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    Le bouquet de fleurs

     

     
     
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    Le bouquet de fleurs

    Sur un siège de bus était assis un vieil homme qui tenait à la main un bouquet de fleurs fraîchement cueillies.De l'autre côté de l'allée, il y avait une jeune fille dont le regard revenait sans cesse se poser sur les fleurs du vieil homme.

    Le moment arriva où il fallait que le vieil homme descende.

    Soudainement, il déposa le bouquet sur les genoux de la jeune fille" je vois que vous aimez les fleurs, dit-il, et je pense que ma femme aimerait que vous les ayez, je vais lui dire que je vous les ai données".

    La jeune fille accepta les fleurs, puis regarda l' homme descendre de l'autobus et pousser la grille d'un petit cimetière.

    (histoire racontée par Bennet Cerf dans l'excellent livre : "du côté de la vie" éditions Marabout.)

    On passe sa vie à dire adieu
    à ceux qui partent jusqu'au jour
    où on dit adieu à ceux qui restent.

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    Ramadhan: excès d'envies:

    Quand "les yeux sont plus gros que le ventre"

    Enormément de gaspillage lors du repas du
    "ftour" - rupture du jeûne - où souvent l'assiette est à 
    peine entamée qu'on passe à l'autre...

     

    Blog de ghadames : ghadames, Ramadhan

     La table du f'tour des familles algériennes est
    presque la même sur tout le territoire national,
    à quelques dissemblances près. Les us et
    coutumes diffèrent d'une région à une autre.

      A Alger, c'est l'incontournable chorba frik qui est la vedette du f'tour. Cette soupe, vieille de plusieurs siècles, est toujours préparée par les maîtresses de maison avec attention. Une famille algéroise nous a invités à rompre le jeûne chez elle. Habitant le secteur Est, les Talbi commencent à apprêter la table au moins deux heures avant El Adhan du maghreb.
    A 20 minutes de ce dernier, c'est la chaîne algérienne qui est visionnée. A la fin de la récitation des versets coraniques, toute la famille Talbi était à table. Composée de 6 membres, le mois de Ramadhan est pour eux l'occasion de se regrouper. «Durant toute l'année, mes deux fils mangent à des heures différentes. Parfois, ma femme et moi, nous nous retrouvons seuls au dîner. Le mois sacré est rassembleur. Outre la piété dont on doit faire preuve, je pense que ce mois-ci offre les meilleurs moments dans une vie de famille.»
    Une fois «Allah Akbar» prononcé par le muezzin, l'assiette contenant les dattes fait le tour de table, sans oublier le bol de l'ben (petite lait)
    Des boureks farcis de crevettes et de pommes de terre accompagnent la chorba frik. «En ce qui concerne la gastronomie, durant le mois de Ramadhan, c'est toujours les mêmes plats qui sont offerts. Ce sont des traditions que nous pouvons transmettre, même si la société algérienne a subi des changements radicaux, surtout ces 20 dernières années», affirme Mme Talbi, toute heureuse de nous voir déguster les mets servis.
    Deux plats de consistance (djwaz) ont été préparés par Mme Talbi. Le premier, qui est le préféré de la famille, n'est autre que la fameuse dolma. Dans chaque assiette, une pomme de terre, une courgette et un poivron farcis de viande hachée sont servis. Le deuxième plat, commandé par le chef de maison, est apprécié par les Algérois. Il s'agit du mtawem, des boules de viande hachée cuites avec une légère sauce. Bien évidemment, la salade «h'miss» donne encore plus de goût aux plats. L'incontournable l'ham h'lou (viande sucrée) est aussi proposé.
    Différentes boissons sont posées sur la table. Quant aux salades, il y en a au moins deux. Il faut dire que chez les Talbi, on en sert pour tous les goûts.
    M. Talbi estime que la garniture de la table du f'tour coûte plus cher qu'en temps normal. Une fois le f'tour terminé, Mme Talbi nous sert, 15 minutes plus tard, un thé préparé à la saharienne et du café. Des friandises et des sucreries, ainsi que des amuse-gueules accompagnaient les boissons chaudes. Une heure plus tard, nous quittons le domicile des Talbi après avoir écouté des chansons chaâbies et bédouies.  

    Blog de ghadames : ghadames, Ramadhan: excès d'envies.

    Dans la plus haute tour du monde, le ramadan dure plus longtemps

    ..
    DUBAI (Reuters) - Les occupants du plus haut gratte-ciel au monde, la tour Burj Khalifa de Dubaï, doivent respecter chaque jour le ramadan deux minutes de plus que les autres musulmans de la ville, affirme un dignitaire religieux de l'émirat.
    Pendant le mois du ramadan, qui a débuté lundi dernier, les musulmans adultes - avec quelques exceptions - ne boivent ni ne mangent de l'aube au crépuscule.
    "Burj Khalifa fait presque un kilomètre de haut (828 mètres), ce qui signifie que les gens dans les étages les plus élevés peuvent encore voir le soleil alors qu'il s'est déjà couché pour ceux qui sont en bas", dit à Reuters le mufti de Dubaï.
    "Ainsi, ils ne peuvent rompre le jeûne comme le reste de la ville, il y a une différence de deux minutes", ajoute Ahmed Abdoul Aziz al Haddad, qui édicte les règles de la pratique religieuse dans l'émirat.
    Le mufti rappelle qu'il y a un millier d'années, un dignitaire musulman s'était vu poser une question similaire à Alexandrie. Les gardiens du célèbre phare, dont la hauteur est évaluée à 135 mètres environ, se demandaient s'ils pouvaient boire et manger à la même heure que les autres fidèles.
    "Sa réponse a été qu'ils ne pouvaient rompre le jeûne que lorsqu'ils constataient par eux-mêmes que le soleil s'était couché", raconte-t-il.

     

    Excès chez les uns, privation chez les autres

     

    Blog de ghadames : ghadames, Ramadhan

    Bien garnir la table du f'tour est plus qu'une nécessité pour les familles algériennes. C'est un mode de vie, une culture et une occasion pour se rassembler.Mais durant ce mois sacré, il semble que l'appétit triple. Les citoyens ont tendance à excéder en matière de dépenses et de consommation. Les ménages n'hésitent pas à se sacrifier en dépensant des milliers de dinars de plus pour acheter tel ou tel produit, qui en temps normal n'a jamais franchi la porte d'une maison.
    Des familles n'ont pas hésité à s'endetter pour passer le mois sans contraintes. «J'ai prêté 10.000 DA à mon meilleur ami. Il a 4 gosses. Je ne pouvais pas le laisser dans ce bourbier», nous affirme Réda, transitaire.
    D'autres ont eu recours au prêt sur gages, comme on peut constater l'affluence de citoyens devant l'agence BDL de Oued Kniss. Quant à certaines femmes, elles ont décidé de vendre leurs bijoux, peut-on remarquer à l'entrée de «Djamaâ lihoud» dans la Basse Casbah. Se plaignant quotidiennement des prix élevés des produits alimentaires, les Algériens, une fois au marché, n'hésitent pas à acheter à outrance. «Je ne comprends pas, à chaque Ramadhan, c'est toujours la même histoire. Les marchands de fruits et légumes augmentent leurs prix et les citoyens cautionnent cette démarche en se précipitant devant leurs étals», tonne ammi Mustapha, habitant le quartier Calmon de Chéraga. Un paradoxe total. Dans un contexte d'érosion du pouvoir d'achat, comment se fait-il que les Algériens dépensent sans être regardants sur leur budget ? «La fièvre acheteuse s'empare d'eux comme une pandémie. A croire que les Algériens deviennent soudainement boulimiques durant le Ramadhan», ironise Mounira, la soixantaine.
    Il faut dire que les citoyens achètent plus pour les besoins de garniture que pour satisfaire leur estomac. La preuve en est, le volume des poubelles a triplé depuis le début du mois. Aucun signe de frugalité, «c'est un véritable gaspillage. Les gens mangent avec leurs yeux. Même s'il est conseillé de faire ses courses avec le ventre plein, il n'y pas de raison d'acheter d'une manière futile», pense ammi Mohamed, retraité. Loin du discours moralisateur, Ramadhan, mois de piété, est aussi un mois de retenue. Mais il s'avère que chez nous, c'est le contraire qui se produit. A Chéraga, par exemple, en marquant un arrêt devant les coins à ordures, puisque les bennes n'existent pas, on peut remarquer toutes sortes de produits alimentaires presque à moitié ou non encore consommés.
    Autre exemple, le gaspillage du pain atteint des records durant le mois sacré. Un père de famille peut acheter de 10 à 15 baguettes.«Des clients repartent avec 20 pains depuis le commencement du Ramadhan», témoigne Ali, boulanger aux Dunes. Une fois le f'tour terminé, le reste est jeté. Même chose pour les friandises et les sucreries. On achète plusieurs tranches, pour en consommer seulement quelques-unes. «Mes enfants mangent quelques morceaux de zlabia et laissent le reste pourrir dans le frigo», affirme Zohra, femme au foyer.
    Cette frénésie ne traduit pas une aisance financière de la population. Bien au contraire, la pauvreté tend à se répandre largement. Elle touche désormais la classe moyenne. Mais, paradoxalement, ce comportement alimentaire durant le mois de Ramadhan laisse entrevoir un autre profil de la société algérienne.          

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    La Fête du Rakb des Beni Farh à Miliana

     

    Un peu de Miliana

    que ses enfants sauveront de l'oubli...

    La Pointe aux Blagueurs qui porte le nom de Ali Amar, héros de la guerre de Libération Nationale et de la Bataille d'Alger

     

    La Place de l'Emir Khaled ou Place de l'Horloge

    Une horloge citée par Alphonse Daudet qui résida à Miliana pour soins et dont la rue face au Lycée Mustapha Frerroukhi porte le nom où il écrivit son fameux "Tartarin de Tarascon"

    Lors de son séjour en 1863 en Algérie, Alphonse Daudet a parlé de cette horloge dans les “Lettres de mon moulin” en citant “un marabout aux grêles murailles qui porte un gros cadran municipal au milieu de la poitrine et qui sonne les vêpres” ». et il nous raconte aussi une de ses journées en cette  Milianah. Nous le suivons au gré de sa pérégrination : d’abord, sur la grand-place, puis dans la boutique de Sid’Omar qui fait aussi office de lieu d’audience, dans la maison du bureau arabe, à la cour des pauvres, chez Sid’Omar pour le dîner, et enfin au théâtre de la ville.

     

    Unique en Algérie, le cinéma de plein air du Jardin Public où vous pouviez vous attabler en famille,            déguster une crème et regarder votre film auprès du bassin à poissons avec sa statuette.                                  Un élu municipal m'a dit que sa réouverture est imminente. Espérons...

     

     benyoucef :

    Savez vous que cette statue qui se trouve au centre du bassin du jardin public de Miliana est un grand chef d'oeuvre de sculpture? En effet; elle s'appelle la torchere ou l'égyptienne à cause de sa tenue .Elle a été fabriquée dans les fonderies de la Marne (France) par le sculpteur français Mathurin Morreau vers les années 1920.D'aprés les informations reccueillies, on dit qu'il y'a trois copies de cette statue, une à Paris, la deuxieme à Rio De Janeiro et la troisieme au jardin Magenta de Miliana . Cette oeuvre d'art juchée sur un socle superbement décoré et qui embellit ce grand espace vert

     . 

     

    Le Rakb des Beni Farh à Miliana

    en l'honneur de Sdi Ahmed Benyoucef,

    le Saint Patron de la Ville,

    à travers des écrits relevés sur le net

      

    Le saint Patron de la ville

     

    Abou El-Abbas, Ahmed Benyoucef El-Miliani est né à la Qalâa des Beni-Rached dans les monts des Béni-Chougrane, non loin de Mascara, vers la première moitié du XVe siècle.Il fit ses premiers voyages d’études à Béjaïa, il se rallia avec les frères Barberousse afin de lutter contre la menace étrangère, surtout espagnole et les abus du pouvoir des rois de Tlemcen. Sidi Ahmed Benyoucef, qui était un érudit, a laissé une œuvre magistrale intitulée Rissalat raks wa dhikr fi el aswak suivie de nombreux poèmes et dictons satiriques sur les villes qu’il avait visitées. Son meilleur disciplie, Mohamed Sabbagh el qalaï, lui a consacré un ouvrage retraçant sa biographie soufie, ayant pour titre Boustan el-Azhar.
    Il s’éteignit au mois de Décembre de l’année 1524, après une vie entièrement vouée au service de Dieu et des hommes. D’après la légende, sa dépouille fû transportée sur le dos de sa mûle qui se dirigea d’El-Amra vers Miliana où elle fût inhumée.

    Benyoucef | 20/05/2013

    Dans quelques jours,; la mosquée de Sidi Ahmed Benyoucef de Miliana fêtera une ancienne tradition appelée "Rekb Beni Farh" qui va drainer un flot considerable de pelerins venus de toutes les wilayas avoisinantes comme Tipasa, Blida , Médea , Tissmessilt et Chlef.Aprés etre rassemnlé à Oued Ebda, prés d'Ain Defla; le cortege s'achemine vers la commune de Ben Allel puis contnue son periple jusqu'às la zaouia de Sidi Ahmed Benyoucef.Ce parcours évoque la légende du chemin muletier (Massar El Baghla).Vers l'aprés midi, le Rekb arrive habituellment par la porte de Bab El Gharbi.Acclamé par la foule, le cortege se dirige vers la mosquée dans une ambiance festive fervente. Des you you ,des coups de Baroud, des chants religieux se melent aux sons de Ghaita et de Guellal. Lesl pelerins hissant de lourds etendards, se ruent massivement vers l'entrée du mausolée.ou la fete se deroule jusque tard dans la nuitCe rituel dure deux jours, aprés une semaine vient un autre pelerinage dit "Rekb des Beni Mnasseur, mais de moindre envergure.En cette heureuse occasion, Miliana est fiere de rendre un vibrant hommage à Sidi Ahmed Benyoucef , le saint patron de la ville. 

     

     

     

    Benyoucef Abbas, ancien Consevateur de la Fabrique d'Armes de l'Emir Abdelkader :

     Les pelerins du Rakb des Beni Farh demarrent leur cortege selon la tradition de Ben Allel vers Miliana, empruntant ainsi l ancien chemin de la mule qui transportait la depuille du saint Sudu Ahmed Benyoucef et qui dut inhumé dans cette ville en 1524.Plus tard, le bey d Oran Mohamed El Kebir ordonna de batir le mausolée et la zaouia en 1774 

     

    Miliana
    Le «Rakb» ou le pèlerinage des B’ni Far’h
    au mausolée de Sidi Ahmed Benyoucef

    Comme à chaque année à pareille époque, les 21, 22 et 23 mai, la ville de Miliana, où est enterré le saint tutélaire de la ville Sidi Ahmed Benyoucef, a vécu, ces 3 derniers jours, l’une des manifestations culturelles à caractère religieux des plus importantes, après celle du Mawlid Ennabaoui Echarif.

    Img 5112

    Le «Rakb», une sorte de pèlerinage collectif, est une longue procession avec des porte «sendjaks» (étendards), en identifiants des différentes localités et un groupe de cavaliers ouvrant la marche lançant de temps à autre des salves de baroud.
    Les participants ou pèlerins, adeptes et zouars (visiteurs) venus de toutes les localités installées sur les versants nord et sud du mont Zaccar commencent à converger vers le douar B’Da, dans la commune de Arib, où ils se regroupent et passent la nuit autour d’un bivouac, la veille du départ en direction de Miliana où la procession est attendue, pendant des heures le lendemain, par une foule d’autres adeptes que des groupes jouant de la flûte, du bendir, la ghaïta et exécutant le «jdib» (danse extatique) comme savent le faire les «Amraoua» à l’entrée de la ville, selon une vieille tradition qui remonte à des siècles, et qui s’est perpétuée jusqu'à nos jours, ne connaissant que de rares interruptions.
    A l’arrivée de la procession, une liesse s’empare de la foule des arrivants et des hôtes (Milianais) qui les accueillent. Tout au long du parcours de l’entrée ouest de la commune jusqu’au cœur de la ville où se trouve le mausolée, les youyous répondent aux salves d’honneur, tirées par les cavaliers, parés de tenues chamarrées de fils dorés.
    Qui est Sidi Ahmed Benyoucef ? Selon certains commentateurs et chercheurs, «Sidi Ahmed Benyoucef er-Rachidi naquit, selon la plupart des sources écrites, à la Kalaâ des Béni-Rachid, près de Mascara, dans le second tiers du XVe siècle. Son père s'appelait Mohammed.
    Youcef serait le nom de son bisaïeul. Selon certains, il serait né au Gourara où s'élève la qoubba de Sidi Mançour qui serait son père. Venu à la Qalaâ, il aurait été adopté et élevé par un Youcef er-Rachidi». On ajoute qu’il fit des études à Béjaïa où il a étudié auprès de son maître Cheikh Ahmed Zerrouk el Barnoussi mort à Tripoli en 1494 qui en fit un adepte de la confrérie mystique Echadhilya, dont la voie spirituelle est basée moins sur les pénitences et les mortifications, que sur l'abnégation intégrale, le pur amour désintéressé, le renoncement même aux faveurs et suavités spirituelles.
    Il parlait, dit-on, la langue arabe mais aussi le zénète (znatia) et qu’il était issu d’une famille d’origine zénète du Maroc.
    On rapporte aussi qu’il avait passé sa vie en voyages dans le Maghreb moyen et le Sud-oranais et qu’il avait eu des démêlés avec les souverains abdellaouadites de Tlemcen et qu’il était bienveillant à l’égard des Turcs qui prenaient pied en Algérie en 1517.
    On rapporte aussi qu’à cause de ses démêlés avec les derniers représentants de la dynastie zénète en décadence, Sidi Ahmed s'était d'abord réfugié à Hillil pour se cacher des émirs tlemcéniens. On le retrouve dans la vallée du Chéliff, puis à Mazagran, à Tlemcen, où il échappe, dit-on, miraculeusement au bûcher, et où il est emprisonné par l'émir Abou Hammou.
    Sidi Ahmed Benyoucef mourut en voyage, l'année 931 de l'hégire, 1524 de l'ère chrétienne. Selon ses dernières volontés, comme le rapportent de nombreuses légendes hagiographiques, le cadavre, lavé dans la daïra d’El Amra, à l'ouest du Zaccar, fut placé sur une mule pour être enterré là où elle s'arrêterait : ce fut à l'entrée de Miliana.
    A Miliana, de nombreuses familles se prévalent, à coups d’arbres généalogiques, être de la descendance de Sidi Ahmed Benyoucef. Une descendance que nos historiens ont le devoir de clarifier par des recherches méthodiques, méthodologiques et scientifiques qui ne pourront que revaloriser notre patrimoine, social, culturel et historique et authentifier, confirmer ou infirmer les nombreuses allégations sur le saint tutélaire de la ville de Miliana.
    Quels sont alors la signification et l’impact sociologique de la tenue de cette manifestation ? Il y a alors lieu de citer que le Rakb constitue un moment de concorde entre les différentes tribus, un espace de rencontre, un moyen de perpétuer la tradition, une occasion d’aplanir les différends tribaux, une occasion d’entraide et de solidarités sociales par des actes de bienfaisance en direction des démunis au moyen des «taââm» (méga-couscous empreints de baraka.
    Jeudi, après deux jours de liesse et de joie (farh) les beni Farh se sont séparés et sont retournés dans leurs localités respectives avec la conscience d’avoir accompli un acte de foi, de religiosité, en se promettant de faire autant sinon mieux le mois de mai prochain et tous les autres «Rakb» qui suivront.
    On signalera aussi que cette manifestation et ses pratiques, surtout, ne cesse d’être remise en cause par plusieurs courants dits réformistes.
    Karim O.

    Sidi Ahmed Benyoucef, le Saint Patron de Miliana a dit:

    "Miliana, dakhelha rabah oua kharejha rabah" soit

    "Qu'on vienne à Miliana ou qu'on en sorte, que du bonheur"

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    Journée du samedi 04 juin 2016
     
    Aujourd’hui à 9:00 salle de theatre mahfoudh touahri (ex splendid) à miliana
     
     
     
     
    Dans le cadre des activités culturelles de l'association mahfoudh touahri de miliana et en collaboration avec l'association des vétérans de miliana, une cérémonie sera organisée le 04 juin 2016 a l'honneur de M. hebboul mohamed.
    Un homme qui n'a cessé d'œuvrer pour le développement de notre ville de par son expérience, mais également par son engagement et son empathie.
    Le programme est le suivant :

    matinée:

    09h accueil des convives au niveau du stade de miliana
    09h 30 matchs gala entre les vétérans de la scm et les vétérans de l'équipe de laghouat .

    après midi :

    13h30 accueil des invités au niveau de la salle mahfoudh touahri (ex splendid) ...
    14h présentation de la biographie de M. Hebboul mohamed.
    14h30 présentation d'une pièce théâtrale de la troupe mahfoudh touahri
    15h30 un gala musical présenté par des enfants de miliana (surprise)
    soyez nombreux les amis(es) de miliana
     
     
     
     
    Photo de Lotfi Khouatmi.
     
     

    Nadir Boumaza  Bravo Lotfi bravo l'association, merci à tous et notamment à SI Mohamed HEBBOUL pour son usage généreux de l'intelligence et de l'esprit sportif.  

    Mohamed Mohamed Azizi  Merci Lotfi, pour ton dévouement . Un journée réussie avec plein d'émotions...ça paraissait simple mais je suis sûr que c'est le résultat de bcp, de sacrifice.erci...  

    Manufacture Miliana  Pourquoi pas un jumelage Miliana Laghouat? Pensez y  

    Sadek Brahim-Djelloul  Très bonne idée mon cher BENYOUCEF.  

    Mohamed Mohamed Azizi  Bonne idée, mais il ne faut pas que ça reste au niveau de l'idée..passons à l'action...  

    Sadek Brahim-Djelloul < Tout à fait mon cher MOHAMED.Bonne fin d'après-midi.  

    Malika Martini  C super! Tres contente de voir combien les gens t'aiment et t'apprecient!!!!! Myriam Makeba.

    Radhia Boumaza Ça c'est une très bonne et belle initiative Bravo
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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  • Quand on a la passion

     

     

    Quand on a la passion

    Des choses bien faites

    Quand on a pour mission

    Que tout soit clair et net

    Quand on est un Lotfi

    Éternel passionné

    Qui a toujours fait fi

    Des risques additionnés

    Tout devient possible

    Même la vieille horloge

    Aux aiguilles qui se figent

    Et qui maintenant bougent

    Les outils dans son sac

    L’immense magicien

    Synchronise le tic-tac

    Souriant, mine de rien

    Quand on sait que la tour

    Qui s’appelle Eiffel

    N’a pu voir le jour

    Sans Zaccar éternel

    Ce Zaccar dont Lotfi

    Est le digne enfant

    Et cela lui suffit

    C’est plus que gratifiant

    Il aime voyager

    Faire du jardinage

    Il adore partager

    Les plus belles pages

    Ses oiseaux bien sages

    Vivant dans un palais

    Et non pas en cage

    Ne veulent pas s'en aller

    Il pratique de bon coeur

    Un métier qui lui plaît

    Il soulage la douleur

    Et cicatrise les plaies

    Avec un tel cv

    Il défie le chômage

    Lui qui toujours savait

    Avoir la tête à l'ouvrage.

    B. BOUMEDIEN le 12 février 2016

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