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    Aux Abdouniates... I

    Il était une fois, cette cerise....

    http://www.algermiliana.com/…/13162418-1176124699093876-341…
    http://www.algermiliana.com/…/13149830-1176137645759248-300…
    http://www.algermiliana.com/medias/images/sam-7670.jpg

    En 1876, 11 ans après la création d'une école normale de garçons, le gouvernement Français décide d'implanter en Algérie l'école normale pour jeunes filles. Il choisit comme lieu d'implantation la petite ville de Miliana. Le décret N°3893 fùt signé en 1874 par Mac Mahon, ministre de l'instruction publique, des Cultes et des Beaux Arts. Cette école va former des institutrices pour toute l'Algérie jusqu'à la création des écoles normales d'institutrices de Constantine et d'Oran.

    En 1946, l'école Normale fait place à un lycée ouvert aux jeunes filles, sous le nom *d'Alphonse Daudet*, c'est après l'indépendance qu'il sera baptisé lycée de filles Mohamed ABDOU.

    Le lycée Mohamed Abdou fût aussi collège de la 6ème à la terminale, il fût dirigé par Mme KASDALI Fettouma ("Première Directrice de l'Algérie indépendante"), des professeurs en majorité Français - Egyptiens et Russes, des maîtresses et deux surveillantes Générales d'internat et d'externat, en 73/74 l'établissement connut un changement de structures (suppression du cycle moyen ) pour ne conserver que le secondaire en internat.

    Aucune algérienne dans les premières promos.Ici Promo 1909/1911 avec les coiffures d'alors

    École Normale de Miliana

     

    Souvenirs…Mon  E.N.de Milianah 1918-1921  

    Par Marthe BRIAL. 

     

         J’ai toujours aimé l’école, où je retrouvais à chaque rentrée scolaire mes camarades de jeux, l’étude, les occupations scolaires.

         J’admirais mes institutrices que je trouvais élégantes, qui s’occupaient de nous avec affection. Elles représentaient pour moi la sécurité, l’autorité, le savoir. Elles étaient des personnes hors du commun. Et je disais toujours : « quand je serais grande, je serais maîtresse d’école ». « Alors, il faut que tu travailles bien en classe », me répondait maman. Et je m’appliquais beaucoup.

         J’ai suivi les classes primaires dans mon quartier, à Bab-el Oued, dans la banlieue d’Alger, où j’ai préparé le concours d’entrée à l’École Primaire Supérieure. J’y entrais le 1er octobre1915. Durant trois ans, j’ai préparé le concours d’entrée à l’École Normale de jeunes filles où j’entrais le 1er octobre 1918. L’École se trouvait à Milianah sur le plateau du Zaccar où étaient exploitées des mines de fer.

         Partis d’Alger vers 8 heures du matin, nous arrivions à Milianah Marguerite, où nous prenions un petit train poussif qui nous montait à Milianah vers midi.

         Un professeur nous attendait pour nous conduire à l’école ; un grand bâtiment à deux étages, tout à fait banal mais accueillant où, dès le vestibule, on apercevait une grande cour de récréation, ce jour-là baignée de soleil, égayée par la verdure de rosiers grimpants et qui dominait la plaine du Chélif.

         La Directrice nous accueillit et nous dirigea vers le premier étage afin d’y déposer nos bagages, puis au second où se trouvaient les salles de toilettes, afin de nous rafraîchir.

         Nous redescendions vers le réfectoire où un excellent déjeuner nous était servi..

         Après le repas, nous montons au premier étage où Madame la Directrice nous attendait, dans une salle d’études, afin de nous expliquer les disciplines de la maison :

         Lever à 6 heures du matin, étude de 6 à 7 heures, petit déjeuner à 7 heures. Retour au 2ème étage où sont installés dortoirs et salles de toilette où se trouvent lavabos, cabines individuelles, eau chaude et froide et, le long des murs, des placards où nous pourrons ranger notre linge et nos affaires personnelles. Une autre salle, plus petite, avec des placards où nous pourrons ranger manteaux et vêtements.

         Chacune de nous a une charge concernant l’entretien ménager de la maison. Chacune doit faire son lit, puis s’occuper de la propreté des galeries qui courent le long des classes, l’élève infirmière s’occupe de la distribution des bains, dont les salles se trouvent au sous-sol, disponibles le jeudi matin à tour de rôle. A 8 heures commencent les cours, qui dureront jusqu’à 11 heures, où nous prendrons les repas.

         A midi, les jours de beau temps, ce sera une petite promenade d’une heure. Les jours de pluie ou de froidure, récréation dans la salle jusqu’à 13 heures. Les cours reprennent jusqu’à 16 heures.

         De grandes corbeilles remplies de tranches de pain frais sont disposées sur les fenêtres du réfectoire. Les placards aux provisions occupent une petite pièce à côté du réfectoire, nos paniers à provisions y sont rangés, remplis de toutes les friandises que les mamans y ont disposées chaque fois que nous quittons la maison au retour des vacances.

         A 17 heures, nous rejoignons les études afin d’y préparer les cours du lendemain.

         A 19 heures, repas du soir.

         A 20 heures, récréation dans la grande salle où chacune de nous fait ce qui lui plaît : lecture, bavardage, dentelle ou broderie. La plupart des jeunes filles dansent. Il y a dans la salle un piano, et toujours une musicienne qui joue pour permettre à ses compagnes d’évoluer. C’est à l’École Normale que beaucoup de ces jeunes filles ont appris les danses en vogue à cette époque : polka, mazurka , scottish, valse, pas des patineurs, quadrilles, tangos etc.…

         A 21 heures, une sonnerie nous engage à regagner les dortoirs où nous nous préparons pour la nuit.

    Un professeur a sa chambre entre les deux dortoirs. Elle passe voir si toutes les jeunes filles ont rejoint leur lit. La lumière s’éteint, seules quelques veilleuses restent allumées. C’est le silence jusqu’au matin.

         Le jeudi, le matin c’est le temps du bain et de préparation des cours dans les études. L’après-midi, si le temps est favorable, c’est la promenade aux alentours de la ville, à la campagne. Les jours de pluie c’est le temps libre dans les études ou la salle de récréation.

         Le dimanche, les jeunes filles peuvent dès le matin aller chez elles rejoindre leurs familles. Les autres ne peuvent sortir que si elles ont dans la ville un correspondant qui a été accepté. Mais, à 17 heures, tout le monde doit être rentré !

         Au cours de l’année, des cours de gymnastique nous sont donnés par notre professeur de physique, et au troisième trimestre de la troisième année, elle organisera une petite fête où seront spectatrices les élèves, les professeurs, Mme la Directrice et les employées de la maison. Des pièces y seront jouées, dirigées par le professeur de français : le Misanthrope ; le gendre de M.Poirier ; un ballet monté par le professeur de physique etc…

         Au cours du second trimestre, nous passons à Alger le Brevet Supérieur. Au cours du troisième trimestre nous préparons le CAP écrit. C’est à dire que, à tour de rôle, nous faisons un stage dans les classes de l’école d’application installée dans l’École Normale même. Ces classes sont sous la direction d’excellentes institutrices : maternelle, cours préparatoire, cours élémentaire, cours moyen et cours supérieur.

         Au mois de janvier, nous suivons à Alger un cours à l’École Ménagère. Nous y logeons au Jardin d’Essai dans un bâtiment réservé pour nous. Nous y apprenons à tenir une maison, faire la cuisine, y compris la pâtisserie, l’entretien du linge, surtout le repassage et la couture, le jardinage : piocher, bêcher, bouturage, plantation, et, à l’Institut Pasteur, des cours d’hygiène et de soins, entretien des animaux domestiques.

         Cette période est une période de grande liberté car nous avons sortie libre le jeudi et le dimanche.

         Puis, retour à l’École Normale où nous préparons le Certificat d’Études Pédagogiques. Pendant un mois nous préparons un mémoire sur le stage, sur les disciplines qui nous ont plu ; une dissertation pédagogique parmi les sujets qui nous sont proposés et une préparation de classe sur une discipline choisie. Les professeurs apprécieront et noteront.

         Nous avons toutes réussi à notre Brevet Supérieur et à notre Certificat d’Aptitude Pédagogique .

         Nous sommes institutrices et garderons de notre École Normale un excellent souvenir de camaraderie, de protection, de sécurité que nous devons à notre Directrice et à nos professeurs.

                                                                                                                                                      Marthe BRIAL, septembre 1996

     

    Mercredi 1er Mai 2013

     

     

    L’École Normale de Miliana dans les années 30…

    (Quelques souvenirs évoqués par notre collègue Yvette Gobert née Ribaut)

     

         L’École Normale du département d’Alger avait été construite à Miliana, choisi pour son site et son climat. Vers la fin du XIX° siècle, à sa construction, les bâtiments correspondaient alors au mieux aux critères d’hygiène, de confort, de bonne marche, de études et d’agrément. Mais depuis, bien des conceptions avaient changé.

         Par exemple, aux deux grands dortoirs insuffisamment chauffés l’hiver, mal commodes, nous aurions préféré des chambres individuelles où chacune aurait pu ranger ses affaires et travailler à son rythme, alors qu’on se gênait dans les études communes. Les installations sanitaires dataient. Au 2ème étage, les lavabos. En face, de petites logettes où il fallait porter sa cuvette pour compléter sa toilette. Penderies et armoires d’un autre côté, et une petite pièce pour les casiers à chaussures.

         Il fallait descendre au sous-sol pour le bain –ou la douche- hebdomadaire. C’est là que de solides laveuses espagnoles lavaient nos draps dans de grands bassins et où nous pouvions aussi laver notre lingerie.

         L’économe, Melle D., plus âgée que la directrice et forte de ses prérogatives (il fallait tourner le matelas tous les jours, donc ne pas « baptiser » son lit. Le matin les élèves, par équipes, balayaient les escaliers, les galeries. C’était « les charges ». L’économe choisissait souvent le moment des repas, où les trois promotions étaient rassemblées, pour brandir des lingeries qui traînaient. « A qui appartient ceci ? et ceci ? ». Trotte-menu, on la trouvait partout. Je n’arrivais pas à croiser son regard, qu’elle avait bigle, mais qui était infaillible pour repérer ce qui pouvait être critiqué dans la mise, la coiffure ou la façon de répliquer…

         Par chance, en 1931, on ne portait plus l’uniforme dans les E.N. de France et d’Algérie, mais le règlement nous imposait de défiler en ordre dans les rues, quand nous partions en promenade le jeudi. Le dimanche matin était réservé à la messe, pour certaines. Quelques-unes sortaient avec des correspondants, amis de leur famille. D’autres, dont j’étais, préféraient rester à l’école pour mettre leur travail à jour, pour lire ou écrire. En troisième année, nous avons bataillé pour qu’on nous permette, par petits groupes de trois ou quatre, de sortir sans surveillante. C’est alors que j’ai le mieux profité de la région.

         Miliana, petite sous-préfecture de province, bâtie au flanc de la montagne, gardait encore ses massives fortifications et ses portes, dont celle de Levacher et la double porte du Zaccar. C’était une petite oasis de verdure, avec ses fontaines et l’eau courante en bordure des trottoirs ; les jardins en contrebas, bien irrigués, donnaient des légumes et des fruits. On parlait des cerises de Miliana comme on disait « les orangers de Boufarik ou de Blida ». Je découvrais une nature plus somptueuse que ma Mitidja, fertile mais plate.

         On abordait la deuxième année avec le sourire et un grand espoir : le stage de deux mois, décembre et janvier, à l’école ménagère et agricole du Jardin d’Essai, à Alger. Cette école de renom formait ses propres élèves, souvent filles de familles riches ; mais elle avait de plus une convention avec les trois départements d’Algérie pour y recevoir leurs normaliennes. Les récits de nos « mères » qui nous avaient précédées, nous mettaient l’eau à la bouche. Les cours : cuisine, ménage, couture, ferme etc…étaient plaisants, la discipline discrète et fort douce ; on allait assez facilement à Alger pour des concerts, expositions,…bref, on pouvait, sortant du provincial Miliana, profiter des charmes de la capitale.

         Cet établissement avait été construit dans l’enceinte même du Jardin d’Essai. De l’autre côté de la route, face à l’entrée, sur la colline, le Musée National dominait le vaste parc, et dans son prolongement, s’étendait la mer. Sur l’esplanade d’entrée, la grande statue de Bourdelle, la France, main au-dessus de ses yeux, regardait au nord…Je suppose qu’elle n’y est plus…Mais au Musée ont été laissées après l’indépendance les remarquables collections, en particulier celles des Orientalistes.

         Près du Musée, dans la verdure, l’Institut Pasteur, qui avait compétence sur toute l’Algérie. A l’Institut Pasteur, nous avons eu des cours sur les maladies exotiques, le paludisme en particulier.

         Quand on rentrait dans le Jardin d’Essai, on voyait se déployer d’un coup la perspective du parc à la française. De part et d’autre, masses plus sombres, les jardins exotiques aux nombreuses espèces de palmiers dont Gide parle dans « Les nourritures terrestres », et Montherlant dans « Il y a encore des Paradis » ; les jardins anglais, l’île, dans les fleurs, puis le zoo, et enfin, la mer, la plage des Sablettes.

         Nous pouvions, dans certaines conditions d’horaire et de sécurité, parcourir ce paradis. Et nous disposions à notre gré du propre jardin de l’école.

         Pour les études et travaux, nous formions trois équipes. Par roulement, la première à la cuisine, la deuxième au ménage, la troisième à la ferme, sous la direction de professeurs spécialisés ; un surtout nous intéressait particulièrement : c’était M. Castet,  Directeur général du Jardin d’Essai. Il enseignait l’esthétique des jardins et des parcs. A ses côtés, nous parcourions les allées découvrant les perspectives. Il aimait l’harmonie des massifs fleuris, les larges bassins aux lignes pures, sans surcharges, reflétant le ciel et les ombrages.

         Le stage à la cuisine était très apprécié aussi, mais d’une autre façon. Nous mangions nos préparations très variées, excellentes. On apprenait à confectionner des confitures, fruits confits, dattes fourrées, truffes au chocolat, pâtisseries raffinées.

         A la ferme, la couvaison des poussins, en couveuses artificielles, exigeait de la vigilance : les pâtées, les pesées, et du soin.

         La maturation de certains fromages demande plusieurs mois : par exemple, nous mangions les « Pont l’Évêque » fabriqués par les Oranaises du stage précédent et à leur tour, les Constantinoises mangeaient les nôtres. La fabrication de la pâte exige des calculs précis de présure. Nous nous sommes trompées une fois (ou deux ?). Cela a donné des « petits suisses » dont nous nous sommes régalées. Les quelques photos que j’ai gardées montrent à quel point nous avions bonne mine à ce régime.

         Nous avons eu, à l’hôpital de Mustapha, deux (ou trois ?) fois, un cours d’obstétrique à la section des sages-femmes. C’était la première fois que nous avions accès à ce genre d’enseignement. Il n’était pas question d’éducation sexuelle en ce temps-là.

         La plupart d’entre nous mettaient beaucoup de zèle et d’application dans tous nos cours. La plupart de leurs diplômes de sortie portaient la mention B ou TB. Flamboyant, le coq Yokohama était parmi les plus belles et les plus rares espèces exposées. Fabienne lui a tiré deux plumes de la queue pour orner son bonnet de troubadour dans la Chanson de Roland que nous allions interpréter pour la fête de Noël. Horrifiée, le lendemain Melle B .a découvert l’oiseau cachant frileusement son croupion dans un coin de la cage.

         Certains travaux me semblaient farfelus : par exemple, le dessin minutieux de l’armoire aux balais surtout, ou du « nid-trappe » destiné à comptabiliser la ponte de certaines catégories de volailles.

         Nous nous moquions sottement parfois de quelques maximes, telles que « à cabinet propre, maison propre », ou de la réflexion de Melle A., professeur de coupe et couture : « N’oubliez pas, Mesdemoiselles, que le meilleur parfum, c’est la propreté ».

         Ainsi, agréablement occupées, nous vivions là des jours heureux, assombris cependant à l’idée du retour, car nous devions régulièrement nous mettre à jour pour les cours de maths et envoyer nos exercices au professeur.

         Au retour, la réception à Miliana n’a pas été chaleureuse, le professeur, mécontent de nos devoirs, l’économe critiquant notre tenue et nos bagages. Les « premières années », frustrées et indignées, venaient d’apprendre que le séjour à l’école ménagère, trop coûteux paraît-il,serait supprimé l’an prochain, et définitivement…

    Mme KASDALI Fettouma au lycée

    Kasdali fettouma 1

    Mme Kasdali Fettouma, première proviseur du lycée Mohamed Abdou, en visite au lycée après tant d’années, une proviseur qui aurait marqué son temps et qui a eu l’honneur de recevoir  le président de la République  Ahmed Ben Bellla en 1963. 

     

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    Relevé sur un forum:

     

    Comment une algérienne voit les autres  algériennes

    Bonsoir à toutes,

    Mes chères Dziriyettes, ce soir j'ai envie de passer un bout de temps avec vous. Un sujet qui sous un aspect léger peut soulever plusieurs points.

    Je vous propose de parler de la femme algérienne et de ses rêves !

    La femme algérienne est connue pour avoir marqué toutes les époques, reconnue pour sa combativité, sa patience face aux épreuves de la vie, sa beauté, sa douceur. Ses qualités sont innombrables. Elle traverse les époques et ne cesse de se renouveler, bien que les obstacles soient immenses. Machisme, poids de la société, traditions, difficultés à s'imposer, à se faire respecter parfois même. Elle ne relâche jamais et poursuit son chemin.

     

    Trop souvent réduite à sa condition de femme, on lui rappelle sans cesse que sa place est certainement au foyer, qu'elle devrait franchement se marier et fonder une famille. Le poid des années ne lui pardonne rien. Son ambition peut parfois déranger. Mais son ambition ne l'a jamais l'empêchée d'assumer ce magnifique rôle que la nature lui accorde avant les Hommes.

     

     

    Durant la colonisation et la guerre de libération, femmes et hommes cultivés  rêvent d'indépendance, de liberté. La femme algérienne y a joué un rôle que personne ne conteste. Elle s'est battue aux côtés des hommes. Ensuite durant la période post-indépendance, les rêvent étaient à l'émancipation et à l'investissement de tous les domaines. Elle fait sa place aux premiers bancs des écoles et universités avec endurance et courage.

     

     

    Bien que tiraillée entre envie d'évolution et traditions, elle continue son chemin. De plus avec le temps, la société ne lui pardonne rien. On lui demande d'être bonne épouse, une bonne mère et de réussir sa carrière. On peut même parfois exiger d'elle d'apporter un salaire.

     

     

    Les algériennes s'assument de plus en plus, de nombreuses études prouvent qu'elles sont plus qualifiées que les hommes et gagnent parfois mieux leur vie, n'en déplaise aux machos et autres complexés de la vie.

    Mais au fond de quoi rêve-elle ?

    La femme algérienne actuelle, celle du 21 siècle, qu'elle soit jeune ou expérimentée dans la vie, quel est son rêve ?

    De la femme au foyer, en passant par la jeune étudiante à la carrièriste. De celle qui vit au pays comme celle qui mène une vie dans des contrées lointaines. Si nous pouvions écouter ses murmures le soir la tête posée sur l'oreiller, là oû elle n'a aucun masque, aucune carapace. De quoi parle-elle ? Et qu'aurait-elle à dire ?

    A vos claviers les filles, il n'y a aucune barrière juste le respect mutuel.

    Lâchez vous !

    Emraude

    ____________________________

     

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  • "La vague", (The Wave) est une formation rocheuse spectaculaire située sur les pentes des Coyote Buttes dans l'Ouest Américain.

     
     
     

    Le Salar (désert de sel) d'Uyuni est situé à 3 658 m d'altitude en Bolivie.

     Avec une superficie de 12 500 km2, il constitue le plus vaste désert de sel du monde et représente un tiers des réserves de lithium exploitables de la planète.​

     
     
     
     
     
     

    Le dragonnier de Socotra au Yemen

     
     
     
     

    Le dragonnier de Socotra, appelé l'arbre au sang du dragon (Dracaena cinnabari), est un arbre endémique qui domine dans les Montagnes de Socotra,  île de l'Archipel Yéménite du même nom situé dans l'océan Indien. 

     

     
     

    Le désert des Pinnacles offre un des paysages les plus incroyables d'Australie qui donne l'impression d'avoir quitté la planète Terre.

     

     

     

     

     

     Le Lac Hillier est situé sur Middle Island, la plus grande des îles de l'archipel de la Recherche en Australie ouestLa caractéristique la plus notable de ce lac est sa couleur rose opaque et soutenue.

     

     
     

    Ses couleurs surnaturelles lui valent le nom du spectre de la lumière blanche !​

    Le Grand Prismatic Spring est un énorme bassin brûlant contenant de l'eau chauffée à plus de 70 °C ! Il se situe dans le parc national de Yellowstone dans l'Etat du Wyom...

     

     

     
     
     

    Le volcan Dallol dans le désert Danakil en Ethiopie

     
     
     
     

    Le Volcan Dallol, dans la dépression du Désert Danakil (région de l'Afar) se situe dans le nord-est de l'Éthiopie à 15km de la frontière avec l'Érythrée

     
     

    Si vous survolez le sud-ouest de l'île Maurice, vous pourriez assister à un phénomène qui a la folle allure d'une cascade sous-marine !Ce qui ressemble à une chute d'eau est en fait une chute de sable, partant d'un haut plateau côtier et entraîné ve...

     

     
     
     

    Les piscines des Fées de l'Ile de Skye en Ecosse

     
     
     
     

    Si vous êtes de passage en Ecosse, prévoyez un voyage à l'île de Skye (surnommée l'Ile des brumes), dans la mer des Hébrides.

     
     

    Le Spotted Lake est un lac salé situé dans la vallée Similkameen au nord-ouest de Osoyoos en Colombie-Britannique au CanadaLe désert d'Osoyoos abrite des plantes et des animaux qu’on ne retrouve nulle part ailleurs dans le pays.

     
     

    Ses couleurs surnaturelles lui valent le nom du spectre de la lumière blanche !Le Grand Prismatic Spring est un énorme bassin brûlant contenant de l'eau chauffée à plus de 70 °C ! Il se situe dans le parc national de Yellowstone dans l'Etat du Wyom...

     
     

    Le parc des lacs de Plitvice en Croatie

     

    Source : http://www.taxicroatietransfer.fr/ 

     

     © Licence creative commons : Mattharvey1

     

     © Licence creative commons : 29CM

     

    En hiver, visiter le parc sous la glace promet un voyage féérique :

     

    © Licence creative commons : Guido Menato

     

      

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  • El bareh, hier, Miliana dépassait son premier millénaire et

    El bareh, hier, l'un de mes amis,qui figure sur les deux photos avait 20 ans...

    Le reconnaissez-vous ?...

    El bareh

    Wana zahi b'chababi
    Maa djemlet ahbabi
    Ellil weddoudja wemhanou...
    Wahnaya sahranine

    Hier
    Fier de mon célibat
    Vivant d'amour et de passions
    J'avais vingt ans

    ________________________________

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    Hommage à Si Mohamed Hebboul – Brahim BOUMEDIEN

    Hommage à Si Mohamed Hebboul... 

    Mohamed Hebboul en compagnie de Mlle Brullé son ex-Professeur
    de Sciences au Collège Moderne de Garçons de Miliana, devenu
    Lycée Mustapha Ferroukhi prise au domicile de l'élève

     

    Cet hommage mérité, a été rendu à ce grand homme, le 4 juin 2016,
    en présence de ses amis, venus de plusieurs régions d’Algérie.

    Mes chers amis,

     Nous sommes réunis aujourd’hui, dans cette salle splendide qui porte bien son nom,
    grâce à la louable initiative du Dr Lotfi Khouatmi et ses compagnons volontaires,
    pour dire un grand merci à un grand homme, si immense qu’il n’est pas aisé
    d’en parler à la mesure de toute son immensité.
    C’est la raison pour laquelle je lui demande, ainsi qu’à vous tous, d’être indulgents
    à mon égard, car je sais qu’il manquera toujours quelque chose à ce que je vais dire
    au sujet de cet homme d’une droiture exceptionnelle.

    Nous sommes donc réunis pour lui dire merci pour son amitié indéfectible, pour ses
    qualités morales et professionnelles, toujours citées en exemple.

    Nous lui disons merci, pour les longues années où il a exercé des responsabilités
    aux finances et pendant lesquelles il a fait preuve de compétence, de sagesse, d’efficacité,
    d’honnêteté et de modestie, sans être tenté par ceci ou cela.

    Nous lui disons merci pour ses grands principes, pour son amour du pays, pour son
    attachement à la fois, à la ville saharienne qui l’a vu naître et où il a grandi et à la ville d’accueil
    qui lui a ouvert les bras. Deux villes qu’il n’échangerait pour rien au monde !

    Nous lui disons merci pour le travail accompli dans le domaine sportif, où, après avoir
    été lui-même joueur, il a formé et encadré les jeunes, en leur inculquant avec une
    bienveillante attention l’esprit d’équipe, le goût de l’effort, l’ouverture d’esprit et toutes
    les valeurs constitutives d’un cercle vertueux, à l’image de l’immense culture semée
    dans ses nombreux blogs qu’il alimente avec amour sur le web.

    Les jeunes ? Il en a aidé plus d’un : j’ai encore à l’esprit la mésaventure de ce footballeur,
    victime d’une erreur de jeunesse qui a failli briser sa carrière fulgurante, sans l’intervention
    personnelle et insistante de Si Mohamed qui l’a sorti de ce mauvais pas.

    Nous lui disons merci pour tous les jeunes et moins jeunes qu’il a formés, comme nous lui
    exprimons notre admiration pour la manière dont il a élevé et éduqué ses propres enfants dont
    certains ont atteint un niveau qui honore leur pays.

    Nous lui disons merci pour les pointes d’humour et les anecdotes qu’il a l’art de raconter lors
    des inoubliables soirées de camping, autour d’un feu de bois et qui font rire l’assistance, à gorge déployée.

    Pour toutes ces raisons et pour celles que malheureusement j’oublie, nous disons merci à ce grand homme, véritable gisement précieux, aux capacités d’écoute avérées et aux conseils avisés.

    Nous prions Dieu de lui prêter longue vie, lui qui continue à servir d’exemple aux jeunes et aux moins jeunes !

    Nous osons espérer que cette race d’hommes, pétris de qualités dont Si Mohamed fait partie
    ne soit pas encore en voie de disparition tant qu’ils continueront à former des disciples…

    Le 4 juin 2016.

    B.BOUMEDIEN

     
    Photo de Mohamed Bousalhih.

     

    Mohamed HEBBOUL

     Tout d’abord merci pour ta présence et celles de Zineb et Mehdi à cette journée du 4 Juin 2016 à Miliana durant laquelle des amis, des parents-amis, la famille Boumedien, m’ont confirmé combien je comptais pour eux avec cependant de tes louanges publiques sur des qualités que je ne possède pas toutes mais qui me sont allées droit au coeur. Merci encore.

     S’il y a un qui mérite hommage, c’est bien toi au regard de ton parcours de vie exemplaire tant envers la société qu’envers ta famille..
    Et feu Boumediène a sûrement pensé à toi, lorsqu’il dit à El Kadhafi:

    Quand Kadhafi se faisait reprendre par Boumediene
    Échange entre “zaïms” sur la culture des Algériens

    À la fin d’un dîner de sommet arabe des* années 1970, Kadhafi fut pris d’un malaise. Ne pouvant mettre la main sur son médecin, Boumediene lui propose les services de son docteur. “D’accord, répond le “guide”, mais ça m’étonnerait qu’il comprenne l’arabe, les médecins algériens étant formés par la France et, peut-être, sera-t-il gêné par l’inconfort de la khaïma, habitués que sont vos médecins au luxe parisien…*?” Devant ces insinuations sur l’inculture et l’influence dont souffrent les Algériens, Boumediene rétorque*: “Tu auras toujours intérêt, mon cher Mouammar, à fréquenter les Algériens. Mon médecin est medersien et excellent bilingue, en plus d’être très bon clinicien. Il va soulager tes maux, mais connaissant ton penchant pour la poésie arabe, tu auras le privilège d’apprendre, avec lui, quelques notions de “balagha”, des Mou’alakat et les différences de style entre Imr-ou-El-Kaïs et Zoheïr Ibnou Abi Salma. Il peut t’entretenir de science, de fiqh, d’histoire des civilisations et de littérature latine, et non pas uniquement française. Et pour la khaïma, c’est un fils d’une région du Sahara, connue par sa race ovine, ses palmiers et par ses poètes ; il a grandi dans une tente moins luxueuse, éclairée à la bougie et dotée de lait de chamelle !”

     

    Photo du profil de Brahim BoumedienAbout Brahim Boumedien

    Diplômé de l'Ecole Normale Nationale d'El-Harrach - Formateur (Education Nationale et Formation professionnelle) - Ancien professeur de Techniques de gestion et de Techniques d'Expression - Ancien professeur à l'ENNET - Ancien directeur de collège - Je m'occupe actuellement de recherche pédagogique (lutte contre l'analphabétisme, en particulier)

      1. Brahim Boumedien

        Tu confirmes par ta réponse, mon cher Mohamed, qu’au moins une des qualités citées et qui sont réellement les tiennes, au moins une, dis-je, n’est pas une vue de l’esprit : il s’agit de la modestie dont tu ne te départis jamais.

        Quant à l’anecdote Boumediene-Keddafi, le médecin dont il est question, le professeur Kebbab Mohamed (Rahmatou Allahi alayhe) était un frère et ami d’Ouled-Djellal, où lui, comme moi sommes nés et avons grandi pour ensuite continuer nos études à la médersa de Constantine où il me dépassait de deux classes. C’était effectivement une sommité sur le plan professionnel et intellectuel et d’une modestie qui n’a d’égale que la tienne. C’était le genre de gars qui t’animait une discussion avec une grande spontanéité et sans effort. Il était aimé et apprécié de tous, pour ses qualités morales et sa disponibilité à rendre service chaque fois que quelqu’un frappait à sa porte.

        Malheureusement, ce médecin-militaire, officier supérieur de surcroît a rejoint l’éternel trop tôt, à l’âge de cinquante-trois ans ! Celui qui est au ciel, saura le récompenser.

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        Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

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