres dispose, lui aussi, de ses propres clients : des vieux en particulier ! Berceau du Savoir et des grandes découvertes, le livre se trouve être décalé de plusieurs crans ou niveau comparé à ces nouveaux réseaux de la communication qui désormais le supplantent sans jamais pouvoir dans l'absolu vraiment le remplacer ou le faire oublier. 

    Dans sa lutte âpre et durable contre l'invasion de l'image désormais instantanée (en live), le livre tient encore le coup, en grand maitre de l'art scriptural. 

    En ami fidèle du lecteur intéressé à son contenu, il ne doute jamais de sa capacité à convaincre ces nouvelles générations de choisir ce « bon chemin» autrefois emprunté par leurs ainés, étant pleinement conscient qu'il leur sera d'une très grande utilité. 

    A ces grands artisans de bouquinistes, le livre saura le moment voulu les distinguer et surtout les récompenser pour l'effort fort louable qu'ils louent à cette belle littérature qui nous procure encore ce formidable goût de vivre.             par Slemnia Bendaoud 


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    Oui, oui, on sait que votre enfant
    est le plus beau et le plus intelligent du monde !
     
    .C'est avec beaucoup de fébrilité mêlée parfois d'angoisse que les parents attendent 
    l'arrivée du chéri bébé. Mais il arrive parfois qu'il ramène avec lui un, deux, trois, quatre, 
    cinq ou six compagnons, vous imposant des invités pour la vie...Et il vous faut alors improviser 
    l'hébergement, l'intendance et plein d'autres obligations imprévues. Mais il n'en demeure pas 
    moins que ces arrivées font votre bonheur. 
     
    Deviendra-t-il Président
     

     

    Barack Obama, enfant, dans les bras de sa mère Ann Dunham. Le 44e président des Etats-Unis est né le le 4 août 1961 à Honolulu. Il dit toujours avoir été élevé dans un univers "idéaliste et exigeant". 


     


     Il ne veut pas être seul et réclame une soeur ou un frère.  Alors...qu'attendez-vous ?
     
    Bertrand et Christophe ont des anecdotes. Des histoires classiques : se faire passer l'un pour l'autre en classe ou pour les épreuves du brevet.
    Mais aussi des récits plus étonnants : « J'allais passer à la radio pour parler de la gémellité, raconte Bertrand, et deux minutes avant d'être à l'antenne je me suis mis à penser très fort en me disant : Christophe écoute la radio. » À l'autre bout de la ville, au même moment, 
    Christophe arrêtait de travailler pour descendre écouter la radio dans sa voiture, 
    « Juste au moment où mon frère intervenait. »

    Des jumeaux black and white 



     

    Pour la photo, à chacun sa couleur...

    Des jumeaux de couleur différente sont nés au mois de juillet à Berlin en Allemagne. 
    Cas extrêmement rare, mais pas impossible. Les deux garçons s’appellent Ryan et Leo, et sont les enfants d’un couple mixte. Florence, la mère est originaire du Ghana tandis que Stephan, le père, est originaire de Postdam en Allemagne.« Ryan est sorti en premier et les choses se passaient tranquillement. Mais quand Leo est né, je n’en croyais pas mes yeux » a déclaré le docteur, Mme Birgit Weber. Elle affirme avoir assisté à près de 10 000 naissances en vingt années de carrière, mais n’avoir jamais vu un événement pareil.
    « Les deux enfants ont bien le même père » a-t-elle ajouté. Les jumeaux sont nés le 11 juillet, mais avaient été gardé à l’écart des médias jusqu’à ce que la presse soit invitée.



    Et trois paires de jumelles

    Mon père, ne nous reconnaissait pas et il lui arrivait fréquemment de nous confondre et de se tromper dans nos prénoms, il arrivait moins souvent mais également à ma mère de se tromper
    Il arrivait également de temps en temps qu'à l'école, qu’ un soit puni pour l'autre sans que l'autre le dénonce
    A notre service militaire au moment des classes, je me souviens que mon frère Laurent avait été pris et moi ayant mieux négocié auprès du sergent recruteur n'est pas été pris, j'ai donc été trouver mon frère Laurent et je l'ai ramené au sergent recruteur qui a accepté de nous 
    exempter de notre service militaire tous les deux parce qu'il avait compris qu'on ne pouvait séparer des jumeaux

    .
     

    L’été dernier, Leanne Salt devenait la plus grosse femme du monde ayant donné naissance a des triplés. Cette jeune maman, âgée de 24 ans, pèse aujourd’hui 184 kilos.

    Et c’est sans retenue ni complexe qu'elle a expliqué aux journalistes venus l'interviewer qu'elle amène régulièrement ses triplés de huit mois au McDo. Elle se dit "trop occupée" pour nourrir sainement ses filles Deanna et Daisy et son fils Finlee.  "Mes enfants avaient six mois quand je les ai emmenés pour lapremière 
    fois au McDonald’s. Ils ont mangé du poisson et des frites. Je mâchais d’abord la nourriture, parce qu’ils n’avaient pas encore de dents," explique-t-elle. "Parfois je leur cuisine des lasagne au micro-onde. Les bébés ont toujours faim. C’est plus simple de leur donner de la nourriture déjà préparée."
      Elle déclare encore : "Je laisse les triplés manger des frites parce que je pense que c’est la meilleure façon pour savoir quelle nourriture ils aiment." La jeune femme affirme que ses enfants sont en bonne santé
    Une lueur d’espoir tout de même : "Je donne des légumes à mes bébés tous les dimanches et il y a des fruits dans beaucoup de plats tout faits pour les bébés." La maman de Leanne, quant à elle, explique qu’elle essaye de changer les habitudes alimentaires désastreuses de ses petits-enfants, en vain : "J’achète de la salade mais  personne n’en mange. Ils préfèrent la nourriture sucrée."
    Je ne sais pas vous mais moi... ça me fait peur...


      Des triplés heureux



    Une femme blanche peut aussi avoir des jumeaux noirs.

    C'est une blonde qui a accouche de 2 beaux bébés, des jumeaux, cependant, elle pleure a n'en plus finir !
     L’infirmière lui dit alors- Mais voyons madame ! Pourquoi pleurez-vous ? Vous êtes maintenant mère de 2 beaux bébés bien en santé !- Je sais, répond la blonde, mais je ne sais pas qui est le père du deuxième !
     

     Quadruplés en mélange



    Que du bonheur !!!


    D'après un sondage :63% des jumeaux sont de même sexe .

    Quintuplés grandiront...





    sextuplés en mélange
    et 3 filles 3 garçons



     Alors voilà. on est 7. 7 ados totalement identique, à quelque détails prés. on est né le 9 septembre 1990 entre  10h00 et 10h42. aujourd'hui, à 23h34, nous avons décidé de vous montrer le phénomène des septuplés. on se ressemble totalement au niveau physique. y a que dans la tenue vestimentaire qu'on change (de temps en temps, la plus part du temps on s'habille pareil), dans le caractère, et par notre point de différence (chacun s'est fait un point reconnaissable par rapport à son carctère). c'est trés bizarre mais c'est comme ça. sur cette photo vous allez pouvoir nous voir tout les sept (enfin, six sont visibles et le septième est un peu au fond). au premier coup d'oeil, on est sûr que vous allez trouver nos caractères et ce qui nous différencie les uns des autres.



    Les filles: lucille anaisLes jumeaux axel et noemiLes triplés nathan, geremy et theo  

    A la douzaine !...

     A.F. est une jeune Tunisienne d’une trentaine d’années qui est en voie de battre un record mondial.
    Imaginez-vous, elle est enceinte de... douze enfants!
    Oui, vous avez bien lu, douze enfants : six garçons et six filles, selon Le Figaro.fr.
    La jeune maman, originaire de Gafsa, dans le sud de la Tunisie, est à terme et «se porte bien ainsi que ses futurs bébés» précise le journal local Essabah.
    Son époux ne semble pas «épaté» par ses douze futures naissances.
    «Elle est très heureuse et attend avec impatience de les voir tous les douze gigotant en bonne santé entre ses mains» a-t-il déclaré, selon Le Figaro.fr.
    Les ministères de la Santé et des Affaires sociales ont d'ores et déjà annoncé qu'ils prenaient en charge ce cas unique, précise le quotidien Essabah.
    La Tunisie pratique la limitation des naissances depuis plus de 40 ans...Si l'ensemble des bébés survivent, ce qui, d'après  les médecins, est peu probable, cette Tunisienne pourrait battre le record de naissances détenu par une femme Grecque.
    En 1996, cette dernière avait mis au monde... onze bébés.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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    La légende d’Algérie:

    Jadis , vivait dans cette belle région de l'Algérie ,une tribu puissante et redoutée dans tout le pays .Un héros du village s'illustre avec son intelligence et sa supériorité et il devient ainsi le cavalier le plus valeureux de toute la tribu. Rien ne paraissait pouvoir l’arrêter. Les sages de la tribu essayaient, en vain, de lui inculquer les principes de la force maîtrisée.                       Difficile de croire en autre chose qu’en sa propre force quand on est le plus fort de tous et dans tous les domaines ...

    Le valeureux cavalier avait une sœur qui aussi était la plus belle femme qu’on ait jamais vue dans toute la région et même dans tout le pays, chose qui poussa hélas notre puissant cavalier à être persuadé de plus en plus de sa supériorité ...


    Le jour vint où notre cavalier, devenu le plus grand guerrier qu’ait connu tout le pays, voulut aimer une femme. Il n’en trouva point à son goût. La seule qui lui plut fut sa propre sœur, laquelle ne s’opposa pas à cette idée.                                                                                    Les gens scandalisés crièrent au sacrilège.                                                                              Les sages dénoncèrent cette nouvelle ...                                                                                      et voulurent l’en empêcher et l’appeler à la raison ...

    Rien de cela ne suffit. Il persista dans son entreprise, organisa la fête de mariage qui fut célébrée sur la plus belle colline de toute la vallée. Beaucoup ne voulant pas assister à ce mariage et quittèrent les lieux. Quelques-uns choisirent le camp du puissant guerrier qui trouva même un juge pour officialiser son union ...                                                                       et la fête commença ...

    Les habitants de la région, enfuis, ne revinrent à cet endroit qu’un certain temps après cet « événement ». Ils n’en crurent guère leurs yeux. Ils se trouvèrent devant une scène effrayante : les mariés furent pétrifiés au moment où ils allèrent officialiser leur union, ainsi que tous leurs invités, le juge surpris voulant prendre la fuite le fut à son tour à quelques lieues de là ...

    Cette effroyable scène se tient de nos jours au même endroit, les mariés sont toujours là se regardant, les invités discutant et écoutant de la musique, le juge s’enfuyant sur la montagne d’en face ...                                                                                                                             tous changés en pierre...                                                                                                           pour rester une leçon pour l'éternité....

     

     

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