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    Zag Ettir ou la fienté des oiseaux

     

     

     

    Zag Ettir

    Zag Ettir: la fiente de l'oiseau
    ( la fienté des oiseaux ou simplement leurs excréments -"signifiant" PETITE ASSIETTEE-)
     

     

    C'est dans ma ville natale - LAGHOUAT - que cette "coutume "avait cours durant le mois sacré du Ramadhan. Bien avant le début du jeûne, tous les  enfants non tenus de jeûner, se mettaient à l'édification d'une banquette de terre au coin d'une rue, de préférence. La notre, nous la "construisions" dans la placette -la rahba- autour de laquelle nous habitions. Cette plateforme devait être grande pour contenir assez d'enfants qui la rejoignaient bien avant la rupture du jeûne munis chacun d'une assiette contenant ce qu'allaient consommer ses parents. Nous nous mettions en rond, chacun devant son "menu" et attendions que le muezzin nous autorise à rompre le carême, comme si nous avions jeûné normalement.
    Durant ce repas, chacun faisait goûter son plat aux autres et en résultaient des appréciations sur  la bonne ou moins bonne cuisine de nos mères.

    Dans notre esprit de l'époque, Zag Ettir, permettait à nos parents de rompre tranquillement le jeûne hors la présence de leurs garnements.

    Je me suis toujours demandé le pourquoi de cette coutume - disparue depuis longtemps - et ce  n'est que bien plus tard que j'en ai eu l'explication car sitôt que nous rentrions à la maison, nos  parents nous questionnaient sur ce qu'avait "apporté" untel ou untel comme repas.

    Ce n'était nullement par curiosité mais pour information car ils voulaient connaitre ceux qui étaient dans le besoin parmi leurs voisins lesquels, par dignité, ne laissaient rien paraitre.

    Comme la charité et la solidarité étaient légendaires dans ma ville, une aide discrète et anonyme  parvenait à ces familles comme si de rien n'était...
    Un coufin chargé de victuailles était discrètement déposé dans la "sguifa"(couloir d'entrée des maisons dont les portes n'étaient jamais fermées, une guerba (outre) pleine d'eau avec gnouna (tasse en alfa imbibée de guétrane) étant supendue au plafond pour la désaltération des passants. Cet anonymat préservai la dignité du bénéficiaire .

    N'est-ce pas beau!

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    Pourriez-vous y mettre des noms ?  Non, vous êtes trop jeunes...

    assis de g a d. djamel amrouche,tayeb reskellah, agha mir, hattab, bouiderdouren[allah yarhmou], khelia, hamid rezkellah,x. hadj mohamed,x, alioussalah[allah yarhmou] debouts de g a d , benzine[commissaire]boubekeur [maire, allah yarhmou], med landjerit .MohamedHebboul est à gauche du Cheikh Oukil de Sidi Ahmed Benyoucef.
     
    M'hamed Roubine
     
    M'hamed Roubine C'est une autre époque,franchement j'ai la nostalgie de cette époque,on formait une famille!!

     

    La Place Dutertre à Montmartre à Paris.

    Je m'y suis fait croquer comme la demoiselle.

    A cette place ? Yo no sé !

    place du Tertre

     La Place du Tertre est située sur la butte  Montmartre dans le quartier de Clignancourt à Paris, à 130m d'altitude. Avec ses nombreux artistes dressant leur chevalet chaque jour pour les touristes, la place du Tertre est un rappel de l'époque où Montmartre était le lieu de l'art moderne : au début du XXe siècle, de nombreux peintres comme Picasso et Utrillo  y vivaient. Elle est un des lieux de Paris les plus visités par les touristes. 

     
    Si Abderrahmane Bentaleb et le Docteur Alméras

     Pourriez-vous identifier:

      

     

     

     

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  • Mohamed Ben Allel Sidi Embarek, 

    l'égal de l'Emir Abdelkader ?

    Mohammed Ben Allel khalifa de l'émir Abd el-Kader à Miliana

     

    Stèle bientôt édifiée à Koléa, à l'entrée du pôle universitaire   Mohamed Ben Allel Sidi Embarek .Une stèle bientôt édifiée à Koléa, à l’entrée du pôle universitaire

     

    Kolea, canon sorti des Fonderies  de l'Emir Abdelkader à Miliana dont  Ben Allel suivit l'édification (monument détruit pour la stèle de Ben Allel ?)

     

    Né aux alentours de 1810, Mohammed Ben Allel appartient à la famille des Embarek, une des plus grandes familles maraboutiques d'Algérie, fondée au XVIIe siècle par Sidi Ali Embarek autour de la zaouïa de Koléa

     Il reçoit l'enseignement religieux de la tradition du soufisme et est éduqué par son oncle El Hadj Mahieddine Es S'ghir ben Embarek Au côté de ce dernier, il participe en octobre 1832 au combat de Boufarik, premier affrontement d'envergure contre l'armée française depuis la Prise d'Alger en juillet 1830.

      Il est ensuite capturé et gardé prisonnier à Alger pendant deux ans. Durant sa captivité, il fait la connaissance de Lamoricière alors chef du bureau arabe de l'armée française. Suite à la signature du Traité Desmichels entre Abd el-Kader et le général Louis Alexis Desmichels il est libéré en 1834.

     Mais la paix ne dure pas et Mohammed Ben Allel participe à plusieurs combats contre les Français aux côtés de son oncle dans la plaine de la Mitidja et le Titteri Khalifa de l'émir Abd el-Kader. À la mort de Mahieddine Es S'ghir en juillet 1837, qui survient quelques semaines après la signature du Traité de Tafna qui rétablit la paix, Mohammed Ben Allel devient khalifa de l'émir Abd el-Kader dont les Français reconnaissent l'autorité sauf sur les environs d'Alger et d'Oran.

     

    Façade du musée Emir Abdel Kader 

     

    Il s'installe à Miliana sa ville natale de Koléa étant occupée par les Français à partir de mai 1838. Il administre efficacement toute la région centrale de l'Algérie.

     Il est notamment à l'origine de la construction d'une manufacture d'armes à Miliana dans laquelle il emploie plusieurs Européens, pour laquelle il fait exploiter les mines de fer du mont Zakkar. Il œuvre également à la constitution d'une armée régulière, dont son secrétaire particulier Kaddour Ben Rouila rédige le règlement.

     

    Blog de ghadames : ghadames, Ben Allel

     

    FONCTIONNEMENT DE LA MANUFACTURE.
    La manufacture fonctionnait sur le principe de la forge à la catalane. Ce système consistait à faire fondre le minerai de fer dans de grands foyers et a façonner le fer a l’aide d’un martinet que faisait actionner une roue hydraulique placée au milieu des chutes d’eau, a l’extérieur du bâtiment. 

    On faisait monter la température des foyers à plus de 1400 degrés en utilisant un soufflet alimenté par un système de trompe hydraulique.
    On y fabriquait des baïonnettes, des affûts de Canons et d’autres pièces d’armes.La production de cette usine a duré sept mois 

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    Le 15 mai 1838, Abd el-Kader qui s'apprête à partir dans le désert combattre la rébellion des Tidjani, écrit au maréchal Sylvain Charles Valée gouverneur général d'Algérie, « Si vous avez à me faire part de quelques affaires, vous pourrez vous adresser à mon khalifa Mohammed ben Allel qui est en mon lieu et place ». Durant les neuf mois d'absence d'Abd el-Kader Ben Allel entretient une correspondance avec le maréchal Sylvain Charles Valée dont il reçoit les émissaires venus demander la révision du Traité de Tafna.

     La reprise de la guerre

     A la reprise des hostilités, en novembre 1839, il est à la tête de la cavalerie régulière qui dévaste les implantations françaises de la Mitidja Mais après les défaites de Oued El Alleug (31 décembre 1839) et du col de la Mouzaïa (10 mai 1840), suivies de l'évacuation de Miliana il se replie dans l'Ouarsenis d'où il harcèle les colonnes françaises qui occupent la vallée du Chelif .

     En mai 1841, il négocie avec Antoine-Adolphe Dupuch, évêque d'Alger, un important échange de prisonniers5 qui provoque la colère du général Thomas-Robert Bugeaud , nouveau gouverneur général d'Algérie et partisan d'une guerre à outrance. En 1842, le général Thomas-Robert Bugeaud tente d'acheter la soumission de Mohammed Ben Allel par la réstitution de toutes ses terres, mais ce dernier répond à son offre par une lettre cinglante : « Du Djebel Dakhla à l'oued Fodda, je commande, je combats, je pardonne. En échange de ce pouvoir que j'exerce pour la gloire de Dieu et le service de Monseigneur le Sultan Abd el-Kader , que me proposes-tu ? Mes Etats que la poudre pourra me rendre comme elle me les a pris, de l'argent et le nom de traître ».

     La mort au combat

     Lors de la prise de la smala d'Abd el-Kader par le duc d'Aumalele 16 mai 1843, toute la famille de Mohammed Ben Allel est faite prisonnière et internée sur l'Ile Sainte-Margueriteau large de Cannes. Il leur écrit : « Pour ce qui est de me rendre près de vous chez les infidèles afin de mettre un terme à votre captivité, n'y songez pas ! Vous m'avez dit d'aller a vous, et moi je vous réponds : Oui, sans doute, rien ne nous est plus cher ici bas que les auteurs de nos jours, nos frères, nos proches, nos enfants. S'il s'agissait de vous racheter avec de l'argent ou au prix de ma vie, je le ferais ; mais me rendre chez vous, parmi les chrétiens, est une démarche que réprouve la loi de Dieu et de son prophète : ce serait les quitter tous les deux pour aller aux impies. J'espère que je ne ferai jamais pareille chose ».

     Blog de ghadames : ghadames, Ben Allel

     Rejeté par la puissante armée du général Thomas-Robert Bugeauddans l'ouest de l'Algérie, aux confins du Maroc, il trouve la mort à la tête de 700 cavaliers dans le combat de l'oued El Malah, le 11 novembre 1843. Les Français, conscients de l'importance de leur victoire, font exposer sa tête à Miliana et à Alger pour démoraliser la résistance de la population.

     « Après ce beau combat du 11 novembre, Abd el-Kader n'ayant plus qu'une poignée de cavaliers n'est plus que l'ombre de lui-même. On peut regarder aujourd'hui le royaume qu'il avait fondé comme définitivement conquis » écrit Bugeaud, devenu maréchal, dans son rapport au Ministère de la guerre daté du 24 novembre 1843. À cet ennemi aussi redouté que respecté, Bugeaud fait rendre les hommages militaires lors de son enterrement dans le mausolée familial de Koléa

    Postérité    

     La mort de Ben Allel a un grand retentissement en Algérie et en France10. Des tableaux, des nouvelles11 et des poèmes sont consacrés à Ben Allel durant tout le XIXe siècle. Au XXe siècle, son souvenir se perpétue par la tradition orale, en particulier dans les régions de Koléa et de Miliana, où un village porte son nom.

     En 2011, le premier livre consacré à ce personnage négligé mais incontournable de la résistance à la conquête française de l'Algérie est publié aux éditions du Tell, de Blida.

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    Que des belles mandarines-Clementines

     

     

    La mandarine Clémentine

     

    La clémentine est née en Algérie autour de 1920, et elle doit son nom au directeur d'un orphelinat de la région d'Oran, le père Clément, qui aurait eu l'idée de croiser un mandarinier avec une orange douce. Le fruit ainsi créé étant un hybride dont la multiplication est obtenue par greffage, cela explique que la clémentine soit presque dépourvue de pépins.L'idée de ce jésuite était brillante, car la clémentine supplante dorénavant la mandarine en popularité du fait qu'elle est plus facile à peler, moins acide et que sa chair dépourvue de pépins en fait une favorite des collations d'écoliers.Elle est principalement cultivée en Algérie, au Maroc et en Espagne.

    L’histoire de la clémentine débute à Oran, au début du XXe siècle. Le père Clément, agronome en Algérie, sème des graines de mandarinier. Et, total fruit du hasard, parmi elles, s’épanouit un arbre complètement différent de ses congénères. Le religieux l’isole et récolte ses fruits : non seulement ils sont plus colorés, mais aussi plus goûteux que ceux de ses mandariniers. Le premier clémentinier est « né » !

    Issu du croisement naturel d’une fleur de mandarinier et du pollen d’oranger, le fruit est baptisé « Clémentine » par la société d’horticulture d’Alger en l’honneur de son créateur.

    Le fruit, grâce à sa saveur douce, sa chair sans pépin et sa longue période de commercialisation, se popularise très vite sur les côtes méditerranéennes (Espagne, Maroc, Italie, etc.).

    La Corse commence à cultiver la clémentine dès 1925. Mais ce n’est qu’à partir des années 1970 que le petit agrume commence à garnir les étals des marchés.

     

    A consommer sans modération !

    Aide au système immunitaire

    En mangeant deux clémentines vous absorbez déjà la moitié de l'apport journalier conseillé en vitamine C. Les vertus de cette vitamine sont nombreuses, elle stimule notamment le système immunitaire.

    Protection du réseau vasculaire 

    Les flavonoïdes présents dans les clémentines permettent de prévenir les risques de maladies cardio-vasculaires en équilibrant le bilan lipidique.

     

    La Santé des os

    Clémentine est l'allié de nos os : les caroténoïdes qu'elle contient en quantité non-négligeable les protègent et les renforcent.

    Préserve la vue

    La vitamine A que contient la clémentine est un rempart contre la dégradation des fonctions visuelles.

    Anti vieillissement de la peau

    La clémentine est riche en vitamnie E, anti-oxydant puissant qui permet notamment de régénérer les cellules de la peau. La vitamine E est aussi utilisée pour soulager les douleurs menstruelles.

    Prévention des maladies du cœur 

    La vitamine B présente dans la clémentine protège l'organisme contre les troubles cardiaques.

    Anti-crampes

    Le potassium est l'élément minéral qui est présent en plus grande quantité dans la clémentine. Il a une action positive sur les crampes et sur l'arthrose.  

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    En 1949 fut créé le HILAL CLUB de LAGHOUAT à l'initiative entre autres de MM. Bensalem mohamed, Rahmani Abderrahmane, Dhina Mohamed, adhérents de l'UDMA (Union Démocratique du Manifeste Algérien), parti de Ferhat Abbas. Ses couleurs étaient le vert, le blanc et le rouge, celles de notre futur emblème national. Les autorités de l'époque ne permirent pas à ce club sa domiciliation à Laghouat et les dirigeants furent contraints d'accepter de recevoir à....Boghari privant la population locale de supporter son équipe.

    Laghouat faisait partie des territoires du sud sous administration spéciale et chacun de nous se appele de l'Administrateur HIRTZ au comportement néfaste.

     

    CHAHID DJOUDI BELKACEM

    Une année, le Hilal se qualifia pour la finale des territoires du sud, l'autre qualifié étant l'équipe de la légion étrangère de Laghouat. Pour priver le Hilal du soutien de la population laghouatie, il fut décidé que cette finale se déroule à Ghardaïa, à 200 km plus au sud.

    Dans l'esprit de chacun, c'était un match de l'Algérie contre la France: vert, blanc, rouge contre bleu, blanc, rouge ! Au lever des couleurs précédant le match, notre équipe fit semblant de s'échauffer afin de ne pas saluer le drapeau français, ce qui alourdit encore plus l'atmosphère.

    Et la rencontre s'engagea avec la présence de la clique de la légion étrangère qui, à chaque but marqué par son équipe, jouait "Tiens, tiens, voilà du boudin..." ce qui nous enrageait, nous faisait perdre nos moyens en nous mettant hors de nous! Et, comble de malchance, notre défense marqua 3 buts contre elle-même! C'était un jour sans... Score final, Légion Etrangère: 5 Hilal Club: 3. (ou 7/5 si ma mémoire a failli).

    hillal 1949

    Ceux d'entre nous, encore en vie, s'en rappelent, n'est-ce pas RAYANE Brahim et Mohamed, ZAABATA Tayeb, EL HOUITI Bachir, BENGUEYOUM, KOUIDRI, les frères BENSMAIN, Tahar. Même ceux qui sont dans l'au-delà, les regrettés Benatallah "tu l'as!", Khmaila, Ahmed Lilah, Kaddour Mekhanet, Kouici, Ziane doivent se retourner dans leurs tombes à l'évocation de cette déroute...    

    Par Mohamed HEBBOUL

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