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Par gadames le 7 Septembre 2016 à 18:14
Je n'ai pas eu de filles mais des soeurs,
des brus et de nombreuses petites filles
Je ne suis ni pour ni contre le port du voile
mais pour la liberté de le porter ou non
N'oublions pas son apport à notre guerre de liberation
Gloire à nos Chahidates
Ce voile de tant de débats
N'avait-il pas son charme ?
Servait-il de cache-misère ?
Derrière ce voile :
une Beauté,
une laideur ?
Une jeune,
une moins jeune ?
Un homme peut-être ?
Souvent,
mystère....
Une combattante algérienne détenue sous la surveillance d'un soldat français durant la guerre d'Algérie
Affiche destinée à convaincre les Algériennes de se dévoiler en 1958
car le voile servait à transporter les armes des combattants, les bombes destinées aux lieux publics français
Frantz Fanon, installé à l'hôpital psychiatrique de Blida, (Frantz Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France (Martinique) et mort, sous le nom d'Ibrahim Omar Fanon, le 6 décembre 1961 à Bethesda dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington aux États-Unis, est un psychiatre et essayiste français fortement impliqué dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés ) avait écrit au sujet du voile en lien de la guerre de libération :
"Nous allons voir que ce voile, élément parmi d’autres de l’ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l’enjeu d’une bataille grandiose, à l’occasion de laquelle les forces d’occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d’inertie. La société coloniale, prise dans son ensemble, avec ses valeurs, ses lignes de force et sa philosophie, réagit de façon assez homogène en face du voile. Avant 1954, plus précisément depuis les années 1930-1935, le combat décisif est engagé. Les responsables de l’administration française en Algérie, préposés à la destruction de l’originalité du peuple, chargés par les pouvoirs de procéder coûte que coûte à la désagrégation des formes d’existence susceptibles d’évoquer de près ou de loin une réalité nationale, vont porter le maximum de leurs efforts sur le port du voile, conçu en l’occurrence, comme symbole du statut de la femme algérienne. Une telle position n’est pas la conséquence d’une intuition fortuite. C’est à partir des analyses des sociologues et des ethnologues que les spécialistes des affaires dites indigènes et les responsables des Bureaux arabes coordonnent leur travail. À un premier niveau, il y a reprise pure et simple de la fameuse formule : « Ayons les femmes et le reste suivra. »
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le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 6 Septembre 2016 à 05:19
C'est ma vie
Par Naïma Yachir
Le visage brûlé par le soleil, Messaouda, la vingtaine à peine entamée, accueille son invitée avec des yeux pétillants de joie. C’est sous sa tente plantée dans l’immense étendue steppique où elle est née et qu’elle n’a jamais quittée qu’elle reçoit ces exceptionnelles visiteuses venues d’ailleurs. Ce jour-là, la nomade a décidé de se faire belle. Elle voulait ressembler à ces femmes de la ville.
La nomade voudrait bien connaitre la ville et côtoyer ses soeurs du nord
Le gîte qui abrite sa famille composée de plus de quinze personnes a été érigé il y a un an. Le froid rude de l’hiver et la chaleur accablante de l’été, elles en ont fait leurs alliés. Ils y puisent leur courage et leur endurance. Messaouda est née sous la tente, tout comme ses huit frères, quelque part dans ce Sahara à plus d’une centaine de kilomètres de Ouled Djellal, dans la wilaya de Biskra. Les femmes qui occupent la maisonnée faite de tapis en poils de chèvre ne quittent pas leur bivouac. Pendant que les hommes font paître leurs troupeaux de moutons, dont la race fait leur fierté, celles-ci s’occupent du «ménage» et de la restauration de leurs hommes. Messaouda n’a jamais vu un autre paysage que celui des vastes espaces arides où il pleut rarement. Ses souvenirs se limitent à ses incessants déplacements à l’affût de pâturage. La ville, elle ne connaît pas, elle n’a jamais vu ; même pas Ouled Djellel qui se situe au-delà de l’horizon. Depuis son adolescence, elle caresse le rêve de voir le goudron, le béton, les belles maisons, les immeubles, les gens qui grouillent. La seule jolie robe longue qu’elle possède et qu’elle cache jalousement pour l’exhiber les jours d’exception, c’est son frère qui la lui a rapportée de la ville. «Le tube de rouge à lèvres et le fard à joue c’est une journaliste de passage pour un reportage qui me les a offerts. J’en prends soin comme la prunelle de mes yeux.» Elle cache aussi soigneusement une revue, et, dans ses moments d’évasion, se délecte de ses belles images qui illustrent la vie moderne. Elle en feuillette les pages et rêve du jour où elle quitterait sa steppe. Ses hôtes sont bombardées de questions à propos de la vie, la- bas, dans la ville. «C’est magnifique, il y a de grands bâtiments, de vastes avenues, des voitures, et la nuit, les lumières brillent ; et puis il y a la mer. Les filles sont belles, elles portent de jolies tenues.» Elle se cache le visage, affiche un sourire et lance d’une voix à peine audible : «Et les garçons, ils sont beaux ?» Messaouda, cette belle brune aux grands yeux noisette, aux traits fins, emmitouflée dans ses vêtements ne laisse rien transparaître de son corps mince et élancé, sauf ses pieds. Elle se déplace avec agilité sur cette terre rugueuse qu’elle ne sent presque plus. Sa mère ne cache pas sa tristesse en évoquant sa vie de nomade. Elle peut se confier, car les hommes sont loin, et puis les invités sont des étrangers qu’elle ne reverra peut-être jamais. «J’avais seize ans quand je me suis mariée, j’habitais un gourbi à Ouled Djellal, et mon mari, un nomade, m’a offert une tente pour m’abriter et ce désert comme unique paysage. Aujourd’hui, j’ai 45 ans et je suis toute ridée par le soleil et le froid. Je passe mon temps à me déplacer avec ma famille, ce n’est pas une vie. Mes enfants sont tous nés dans cette steppe, sauf le premier. J’avais 17 ans et je ne savais pas m’y prendre. Mon mari m’a emmenée dans une polyclinique à Ouled Djellal où j’ai accouché. Pour mes autres enfants, je me suis fait aider par ma belle-mère. Elle est morte à cent ans, c’était une accoucheuse réputée, et Dieu merci, cela s’est toujours bien passé. Messaouda est mon unique fille, pour rien au monde je ne voudrai qu’elle subisse le même sort. Jamais je ne la marierai à un nomade.» Messaouda acquiesce. «Je n’ai pas mis les pieds dans une école mais je me débrouille dans pas mal de choses. J’ai juré que le jour où je sortirai de ce fin fond du monde, j’apprendrai à lire et à écrire. Pour moi, le savoir est la seule façon de se libérer, de ne plus dépendre des autres, je veux dire surtout des hommes. Je me rappelle, j’avais tout juste dix ans, mon petit frère en avait cinq, il a failli mourir, mon père était absent et ma mère n’a pas su lui donner la bonne dose de médicament. Je ne voudrai pas reproduire les mêmes erreurs.»
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Le coeur perçoit ce que l'oeil e voit pas
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Par gadames le 5 Septembre 2016 à 15:07
Nous nous levions très tôt pour rejoindre "el djamaâ" parfois presqu'endormis où nous attendait notre maitre le taleb et la "lawha" (planchette de bois) sur laquelle nous écrivions nos leçons au "midad" (encre que nous préparions nous-mêmes mais dont j'ai oublié le nom laghouati d'alors) que nous effacions à l'aide d'une argile blanche à l'eau "essansal" et le "kleme", ce "porte-plume" que nous taillions dans un bout de roseau légèrement fendu au bout.
Et nous apprenions par coeur les sourates transcrites sur notre ardoise sous la dictée du maitre qui avait à ses côtés une corde et un bâton pour la "falaka" cette punition administrée sur la plante des pieds.
Nous apprenions les sourates par coeur mais presque toujours sans les comprendre.
Que l'on me rectifie si je me trompe. La falaka, j'y ai goûté. Un Plaisir à en redemander !
La falakaUne école en plein airoù les élèves prient pour que tombe la pluie...Lawha: planche en bois qui servait d'ardoise
El Kalam: bout de roseau taillé en pointe servant de stylo
Essmagh : encre faite à partir de laine bouillie qui servait d'encre
Le SALSAL :terre glaise blancheadditionnée à l'eau pour effacer la lawha
La falaka: corde et machhat (petit baton) pour réchauffer la paume des pieds
_______________________________________________Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 4 Septembre 2016 à 12:30
Voici une dure négociation entre amis Laghouatis
à propos d'une poule et d'un coq
ou
Quand les affaires sont les affaires
Mohamed Hanine :
Ne t'en fais pas, mon petit coq ,______________________________________Mohamed Hanine a fait la meme promesse à Farroudj que cette dame sur ce lienhttp://www.ency-education.com/uploads/3/0/9/3/309326/french-5ap15-2trim5.pdf____________________________Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 3 Septembre 2016 à 04:36
Les oubliés dans leurs misères
Est-elle toujours en vie ?
le prophète sws a dit : " Vous Verrez Les Croyants (musulmans)
dans leurs Bontés , leurs Affections et leurs Sentiments Reciproques,
former un Corps qui,lorsqu'un de ses membres souffre,voit tout le
reste de son corps partager à l'envi son insomnie et sa fièvre "
( rapporté par Boukhari )Liberté ? Qu'est-ce ?Les pays occidentaux et leur délégué au Moyen Orient, Israel,parlent de liberté, de démocratie, des droits de l'homme, mais occupent (la Palestine), agressent (Irak - Vietnam - Corée - etc),emprisonnent (Guantanamo et ailleurs dans des prisons secrètes)torturent, privent meme de nourriture (embargos), créent leTribunal Pénal International dont ils ne sont pas passibles, etc...Et nous, nous oublions le sort des Palestiniens, ces "TERRORISTES"selon la formule occcidentale consacrée.Et le massacre est à ciel ouvert "malgré" les nombreusescondamnations des Nations Unies non appliquées.
Et pourtant, ils aspirent à une vie tranquille dansun bel environnement... en compagnie de Miss
Palestine
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