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    Quand le facteur était Facteur à Miliana
     Mr Sadek Zahaf , le consciencieux dans son travail, l'un des derniers facteurs de Miliana  en tenue réglementaire pour faire sa tournée  - Lah Errahma -

     Du Paradis où il se trouve, permission lui a été accordée                                                  pour vous remettre cette missive contenant mes souhaits

     

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    Mes souhaits

     Je cherche

    - un électricien pour rétablir le courant entre les gens qui ne se parlent plus,

    - un opticien pour changer le regard des gens vis-à-vis des autres,

    - un artiste pour dessiner un sourire sur tous les visages.

    - un maçon pour bâtir la paix,

    - et enfin un professeur de maths pour ré-apprendre à compter                                            les uns sur les autres.

    Et que l'Algérie soit à l'image de cette Oasis pour vous y avoir

    les pieds dans l'eau sous l'ombre des arbres,
    eux-mêmes sous celle des palmiers dans l'un
    des jardins de cet Eden terrestre et partager avec mes amis
    une tasse de lagmi ou lakmi, sève de palmier,
    une boisson divine    
     

      

     

     

     

     

     
    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

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    Une Ecole porte son nom à Miliana.

    1913 : il annonce à ses amis le choix de son nouveau prénom musulman :                                 Nasr-Eddine Dinet                   
    1915-1918 : Nasr-Eddine Dinet transforme le château familial d'Héricy en hôpital pour recevoir les blessés de guerre. Il s'inquiète du moral des troupes musulmanes et esquisse des projets de stèles mortuaires pour les combattants musulmans tombés au combat.

    Etienne Dinet après son retour de la Mecque

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    Hommage à nos enseignants avec le Cheikh Miliani Bendali, debout à droite, qui fut Directeur de l'Ecole Larbi Tebessi

    et aussi à Liès, L’image contient peut-être : 1 personne, sourit, texteson fils pharmacien, qui venait jusque chez nous pour les soins de ma défunte épouse. Merci à lui

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    Alphonse-Étienne Dinet, devenu plus tard Nasreddine Dinet après sa conversion à l'Islam, né le 28 mars 1861 à Paris dans le 1er arrondissement et mort le 24 décembre 1929 à Paris dans le 14e arrondissement, est un peintre orientaliste français.
    Dinet fait son premier voyage dans le Sud algérien avec une équipe de savants entomologistes, dans la région de Bou-Saâda. L'année suivante un second voyage le conduit à Laghouat et au Mzab. Il peint ses deux premiers tableaux algériens, Les Terrasses de Laghouat et L'Oued M'Sila après l'orage.
    1900 : il installe son premier atelier algérien à Biskra et obtient la médaille d'or à l'exposition universelle de Munich
    1902 : publication chez Piazza de Rabia el Kouloub ou le Printemps des cœurs, recueil de trois légendes sahariennes. Son tableau L'Arabe en prière amorce le mouvement qui l'amènera à se convertir.
    1905 : il achète une maison à Bou-Saâda pour y passer les trois quarts de l'année. L'artiste est fait officier de la Légion d'honneur.
    1913 : il annonce à ses amis le choix de son nouveau prénom musulman : Nasr-Eddine. Il participe à l'exposition universelle de Gand.
    1915-1918 : Nasr-Eddine Dinet transforme le château familial d'Héricy en hôpital pour recevoir les blessés de guerre. Il s'inquiète du moral des troupes musulmanes et esquisse des projets de stèles mortuaires pour les combattants musulmans tombés au combat. Après l'armistice, en collaboration avec son ami Sliman ben Ibrahim, il écrit La Vie de Mohammed, prophète d'Allah chez Piazza. Les illustrations sont de Dinet et les enluminures de Mohammed Racim.
    1925 : il fait ériger à Bou-Saâda la qubba devant abriter sa future tombe.
    1927 : il réaffirme publiquement sa conversion à l'islam dans la Grande Mosquée d'Alger (Djamâa El Kébir).
    1929 : il effectue, en compagnie de Sliman ben Ibrahim, le pèlerinage à La Mecque. Le 24 décembre il décède d'une crise cardiaque devant son domicile parisien. Georges Leygues, ancien président du Conseil, et Maurice Viollette, ancien gouverneur de l'Algérie, prononcent des discours devant sa dépouille déposée à la mosquée de Paris.
    1930 : 12 janvier. Funérailles officielles à Bou-Saâda en présence de Pierre Bordes, gouverneur général de l'Algérie, qui retrace la vie exemplaire de l'artiste. Éloge funèbre en arabe prononcé par une délégation des membres de Nadi Taraqi et des oulémas. Le Pèlerinage à la Maison sacrée d'Allah, écrit avec Sliman ben Ibrahim, paraît chez Hachette. 

     


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    Hommage à tous les artistes milianais  

    De Dr Youcef Azaizia à Zazac à Boualem Bouiderdourène 

      en passant par Hamdane Boumad

    et aux gens du Sport Club Milianais, ma 2ie famille 

     

     

    Souhaits de rétablissement à notre ami comédien Hamdane Boumad

    en difficulté de santé actuellement

     

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    A la mémoire d'un ami disparu....

    Musicien, peintre, photographe, footballeur, tel était Zazac

     Anecdote

     Vers la fin des années 5O, MILIANA se déplaça à OUED-EL-ALLEUG pour y disputer un match de foot-ball dans le cadre de la 2ie division, Ligue du Centre, contre l'équipe locale. A l'époque, en ouverture du match de l'équipe première, se jouait une rencontre entre les équipes "réserves" où on puisait les remplaçants de l'équipe fanion.Tout au long de la ligne de touche du terrain les spectateurs s'égosillaient à encourager leurs joueurs et se trouvaient parmi ces fans, de belles dames européennes aux robes blanches avec larges chapeaux à grands bords, filles et femmes de colons d'OUED-EL-ALLEUG, région agricole. Un de nos joueurs, Zazac., artiste touche à tout : musique, peinture, photo, fit ce qu'on appelait à l'époque une "touche" d'avec une de ces dames (une "touche": lier conversation avec la gente féminine et donc faire preuve de hardiesse et de charmes).Ca se passe donc pendant le match précédant la rencontre vedette.

     Et nous entrames en jeu....

     Au cours de cette empoignade, notre ami Zazac. conduisait le ballon au sol avec des adversaires aux trousses et nous autres en appui. C'était le long de la ligne de touche où étaient assises nos dames aux belles toilettes. Tout d'un coup, Zazac stoppa son ballon. Tout le monde s'arrêta de courir, de jouer, croyant à un coup de sifflet de l'arbitre.

     Zazac alla alors d'un pas mesuré, sans se presser vers une dame, sa 'touche", et lui fit une révérence digne des Rois de France et de Navarre, révérence très basse, le bras droit exécutant une parabole des plus gracieuses, pied droit largement échancré vers l'arrière. D'Artagnan le mousquetaire n'aurait pas mieux fait....surtout en short et souliers de foot.

    reverence.jpg

     Il n'y manqua que le baise-main....

     Ses salutations terminées, Zazac reprit la possession de son ballon comme de si rien n'était et adversaires, coéquipiers, arbitres, impreignés de la galanterie de notre ami, terminames la partie en loyaux sportifs et même le match n'eut ni vaincu ni vainqueur..

     Zazac, que j'appelais Zaczac, avait aussi inventé un geste technique en foot-ball : mettre au sol. une balle aérienne à l'aide de son popotin (il préférait ce mot à celui de derrière ou toute autre qualification...

     Mémorable Artiste.

     Adieu l'ami.

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    Coup de gueule !

    Ces artistes qui nous égayent la vie,
    souvent en assombrissant la leur !!!

     

    Merci honorable dame de cette initiative qui pourrait servir d'exemple...                                         Qui n'a pas entendu parler de Hiziya et de la passion amoureuse que lui voua son cousin Sayed ?        Lire le roman de notre ami Lazhari Labtar "Hiziya Princesse d'amour des Ziban" publié par les éditions El Ibriz et qui sera ces jours-ci dans les librairies.

     

     

    Rey Malek (Mohamed Djoudi) de ma prime jeunesse qui faisait parler le OUD,
    qui fréquenta le Roi du Maroc Mohamed V et 
    qui mourut dans le besoin alors qu'il souhaitait qu'on
    l'aide à ouvrir une simple Ecole de Musique à Laghouat                                                                                    Lah Errahma

     

    Résultat de recherche d'images pour "Rey Malek"

     

    D'un ami journaliste:


    RENCONTRE AVEC LA DIVA DU « GNAWI »
    Le bel adage qui dit : « rouba soudfatin khayroun min alfi mi’ad »
    (il se peut qu’une rencontre due au hasard, vaille mille rendez-vous !)  

     

     

    Mu par l’élan professionnel, j’ai osé « l’importuner » pour lui demander tout de go : « ne seriez-vous pas Hassna el Bacharia, la perle du gnawi et de la Saoura ? » Nullement dérangée par ma question, elle me répondit souriante de sa voix éraillée rappelant celle des gospels : « wah w’lidi anna hiaya, wa enta chqoun ? » Une fois les présentations faites, elle m’apprit qu’elle avait été invitée par le ministre de la culture pour prendre part aux cérémonies du 16 avril consacrées à la célébration de « Youm El ‘ilm ».
    De fil en aiguille, elle me confia qu’elle ne pouvait rater cette exceptionnelle occasion à la faveur de laquelle les autorités se sont rappelées d’elle pour l’honorer. Mais, ce faire valoir lui importait peu ou prou. « Je tenais à mettre à contribution cette fête pour sensibiliser les autorités sur la détresse dont je pâtis à l’orée de la décrépitude, après avoir donné le meilleur de moi-même à la culture nationale, me voilà aujourd’hui, démunie malade et croupissant dans un taudis », a-t-elle tenu à préciser avec, à la fin, un long soupir qui en dit long sur le poids des épreuves qui ne cessent de la poursuivre depuis son enfance.   

     

     

     L'un de nos artistes - Mr Nedjai  - Artiste milanais et ses tableaux à emporter étalés sur le trottoir, faute de mieux avec Mohamed-Ali Hebboul qui, rentrant à la maison était dans tous ses états aux motifs que nos artistes locaux n'étaient pas sollicités pour l'embellissement et la décoration de Miliana au profit d'autres extra-muros. Je me joins à son coup de gueule...

     

     Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     


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    Malek Bensmaïl . Réalisateur
    "La bataille d'Alger"
    «L’histoire d’un film comme prisme pour raconter l’Histoire sans tabou»

     

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    Dans son nouveau documentaire, le cinéaste Malek Bensmaïl donne une nouvelle lecture décapante du film La Bataille d’Alger, rapportant au présent l’événement historique phare de la Révolution.


     Comment est née l’idée de ce film ? 

    Le désir d’un film surgit souvent à partir des autres films réalisés et d’une suite de questions qui restent posées, suspendues. Au fil de mes films, la question de la décolonisation reste essentielle et est toujours d’actualité, presque malgré moi. L’idée de travailler sur la question du mythe me plaît beaucoup. Avec ce film, j’avais envie de tenter l’expérience d’un déplacement du regard vers mon passé, mon enfance et donc le cinéma. Quoi de plus passionnant que de revenir sur ce film majeur, La Bataille d’Alger, qui a marqué notre enfance, en renforçant le mythe guerrier, mais qui a également changé le cours de l’histoire d’un pays, de son cinéma et de son rapport aux autres.
     
    Qu’avez-vous découvert sur cette histoire de la Bataille d’Alger au fur et à mesure de son tournage ?

    J’ai appris beaucoup de choses, des anecdotes bien sûr de l’équipe algérienne, leur vécu au sein du tournage et la vraie bataille en 57, mais également des informations cruciales venant d’experts, je pense à Daho Djerbal, Mohamed Harbi, Jamal Joseph, le colonel Nagl…Je reviens sur le coup d’Etat de juin 65, la torture sous Boumediène, les années 70 avec la présence des Black Panthers dans les rues de La Casbah…

    Le documentaire rend à la fois hommage à l’équipe algérienne (et italienne), souvent laissée dans l’ombre, et  donne à voir un essai d’interprétation du film, de sa fabrication, de son époque, du rapport au mythe qu’est devenu Ali La Pointe, par exemple, et de ce que cela raconte aujourd’hui, 50 ans après sa réalisation, tant pour le public algérien que pour le public français (ou le film fut interdit) et mondial par la suite pour des raisons d’ailleurs de stratégie de guérillas pour certains ou de contre-guérillas pour les autres.

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    Comment êtes-vous parvenu à avoir ce casting exceptionnel de témoins ou de commentateurs ?

    Un travail titanesque et passionnant en solo, puis avec mes producteurs, mais aussi avec l’ensemble des assistants ici à Alger, à Rome, à Paris ou aux Etats-Unis. J’ai passé un temps conséquent à me documenter, visionner le film, des archives, parcourir tous les documents historiques à la fois sur la Bataille de 57 mais aussi sur la période du film et de sa sortie, lire les thèses de cinéma sur le film…Puis j’ai commencé à réunir les personnalités qui me semblaient les plus intéressantes et incontournables, croiser les témoignages. Malheureusement pour certains, je n’ai pas pu les intégrer dans le montage final mais leurs contributions étaient passionnantes.
     
    Plus qu’un film sur l’Histoire, votre documentaire parle du présent. Est-ce voulu ou est-ce venu dans le déroulé du tournage ?

    J’ai toujours convoqué le passé par le présent. C’est cela qui est formidable. Le documentaire plus que tout autre genre cinématographique privilégie «l’autre» et fait évoluer «le moi» au présent. Enfin, c’est comme cela que je le conçois et que je tente de faire mes films à ma manière. Vous comprendrez aisément ma détermination à réinventer avec force d’indépendance et de liberté, en dehors d’un conformisme imposée ici ou là…

    Le principe n’étant pas de réitérer les formes déjà existantes de films «sur» les films. Ici, c’est l’histoire d’un film comme prisme pour raconter l’histoire de notre pays sans tabou. Une manière de rendre l’histoire complexe plus accessible et passionnante pour toutes les générations. Je suis un enfant de l’indépendance, alors au-delà du récit historique, ce film est politique.
     
    L’Histoire est un peu terrifiante en quelque sorte quand on voit La Casbah en ruines, comme on l’a rarement filmée ainsi. Les vieux démons chassent-ils la vision angélique de la Révolution ?

    Disons qu’une question m’accompagne régulièrement : comment l’histoire vit et se sédimente en nous et dans notre présent ? Mon intention avec ce film est de créer un espace de résonance où l’on peut penser, questionner, repenser l’histoire aujourd’hui, aussi avec la jeune génération, sans mensonges, ni manipulation. Les sites du film sont les lieux urbains de La Casbah d’Alger, un quartier historique d’Alger comprenant la vieille ville (Inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 1992 !).

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    Petit Omar et Ali la Pointe

    Ces lieux nous montrent aussi ce qu’est devenue La Casbah d’aujourd’hui, véritable poumon de la ville d’Alger, ses habitants humbles, sa vie, certaines maisons sont quasi à l’abandon, des ordures partout. Il y a aussi des maisons qui s’effondrent au fil des années, laissant place à des terrains de jeu pour les gamins … L’historien Daho Djerbal le résume bien dans le film : «Dans ce lieu qui est devenu légendaire, on a aussi un lieu de vérité qui dérange, et ce lieu qui dérange c’est ce visage délabré et calamiteux d’un lieu historique…Tout est dit.»
     
    Vous consacrez un passage du film à la vision américaine, qu’en retenez-vous ?

    Oui, aux Etats-Unis, le film a été montré dès l’interdiction en France. La gauche américaine en a fait un film tel un hymne à entonner. Le film a été pris comme exemple à suivre par les militants du Black Panther Party, et lors des guerres d’Irak et d’Afghanistan, il a été étudié par les stratèges au Pentagone afin de penser l’écart qui peut exister entre victoire militaire et échec politique. Laissons le spectateur découvrir le film.
     
     

    Les autorités algériennes vous ont-elles facilité la préparation de ce film ?

    Nous avons déposé à deux reprises un dossier d’aide au Fdatic, au sein de deux commissions différentes, l’une sous la direction de Tahar Boukela (2015), l’autre de Ahmed Bedjaoui (2016), avec un avis favorable pour les deux, qu’on vous transmet d’ailleurs oralement mais sans aucune correspondance, ni lettre officielle.

    La seule bonne chose dans tout cela, c’est mon ami et producteur Hachemi Zertal qui a fait le lien tout au long, avec le ministère de la Culture, et on a pu décrocher les autorisations de tournage, mais du coup on a engagé des dépenses, sous forme de dettes à rembourser. Nous avons pris la décision de tourner sans attendre indéfiniment, car nous ne pouvions risquer de perdre entre-temps les témoins, qui, pour certains, étaient à un âge avancé ou malades. Le temps du cinéma et de la création n’est pas le temps de nos administrations... Il y a un fossé, c’est malheureux pour notre cinéma.
     
    Quand le public algérien pourra-t-il découvrir ce film ?

    Mes films, je les conçois pour le public algérien, en premier lieu, dans mon écriture même. Alors, je vous réponds, comme pour mes précédents films, j’espère très vite, avec la présence de ceux qui ont fait les choses.
     
    Actuellement vous travaillez sur quoi ?

     

    Je vais d’abord accompagner ce nouveau film, le faire voyager à travers le monde tout en continuant à travailler sur mon prochain film, tranquillement.

      cinéaste Malek Bensmaïl

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