• Haïk El M'ramma...

     

     

    Je n'ai pas eu de filles mais des soeurs,

    des brus et de nombreuses petites filles

    Je ne suis ni pour ni contre le port du voile

    mais pour la liberté de le porter ou non

    N'oublions pas son apport à notre guerre de liberation

    Gloire à nos Chahidates

     

     

     

    Ce voile de tant de débats

    N'avait-il pas son charme ?

    Servait-il de cache-misère ?

    Derrière ce voile :

    une Beauté,

    une laideur ?

    Une jeune,

    une moins jeune ?

    Un homme peut-être ?

    Souvent,

    mystère....

     

    Une combattante algérienne détenue sous la surveillance d'un soldat français durant la guerre d'Algérie

     

    Affiche destinée à convaincre les Algériennes de se dévoiler en 1958  

     

    Affiche destinée à convaincre les Algériennes de se dévoiler en 1958

    car le voile servait à transporter les armes des combattants, les bombes destinées aux lieux publics français 

     Frantz Fanon, installé à l'hôpital psychiatrique de Blida, (Frantz Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France (Martinique) et mort, sous le nom d'Ibrahim Omar Fanon, le 6 décembre 1961 à Bethesda dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington aux États-Unis, est un psychiatre et essayiste français fortement impliqué dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés ) avait écrit au sujet du voile en lien de la guerre de libération :  

     "Nous allons voir que ce voile, élément parmi d’autres de l’ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l’enjeu d’une bataille grandiose, à l’occasion de laquelle les forces d’occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d’inertie. La société coloniale, prise dans son ensemble, avec ses valeurs, ses lignes de force et sa philosophie, réagit de façon assez homogène en face du voile. Avant 1954, plus précisément depuis les années 1930-1935, le combat décisif est engagé. Les responsables de l’administration française en Algérie, préposés à la destruction de l’originalité du peuple, chargés par les pouvoirs de procéder coûte que coûte à la désagrégation des formes d’existence susceptibles d’évoquer de près ou de loin une réalité nationale, vont porter le maximum de leurs efforts sur le port du voile, conçu en l’occurrence, comme symbole du statut de la femme algérienne. Une telle position n’est pas la conséquence d’une intuition fortuite. C’est à partir des analyses des sociologues et des ethnologues que les spécialistes des affaires dites indigènes et les responsables des Bureaux arabes coordonnent leur travail. À un premier niveau, il y a reprise pure et simple de la fameuse formule : « Ayons les femmes et le reste suivra. »

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    le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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