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    Djamila et Jacques 

     

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    Djamila Bouhired et Jacques Vergès 

    Quelle classe !

    Djamila Bouhired

    Djamila Bouhired reçu par l'ex-président égyptien, Djamel Abdenasser 

     

    Née à Alger dans une famille de classe moyenne d'un père algérien et d'une mère tunisienne, elle est scolarisée à l'école française. Elle rejoint le Front de libération nationale durant ses années étudiantes. Elle travaille plus tard comme officier de liaison, membre du « réseau bombes » et assistante personnelle de Yacef Saadi, chef de la Zone Autonome d'Alger pendant la bataille d'Alger. Elle dépose, le 30 septembre 1956, une bombe qui n'explose pas dans le hall du Maurétania. Elle recrute Djamila Bouazza qui dépose le 26 janvier suivant, dans le cadre d'une vague d'attentats, une bombe très meurtrière au café Coq Hardi.

    En avril 1957, elle est blessée dans une fusillade et capturée par la 4e compagnie du 9e régiment de Zouaves (cantonnée dans le palais Klein Basse Casbah). Elle est soupçonnée d'être une militante de la cause algérienne. Elle est torturée, inculpée et condamnée à mort pour attentat. Son exécution est stoppée par une campagne médiatique menée par Jacques Vergès et Georges Arnaud. Ils écrivent un manifeste, Pour Djamila Bouhired, publié la même année aux Éditions de Minuit. C'est, avec la Question d'Henri Alleg, l'un des manifestes qui alerte l'opinion publique sur les mauvais traitements et les tortures infligées par l'armée aux combattants algériens. Devant le tollé international soulevé par sa condamnation, elle est finalement graciée et libérée en 1962.

    Après sa libération, elle travaille avec Jacques Vergès — qu'elle épouse en 1965 — sur Révolution africaine, un magazine centré sur les révolutions nationalistes africaines. De son mariage avec Vergès, elle a eu deux enfants, Meriem et Liess Vergès.

    Djamila and Jaques 

    C'est une histoire qui mêle, une fois n'est pas coutume, l'amour et la justice. Lorsque l'avocat Jacques Vergès rencontre Djamila Bouhired, il a à peine 30 ans. Djamila a été arrêtée en 1957 par la 4e compagnie du 9e Zouave. Elle est soupçonnée d'être une militante du FLN et elle est inculpée puis condamnée à mort. «J'avais 30 ans lorsque j'arrivais à Alger et que j'ai rencontré pour la première fois Zohra Drif (militante du FLN), qui, au nom du parti, a sollicité mes services, afin de prendre en charge la défense de Djamila Bouhired qui a été capturée par l'armée française durant la bataille d'Alger» a expliqué Jvergès à barbet Schroeder dans son film « L'avocat de la Terreur ». Grâce à l'action de Jacques Vergès et à la campagne très médiatique qu'il lance avec George Arnaud, dont le manifeste « Pour Djamila Bouhired » qu'ils co-écrivent sera l'une des plus fortes expressions, Djamila n'est pas exécutée. C'est en fait davantage par voie de presse que dans le prétoire que se joue l'avenir de Djamila Bouhired. Il s'agit de convaincre l'opinion publique et Vergès y parvient parfaitement. Devant l'émotion internationale qu'a suscité la condamnation de Djamila (à l'image de la merveilleuse chanson que lui dédit la chanteuse libanaise Feirouz), les autorités françaises reculent et, finalement, en 1962, elle est graciée et libérée.

    Leur rencontre fut pour le meilleur et pour le pire enchevêtrée dans l'histoire de la libération de l'Algérie. «Si j'ai accepté ce dossier, a déclaré Vergès dans le film de Barbet Schroder, c'est parce que je comprenais la lutte algérienne, je vivais d'ailleurs dans l'obsession de cette affaire.» Pendant la détention de Djamila, ils n'affichèrent jamais leurs sentiments l'un pour l'autre et ce n'est qu'à sa libération, en 1962, qu'ils purent réellement démarrer une relation. Ils se marièrent en 1965 mais, après 7 ans de vie commune et deux enfants, ils se séparèrent. En 1970, l'appel du large, et de l'Histoire, fut plus fort pour Jacques Vergès. Il quitta Alger et, pendant environ dix ans, il disparut pour ainsi dire de la surface du monde.

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  •   L'hospitalité algérienne...

     

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    Des Sahariens vous invitent à prendre un verre de
    lagmi,
    qui n'est autre que la sève récoltée de palmiers
    devenus improductifs. C'est un nectar d'une douceur particulière,
    une boisson énivrante si on la laisse fermenter.
    Merveilleux breuvage des Dieux, riche en protéines, il se déguste frais

    et ensuite un thé

    dans l'une des oasis
    de notre beau pays

      

     

    La khaïma se dresse

    On y boit le thé, avec des arachides, 

    ce fameux thé à la menthe de trois verres

    Le rituel du thé (attaï) chez les Touareg  dans Coutumes & Traditions 1478885326-600x600

    Cuisine et cuisson du pain

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     Un adage dit :
    le premier thé est amer  comme la vie  »,
    le second est  fort comme l’amour  »
     et le troisième est doux comme la mort  ».

    Le Targui qui n’est point délicat pour son alimentation, se montre raffiné pour le thé. 
    Il distingue avec soin, en connaisseur, les différentes qualités et consacre à
    son achat une marge part de ses ressources.  Le chef targui Mohamed ne cache
    pas à Henri Lhote son enthousiasme pour le thé :
     « cette liqueur, vois-tu, c’est de l’or, elle réchauffe le coeur de mes vielles années.
    Crois-moi, je ne pourrais pas répondre à tes questions ou j’y  répondrais tout de travers,
    si je n’avais bu cet élixir, qui a le pouvoir d’éloigner les vapeurs, qui, autrement,
     tournent toujours autour de notre cerveau.
    Le thé, c’est la boisson des dieux qui
    délie les langues et ouvre les cœurs. »

     

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     Et nous ne manquerons pas d'eau
    avec cette  guerba, véritable frigo du désert
    en peau de chèvre contenant jusqu'à 40 litres et plus.
    La Guerba : à partir de la peau d'une chèvre,
    on fabrique une guerba. La peau doit être fermée
    avec une ouverture par le cou. Elle est tannée
    à la d'baga ,écorce de chêne qu'on réduit en poudre.
    Elle est imprégnée de gatrane, huile de cade.
     Elle garde toujours l'eau fraiche.
    La guerba est écologique, naturelle,
    propre et aseptisée grâce au gatrane, huile de cade
    qui donne un gout des plus agréables à l'eau.
    Hélas! Elle a tendance à se faire remplacer par le réfrigérateur.

    Eau que nous boirons à l'aide de la gnouna
    La gnouna est très connue .C'est un récipient
    fabriqué avec de l'alfa (halfa), plante herbacée
     en touffe qui pousse dans la région de Laghouat
    et dans les hauts plateaux.
    Elle est aussi imprégnée de gatrane, huile de carde.
    Elle est utilisée pour s'abreuver d'eau sans perdre
    de sa fraicheur ni surtout de son gout unique.

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    "Mais"

    Chez nous au lieu de positiver un commentaire, on ajoute presque toujours à la fin un mais...de critique.  C'est comme ce que disait un ami de mon frère quand ils disputaient une partie d'échecs de laquelle mon frère en sortait vainqueur :  "Ce n'est pas toi qui es fort mais c'est moi qui suis faible"                                    réduisant la victoire  " À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire "

    Et cette maladie semble inguérissable...                                                           Beaucoup d'entre nous connaissent mieux la Tunisie que cette belle Oasis qu'est l'Algérie. 

    Seriez-vous capable de situer ces lieux de chez vous ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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  •  Img339 

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    Un Maillot pour l’Algérie, et pour la liberté

     Une équipe du FLN  

    Le 13 avril  1958, dix joueurs professionnels algériens évoluant dans le championnat  d’Élite français quittaient l’Hexagone pour Tunis. Ils allaient former l’ossature de l’équipe du FLN (Front de libération nationale) en exil à Tunis. L’affaire fit grand bruit à l’époque. Parmi « les déserteurs », Mustapha Zitouni, parti de Monaco, était un défenseur central titulaire de l’équipe de France qui jouait le mercredi suivant contre la  Suisse. Rachid Mekhloufi et Maouche figuraient parmi les joueurs susceptibles de participer à la coupe du monde en Suède. Rouai avait abandonné Angers.La France sportive subissait l’affront de plein fouet.   L’Algérie se forgeait une identité avec une équipe non affiliée à la Fédération internationale (FIFA). Très vite, en novembre, sa sélection rassemblait trente-deux pros   On retrouvait le Niortais Zouba, le Lensois Ahmed Oudjani (qui avait débuté à Vendôme), les Angevins Benzefra, Defnoun et Benfadah.   Elle remporta son premier match (6-1) contre une sélection tunisienne. Elle battit sur le même score la Yougoslavie. En quatre années de tournées et de rencontres amicales, elle aligna 65 victoires, 13 nuls et 13 défaites.   Jusqu’au 12 septembre 1962 et le premier match officiel de l’Algérie dans sa capitale et sa victoire sur le voisin marocain (3-1).  

     Et nous eûmes  la chance, avec une équipe composée de joueurs de Miliana, Khemis-Miliana, Ain-Defla, Arib, de les affronter en match amical  en 1967 à Khemis-Miliana

     
    L’image contient peut-être : 10 personnes
     

     et ils eurent beaucoup de peine pour nous battre par un ... gros score

     

    Le premier match de l'équipe d'Algérie de football fut joué contre la Tunisie, en Tunisie, le 1er juin 1957. Cette Algérie n'est pas indépendante lors du match, mais elle s'est auto proclamée indépendante, et ce match est dans la continuité de la phase de décolonisation qui a cours. L'Algérie sous l'appellation du FLN remporte ce match sur le score de 2 buts à 1. Avant l'indépendance du pays en 1962, des joueurs d'origine algérienne, tels Rachid Mekloufi, Abdelaziz Ben Tifour, ou encore Mohammed Zakraoui premier sélectionneur de l'équipe, ont joué pour l'équipe de France. Mahi Khennane a d'ailleurs joué d'abord pour la France puis pour l'Algérie. En avril 1958, création, par Mohamed Boumezrag, de l'équipe clandestine du FLN, en exil à Tunis, par la désertion de joueurs algériens basés en France.

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  •  Voici la première photo qui illustre la fameuse M'nara de Miliana ,symbole culturel particulier pour fêter le traditionnel Mawlid Enabaoui depuis longtemps dans cette ville

    L'artisan Kacedali Taieb du quartier Echergue à l'Est de Miliana avait fabriqué en 1930 une M'nara sous forme de bateau, mesurant 2.50 m de long et équipé de 5 canons en bronze.Cet artisan talentueux a eu cette idée dans le but de glorifier l'histoire prestigieuse de la flotte ottomane qui était la maitresse de la course dans la méditerranée d'une part et de faire passer un message bien signifiant aux autorités coloniales de l'époque qui fêtaient en ce temps à tambour battant le centenaire

      

     

     

    Peut-être unique en Algérie

    La fête du Mawlid Ennabaoui Echarif est l'occasion pour les Milianais de manifester l’amour qu’ils portent au Prophète Mohamed (S.A.W), de se rappeler ses actions et ses Hadiths, de se remémorer sa vie, sa naissance, ses miracles, sa foi et ses actes illustrant la grandeur de l'Islam. Pour célébrer ce jour,Miliana conserve sa propre tradition festive.                                   La préparation des festivités se fait quelques jours auparavant par les édifications des M'narettes dans les divers quartiers de la ville et c'est une sorte de concours pour la plus belle d'entr'elles.

    Dans une ambiance de compétition et de rivalité que les Milianais réalisent le meilleur chef-d'oeuvre à la veille de cette fête, une atmosphère de joie gagne les rues de la ville, les M'NARETTES harmonieusement illuminées de bougies, de fruits, de friandises, de parfum et de bouquets de fleurs sont  préparées à prendre le départ pour la mosquée de Sidi Ahmed-Benyoucef.

     La M'NARA, sorte de maquettes faites à base de bois et de roseaux en formes de mosquées, de tours et de bâteaux, et qu'on met à l'intérieur des bougies allumées, ces coutumes typiquement locales sont associées à la célébration du Mawlid Ennabaoui.

     Sous les éclats du baroud , des youyous et des sons de zorna que le défilé des M'NARETTES arrive à la grande mosquée de Miliana.  Après la prière d'El-Maghreb, les M'NARETTES sont disposées en face d'une rangée de Tolbas qui annoncent l'ouverture de la cérémonie en récitant la FATIHA. Le rituel consiste à vendre aux plus offrants, les produits exposés sur les M'NARETTES en signe de BARAKA.

     Un regain d’intérêt, semble apparaître pour cette fête  célébrée dans le respect de la foi islamique, une occasion de réunir et rassembler les gens.

     La cérémonie se termine aux premiers lueurs de l'aube.

     Le coeur perçoit ce que l'oail ne voit pas

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