• Merouane

     

     

     

     Blog de ghadames : ghadames, La mer, le camping, Corbusmil  

    Phare de Ténès
    Il éclaire la route des navires

    Après plus de 150 ans d’existence, le phare de Ténès continue toujours de guider les navires dans l’obscurité de la nuit.
    Dominant majestueusement le site rocheux du cap de Sidi Merouane, à 15 km à l’est de la ville côtière de Ténès, il est un véritable monument historique.
    Construit en 1861, il est le premier phare bâti sur le littoral algérien. Conçu en pierres taillées à quelque 100 mètres au-dessus de la mer et 35 mètres au niveau du sol, ce phare est d’une portée lumineuse de 29 miles nautiques (60 km environ). Difficile d’accès, il faut pour s’y rendre emprunter une route sinueuse longeant le littoral.Toujours est-il que le site demeure un haut lieu de tourisme, notamment durant les périodes estivales où il accueille des processions de touristes.

    Il a, durant son histoire, reçu la visite de personnalités connues. Staline et le président français de l’époque, Vincent Auriol, avaient visité le lieu dès 1951, comme en attestent leurs signatures sur le livre d’or du phare.

    L'un de mes enfants se prénomme Mérouane en hommage à Sidi Merouane, ce grand marin dit-on, qui avait demandé à ce que on l'enterre à cet endroit où il avait terminé son existence. Est-ce que le port de son nom par le fiston en a fait de lui aussi un passionné de la mer ?

    Gouraya, plage de la crique

    Gouraya - Plage de la Crique
     

     La mer, 
                       le camping
                                                   Corbusmil

    Chaque année nous passions nos vacances au bord de mer en camping, les premiers temps équipés seulement de nos tentes pour ensuite y ajouter tables et chaises pliantes,télé, antenne fixée au sommet des arbres quand il y en avait en nos lieux de séjour... et même une barque pour la plaisance et la pêche.

    Il nous arrivait de faire des feux de camp au bord de mer et veiller assez tard et la fratrie de mes six garçons était la plus heureuse du monde.

    Notre première plage de séjour fut celle de Chenoua, ensuite non loin, une crique dont un rocher laissait échapper de grosses gouttes d'eau limpides récupérées à longueur de journée dans un seau, ce qui nous évitait la corvée d'eau.

    Ensuite la Plage Bleue, près de Cherchell nous accueillit, suivie de celles de Gouraya, Damous,   Beni-Haoua et El Guelta où nous nous fixames définitivement. 

    El Guelta, où le Général De Gaulle passa une nuit et ce fut notre voisine, alors petite fille, qui lui remit le bouquet de fleurs de bienvenue.

    Ces moments de camping et de nomadisme des bords de mer restent inoubliables pour notre famille et celles qui nous rendaient visite et les enfants devinrent les adeptes de la nature, de la pêche et de la chasse sous-marine.

    Et Merouane, Merouane Subaquatique (facebook)

    le dernier de la fratrie, entretient un site à ce sujet,  "Corbusmil" fort fréquenté en Algérie et ailleurs dans le monde...

    Corbusmil
    Corbusmilchasse
    Corbusmil algérie
    Corbusmil vidéos

     Merouane : Merci à la Fédération Française d'avoir consacré un article sur Corbusmil, l'une de mes passions.

     

    ____________________________________

    Le Coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

  •  

     

    Le Sport Club Milianais (SCM), c'était mon autre famille. Une petite revue...

     

    Blog de ghadames : ghadames, hebboul md

    Blog de mordu : mordu, jjjjjjjj      

    A mon père Une rencontre organisée par les anciens joueurs du foot en l'honneur de M. Hebboul Mohamed. Merci à tous les organisateurs officiels ou anonymes.Remerciements, aussi, à tous ceux qui étaient présents jeunes et moins jeunes.

    Blog de mordu : mordu, jjjjjjjj

     Etaient présents les anciens joueurs, présidents, secrétaires,
    trésoriers,supporters du SCM, anciens adversaires, anciens internationaux de foot, personnalités, amis, parents,mes enfants et mes petits enfants, journalistes et TV algérienne alors que d'autres, empêchés, se sont excusés.
    Nombreux étaient ceux venus d'Alger, de Chlef, de Khemis-Miliana,
    Laghouat,Blida, Cheraga, Zeralda...                         
    Beaucoup d'embrassades, de souvenirs et que d'émotions !
    parfois jusqu'à de petites larmes, vite essuyées...    
    Et des coups de fil de joueurs, d'amis et supporters pour leur
    non présence à cette manifestation.                
    Merci, merci et encore merci pour toute cette chaleur affective
    qui m'a fait remonter le temps où le SCM était une grande famille
    sans grands moyens certes mais très riche de ses enfants à la
    grande éducation.      
    De nombreux cadeaux m'ont été offerts mais
    le plus beau d'entr'eux est le Livre d'Or
    dont je vous livre quelques unes de ses dédicaces

     C'étaient "mes" joueurs, mes enfants.

    Merci pour l'estime et le respect qu'ils m'ont toujours témoignés et qu'ils continuent à me le montrer devenus grands pères. Hier, l'un d'eux à tenu  à à me faire traverser la rue devant le grand nombre de voitures et leur vitesse excessive. Et j'ai joué le jeu pour son plaisir...

     

      Tout d'abord, une pensée pleine d'émotion pour nos devanciers qui avaient écrit en lettres d'or le sigle du SCMiliana sur toute la plaine du Cheliff, parmi lesquels: Bentabak Ali, Ghersi Miloud, Benrabah Ali, Djeblaoui Mustapha, Saadi Belkacem dit "Atcha" et que j'appelais "Papa", Rouabah Mohamed, Khelia Ahmed, Anseur Sadek, Azizi El Hadi, Merakech Mohamed, Boumad Ahmed, Bengrine M'hamed, Boudiaf Mohamed.....et les créateurs du WAM (Widad Atlétique Milianais) dont me priva Hadj Abdelkader Benrabah de peur de mon renvoi du lycée pour adhésion à une association nationaliste et politique avec cet "argument" : "Nous manquons de souliers de foot" et ma réponse " Je jouerai pieds nus". Que Dieu ait leur âme.  

     

    Un bouquet en mélange de supporters et joueurs du SC Miliana

    J'étais entraineur, je préfère éducateur, de l'équipe de foot-ball du SC MILIANA (SCM) et, à cette époque, la ville possédait une formation de talent, jeune, dynamique et qui mobilisait la population locale tant à MILIANA que lors de ses déplacements, aux retours desquels, souvent victorieuse, elle était accueillie par les "You You" de nos Dames. Les joueurs, que ceux que j'ai omis de citer m'excusent, étaient d'une éducation exemplaire, très soudés dans l'amitié donc solidaires, vifs et alertes, disciplinés, au point physiquement et moralement. Ils étaient les dignes réprésentants de MILIANA dont ils en étaient tous originaires...D'ailleurs, ils accédèrent deux années consécutives en divisions supérieures. 

     

     De g à dr, debouts:Mustapha Benmerad,Ali Abzouzi, lah errahma,Mahmoud Saadia, Guemouri Boulenouar,Abdelkader Tibahine,Beskri Bouziane, Mohamed Hebboul, Mohamed El Foul,Benlecheheb Abderrazak. Assis de g à dr: Mahdi Bentabak, Miliani Ghouti, Khelifa Ahmed, Krimo Landjerit, Fodhil Benguerine et Kadi Ykhlef

     

     

      C'était du temps où le journal El Moudjahid titrait un article sur le SCM ainsi :" Le SCM à lavitesse de 4 buts par match "          

     

    Aujourd'hui, je l'en remercie, est venu me rendre visite "mon" ancien joueur de foot Mohamed El Foul et je me suis rappelé de son "recrutement après d'âpres négociations."  - J'avais remarqué l'assiduité d'un jeune (peut-être encore junior) à tous les entrainements de l'équipe.. Un jour, par signes, je le fis descendre de la "tribune", une butte, pour lui demander pourquoi il ne se joignait pas à nos entrainements vu sa présence continuelle à ceux-ci...      

     - Heu....bégaya Mohamed El Foul

     - Mais pourquoi, insistais-je ?

    Et il trouva l'imparable parade:

    - Je n'ai pas de souliers !

    Grand problème que je résolus aussitôt :

    - Tiens, voilà les miens...

    Et ainsi devint-il l'un des assidus titulaires de l'Equipe Première...

    Et vint son mariage auquel naturellement il m'invita à la soirée chez lui, près de l'Horloge. A mon arrivée, devant l'entrée, j'entendais une grande animation qui couvrait les tintements de l'Horloge de chaque quart d'heure. Sitôt mon apparition devant l'assistance, un GRAND SILENCE s'établit, certainenement par respect pour leur éducateur que j'étais.

    Pour que la fête soit FETE, je dus demander à Mohamed la permission de me retirer...

     

    BENLECHEHEB Hamid

    BENLECHEHEB Hamid, mon ami et frère de collège Excellent joueur de foot-ball du S.C.Miliana (SCM), élève au collège moderne de garçons de Miliana, devenu Lycée Ferroukhi. Avant de rejoindre la lutte armée, il était élève à l'Ecole Normale pour Instituteurs de Bouzareah, récemment baptisée à son nom

     

     -Md Hebboul : J'ai assisté aux cérémonies de mariage tant à Laghouat qu'à Miliana du fils de l'ancien joueur du SCMiliana Cherabli Boualem (debout à gauche)

    ---"A mon grand frère Si Mohamed Hebboul,                                                              
    L'éducateur que vous fûtes vous a éloigné de tant de belles choses
    de la vie, au profit des autres...de la jeunesse de Miliana que vous
    avez aimée et chérie                                                                                                     
    Par amitié, par reconnaissance et par devoir de mémoire, je vous
    offre ces ouvrages et je vous invite à voyager avec Nerval dans un
    Orient mystérieux et mystique                                               
    Fraternellement.                                                                                               
    Miliana, le 17 Juin 2011    Signé, M.Benrabah    

    "Très cher ami,                                                                                                                                             Les années passent mais votre souvenir demeure à jamais gravé dans
     mon coeur.                                                                                                    
     Merci pour Tout ce que vous nous avez donné comme loyauté, courage,
     grandeur d'âme. Vous avez fait de Nous des Hommes.          
     l'âme de notre ville, Miliana qui vous est si chère, qui vous
     adore comme nous tous.
     Très sincèrement,                                                                                
     Hadj Meharzi 

     

     

    Hamid BOUYARBOU

    - Platine, de son vrai nom BOUYARBOU Hamid, lieutenant de l'ALN et chef de commando.A rejoint l'A.L.N. en septembre 1956. Il s'illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche Oued El Malah et tomba au champ d'honneur en 1959 à Sidi Akacha, près de Ténès.

     

                Mahieddine Mehani à droite sur la photo avec son ami Belhocine  Si ce n'était sa blessure au genou qui l'avait éloigné des stades, il aurait été l'un des grands joueurs du Sport Club Milianais   

     

    Equipe de foot dulycée Mustapha Ferroukhi

    Sans titreyy 4ca3529

          Herti | 13/08/2014

    Bonsoir, je suis un ancien du Mouloudia de Cherchell et j'avoue que j'étais un fan de Rachid Boudaoui je l'ai vu jouer jouer 2 fois après que les Habbouche et Abdesslamayene mes coéquipiers du MSC n'arrêtaient pas de nous raconter ses exploits je rêvais de jouer contre lui et ça s,est réaliser c'était à Cherchell MSC/SCM Miliana nous a battu par 1 but à 0 et devinez qui a marqué le but de la victoire Boudaoui bien sûr. Je cherchais sur le net une photo de lui et par chance les anciens du lycée qui savent être reconnaissants l'ont affiché, je vous dis merci.

     

    Nous ne les oublions pas nos joueurs incendiés du Zaccar...

    http://gadames.eklablog.fr/ a-leur-memoire-a127372568 .. Cliquez et lisez ce drame

    ~~ J'y étais, bien que convalescent suite à une lourde intervention chirurgicale, en solidarité avec les nombreux joueurs du SC Miliana dont j'étais l'éducateur.Face à l'ampleur des manifestations qui se déroulaient devant la sous-préfecture, je fus littéralement enlevé de chez moi par un fourgon de police et rendu à la sous-préfecture où MM Medeghri, Ministre de l'Intérieur, Messaadia, responsable du FLN et Boudiaf, sous-préfet, me demandèrent (m'ordonnèrent) de calmer cette manifestation, vu que la plupart des jeunes étaient du SCM et qu'ils m'écouteraient. Ce que j'ai refusé... 

    Abderrahmane Benblidia Allah ytawel fi 3omrak Si Mohamed Hebboul . Vous êtes toujours très estimé parmi les milianais et j'en fais partie ,y compris ceux qui n'ont pas pratiqué le football comme moi d'ailleurs. Nous supportions le SCM alors que vous étiez le coach. Nous n'oublierons pas la liesse qui nous saoulait lorsque le SCM fonctionnait «à la vitesse de 4 buts par match» comme titrait El Moudjahid de l'époque. Longue vie à vous Si Mohamed.

     

    Redha Takherist : ce fut mon premier match en tant que joueur sénior. M.Hebboul m'a titularisé en tant que meneur de jeu; comme on disait à l'époque n°10. c'est tout à mon honneur de jouer avec el arbi rifi, kerrache, hamid, moussa...le joueur que ( vétérans miliana) n'a pas cité c'est cherif; excellent joueur de guelma: il faisait son service militaire à miliana.nous avons perdu ce jour là mais nous avons fourni un match plein.  

    Première rencontre championnat - saison 1984/85 à Hadjout. C'était mon retour au SCMiliana où j'ai complètement chamboulé l'équipe héritée. Je suis contre l'apport de joueurs "étrangers" à Miliana sauf s'ils y résident, estimant que le club est la propriété des locaux sur lesquels les milianais peuvent mettre un nom du cru et que c'est à eux de défendre les couleurs de leur ville. Et puis avoir l'oeil sur leurs fréquentations et leur comportement car à mes yeux ils étaient les ambassadeurs de Miliana. en déplacement Pour les chômeurs, il fallait trouver un emploi, pour les démunis, de l'aide, être présent dans la mesure du possible en cas de besoin... Sur la photo, on voit à l'extrême gauche ,debout,Chérif de Guelma , militaire affecté à Miliana. Il me rappelait Mostefa Séridi, lui aussi de Guelma , mon coéquipier et frère au SCM juste au début de notre guerre de libération et qui faisait son service militaire à Miliana .Il déserta pour le combat de la Liberté après avoir hissé notre drapeau national en pleine caserne de Miliana Chahid du pays, il me laissa sa photo   ci-dessous

     

    Seridi Mustapha, dit Mostefa
    Et s'il vous arrive de passer à Guelma, je vous demande de faire un tour au SQUARE  qui porte son nom et lui souhaiter la Rahma.   A sa mémoire, lire : http://laghouat-miliana.over-blog.com/article-24793676.html 

     

        

         

      Son 1er match au SCM, il le joua à Tizi Ouzou avec son ami Oularbi Abdelkader, Lahcen Tabet(?) et d'autres juniors, victorieux 5 à 2.Son fils Rédha est Docteur en médecine du sport en France, peut-être un jour pour les Fennecs, notre Equipe Nationale.

     

    De G à Droite: Guemouri, Ghouti, Hebboul, Tewfik-el-Madani, Moll René, Abzouzi, Accroupis:Cherabli, Benlecheheb, Embarek ,son frère, Bentabak  

     

     

    Debouts: El Foul, Hebboul, Allel junior, Mohamed Azizi Y., Cherabli, Mahmoud,  Accroupis: Mourad B. Boumaza, Hattab, Belhadj, Mohamed Azizi Med.   

     

      3 basketteurs de g à d : Hamdane Allel, Abdelkader Belhadj et Mourad Boucherat qui a dit:

       

    Résultat de recherche d'images pour "Miliana sports"

     

    "J'habitais au n°3 de la rue d'Arcole, les terrains où se pratiquaient les jeux de boules nous faisaient face . Notre rue était bordée par deux rangées d'arbres telle une perspective cavalière. Un rigole à fort débit ruisselait tout le long traduisant une richesse en eau de la ville. A partir d'une fenêtre de notre paisible appartement on pouvait entrevoir un va-et-vient vagabond de gens pauvres de Korkah. En été les vendeurs de figues de barbarie prenaient place au bord du ruisseau en utilisant son eau fraiche afin que les adeptes puissent savourer ce délicieux fruit et le déguster en toute sérénité. Les prix étaient si bas que nous remplissions de grands saladiers pour le déjeuner. A côté de ces vendeurs, les barbiers ambulants, en plus du rasage des barbes hirsutes, s'adonnaient à l'extraction de sang par le cou de leurs clients à l'aide de ventouses(hidjama?)"

       

    Résultat de recherche d'images pour "boxe, asnoune ahmed,"

    Asnoune Ahmed, champion d'Algérie de Boxe : décès de la coqueluche du noble art de la ville de miliana le mercredi 28 juillet 2010 .asnoune ahmed né le 15.04.1943 représente le symbole de cette discipline dans toute la région ,il a été plusieurs fois champion d'algérie en catégorie super léger entre 1963 et 1974 ,ainsi que champion du maghreb ,sans compter les combats livrés aux boxeurs de pays étranger lors de sa présence en équipe nationale .il a toujours était un athléte et un éducateur exemplaire.Il a servi le sport et ne s'est pas servi ,un homme de principe ,de volonté et de charité.combien de jeunes a t'il repéché de la délinquance des rues de miliana ? .Ce momument de la boxe restera toujours vivant dans les mémoire des milianais .

      Il disputait un combat au Cinéma Majestic d'Alger. Bien sûr j'y étais après avoir garé ma voiture alentours.Dans le coffre il y avait, en prévision du camping au bord de mer, des chaises et tables pliantes, réchaud et d'autres bricoles.A mon retour tout avait disparu..Mais, l'essentiel c'est que Ahmed Asnoune avait gagné son combat !

      

     Le dévouement à l'Ecole de Foot-Ball de Miliana
    et à L'Equipe des Vétérans du Foot-Ball de Miliana
    s'appelle Mr Rachid Cherfaoui. Avec d'autres amis,
    il donne tout son temps et parfois son argent aux
    Jeunes et moins Jeunes
    Les Milianais vous remercient pour ce bénévolat...
    Si Rachid à droite en compagnie de Hatem, un autre dévoué au foot

     

      Mohamed Zerdi :
    Lah Errahma, il était mon frère, mon ami. Il disait ne pas aimer la viande de chèvre, et qu'il la sentait de très loin. Un jour, je lui ai raméné de Laghouat un chevreau qu'il consomma jusqu'aux os pour me dire à la fin du repas :"Quelle belle viande et quel goût" Et ma réponse "Tu viens de manger de la chèvre..." . Depuis, il ravisa son opinion. C'était un hargneux footballeur du milieu de terrain au SCMiliana avec Ali Rebika


    ‎Kader Arechache‎ :à Mohamed Hebboul 4 mars, 13:58 · Miliana, Algérie · .. Ce n'est pas un Ami mais c'est un père pour moi. Je me rappelle un jour où on était cadet SCM on avait un match a domicile et dans les vestiaires on attendait notre entraîneur pour nous donner la liste qui devrait s'habiller pour rentrer sur le terrain et quelle fut notre surprise quand c'est lui en personne qui est venu avec nos bulletins de notes du lycée en mains. Je ne vous dis pas la suite . Je lui souhaite une longue vie et on vs aime Beaucoup 


                                 

                        Benyoucef Dellouci, arrière gauche du SCM des Juniors : L'un des premiers officiers de la Marine Nationale Algerienne formés au lendemain de l'independance á la base navale de Skotchi en mer noire dans l'ex URSS. Mort à l'automne 1968 en service commandé enterré avec les honneurs militaires. Certains reconnaitront son ami le Colonel Mohamed Messaoudi aux commandes du cortège funèbre, tombé sous des balles terroristes à El Biar

                           De face, Mahfoud Touahri , cet animateur né,                                            mort avec ses camarades dans l'incendie du Zaccar     

          Résultat de recherche d'images pour "salle de théatre Mahfoud Touahri"

     Mahfoud Touahri (Tahari) Lah Errahma,  était un plaisantin supporter du Sport Club Milianais (SCM)
    et inséparable ami de Abdeslam Chérabli.
    Lors d'un match à El Biar où le SCM affrontait l'équipe locale,
    les supporters milianais de la tribune jetaient quelques objets
    sur l'équipe d'El Biar et la police vint chercher les perturbateurs .
    Et à Mahfoud Touahri de s'adresser à Abdeslam en leur présence
     --"Ya khouya Abdeslam, ha goulelhoum belli enta elli kount tgaisse",                                         ---"dis-leur que c'est toi qui  balançais ces objets..."
    Et c'est ainsi que, exploit rare, Mahfoud fit rire la Police...  

     Négrita

    En souvenir de la Brunette supportrice du SCM , même hors Miliana  et que je hélais gentiment par Négrita. Admirable, notre Négrita,  parce qu'elle prenait en charge  son frère handicapé, une Fahla  

     Le SCM faisait partie du Comité organisateur de la fête des Cerises    

     

     

    Soyez indulgents, c'est mon voeu car...

    Le cœur de l'homme
    est comme la mer,
    il a ses tempêtes,
    il a ses marées
    et dans ses profondeurs...
    il a aussi ses perles.

    Vincent Van Gogh

     

    Dis, Papy, c'est quoi être vieux ? 
    Vieux vois-tu, c'est se lever le matin avec ses petites douleurs. C'est se dire souvent : il y a longtemps, avant C'est ne plus parler que d'hier, comme si l'avenir n'était qu'un projet flou, irréalisable Etre vieux, tu sais, c'est avoir eté utile et généreux sa vie durant...  Mais tout ça n'est rien à côté du bonheur d'avoir près de soi les petits enfants Hamza, Mériem, Rym, Abderrahim, Kenza, Maroua, Louiza, Zakaria et ceux nombreux de la grande famille du Sport Club Milianais (SCM). Que Dieu leur prête longue vie dans la santé et le bonheur   Mohamed Hebboul   
     Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas   

    Que Dieu préserve Miliana et ses enfants et qu'Il vous donne la santé et le bonheur, Amine...

    El Hadj Mohamed Benachour, de son vrai nom Taghrourt,

    de la Mosquée Sidi Ahmed Benyoucef de Miliana, Lah Errahma, une boule de nerfs que je taquinais souvent sur tous sujets.Il procéda au mariage religieux de l'un de mes enfants, Zeine Eddine, aux Belles Sources


    votre commentaire
  •  

      Quelques intimes reflexions...

     

    Monuments à classer

    Il existe en la Mairie de Miliana un listing de toutes les édifications à démolir et les monuments à classer établi dans les années 1976 ou 1977 qui, bien sûr, n'a pas été suivi d'effet.Le magasin des Ysmail-Dahlouk ,sis Place Emir Khaed, avait été inscrit sur la liste des Monuments Classés

     
     
     Blacet El Fham  -  La Place du Charbon
     
    Si vous allez à Perpignan où notre ami Youcef BOUYARBOU tenait un restaurant, vous trouverez la photo-copie de "Blacet El Fham" de Miliana et dans laquelle nombre d'Algériens se retrouvent...Alphonse Daudet devait se croire chez lui lors de son séjour à Miliana.
     
    Manufacture de l'Emir Abdelkader
    Merci à mon cher Benyoucef, notre Conservateur de la Manufacture de l'Emir Abdelkader qui part, (si jeune encore) incessamment en retraite non sans nous avoir légué une Armurerie complètement rénovée qu'il fait plaisir de visiter et revisiter.Quel beau souvenir-cadeau il me laisse ...
     
     Mineurs de Miliana
     
    Et un hommage particulier doit leur être rendu pour participation active et continue à la Révolution et je n'ai pas entendu de cas de défaillance ni de trahison.C'était le vrai peuple algérien représentatif de nombre de régions du pays d'où ils venaient pour le dur emploi de mineur, particulièrement du côté de Sétif et nous taquinions gentiment leurs enfants, nos amis, par la fameuse phrase " Dez el vagou , dez " - Pousse le wagon (de minerai) pousse- .Et il me répondait par "Saha Ya El Guebli..." ça ne vexait aucun de nous deux ...Gloire aux Chouhada de leur monde...
     
    Manufacture de l'Emir Abdelkader
     
    Merci à mon cher Benyoucef, notre Conservateur de la Manufacture de l'Emir Abdelkader qui part, (si jeune encore) incessamment en retraite non sans nous avoir légué une Armurerie complètement rénovée qu'il fait plaisir de visiter et revisiter.Quel beau souvenir-cadeau il me laisse ...
    Si le patrimoine de l’Emir Abdelkader dans sa ville d’exil, Damas, a subi des dégradations énorme..
     
    Cette femme, El Fehla
     
    Ma chère Amie, C'est pour en rire que j'ai mis cette photo et d'ailleurs j'ai voulu dire qu'il faut conserver sa compagne et de toujours, j'ai été contre le divorse, d'abord pour soi, ensuite pour les enfants et enfin pour l'épouse elle-même dont on ne connaitra pas le devenir.Quand j'étais aux affaires, j'ai réussi plusieurs réconciliations et Dieu merci, elles ne se sont pas distentendues. De plus je suis un fervent défenseur et admirateur de la femme, cette mère, cette soeur, cette fille, cette épouse, que j'appelle El Fehla et qui l'a prouvé durant la guerre de Libération et durant la décénie noire..voir aussi.....
     
     
    Essadane, les "inviteuses"
     
    Exact et ça faisait intime.On sonne, on ouvre, on fait entrer "moulat" "essadane", on s'embrasse,on fait l'invitation orale, on sucre, on parfume Parfois, elles étaient deux ou plus pour le faire part à repartir, mission accomplie...
     Les traditions du mariage, rappellent aussi que jadis, au temps où les moyens de communication étaient inexistants, on recrutait des femmes dites « sèdna » pour faire passer les invitations à travers les différents quartiers de la ville.
     
     
    Je n'ai pas eu de filles mais des soeurs, 
    des brus et de nombreuses petites filles
     Je ne suis ni pour ni contre le port du voile
     mais pour la liberté de le porter ou non
     
    Madame Benghebrit, Ministre de l'Enseignement
     
    Et il parait que cet islamiste ne dessaoule pas ! Ces gens-là ne veulent pas que le peuple sorte de la prison dans laquelle ils l'ont enfermé. Bravo à cette dame qui affronte le sujet et qui est insultée quotidiennement, souvent de juive alors que son père, dit-on, a construit la Mosquée de Paris dont la Tour Effel est édifiée à partir du fer des Mines du Zaccar de Miliana . Nous la soutenons et pourvu qu'on la laisse terminer ses réformes de cette école malade.Durant la décénie noire, un "enseignant", monté au maquis, avait tendu une embuscade à ses propres élèves du côté de Gouraya et Damous.
     
    Tourisme
     
    Que de défauts, nous Algériens, avons. Mais quel exceptionnel pays nous a vus naitre et nous n'en connaissons que très peu de ses beautés préférant souvent d'étrangères contrées. Mon souhait est un appel à nous connaitre d'abord nous-mêmes avant de découvrir les autres ...
     
    Sport Club Milianais   ( SCM )
     
     Vous souvient-il de cette équipe de foot du Sport Club Milianais qui faisait la joie de ses supporters et mobilisait toute la population milianaise pour aller l'encourager dans ses déplacements ? Avez-vous entendu les you you de nos dames à leurs retours souvent victorieux? Vous est-il arrivé d'avoir vent de cette anecdote de ces deux lycéens Ahmed Mahroug et Cherif Ouazzani, passionnés de cette équipe mais désargentés pour se payer un déplacement ?  Mr Mahroug, Réalisateur ENTV.: "Cherif Ouazani et moi avions fait tout le trajet Miliana-Hadjout à pieds pour voir l'un des plus beaux matchs de ma vie."
     
    L'Ami s'en est allé
     
    Cet écrit de Benyoucef qu'il mit en musique en apprenant le décès de son ami d'enfance Zoher Benguerine
     
    Plus qu'un voisin ou un ami avec lequel on a grandi
    Mais un Frere. Tout le monde le sait.
    Rien ne personnifiera la douleur de t'avoir perdu aussi tôt, Zouhir
    La petitesse des mots n'est pas synonyme de la Grandeur de ce qu'on eprouve
    Ceci n'e...st pas un poeme; encore moins une prose qui rime
    Bien que ta courte vie le fut. Les mots sont trop faibles
    La musique l'est peut-etre moins
    Je n'en reviens toujours pas de ton depart
    Mais de moi a toi, j'espère que tu entendras cette melodie au Paradis
    Modeste et courte comme tu as vecu.
     
     
     
     Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

    votre commentaire
    •  

       

       

      •  Résultat de recherche d'images pour "miliana d'hier"

        Résultat de recherche d'images pour "cerises de Miliana"

        Ah, ya Miliana, même tes enfants te désertent de plus en plus, laissant leurs habitations à l'état de ruine et inoccupées pour la plupart...La "qualité" de "ville dortoir" qu'on attribuait à Miliana va en pâtir davantage. Et la Mairie est atteinte de cécité devant cet état alors qu'elle peut et doit trouver solution à beaucoup de cas...Mes petits enfants s'inquiètent de leur avenir en celui de Miliana

        A toi la milianaise, leika ya bent Blad Sidi Ahmed Benyoucef...

      Cruelles ont été les quinze dernières années de la vie de cette enseignante. Elle en a subi toutes les affres, elle qui avait la stature d'une grande dame, fière, la tête haute, elle ne passait pas inaperçue. Son désarroi, ses tourments, sa chute et ses troubles nous étreignent et nous rappellent que nous n'avons rien fait pour atténuer la souffrance qu'elle a endurée dans sa solitude.
      Qu''ALLAH nous pardonne notre indifférence et lui accorde toute sa miséricorde. ALLAHOUM arrham 3ybadek wedkhoulha jenet ena3ym.

      Il y a quelques années, elle s'en est allée pour un monde meilleur.

       

      Mbk 6

       Ah, ya Miliana, ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, si tu pouvais redevenir telle que je t'ai connue...

      Moi qui t'ai connue dans tes splendeurs d'antan, florale, musicale,
      hospitalière, sportive, ombragée de tes platanes, fraiche de tes eaux, 
      fière de tes écoles, de tes Chouhada, de ta Pointe aux Blagueurs,
      de ta confiture de coings et de cerises, de tes quartiers enchanteurs,
      Les Belles Sources, Les 3 Pins, Le Petit Bois, Les Anassers, Zougala, Echarchar, Boutektoune, Aïn Berkouk, Aïn Sefra, El-Hamama, de ton Jardin Public et ses représentations cinématographiques, de ton Rakb, de ta Fête des Cerises, de ta M'nara, de ta limonade  "La  Milianaise", de mes amis disparus que je pleure...
       

      ◦Ah, ya Miliana, ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, 
       si mes petits enfants pouvaient te voir telle que je t'ai connue...
      et me redonner ce sourire aussi juvénile  !

        

       Miliana, dit-on, ressemblait à un beau village suisse à l'image de la statuette de son Jardin Public. Statue porte-torchère, candélabre au nom de L'Égyptienne qui provient d'une production de la fonderie d'Art du Val d'Osne. Le statuaire du modèle est Mathurin MOREAU, sculpteur français le plus célèbre dans le monde, notamment en Amérique Latine. 

       Ah ! ya Miliana, , ya Blad Sidi Ahmed Benyoucef, ma nostalgie demeure inoubliable...

       Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas...


    votre commentaire
  •  

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "aimer de chats"


    L’amour commence par un regard, se décide avec un mot, se sent avec un baiser et se perd avec une larme. Des natures différentes naît l’amour. Dans l’adversité, l’amour donne de la force. Dans la confrontation et dans la transformation, l’amour préserve.                                                         Paulo Coelho

     

    Résultat de recherche d'images pour "aimer de chats"

     

    Edmond Fehr

     Aimer ce n'est pas de grandes déclarations.

    Aimer c'est de toutes petites choses, simples, sans aucune justification.

    Aimer c'est dire: Veux tu un café? Es tu fatigué? Je peux faire quelque chose pour toi?

    Aimer c'est un coup de téléphone, une douce pensée, une lettre, une petite surprise, une charmante invitation.

    Aimer c'est prendre quelques minutes de son temps pour l'autre même si parfois on a pas toujours le temps.

    Aimer c'est accomplir spontanément des choses pour l'autre et ce sans arrière pensée... sans raison aucune !

    Aimer c'est ne pas juger... ne pas critiquer... ne pas condamner.

    Aimer c'est être capable de dire: à ta place je n'aurais pas fait mieux.

    Aimer c'est pouvoir aussi dire sans envie: C'est beau ce que tu as réussi.
    Aimer c'est accueillir l'autre tel qu'il est, l'écouter avec son coeur, ne pas le brusquer.

    Aimer c'est regarder l'autre avec les yeux du coeur et les yeux de l'âme. La parole peut mentir mais le regard lui jamais il ne ment.

    Aimer c'est être là non seulement avec son corps mais aussi avec son âme. Aimer c'est dire "Je t'aime" à un conjoint, à un ami, à un frère, à une soeur,á ses parent. Pourquoi faut-il toujours attendre la mort de quelqu'un pour lui dire à quel point on l'aimait ?

    Aimer c'est si doux... si facile.

    Aimer ce n'est pas compliqué mais si l'amour ne nous habite pas il nous manque l'essentiel dans la vie. Lorsque quelqu'un a le privilège d'aimer et d'être aimé, la vie est extraordinaire. Cette chaleur qui rayonne, cette lumière qui illumine l'âme, le coeur et les yeux s'appelle l'amour.

     

    Passage piéton avec un chien


    votre commentaire
  •  

    En remerciements aux Patriotes

    Il y a 20 ans, jour pour jour, c’était l’horreur à Raïs, bourgade agricole de la banlieue de Sidi Moussa, à 25 km au sud d’Alger. Dans la nuit du 28 au 29 août 1997, des hordes du GIA ont fondu sur le village et l’ont sauvagement mis à sac. Ils ont transformé les mariages en carnages, et les circoncisions en infanticides. La boucherie de ce jeudi noir avait fait plus de 300 morts, des femmes et des enfants pour la plupart. Une nouvelle cité de plus de 12 000 âmes a émergé depuis de ces vergers bétonisés, dont beaucoup de nouveaux résidents qui ont pris la place de ceux qui ont fui le village et ne sont plus revenus, cédant leurs biens au rabais. Récit d’une résurrection difficile, 20 ans après la fin du monde...

     Une pensée aussi pour toutes les victimes de la décénie noire et

    particulièrement celles du massacre de Miliana Sidi Sbaâ.....

     

    A lire absolument par reconnaissance et remerciement...

    Il est de ceux, courageux, qui nous ont sauvés

     

    L’epopée silencieuse d’un ancien garde communal
    Saïd Khadir, un héros anonyme
    Saïd Khadir, 65 ans, garde communal à Zbarbar de 1996...

     

    Saïd Khadir, 65 ans, est un ancien garde communal qui coule sa retraite à Zouabria, son village de toujours, bourg agricole planté au cœur du massif de Zbarbar.
    Entre rires et larmes, il se remémore ces jours infernaux où l’héroïsme n’était même plus une qualité exceptionnelle mais le quotidien de la population de Zbarbar. Tous les matins, il fallait s’armer de courage pour recommencer l’épopée silencieuse de la vie. «Wech s’ra fina ! On a vécu l’enfer et l’Etat nous a abandonnés !» lâche-t-il d’entrée. Le vieux maquisard en a manifestement gros sur le cœur. Comme la majorité des hommes de la région, Ammi Saïd était fellah à la base. «C’était la paix totale ici, surtout sous Boumediène. Le zawali avait sa place. On vivait au bord de l’oued (Isser).
    C’était avant la construction du barrage (Koudiat Acerdoune). Tout poussait par ici. On avait tous les arbres fruitiers. On cultivait aussi le blé, l’orge, et toutes sortes de légumes. La vie était douce et pas chère», se souvient-il avec un brin de nostalgie. «Quand le terrorisme a commencé, la vie s’est arrêtée. J’ai dû abandonner le travail de la terre. Les gens ont quitté leurs patelins par milliers. Il a dû y avoir 6000 ou 7000 qui sont partis. Si tu restes, on te tue. Ou alors on te rançonne. Les agriculteurs étaient rackettés sans vergogne. Les hameaux isolés se sont vidés. Ceux qui ont fui leurs douars ont dû végéter dans du fawdhawi (des habitations de fortune) aux abords des villes. Ils se sont réfugiés du côté de Boudouaou, Reghaïa, Aïn Taya, certains se sont installés à Ouled Fayet, Chéraga…
    Pour moi, il n’était pas question que je parte. Win t’rouh ? (Pour aller où ?) Alors, j’ai pris les armes.» Saïd Khadir a ainsi intégré le corps des Gardes communaux. Il y est resté de 1996 à 2012, année où il a pris sa retraite. «Avant, tous les terroristes transitaient par ici, el irhab avait infesté massivement les maquis alentour. Ils ont commencé à brûler les édifices publics, les écoles… Même lorsqu’il y a eu la grande évasion de la prison de Lambèse (ex-Tazoult ; l’évasion s’est produite le 10 mars 1994, ndlr), beaucoup parmi les prisonniers évadés s’étaient réfugiés ici», affirme Ammi Saïd, avant de lancer : «Sans nous, le village aurait été décimé.»

    Résultat de recherche d'images pour "Il y a 20 ans, l’horrible massacre de Raïs"

    «C’est grâce aux Patriotes et aux Gardes communaux que les terroristes ont été boutés hors de ces maquis. Les militaires ne pouvaient rien faire seuls. C’est parce qu’ils ne connaissent pas la région, alors que nous la connaissons dans ses moindres recoins. Les Patriotes étaient dirigés par Cheikh El Makhfi qui est de Bouderbala. Il avait des milliers d’hommes sous ses ordres.
    Depuis que les enfants du pays ont pris les armes, les terroristes ne pouvaient plus pénétrer dans nos chaumières. Ils n’osaient même plus s’approcher de nos hameaux. On bougeait sans cesse et on ratissait large. Je ne compte pas le nombre de nuits que nous avons passées dans les bois, sous un froid qui vous cisaille les os. Enfin… Je serais incapable de vous raconter tout ce que nous avons vécu.
    Qu’il pleuve, qu’il neige, on était aux aguets. Les gens dormaient au chaud, et nous on devait rester vigilants. On ne goûtait ni au sommeil ni aux fêtes. Même quand j’étais à proximité de la maison, je m’interdisais de passer la nuit chez moi», se remémore-t-il. Ammi Saïd interrompt son récit par moments, tantôt ému, tantôt en colère, indigné par l’amnésie ingrate de certains : «Des gens nous disent : ‘‘ça vous a servi à quoi d’avoir défendu la patrie ?’’ Yek toi tu dormais en pyjama pendant que moi je veillais sur ta sécurité, debout toute la nuit, enroulé dans une couverture froide et humide», rappelle-t-il avec fierté. Dans la foulée, il nous montre sa main gauche lacérée de cicatrices qui engourdissent ses phalanges : «J’ai été blessé suite à l’explosion d’une bombe artisanale. C’était en 2009. Il y avait encore des terroristes qui cavalaient dans la montagne. Même aujourd’hui, el irhab mazal, qu’est-ce que vous croyez ?» dit-il, avant de préciser : «Mais la sécurité est revenue, Hamdoullah. Tu peux circuler même la nuit sans problème. D’ailleurs, c’est tout ce que nous avons gagné : la sécurité.»

    «Ma pension de retraite, c’est juste un sérum»

    «Ce qui me fait mal au cœur, fulmine-t-il, c’est de voir comment l’Etat traite inégalement ses enfants. Ceux qui ont combattu à ses côtés sont relégués aux oubliettes alors que ceux qui se sont dressés contre lui se pavanent en bombant le torse. Dernièrement, un ancien terroriste a été contrôlé dans un barrage, près de Lakhdaria. Il était au volant d’un fourgon bardé de marchandises, sans registre de commerce ni aucun papier. Au début, on allait le verbaliser, ensuite il a brandi un document officiel montrant qu’il a bénéficié des dispositions de la ‘‘moussalaha’’ (réconciliation). On l’a libéré de suite, avec le salut de rigueur.» Et de nous confier : «Même mon fils s’y met et ça me rend malade. Il me dit : ‘‘Tu as pris les armes pour défendre le pays, une bombe t’a éclaté à la figure, wech daretlek Eddoula’’ (qu’a fait l’Etat pour toi ?)». «Quand j’ai pris les armes, mes enfants n’avaient pas de quoi manger.
    On passait des nuits entières givrés dans les maquis. D’aucuns faisaient leurs adieux, le matin, à leurs gosses, n’étant pas sûrs de revenir le soir. Vous savez, du temps de la colonisation, un officier français a eu une promotion fulgurante pour avoir réussi à franchir les murailles de Zbarbar. C’est pour vous dire combien il était difficile de pacifier ce territoire. On a vécu le pire. Les gens vivaient leur vie, et nous on affrontait la mort. Tu dors dans la peur, tu marches dans la peur. Une terreur noire. Et aujourd’hui le terroriste a plus de droits que toi. C’est le monde à l’envers. L’Etat devrait traiter ses enfants avec équité.
    A la limite, qu’on leur pardonne, passe encore, mais il ne faut pas en rajouter. L’un, tu lui donnes l’argent et le pouvoir, l’autre n’a même pas de quoi offrir une paire de chaussures à son fils. Il y a de quoi disjoncter ! Les gens qui ont protégé le pays, qui ont défendu et sécurisé les biens de l’Etat, ils sont livrés à leur sort. Je n’ai que ma retraite, bla mezeyet’houm ! (malgré eux).» Interrogé sur le montant de sa pension de retraite, l’ancien Garde communal sourit d’un air narquois : «Sérum !» rétorque-t-il. «Une bouteille de sérum qui nous distille la vie au compte-gouttes !». Ammi Saïd est père de huit enfants, qui plus est. Ceux qui sont en âge de travailler sont au chômage comme la majorité des jeunes de Zbarbar. Dans le meilleur des cas «ils se font exploiter pour un salaire de misère». «Vous voulez la vérité ? Maranache aychine. On est des morts vivants», résume Ammi Saïd, avant de glisser avec amertume : «Je suis un homme libre. J’ai ma dignité. Mais l’ingratitude, ça fait mal.»
    Mustapha Benfodil


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique