• Eles sont de chez nous

    En 1925, à Abalessa, ancienne capitale du Hoggar, des archéologues ont découvert un caveau où se trouvait un squelette de femme bien conservé, ainsi qu’un mobilier funéraire, des bijoux en or et en argent et des pièces de monnaie à l’effigie de l’empereur romain Constantin. Ils définirent cette tombe, datée du IVe ou du Ve siècle, comme étant celle de Tin-Hinan, l’ancêtre des Touareg. La découverte a fait rêver bien des chercheurs et des écrivains. Nous essayerons, sur leurs traces, d’évoquer cette figure de femme que les Touaregs nomment « Notre mère à tous ».

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    Ce que l’on sait, grâce à la tradition orale rapportée par le Père de Foucault qui l’a recueillie dans le Hoggar, c’est qu’elle ne fut pas seule à faire le trajet mais qu’elle se rendit dans ce haut massif du Sahara algérien en compagnie d’une servante nommée Takamat. Ces deux femmes étaient-elle accompagnées d’hommes pour ce voyage aventureux ? Rien ne le dit mais c’est vraisemblable. Traverser le Sahara était une aventure périlleuse, même si ce désert brûlant, dont le nom en arabe signifie le Fauve, connaissait un climat moins aride qu’aujourd’hui. Les vallées, les plaines, les squelettes de rivières, témoignent qu’une réelle végétation existait autrefois, tandis que les peintures rupestres indiquent que des chevaux y circulaient et que les chasseurs y trouvaient du gibier.

     

     

    Houda Imane Faraoun est née le 16 juin 1979 et a grandi à Sidi Bel Abbès, à l'Ouest du pays. Elle a mené une enfance tranquille dans une fratrie de quatre enfants. Après avoir obtenu son baccalauréat en sciences exactes, en 1995, au lycée Si El Haouès de Sidi Bel Abbès, alors qu'elle n'était âgée que de seize ans, elle s'inscrit à l'université Djillali Liabes de Sidi Bel Abbès où elle décroche un DES en physique en 1999 ; cette réussite l'incite à poursuivre ses études dans le même domaine. C’est ainsi qu’elle soutient en 2001 son magistère, toujours en physique de l’état solide, avec la mention très honorable. Elle continue sa spécialité en s'inscrivant en doctorat dans la même université, pour développer un travail théorique sur les méthodes de simulation des métaux et leurs alliages

     

    .Anissa Boumediene dévoile des secrets jamais publiés

     

     L’ex première dame d’Algérie, Anissa Boumediene, ouvre son cœur au journal Echorouk pour parler de sa vie avec l’ex président algérien, le grand Houari Boumediene, durant les années soixante-dix. Cette grande dame était au coté de ce grand homme qui a prononcé un discours historique devant l’Assemblée des Générale des Nations Unies en 1974 à New York. Anissa Boumediene était une militante au sein de l’Union Nationale des Femmes Algérienne. Elle œuvrait pour la promotion de la femme algérienne. Elle est la fille unique de ces parents. Après avoir décroché son baccalauréat, Anissa a rejoint l’université d’Alger pour étudier le droit. Elle avait étudié durant trois ans à cette université, avant de rejoindre la Sorbonne pour poursuivre sa quatrième année et y décrocher le diplôme de licence en droit. Une fois de retour en Algérie, Anissa a effectué le service national au palais de la justice où elle occupait le poste de  vice procureur de la république. Ayant un problème lié à la nationalisation des entreprises de distribution des films cinématographique, elle a demandé de voir un responsable pour lui exposer ce problème.

    Après une succession de circonstances elle s’est retrouvée devant le président de la république, le grand Houari Boumediene. Après avoir exposé son problème, ils ont abordé des questions d’actualité. Houari Boumediene a apprécié sa personnalité, son courage, son innocence mais aussi sa beauté, ainsi il lui a demandé de revenir dans quelques jours pour mettre le point sur sa préoccupation. C’est ainsi qu’il tombe amoureux de Anissa. Les premiers temps, il s’est toujours comporté avec prudence envers elle vu la sensibilité du sujet et vu son statut. Ainsi, il l’a testé à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il fait le bon choix.

    Un jour, après leur mariage, il lui a dit qu’il apprécie énormément deux chose en elle : la première c’est que Anissa était discrète et qu’elle garde les secrets et par ce qu’elle est orpheline et n’a ni frères ni sœurs. Pour sa part elle était toujours une épouse exemplaire. En effet, elle savait très bien que son mari fournissait énormément d’effort pour le bien être du pays et des citoyens, ainsi elle faisait de son mieux pour le mettre à l’aise quand il rentre chez lui, et elle était toujours près de lui. « J’ai appris beaucoup de chose de mon défunt mari.

    Il était une véritable école pour moi », a-t-elle déclaré au journal Echorouk. « Moi qui ai étudié à l’école française, vu la colonisation française, j’ai découvert à travers lui la culture arabe et l’histoire de la civilisation musulmane ». Tous les moments qu’elle avait passé avec son défunt mari resteront à jamais gravés dans sa mémoire. Cette grande dame garde de très bons souvenirs d’un homme, souriant, compréhensif et qui était toujours près d’elle dans les moments difficiles. Elle garde, en outre, des souvenirs d’un homme intelligent, intellectuel, qui a appris par cœurs des centaines de vers de poèmes et qui récite régulièrement le saint Coran.

    « Si je pouvais revenir au bon vieux temps, j’aurais accepté avec une immense joie », a-t-elle conclu.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas 


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