• Les naufragées de Beni-Haoua

      

       Etaient-elles Hollandaises, Françaises, Espagnoles, Italiennes                           à s'échouer à Béni Haoua ? ("Les Enfants d 'Eve"), petit port de pêche à l'ouest d'Alger entre Cherchell et Ténès ?

       Etaient-elles des religieuses ou des aventurières ?

       Que faisaient-elles sur un batiment en partance pour la guerre ?

       Incertitudes ...    

    Voici l'histoire du naufrage de

    leur bateau "Le Banel"

     

     http://normandie-zoom.com/blog/images/live-armada/2008/041-amerigo-vespucci.jpg

      

    .....Suite à la révolte fomentée par Toussaint-Louverture, Bonaparte envoya une escadre dans le but de la mater.Sur l'un des vaisseaux,le Banel, prirent place des nonnes Hollandaises. Partie de Toulon (1802)..l'on dit pour les Amériques, l'escadre croisa d'abord en méditerrannée. A la suite, d'une tempête, le Banel s'échoua dans une crique abritée sur les côtes Algériennes.

    Mais, surtout, la légende d'un voilier qui a échoué sur la grande plage et dont les récits et témoignages meublent les fraîches soirées estivales du village.
    Lhistoire particulière du banel, un trois mats sorti un mois d'avril de l'année 1802 du port français de Toulon, cinglant toutes voiles dehors vers les Amériques sera dévié de sa route et ira s'échouer sur la baie des Souahlias, prés de Béni-Haoua, à une quarantaine de kilomètres de la ville de Ténès. Pour les passagers du "Banel", c'est le début d'une autre aventure.
    A cette époque, l'Algérie étant sous régence ottomane, les côtes de la baie des Souahlias et de Doumia étaient désertes, hormis celles près de Ténès où les bateaux napolitains, français ou britanniques de passage devaient payer un droit de péage. Pas âme qui vive jusqu'à Ténès.Pourtant, les secours viendront de la montagne, où vivait une petite communauté berbère sur les contreforts des montagnes de Bissa. Aujourd'hui encore, témoin du destin tragique de cette expédition vers les Amériques, l'ancre du ''Banel'' (El Fès en langage local) orne toujours, immense et rouillée, l'une des criques de Béni-Haoua, sur la route vers Ténès. Les naufragés, dont sept religieuses, seront secourus par les populations qui habitaient les montagnes environnantes. Très vite, ils s'intègrent parmi la population berbère locale. Les sept religieuses, selon la légende, auraient surtout pris en charge sur le plan sanitaire les besoins des populations locales, au point que de tous les naufragés du Banel, il ne reste jusqu'à présent que le souvenir des sept soeurs, enterrées prés du village et que le touriste de passage peut visiter.

    Pourtant, c'est l'une d'elles, celle que les gens de Béni-Haoua et des villages avoisinants appellent encore "Yemma Binette", qui fera l'histoire de cette région nichée entre criques sauvages et forêts de pinèdes, de romarins et de figuiers.

      .http://i168.photobucket.com/albums/u171/mesk-ellil/yemmabinettezz7.jpg

    Mausolée de Mama Binette


    A la mort de "La mère Binette", qui serait "la seule à mourir religieuse" selon certaines versions du récit de ce naufrage, un mausolée a été construit et les sept religieuses y ont été enterrées. Le mausolée, avec les sept tombes orientées vers La Mecque, existe toujours, malgré quelques prédations. Entre-temps, la mémoire des sept religieuses s'était déjà confondue avec l'histoire sociale et culturelle de la région, au point que des "ziaras"(visites religieuses)  s'effectuaient jusqu'à une date récente à la tombe de "Yemmaa Binette".


    Un film a été produit raconte ce naufrage: Le Banel, coproduit par ENTV-Algérie et France 3 Méditerranée

    http://cheliff.org/images/banel.jpg

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     le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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  •    MESSAGERS DE LA LIBERTE     
     

          

          
     Messager de la Vérité      
    Chantez parlez écrivez la Vérité      
    Jusqu'à ce que la Paix soit installée,      
    Jusqu'à ce que tout humain soit libéré,      
    Jusqu'à ce que la Terre soit purifiée.      
    Et vive la Liberté !      

          
    La Paix est en chemin      
    Le nettoyage est certain      
    La Vie est en train de reprendre ses Droits      

          
    Et vive la Liberté !      
     
    La ville de Miliana a toujours été une place forte militaire.
    Sans doute instruits par l'expérience de l'Emir Abdelkader,
    les Français y casernèrent les tirailleurs algériens dès les
    premières années de l'occupation et s'arrogèrent une
    grande partie de la ville pour l'hébergement de ces soldats.

    Jusqu'avant l'indépendance, était domiciliée en ces lieux
    l'Ecole des Enfants de Troupe de laquelle sortirent quelques
    cadres qui participèrent à la Révolution: Colonel Latrèche,
    Secrétaire Général au Ministère de la Défense sous
    le Président Boumediene, Commandant Allahoum, chef
    de protocole du Président Boumediène, Hamid Bouyarbou,
    mon ami, tombé au Champ d'Honneur, un autre ami
    Randi Mohamed, Surveillant Général du Lycée Ferroukhi,
    Kastali Abed, Enseignant, et bien d'autres dont j'oublie les noms.
    Post-indépendance, cette Ecole fut transférée à Koléa pour
    devenir l'Ecole des Cadets de la Révolution
     

     

     

    Les plus âgés se rappelent de Blida d'antan


     

    Le Guide Fleuri de Blida par Mme Luc Billet

     

    Elissa Rahis le décrit de cette façon:Pot-de-fleurs, c’est un bohème honnête et gai qui se tient en faction sur la place d’Armes. Un sourire amène éclaire sa barbe de patriarche, et dans son turban, il y a toujours planté, selon la saison, du géranium, de la rosé ou de la fleur d’oranger, parfois le tout ensemble

     

     

     



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  •  A la mémoire de mon ami Mohamed TRABLES, Jeune Commissaire Central de Police à Laghouat où il fut victime du terrorisme. ll rendait souvent visite à ma maman, laha Errahma
    L'enterrement à Miliana de ce Fils de Chahid...
    coincida avec le jour du mariage de l'un des enfants, Zein-Eddine.
    Le cortège traditionnel de la mariée à travers la ville fut bref et des plus silencieux. Rahimouhou Allah. Il était un fervent supporter du Sport Club Milianais (SCM)

     


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  •  

     

     

    Laghouat et Miliana, deux villes soeurs

    de culture et d'histoire qui ont échangé

     

    Photo de Mohamed Hebboul.

     

    Feu Mohamed Trablès, natif de Miliana et adopté par Laghouat

    et

     

     

     

     

     

     

    Mohamed Hebboul, natif de Laghouat et adopté par Miliana

     

     

     

     

    Lors de la prochaine rencontre amicale en foot-ball à Miliana,

    et Mohamed Trablès et Mohamed Hebboul

    en sortiront vainqueurs

     

    Ces quelques anecdotes d'etre les deux villes soeurs :

     

    Quelques anecdotes reliant Miliana à Laghouat

     

    - J'ai prénommé mon premer petit-fils Hamza du nom d'un dirigeant

    du Hilal Club de Laghouat (HCL) dont j'étais l'un des joueurs,

    Hadj Hamza Benterbah et l'un de mes enfants, Merouane, suite à un

    évènement heureux du Sport Club Milianais (SCM).

     

    - J'ai assisté aux cérémonies de mariage tant à Laghouat qu'à Miliana

    du fils de l'ancien joueur du SCMiliana Cherabli Boualem

     

    - A Laghouat, j'ai été l'élève de Mr Alili de Miliana

     - Une année avant mon arrivée au Lycée ( collège auparavant) Mustapha

    Ferroukhi, 3 enseignants à Laghouat, MM Dieudonné, Aklouche et Bourgeois

    furent mutés à Miliana et Mr Bourgeois fut mon correspondant chez qui je

    déjeunais chaque Dimanche

     

    - Mr Dhina Mohamed alors Secrétaire Général de la Wilaya de Chlef fit

    accoucher son épouse "près de moi" en l'Hôpital de Miliana et son frère

    Si Amar fut Professuer d'Arabe au Collège Moderne de Garçons de Miliana

    devenu Lycée Mustapha Ferroukhi

     

    - A Laghouat, les familles Benamar et Zaabata se disent descendantes

    de Sidi Ahmed Benyoucef dont l'un de mes enfants porte le prénom

     

    - Miliana et Laghouat sont de même altitude et vous pouvez vous régaler

    de Cerises et de Plaquemines dans la propriété de mon ami Moulay Benahmed

    grâce aux plants que je lui apportés de Miliana

     

    - Mr Tahar Tédjini, Professeur Agrégé d'Arabe au Lycée Mustapha Ferroukhi de

    Miliana est orginaire de Laghouat (Ain-Madhi) et où des commémorations

    scoutes à sa mémoire étaient organisées encore il y a quelques années.

    J'étais son élève au Lycée et son scout à Miliana

     

    - La Troupe Musicale et Théatrale Thouria de Laghouat s'est produite à Miliana

    lors d'une tournée dans toute l'Algérie au profit des Scouts Musulmans Algériens

    (SMA) et, faisant le mur du Lycée, j'ai passé la nuit en compagnie de ses artistes

    à l'Hôtel Fleurus, transformés en magasins d'ameublement par les Salemkour.

     

    - L'un de mes amis milianais, il se reconnaitra, à l'occasion de son voyage

    de noces à Laghouat, ne trouva point de chambre d'hôtel et mes parents

    furent heureux de lui offrir le gite et le couvert durant son séjour

     

     

     

     

     Mohamed Hebboul donnant le coup d'envoi du match

     

    Le Coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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  •  

     

    http://image-photos.linternaute.com/image_photo/550/dattes-biskra-algerie-1146570504-1210562.jpg

    Le Palmier.

     Il signifie la victoire, la renommée, le triomphe sur la mort. Il symbolise le martyre,

    la Vierge Marie et l'Asie. Depuis l'Antiquité le palmier est attribué au mythe du soleil

    pour évoquer la gloire et l'immortalité, en raison de la disposition harmonieuse de ses

    branches et de ses feuilles semblables à des rayons. La branche de palmier est offerte

    au vainqueur comme emblème de victoire. Dans certaines légendes Romaines la branche

    de palmier est signe de bon présage. Horace raconte que Rhéa Silvia voit en songe

    Romulus et Rémus peu avant d'accoucher, sous l'aspect de palmiers aux branches

    majestueuses se dressant vers le ciel symbole du palmier (Wikipédia) On dit surtout

    que le palmier est le symbole de a fécondité.

     

     

    Le Palmier, cet Amoureux

     

    Oui, c'est incroyable, ce que je viens d'apprendre et vous le serez aussi à la lecture de ce qui suit.

    Je suis né au milieu d'eux, je ne les ai jamais quittés, j'en ai ramené un de Laghouat pour le planter

    dans mon jardin de Miliana, loin de son milieu naturel et qui, quand même, m'a fait goûter à ses

    "blehs" - dattes non mûries - et je ne savais pas que les PALMIERS AVAIENT UN COEUR D'UNE

    SENSIBILITE A FLEUR DE PEAU...Je grimpais souvent aux palmiers de notre jardin,

    le palmier est si généreux qu'il vous facilite l'escalade grace à ses "escaliers", et me

    régalais des dattes arrivées à maturation.C'était la restauration sous les palmes dans

    un gratte-ciel! Et que dire de sa sève récoltée - le lagmi - une boisson divine ! que

    certains laissaient un peu fermenter pour se griser ! Par ce procédé, Omar Khayam

    aurait davantage créé.

     

    Blog de ghadames : ghadames, Le Palmier amoureux

    On attribue également au palmier des sentiments humains, dont l’amour. E. Dermenghem

    rapporte ce beau récit, relevé dans la région de Laghouat : «un homme avait remarqué

    dans son jardin un arbre qui perdait ses feuilles, sans raison apparente. Un vieux jardinier

    consulté vit du premier regard que la nakhla (palmier femelle et aussi prénom de mon arrière-grand'mère que j'ai eu la chance de côtoyer durant quelques années) se mourait

    d’amour pour le dhokar (palmier mâle) qui lui faisait face. Il réunit alors les stipes des

    deux arbres par une forte ligature, de façon que leurs palmes puissent s’entrelacer.

    Le palmier revint à la vie, ses fleurs ne coulèrent plus et les récoltes qu’il donna furent

    splendides. Quelques années plus tard, le propriétaire du jardin coupa le lien qui réunissait

    les deux arbres. Le palmier amoureux se remet à perdre ses fleurs et à souffrir de

    consomption. Il fallut rapprocher à nouveau le palmier femelle de son époux pour le

    guérir.»

    En kabyle, il y a même un verbe, zdy, en rapport étymologique évident avec tazdayt,

    pour dire «élancer sa taille, se dresser». Le palmier, en effet, est souvent comparé à un

    être humain : il est sexué, sa frondaison est comparée à une tête chevelue et on lui

    attribue un cœur, logé au milieu de son tronc et qui constitue un aliment très recherché.

    Blog de ghadames : ghadames, Le Palmier amoureux

    Le palmier est l’arbre providentiel du désert. Son fruit constitue un aliment de base,

    comme la figue sèche, au nord. Les noyaux servent de nourriture pour les chameaux,

    les chèvres et les autres ruminants. On les utilise aussi comme combustibles, pour

    alimenter, les soirs d’hiver le feu, exactement comme on le fait, au nord, avec les noyaux

    d’olive. On utilise les palmes pour fabriquer des palissades et des clôtures, les palmes non

    dépouillées servent à couvrir les toits des cours ou des huttes, on les utilise aussi comme

    bois de chauffage.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     


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