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Le Banel, bateau naufragé sur la côte de Beni Haoua
avec des hollandaises à bord
Béni Haoua et son petit port de pêche
C'est une très très belle région que celle de Beni Haoua avec son petit port de pêche et une population très accueillante où nous allions souvent en famille lors de vacances d'été. Et bien sûr nous avons dû rencontrer beaucoup de petits enfants de Mama Binette et des autres naufragées.On peut remarquer les grosses productions de belles figues et belles fraises, sans oublier le raisin. Allez vous en régaler ! Pour ceux qui ne connaissent pas, c'est entre Cherchell et Ténès avec un paysage exceptionnel.
Histoire du Banel
Le 9 janvier 1802, le navire de guerre français Le Banel s’apprête à quitter le port Toulon en direction des Caraïbes. Le trois-mâts dirigé par le Capitaine Flièrèse Callamand devait réprimer une révolte à Saint Domingue avec d’autres navires de guerre français. 528 militaires, 200 fusiliers marins et neuf femmes néerlandaises se trouvaient à bord du Banel.
Le Banel ne devait cependant jamais arriver à destination ; suite à une violente tempête, il s’est échoué sur la côte de Béni Haoua, à 130 km à l’ouest d’Alger.
Sept, cinq ou quatre femmes (les chiffres diffèrent) avaient été faites prisonnières comme butin de guerre par une tribu locale. Le chef de la tribu prit une femme pour lui-même et offrit les autres à divers villages de la région.
Dans les villages, les femmes devinrent rapidement célèbres et furent louées pour leur piété et leurs bonnes actions. La femme la plus âgée était particulièrement chère à la population locale et au chef de son village, qui l’épousa après sa conversion à l’Islam.
Après sa mort, cette femme chérie a été vénérée comme un « marabout » (sainte). Son nom d’origine a également été oublié puisqu’elle devient connue comme « Mama Binette », ou « Umm Binette » (mère des filles). Une dalle funéraire endommagée rappelle toujours cette femme et ses six pieuses compagnes d’infortune.
Ce qui reste de la légende et qui atteste de la véracité des faits est l’ancre qui se trouve encore sur la plage de la baie qui porte le nom de la baie de l’ancre, à Oued Goussine. S’agit-il de l’ancre du Banel ? Les canons sont encore sous l’eau à une quarantaine de mètres au large du rivage actuel. La blancheur de la peau et la couleur des yeux de la plupart des habitants ne sont pas des arguments pour lier leur origine à la Mère Binette, mais certaines familles seraient sa véritable descendance.Le Mausolée de Mama Binette
Sur le tombeau de marbre est inscrit : ‘Ici repose la mère Binette, victime avec ses six compagnes religieuses comme elle, du naufrage du Banel en 1802. Le Banel était un bateau qui allait de Toulon à la Louisiane et dont on peut voir encore l’ancre sur la plage et les canons dans l’eau à la baie des Souahlia. Après le naufrage, la mère Binette devint l’épouse d’un noble musulman. Elle fit tant du bien qu’elle fut vénérée et à sa mort sacrée sainte.’
Au pied de la colline où est enterrée la mère Binette existe une source où chaque année un pèlerinage rassemble les femmes stériles qui attendent de la mère Binette la fécondité en attachant sur les arbres du cimetière des morceaux de tissu. Le tombeau est entouré de sept formations monolithiques qu’à chaque occasion de présentation vœux sont blanchis à la chaux. Cette vieille croyance remonte à l’époque phénicienne et n’est restée que dans le subconscient et les traditions collectives.
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Il s'appelait le Sport Club Milianais (SCM)
Il eut ses anecdotes:
Debouts de g à d : Benramdane Ahmed, Abzouzi Ali, Ahmed Khelifa, Cherabli Mohamed, Guemouri Boulenouar, El Foul Mohamed, Embarek, Hamdane Allel, Mohamed Hebboul.. Accroupis : Ahmed Alismail, Mohamed Khelifa, Mahdi Bentabak, Djegaoud Omar, Mahmoud Saadia
Meftahi Abderrazak, Secrétaire Général du SCM: Il était enseignant , moi fonctionnaire, et nous nous liames d'amitié en cette ville de Miliana dont tous deux n'en étions originaires. Nous décidames en ce début des années d'indépendance de l'Algérie de faire un voyage aux pays nordiques Danemark, Norvège, Suède, un voyage des bruns chez les blonds
Les règlements de l'Auberge de Jeunesse de Bruxelles prescrivaient aux aubergistes de participer aux tâches d'entretien des lieux et il nous échut, mon ami et moi, de balayer devant l'auberge qui ouvrait sur une grande place de Bruxelles. Dans son appareil photo, Abderrazak m'emmagasina, à mon insu, tout accaparé que j'étais par ma noble tâche, un balai à la main.
Et à notre retour à Miliana, je fus étonné des réponses qu'il apporta à nos amis qui nous demandaient comment s'était déroulé notre voyage.
-"Nous sommes tombés en panne d'argent à Bruxelles et si ce n'était Mohamed - c'est donc de moi qu'il parle ! - je ne sais comment nous nous en serions sortis. Heureusement que Mohamed a déniché un emploi de balayeur à la commune de Bruxelles dont voici la photo-preuve-souvenir que j'ai prise !"
Et combien il me fut difficile de rétablir la vérité !Deboutsde g à d : Smain Alismail, Guemouri Boulenouar, Mohamed Salem, Beskri Bouziane, Mahmoud Saadia, Abzouzi Ali, Benlecheheb Abderrazak, Mohamed Hebboul. Accroupis : Bentabak Mahdi, Krimo Landjerit,Ghouti Miliani, Ahmed Khelifa, Fodhil Benguerine, Kadi Ykhlef
ABZOUZI Ali, infirmier, arrière droit du SCM et son Capitane
C'était son anniversaire alors que nous nous déplacions à Dar El Beida qui déclara forfait sur son terrain. Le réglement impose que l'arbitre doit siffler l'engagement pour valider le forfait et nous attribuer le gain du match. Pour fêter l'anniversaire de notre Capitaine Ali, on lui passa le ballon pour marquer un but dans des bois vides. Il conduisit ce ballon jusque dans les 6 mètres et tira....dehors. Lah Errahma
De g à d, debouts : Guemouri, Ghouti, Hebboul, Tewfik-el-Madani, Moll René, Abzouzi, Accroupis:Cherabli, Benlecheheb, Embarek ,son frère, Bentabak
Prof au Lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana où, jeunes, nous étons internes et amis, René Moll ramena un jour d'Oran sa fiancée pied-noir et me demanda de le faire jouer pour épater sa future femme. Je le déçus car ce n'était pas prévu pour ce match ! Il ne m'en garda pas rancune et m'offrit le privilège de prénommer son nouveau-né, ce que je fis : El Mabrouk, du nom d'un franco-algérien champion de France du 800m ou du 1500m
De g à dr, debouts:Mustapha Benmerad, Ali Abzouzi, Mahmoud Saadia, Guemouri Boulenouar, Abdelkader Tibahine, Beskri Bouziane, Mohamed Hebboul, Mohamed El Foul, Benlecheheb Abderrazak. Assis de g à dr: Mahdi Bentabak, Miliani Ghouti, Khelifa Ahmed, Krimo Landjerit, Fodhil Benguerine et Kadi Ykhlef
Un bouquet de fleurs du SCM entre joueurs et supporters
Assis, de g à dr: Allel Bouziane, Cherabli Mohamed, Zerdi Mohamed, Charef dit Taleb, Meharzi Mohamed, Abzouzi Ali, Kolei. Debouts gauche à droite: Ladjadj Mohamed, Djane-Ahmed Mustapha, Charef Mustapha, Mohamed Hebboul, Seddik Said,Laref Ahmed,Allel Hamdane, Belhadj Abdelkader,Benramdane Ahmed, Kastali Mohamed.Errahma à ceux disparus
De g à d : Ali Benrabah, Mohamed Hebboul, El Foul Mohamed, Abdelkader Tibahine, Kolei
L'un des créateurs du WAM (Widad Atlétique Milianais) - club à tendance nationaliste - fut Hadj Abdelkader Benrabah, père de Ali (à gauche) le Trésorier du SCM. Hadj Abdelkader Benrabah me priva de jouer au WAM de peur de mon renvoi du lycée pour adhésion à une association nationaliste et politique avec cet "argument" : "Nous manquons de souliers de foot" et ma réponse fut " Je jouerai pieds nus". Mais rien n'y fit.
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
3 commentaires -
Gardons courage et espoir
Dans la noirceur de l’épreuve, ne t’arrête pas au désespoir.
De l’autre côté du tunnel, tu retrouveras la lumière.
Denis St-PierreLors de ces moments qui paraissent particulierement difficiles,
il faut repenser à tous ces autres moments tout aussi difficiles
mais surtout se dire qu'il y a toujours plus malheureux que soiMisère dans la misère
"J'ai remarqué la misère de cet homme sur un marché.
Je me suis alors approché de lui, mais il n'a pas réagi
en fait, il était aveugle" "J'ai pleuré...
J'ai pleuré parce que je n'avais pas de souliers,
jusqu'au jour où j'ai vu quelqu'un qui n'avait pas de pieds.
Helen Kellerle coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Misère relevée sur le net rapportée les larmes aux yeux...
L'Algérie, c'est aussi ça ! pour certains compatriotes
Ne soyons pas insensibles...ç'aurait pu être nous. Nous les côtoyons journellement. Même une petite pièce leur est d'un grand secours
Peut-on ignorer une main tendue qui l'est sans l'être ?
Ne détournez pas le regard....
Je continuerai...
Je continuerai à croire, même si tout le monde perd espoir.
Je continuerai à aimer, même si les autres distillent la haine
Je continuerai à construire, même si les autres détruisent.
Je continuerai à parler de paix, même au milieu d'une guerre.
Je continuerai à illuminer, même au milieu de l'obscurité.
Je continuerai à semer, même si les autres piétinent la récolte.
Je continuerai à crier, même si les autres se taisent.
Et je dessinerai des sourires sur des visages en larmes.
Et j’essaierai d’apporter le soulagement, quand on me montrera la douleur.
Et j'offrirai des motifs de joie là où il n'y avait que tristesse.
Et j’inviterai à marcher celui qui a décidé de s'arrêter.
Et je tendrai les bras à ceux qui se sentent épuisés.
J'envelopperai ceux qui se sentent abandonnés.
Abbé PierreEnfant riche de sa beauté
Meme dans la Vieillesse, on serre les coudes
On dit que les enfants aiment la neige, celui-là aussi ?
Offrant une vue panoramique sur la mer et l'horizon, Bab El-Oued rythme ses nuits avec la souffrance de ces déchus de l'existence.
Un peu de pain leur réchaufferait le coeur
Sans paroles
A Ouargla, la misère sociale pousse des jeunes chômeurs à tenter un suicide collectif
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Algérie, mon beau pays et celui de 43 millions de compatriotes au dernier recensement
Le plus grand d'Afrique
Peut-on rêver mieux ?
L'Algérie est comme son habitant :
"Le cœur de l'homme
est comme la mer,
il a ses tempêtes,
il a ses marées
et dans ses profondeurs...
il a aussi ses perles."
Vincent Van Gogh
Etablissons des liens de fraternité entre nous et soyons ce pont de l'Oued M'Zi de Laghouat qui relie le Nord au Sud du Pays
Soyons comme ces amis volontaires pour l'arrosage des platanes de Miliana assoiffés par un été torride. Donnons et préservons une meilleure vie à l'Algérie, cette Oasis de Paix et de Bravoure
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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