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        Ah, ya Miliana, même tes enfants te désertent de plus en plus, laissant leurs habitations à l'état de ruine et inoccupées pour la plupart...La "qualité" de "ville dortoir" qu'on attribuait à Miliana va en pâtir davantage. Et la Mairie est atteinte de cécité devant cet état alors qu'elle peut et doit trouver solution à beaucoup de cas...Mes petits enfants s'inquiètent de leur avenir en celui de Miliana

        A toi la milianaise, leika ya bent Blad Sidi Ahmed Benyoucef...

      Cruelles ont été les quinze dernières années de la vie de cette enseignante. Elle en a subi toutes les affres, elle qui avait la stature d'une grande dame, fière, la tête haute, elle ne passait pas inaperçue. Son désarroi, ses tourments, sa chute et ses troubles nous étreignent et nous rappellent que nous n'avons rien fait pour atténuer la souffrance qu'elle a endurée dans sa solitude.
      Qu''ALLAH nous pardonne notre indifférence et lui accorde toute sa miséricorde. ALLAHOUM arrham 3ybadek wedkhoulha jenet ena3ym.

      Il y a quelques années, elle s'en est allée pour un monde meilleur.

       

      Mbk 6

       Ah, ya Miliana, ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, si tu pouvais redevenir telle que je t'ai connue...

      Moi qui t'ai connue dans tes splendeurs d'antan, florale, musicale,
      hospitalière, sportive, ombragée de tes platanes, fraiche de tes eaux, 
      fière de tes écoles, de tes Chouhada, de ta Pointe aux Blagueurs,
      de ta confiture de coings et de cerises, de tes quartiers enchanteurs,
      Les Belles Sources, Les 3 Pins, Le Petit Bois, Les Anassers, Zougala, Echarchar, Boutektoune, Aïn Berkouk, Aïn Sefra, El-Hamama, de ton Jardin Public et ses représentations cinématographiques, de ton Rakb, de ta Fête des Cerises, de ta M'nara, de ta limonade  "La  Milianaise", de mes amis disparus que je pleure...
       

      ◦Ah, ya Miliana, ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, 
       si mes petits enfants pouvaient te voir telle que je t'ai connue...
      et me redonner ce sourire aussi juvénile  !

        

       Miliana, dit-on, ressemblait à un beau village suisse à l'image de la statuette de son Jardin Public. Statue porte-torchère, candélabre au nom de L'Égyptienne qui provient d'une production de la fonderie d'Art du Val d'Osne. Le statuaire du modèle est Mathurin MOREAU, sculpteur français le plus célèbre dans le monde, notamment en Amérique Latine. 

       Ah ! ya Miliana, , ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, ma nostalgie demeure inoubliable...

       Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas...


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    L’amour commence par un regard, se décide avec un mot, se sent avec un baiser et se perd avec une larme. Des natures différentes naît l’amour. Dans l’adversité, l’amour donne de la force. Dans la confrontation et dans la transformation, l’amour préserve.                                                         Paulo Coelho

     

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    Edmond Fehr

     Aimer ce n'est pas de grandes déclarations.

    Aimer c'est de toutes petites choses, simples, sans aucune justification.

    Aimer c'est dire: Veux tu un café? Es tu fatigué? Je peux faire quelque chose pour toi?

    Aimer c'est un coup de téléphone, une douce pensée, une lettre, une petite surprise, une charmante invitation.

    Aimer c'est prendre quelques minutes de son temps pour l'autre même si parfois on a pas toujours le temps.

    Aimer c'est accomplir spontanément des choses pour l'autre et ce sans arrière pensée... sans raison aucune !

    Aimer c'est ne pas juger... ne pas critiquer... ne pas condamner.

    Aimer c'est être capable de dire: à ta place je n'aurais pas fait mieux.

    Aimer c'est pouvoir aussi dire sans envie: C'est beau ce que tu as réussi.
    Aimer c'est accueillir l'autre tel qu'il est, l'écouter avec son coeur, ne pas le brusquer.

    Aimer c'est regarder l'autre avec les yeux du coeur et les yeux de l'âme. La parole peut mentir mais le regard lui jamais il ne ment.

    Aimer c'est être là non seulement avec son corps mais aussi avec son âme. Aimer c'est dire "Je t'aime" à un conjoint, à un ami, à un frère, à une soeur,á ses parent. Pourquoi faut-il toujours attendre la mort de quelqu'un pour lui dire à quel point on l'aimait ?

    Aimer c'est si doux... si facile.

    Aimer ce n'est pas compliqué mais si l'amour ne nous habite pas il nous manque l'essentiel dans la vie. Lorsque quelqu'un a le privilège d'aimer et d'être aimé, la vie est extraordinaire. Cette chaleur qui rayonne, cette lumière qui illumine l'âme, le coeur et les yeux s'appelle l'amour.

     

    Passage piéton avec un chien


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    En remerciements aux Patriotes

    Il y a 20 ans, jour pour jour, c’était l’horreur à Raïs, bourgade agricole de la banlieue de Sidi Moussa, à 25 km au sud d’Alger. Dans la nuit du 28 au 29 août 1997, des hordes du GIA ont fondu sur le village et l’ont sauvagement mis à sac. Ils ont transformé les mariages en carnages, et les circoncisions en infanticides. La boucherie de ce jeudi noir avait fait plus de 300 morts, des femmes et des enfants pour la plupart. Une nouvelle cité de plus de 12 000 âmes a émergé depuis de ces vergers bétonisés, dont beaucoup de nouveaux résidents qui ont pris la place de ceux qui ont fui le village et ne sont plus revenus, cédant leurs biens au rabais. Récit d’une résurrection difficile, 20 ans après la fin du monde...

     Une pensée aussi pour toutes les victimes de la décénie noire et

    particulièrement celles du massacre de Miliana Sidi Sbaâ.....

     

    A lire absolument par reconnaissance et remerciement...

    Il est de ceux, courageux, qui nous ont sauvés

     

    L’epopée silencieuse d’un ancien garde communal
    Saïd Khadir, un héros anonyme
    Saïd Khadir, 65 ans, garde communal à Zbarbar de 1996...

     

    Saïd Khadir, 65 ans, est un ancien garde communal qui coule sa retraite à Zouabria, son village de toujours, bourg agricole planté au cœur du massif de Zbarbar.
    Entre rires et larmes, il se remémore ces jours infernaux où l’héroïsme n’était même plus une qualité exceptionnelle mais le quotidien de la population de Zbarbar. Tous les matins, il fallait s’armer de courage pour recommencer l’épopée silencieuse de la vie. «Wech s’ra fina ! On a vécu l’enfer et l’Etat nous a abandonnés !» lâche-t-il d’entrée. Le vieux maquisard en a manifestement gros sur le cœur. Comme la majorité des hommes de la région, Ammi Saïd était fellah à la base. «C’était la paix totale ici, surtout sous Boumediène. Le zawali avait sa place. On vivait au bord de l’oued (Isser).
    C’était avant la construction du barrage (Koudiat Acerdoune). Tout poussait par ici. On avait tous les arbres fruitiers. On cultivait aussi le blé, l’orge, et toutes sortes de légumes. La vie était douce et pas chère», se souvient-il avec un brin de nostalgie. «Quand le terrorisme a commencé, la vie s’est arrêtée. J’ai dû abandonner le travail de la terre. Les gens ont quitté leurs patelins par milliers. Il a dû y avoir 6000 ou 7000 qui sont partis. Si tu restes, on te tue. Ou alors on te rançonne. Les agriculteurs étaient rackettés sans vergogne. Les hameaux isolés se sont vidés. Ceux qui ont fui leurs douars ont dû végéter dans du fawdhawi (des habitations de fortune) aux abords des villes. Ils se sont réfugiés du côté de Boudouaou, Reghaïa, Aïn Taya, certains se sont installés à Ouled Fayet, Chéraga…
    Pour moi, il n’était pas question que je parte. Win t’rouh ? (Pour aller où ?) Alors, j’ai pris les armes.» Saïd Khadir a ainsi intégré le corps des Gardes communaux. Il y est resté de 1996 à 2012, année où il a pris sa retraite. «Avant, tous les terroristes transitaient par ici, el irhab avait infesté massivement les maquis alentour. Ils ont commencé à brûler les édifices publics, les écoles… Même lorsqu’il y a eu la grande évasion de la prison de Lambèse (ex-Tazoult ; l’évasion s’est produite le 10 mars 1994, ndlr), beaucoup parmi les prisonniers évadés s’étaient réfugiés ici», affirme Ammi Saïd, avant de lancer : «Sans nous, le village aurait été décimé.»

    Résultat de recherche d'images pour "Il y a 20 ans, l’horrible massacre de Raïs"

    «C’est grâce aux Patriotes et aux Gardes communaux que les terroristes ont été boutés hors de ces maquis. Les militaires ne pouvaient rien faire seuls. C’est parce qu’ils ne connaissent pas la région, alors que nous la connaissons dans ses moindres recoins. Les Patriotes étaient dirigés par Cheikh El Makhfi qui est de Bouderbala. Il avait des milliers d’hommes sous ses ordres.
    Depuis que les enfants du pays ont pris les armes, les terroristes ne pouvaient plus pénétrer dans nos chaumières. Ils n’osaient même plus s’approcher de nos hameaux. On bougeait sans cesse et on ratissait large. Je ne compte pas le nombre de nuits que nous avons passées dans les bois, sous un froid qui vous cisaille les os. Enfin… Je serais incapable de vous raconter tout ce que nous avons vécu.
    Qu’il pleuve, qu’il neige, on était aux aguets. Les gens dormaient au chaud, et nous on devait rester vigilants. On ne goûtait ni au sommeil ni aux fêtes. Même quand j’étais à proximité de la maison, je m’interdisais de passer la nuit chez moi», se remémore-t-il. Ammi Saïd interrompt son récit par moments, tantôt ému, tantôt en colère, indigné par l’amnésie ingrate de certains : «Des gens nous disent : ‘‘ça vous a servi à quoi d’avoir défendu la patrie ?’’ Yek toi tu dormais en pyjama pendant que moi je veillais sur ta sécurité, debout toute la nuit, enroulé dans une couverture froide et humide», rappelle-t-il avec fierté. Dans la foulée, il nous montre sa main gauche lacérée de cicatrices qui engourdissent ses phalanges : «J’ai été blessé suite à l’explosion d’une bombe artisanale. C’était en 2009. Il y avait encore des terroristes qui cavalaient dans la montagne. Même aujourd’hui, el irhab mazal, qu’est-ce que vous croyez ?» dit-il, avant de préciser : «Mais la sécurité est revenue, Hamdoullah. Tu peux circuler même la nuit sans problème. D’ailleurs, c’est tout ce que nous avons gagné : la sécurité.»

    «Ma pension de retraite, c’est juste un sérum»

    «Ce qui me fait mal au cœur, fulmine-t-il, c’est de voir comment l’Etat traite inégalement ses enfants. Ceux qui ont combattu à ses côtés sont relégués aux oubliettes alors que ceux qui se sont dressés contre lui se pavanent en bombant le torse. Dernièrement, un ancien terroriste a été contrôlé dans un barrage, près de Lakhdaria. Il était au volant d’un fourgon bardé de marchandises, sans registre de commerce ni aucun papier. Au début, on allait le verbaliser, ensuite il a brandi un document officiel montrant qu’il a bénéficié des dispositions de la ‘‘moussalaha’’ (réconciliation). On l’a libéré de suite, avec le salut de rigueur.» Et de nous confier : «Même mon fils s’y met et ça me rend malade. Il me dit : ‘‘Tu as pris les armes pour défendre le pays, une bombe t’a éclaté à la figure, wech daretlek Eddoula’’ (qu’a fait l’Etat pour toi ?)». «Quand j’ai pris les armes, mes enfants n’avaient pas de quoi manger.
    On passait des nuits entières givrés dans les maquis. D’aucuns faisaient leurs adieux, le matin, à leurs gosses, n’étant pas sûrs de revenir le soir. Vous savez, du temps de la colonisation, un officier français a eu une promotion fulgurante pour avoir réussi à franchir les murailles de Zbarbar. C’est pour vous dire combien il était difficile de pacifier ce territoire. On a vécu le pire. Les gens vivaient leur vie, et nous on affrontait la mort. Tu dors dans la peur, tu marches dans la peur. Une terreur noire. Et aujourd’hui le terroriste a plus de droits que toi. C’est le monde à l’envers. L’Etat devrait traiter ses enfants avec équité.
    A la limite, qu’on leur pardonne, passe encore, mais il ne faut pas en rajouter. L’un, tu lui donnes l’argent et le pouvoir, l’autre n’a même pas de quoi offrir une paire de chaussures à son fils. Il y a de quoi disjoncter ! Les gens qui ont protégé le pays, qui ont défendu et sécurisé les biens de l’Etat, ils sont livrés à leur sort. Je n’ai que ma retraite, bla mezeyet’houm ! (malgré eux).» Interrogé sur le montant de sa pension de retraite, l’ancien Garde communal sourit d’un air narquois : «Sérum !» rétorque-t-il. «Une bouteille de sérum qui nous distille la vie au compte-gouttes !». Ammi Saïd est père de huit enfants, qui plus est. Ceux qui sont en âge de travailler sont au chômage comme la majorité des jeunes de Zbarbar. Dans le meilleur des cas «ils se font exploiter pour un salaire de misère». «Vous voulez la vérité ? Maranache aychine. On est des morts vivants», résume Ammi Saïd, avant de glisser avec amertume : «Je suis un homme libre. J’ai ma dignité. Mais l’ingratitude, ça fait mal.»
    Mustapha Benfodil


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    A Hadjira Tardah, fille adoptive de Miliana

    Sidi Ahmed Benyoucef le Saint Patron de Miliana aurait dit: "Miliana dakhelha rabah oua kharejha rabah" - "Qu'on y vienne ou qu'on en parte, que du bonheur " et il a conseillé à Sidi Naïl, son élève, de fixer sa tribu entre Bou Saâda et Djelfa.

     

    A la mémoire d'un platane scié à quelques pas de chez moi...

     

     

     Miliana racontée par ses platanes en voie de disparition...

    Glané de ci, de là, de leurs souvenirs...

     

     

    L’image contient peut-être : arbre, ciel, plein air et nature

    S'asseoir sur ce banc, à l'ommbre de ce majestueux platane                                                            du jardin public de Miliana, un livre à la main, un merveilleux voyage...

     

    Sciés depuis longtemps, ils vous accompagnaient vers l'Hôpital                                         Dans le secret de ces platanes centenaires
    les oiseaux me charmaient de leur chant incessant  

     

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    Nous sommes devant le Lycée Mustapha Ferroukhi (ex-collège moderne) et sur le balcon d'en face habite le Proviseur.S'y trouvaient Mme et Mr Dauzet, proviseur prenant un peu d'air frais. Pour cette soirée, "j'avais fait le mur" pour retrouver mes amis en ville. Je ne sais comment je possédais le double de la clef d'entrée de la belle porte d'en face. Donc, au retour je trouvais le Proviseur à son balcon. Vite fait je me cachais derrière le tronc du platane à droite dans l'attente d'un moment propice pour entrer au lycée. Mais au bout d'un long moment de cache, j'entendis le Proviseur me crier " Dis, Hebboul, sors de là, tu crois que je ne t'ai pas vu ? " Et il me fit ouvrir la porte par le concierge. M'attendant à une grande sanction, je ne le fus point !. Il était lui et sa dame, mes fervents supporters dans l'équipe de foot du Collège - j'étais parait-il un excellent footballeur (houhou yachkour rouhou...) ce qui m'évita une privation de sortie de plusieurs semaines...

     

    Automne

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    Des moments de pur bonheur, aux petits matins frais, aux feuilles mortes tombées au sol, emportant sur leur passage les souvenirs des jours heureux. Je me souviens de toutes ces ballades d’Automne à Miliana, quand nous déambulions le long de la rue Saint Paul à l’ombre des platanes, la pointe des blagueurs, la cité Nord qui m'offrait une grande paix du cœur au milieu de ces jardins encore fleuris à cette période. Inconscients, nos pas nous menaient dans ces lieux, nourris de cette ambiance si particulière, une réelle sérénité.

    Que nous reste-t-il de cette saison, de cette grisaille que le souvenir de ces merveilleux moments de joie, d'amitié, d'amour et de partage qui venaient de mourir sur le bitume milianais. Un passé heureux, une époque révolue qui se referme avec plein de souvenirs. Certains rêves sont parfois comme ces bulles de savon sitôt soufflées, s'envolent...

     

     

    L’image contient peut-être : arbre, ciel, plein air et nature

     

    Le platane c'est le charme de Miliana 

    En rangeant un rayon de ma bibliothèque , une feuille jaunie par le temps, par asphyxie ; une feuille morte qui tente de ressusciter . L’inscription est presque effacée, mon cœur se rappelle.             C’était en hiver frileux, à Miliana , il neigeait .On jouait la demie finale de la coupe d’Algérie basket ball -junior contre une grande équipe algéroise .On comptait sur moi et sur mes passes décisives parce que je jouais au poste de distributeur .Mais je n’étais pas vraiment dans le ...match , j’étais avec Mariama une douce et timide espagnole ma petite amie de l’équipe féminine ,une brillante élève. Toute l’équipe était là pour nous encourager .Toute mon âme était concentrée sur Maria , je me foutais du match .j’avais fait des bêtises exprès, on me fit sortir pour plusieurs fautes techniques .Mes coéquipiers n’étaient pas dupes .A moi Maria , nous étions sortis dehors , loin du stade loin des yeux et …Elle enleva la seule feuille d’un immense platane et la mit dans son sac .Plus tard , elle me passa un magnifique livre écrit par un japonais « Confession impudique. » j’avais trouvé la feuille avec cette inscription en espagnol
    (Tanto entre nosotros, estas despierto mis sentidos el más profundo., sé que nunca será el mío. no lloro yo soy feliz. Gracias y que el Señor tenga misericordia de nosotros) et ça donne en français tant de choses nous sépare ,tu as éveillé mes sens les plus profond .Je sais que tu ne seras jamais à moi. Je ne pleure pas , je suis heureuse. Merci et l’Eternel aura pitié de nous )
    Et la feuille est passée d’un livre à autre.

     

     

      La Rue Emir Abdelkader (Rue Saint-Paul) était toute ombragée de ses millénaires platanes.              Aux Affaires, j'ai vainement tenté de la rendre piétonne, wali et sous-préfet s'y opposant...

     

    Support publicitaire

     

     

    Miliana : Un platane de Miliana aura eu raison de cette plaque publicitaire émaillée Singer..

     

     
     
    FERRANDO * Augustin Ferrando* est un peintre orientaliste français de l'école des beaux-arts d'Alger, puis de l'Académie Druet et de Rochegrosse, ancien de l'école des beaux-arts de Paris. Il est né le 15 Avril 1880 à Miliana et y vécu son enfance et son adolescence, il revenait souvent peindre dans ce petit paradis de verdure accroché aux flancs du Zaccar, sous une voûte d'immenses platanes si fraîche l'été qui vous conduit à l'esplanade des vieux remparts, paysage unique de... beauté, d'infini, différement coloré et éclairé suivant les saisons: blanc de neige en Hiver, blanc de fleurs d'amandiers et de cerisiers au Printemps, ocre rouge flamboyant en Automne mais toujours les verts, les bleus vifs ou brumeux qui marquèrent à jamais sa peinture.                                                                          A partir de 1956, sa santé se dégrade, il n'expose plus, il continue à crayonner à Miliana où il passe sa dernière année de vie, puis auprès de sa fille puis à Oran où il décède peu après son retour le 07 Avril 1957. Il sera inhumé à Miliana dans le caveau familial. *Quelques tableaux de *Augustin Ferrando

     le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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    Orchestre des Mines du Zaccar

    Quant à la musique occidentale, là aussi on note que la ville de Miliana, à cette époque avait une formation musicale connue sous le nom de l' Orchestre symphonique des mines du Zaccar sous la direction de M. Colbefi, dont la majorité des membres étaient des européens.
    Seuls trois musulmans faisaient partie du groupe, il s'agit en l'occurrence de Si Mohamed Rouabah, au baryton (également membre du groupe de Mr Marchetti), Alioussalah Abderrahmane, dit El Kantoni au bugle et enfin Si Hammoud Hadj Brahim Djelloul, à la basse. Ils avaient tous une bonne éducation musicale dans la connaissance du solfège et la maîtrise des instruments.
    Cet orchestre qui jouissait d'une grande célébrité dans la région avait participé à de nombreuses manifestations artistiques à l'échelle nationale et internationale. Il obtint plusieurs prix tels que le premier prix national à Fort- de- l'eau en 1933, le premier prix national à Oran. Il avait animé aussi le bal de la fête annuelle de la ville de Cherchell en 1934, inauguration du barrage Ghrib à Miliana. L'orchestre avait l'habitude d'égayer le défilé cérémonial de sainte Barbe (jour de fête des mineurs), ainsi que les bals qui s'organisaient chaque dimanche devant le café du commerce.
    Il y avait dans cet orchestre des violons, des trompettes, des trombones à coulisses et d'autres instruments.
    Arborant l'insigne doré des mines du Zaccar, les membres de l'orchestre portaient des costumes et calots. Les trois musiciens se distinguaient du groupe avec leurs chechias traditionnelles bien décorées.  

     

     


     Amel, la Soprano,
     Elle porte loin son exceptionnelle voix.
     Et c'est la voix miliano-algéroise....
     Une voix d'ambassadatrice très écoutée.
     Beauté de voix,
     Beauté tout court, notre fille

    Amel, notre soprano Diva et son frère Rachid,violoniste et chef d'orchestre,                            auraient-ils hérité de leur grand père Si Hammoud Brahim-Djelloul son art ?

     

    A la mémoires des "gueules jaunes" de Miliana

    « Gueule noire » était le nom donné à tous les mineurs ainsi qu'à ceux qui travaillaient avec le charbon (soutier, agent de conduite des trains vapeur), par analogie aux « gueules jaunes » qui désignent les ouvriers des mines de fer

     

     

     

    Lors d'une grève des Mineurs de la Société des Mines du Zaccar de Miliana, curieux ou solidaire, je me suis retrouvé dans leur rassemblement de contestations devant la Sous-Préfecture de Miliana

    Les mineurs ont participé activement à la lutte de libération nationale. Ci-après un jugement rendu par le tribunal militaire d'Alger à l'encontre d'un groupe de mineurs du Zaccar, inculpés pour atteinte à la sûrété de l'Etat et de nombreux autres chefs d'inculpations.

    http://gadames.eklablog.fr/jugement-a127261794

      

     Des parents, des amis dont Feu Mohamed Lebouzi (debout à gauche)                                  qui fut dirigeant du Sport Club Milianais (SCM)

     

    A travers des échanges d'anciennes et d'anciens élèves des Lycées Abdou et Ferroukhi, les Abdounates et les Ferroukhiens, nous apprenons un peu de la vie des mineurs de la Société des Mines du Zaccar de Miliana qui ont extrait celui ayant servi à la construction de la Tour Effel de Paris  d'après  Wikipédia mentionne à ce propos :
    " Le fer puddlé de la tour Eiffel a été produit dans les ateliers de Dupont et Fould de Pompey, en Lorraine. Gustave Eiffel l'a choisi notamment en raison de ses propriétés mécaniques10. Le fer provient des mines algériennes de Zaccar et Rouina .''

     

    Benabdellah Mohammed 

    ESSALEM à toutes et à tous.Je te remercie d'avoir ravivé des souvenirs d'une lointaine époque.En effet les mines du Zaccar ont toujours constitué pour nous, enfants,un spectacle unique en son genre.Qui d'entre les milianais n'avait pas un parent, un voisin qui travaillait dans les mines?Je suppose que tous les milianais(es) ont à un moment ou un autre assisté aux manoeuvres effectuées par les mineurs lors du transport du minerai de fer des mines à bord de wagons tractés par une locomotive pour etre ensuite transféré vers la gare d'Adélia qui à son tour le récupère pour le charger sur d'autres wagons autrement plus grands.Je me rappellerai toujours de ces braves mineurs qui une fois libérés vers 14h45, envahissent la ville pour regagner leurs logis. Leur tenue de travail délavée par les lavages presque quotidiens du fait des poussières du minerai de fer,la tete protégée par un casque blanc et l'éternelle lampe fonctionnant au carbure, accrochée à l'épaule.Le visage maculé par le minerai leur donnait des airs de durs à cuire.On aurait dit qu'ils se sont maquillés.On les a appelé les gueules noires.On pouvait reconnaitre une personne seulement par sa démarche .Le salaire dérisoire leur est distribué dans des enveloppes personnelles tous les 15 jours.De ce pécule le mineur entretient sa famille et s'approvisionne en carbure pour sa lampe à ses frais(quelle exploitation?)Parfois on annonce le décès d'un mineur des suites d'un éboulement ou bien des suites de maladies respiratoires dues aux poussières du minerai qu'il inhale.Presque tous ont eu des séquelles de leur passage dans les mines.Miliana a fourni le gros du personnel pour les mines.La durée de vie de ces mineurs était très courte du fait des conditions de travail très difficiles par tous les temps .Qu'il vente ou qu'il neige.Je me rappellerai de la cantine qui était en fait une coopérative où s'approvisionnaient les mineurs en denrées alimentaires et en carbure.Mon père Ahmed y travaillait en compagnie de ammi Benblidia Tayeb,de ammi Benniche et de ammi Beghdad tous décédés Allah yerhamhoum.Ils formaient une équipe à toute épreuve.Ils étaient très rapides pour servir les clients.J'allais très souvent à la cantine surtout le jour de la paye pour voir ces pauvres mineurs faire la queue pour acheter ce dont ils ont besoin.J'étais très amusé de les voir contents de leurs achats.Il faut dire que les prix pratiqués étaient de loin, inférieurs à ceux des commerçants de la ville.La cerise sur le gâteau était une boite de fromage en portions ou une tablette de chocolat noir en barres pour les enfants .
    Il suffisait de rien pour les rendre heureux, ces enfants que nous étions.Le Zaccar a toujours été témoin de ce qui s'est déroulé dans ses entrailles.Ah! s'il pouvait nous conter ses histoires qu'il garde jalousement.Un hommage particulier est rendu à ces personnes qui se sont sacrifiées pour leurs familles au détriment de leur santé. Allah yerhahoum!

     

    benyoucef  

     Tu as bien fait de nous présenter cet article descriptif sur le riche patrimoine minier que recelè la ville de Miliana.Les témoins matériels datant de cette glorieuse époque, sont encore visibles à nos jours .Ils démontrent cette prospérité industrielle et le fruit des efforts fournis par nos braves mineurs dont la plupart ont perdu leur vie au fond des galeries obscures du Zaccar pour un salaire minable,mais malgré la misère et l'indigence ils étaient Heureux d’accomplir leur travail pénible.
    Par ailleurs, ton texte me rappelle le fameux livre de Si Abdelkader Hadj Hamou"Fatma la femme du mineur", une œuvre magistrale qui décrit remarquablement l’ambiance fervente des mineurs et leur modeste vie quotidienne à travers le personnage de Miliani.Un roman au gout de Germinal, bien de chez nous .
    Les mines du Zaccar restent une longue histoire passionnante.

    Samia TALBI  

    Belle photo souvenir qui rappelle non seulement les mines du Zaccar mais aussi le fameux "Germinal"de Zola qui nous a révélé la misère noire des mineurs et dont la lecture nous prenait à la gorge tant les souffrances des mineurs étaient insupportables.J'imaginais à la lecture de ce roman de 1885 combien avait été grande la peine des.mineurs de Miliana .Je leur rends un grand hommage , qu'ils reposent en paix Allah yerhemhoum!

    Benrabah Mohamed  

    Merci Benyoucef d'avoir rappelé l'un des premier roman en langue française de A. Hadj Hamou. Effectivement il relate la vie des mineurs et aussi la difficile intégration d'un musulman.Bien que le musée de l'Emir ait ouvert une aile pour la mine, la ville peut s'enrichir beaucoup en ouvrant un musée de la mine pour rappeler à nos jeunes citoyens le difficile combat pour la vie que menaient nos parents.Chaque famille dispose d'une relique de cette mine, il suffit de les sensibiliser pour enrichir ce musée..Beaucoup de matériel des mines trainent le long des galeries, il suffirait de le regrouper. Kenadsa qui abritait les houillères sud oranaise a ouvert un beau musée au centre du village.

     

    ZOUM  

    BRAVO MOHAMED BENRABAH POUR TON ARTICLE QUI EVEILLE EN NOUS
    LES CONDITIONS DE TRAVAIL DE NOS ANCIENS MINEURS DU ZACCAR
    QUI ETAIENT EXTREMEMENT PENIBLES ET DANGEREUX ET RECOMPENSES PAR UN SALAIRE MAIGRE ET UNE ODIEUSE EXPLOITATION PAR UN PATRONAT QUE SEUL LE PROFIT COMPTE.....

    Chantal 

    Il ne fait aucun doute, Benyoucef, Samia, Mohamed et Zoom que je vous rejoins totalement dans ce que vous dites à propos de ces mines du Zaccar et des conditions de travail de ces personnes honteusement surexploitées. Bien sûr, j'ai également pensé à Zola et son chef d'oeuvre, Germinal. Par contre, pour être franche, sachant qui était, à l'époque, le colonisateur et, par voie de conséquence, l'exploiteur, je vous avoue très sincèrement et ce, même avec le "recul", qu'il n'y a pas de quoi être fière, pour moi, d'être française !

     

     

    benyoucef  

     Excellente idée ,créer un musée de la mine à Miliana, puisque tous les ingrédients sont réunis pour le faire. Les anciennes galeries , ateliers trainent encore du vieux matériel qui doit faire l'objet de collecte, d'inventaire puis de mise en valeur.Une veritable richesse culturelle qui témoigne s'un passé prestigieux.  Nous souhaitons qu'un beau jour, les autorités locales se reveillent pour penser à réaliser cet ambitieux projet afin de preserver et la valoriser ce patrimoine minier qui se rattache beaucoup à l'histoire de notre coqiette ville.
      

    Belahcen abdelkader  

    Merci à vous tous de ces inoubliables souvenirs. Je viens de découvrir cet article. Je suis vraiment épaté par ce que je viens de lire. Mon père Allaherrahmou faisait partie de cette equipe de mineurs Esclaves.

    L’image contient peut-être : plein air

    Bouzar Bouzar 

    mon grand pére maternel mr Bellabes nabi mohamed était parmi eux dans ces mines et aussi le mari de ma tante maternelle mr Barça Hamoud était comme économe dans ces bureaux rabi yarhamhoum.ainsi que tous ceux qui ont travaillé avec eux .ceux qui sont vivants allah itawel fi 3morhom et ceux qui sont morts allah yarhamhoum..il y a quelques uns d"entres eux travaillaient dans les mines et en méme temps avec elkhawa (les moudjahidines) discrètement.

     

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    Le coeur perçoit ce que l'oail ne voit pas

     


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