•  L'un des amours les plus célèbres mais des premiers avec un 

    langage poétique si particulier  à ces Touareg que sont 

    Dassine et Moussa

      

    Moussa aime Dassine. Il l'appelle :

    « La rose du Hoggar »
    « La lune blanche »
    « La fille de l'étoile »
    « L'incomparable »
    « L'unique »
    « L'or et l'argent mêlés »
    « L'étoile entre les étoiles »
    « La sœur jumelle du soleil »
    « Ma montagne bleue »
    « Mon amphore brune »

    Et au plus fort de son désespoir, elle est :
    « La colombe et l'hyène »
    « Le lit et la tombe »
    « Le ciel et l'enfer »

    Dassine et Moussa,

    passions inassouvies

    Dassine aime Moussa. Elle l'appelle :
    « Le lion »
    « Le juste »
    « Le croyant »
    « L'aigle qui va au loin »
    « L'époux de ma pensée »

     

    C'est Dassine,
    sa cousine par la sœur de sa mère.
    Une voyante la lui a annoncée, marchant sur un chemin de pierre, aussi belle qu'un rêve saturé de lumière. Ce lent chemin, il le sait, c'est le sien, car déjà, dans le ventre de sa mère, il l'aimait.
    « Son cou est plus beau que celui d'un poulain attaché dans un champ d'orge et de blé en avril. Dieu l'a créée et lui a accordé de jouir du respect de tous. Son oncle n'a pas de repos : tout le monde vient la lui demander en mariage. Quant à elle, en liberté, elle joue de l'imzad (1) et élève gaiement la voix. Je donnerais en aumône les troupeaux qui marchent vers la montagne et je donnerais tout ce qu'il y a de pâturages engraissant chamelles et chèvres d'ici jusqu'au Bornou pour qu'elle reste dans l'estime des hommes entre le soleil et les étoiles. »  

     

    « Depuis ma naissance que je te connais, tu es plus beau qu'un dattier chargé de fruits sucrés. Lorsque tu prends ton chameau brun, celui marqué de vert sous la mâchoire, vert comme l'épi non mûri, tu es plus émouvant qu'une promesse de pluie, celle qui s'annonce avec l'éclair à l'Est. Toutes les femmes t'admirent. Tu es plus beau qu'un tamzak (2) richement décoré. Tu es plus rayonnant que les cristaux de glace au plus froid de l'hiver. »
    Moussa veut que son front enturbanné surpasse tous les fronts de l'Ahal (3)
    Dassine veut que le sien le dépasse encore.
    L'orgueil les empêche de céder l'un à l'autre. Ils ont trop peur de se perdre en se perdant l'un dans l'autre.
    Et pourtant ils s'aiment. On dit : « Si tu veux être aimé d'une femme, reste assis auprès d'elle, ainsi tu l'honores. Laisse-lui sa liberté, ainsi elle t'aimera sans contrainte. »

    Elle danse, la fille bleue, de ses seules mains tendues vers les amoureux.
    Elle chante, la fille bleue, des milles chants nés de la seule corde de son imzad.

    Le voile noir de Moussa tait les secrets de sa bouche.
    Le voile noir de Dassine cache le regard de ses yeux.
    Et le son de l'archet sur le crin de l'imzad les harcèle.
    Dassine dit : « Préfère à toutes voix, préfère avec moi, la voix de l'imzad, le violon qui sait chanter. Et ne sois pas étonné qu'il n'ait qu'une corde : as-tu plus d'un cœur pour aimer ? Mon imzad à moi est à lui tout seul tout l'espace qui vous appelle. »

    Elle rit, la fille bleue, égrenant le pas dansant des chèvres sur des rochers de souffre.
    Elle rit, la fille bleue, de l'amour de Moussa et elle le possède par les mots, par les lettres de Tifinagh (4).


    Elle brûle de liberté, la fille bleue. Elle agrandit ses yeux de k'hol et se farde cœur d'indigo, d'ocre et du jaune des fleurs d'acacia. Elle brûle plus encore de l'amour qu'elle refuse...Et d'Insalah à Tombouctou, se chante le nom de Dassine : « La rose peut-elle empêcher son parfum de se donner à tous ? »


    « On dit que nous sommes trois à te plaire, sans que tu saches encore celui que tu préfères : si c'est Saori pour sa constance, Aflan pour sa richesse, ou moi pour ma poésie. Lequel triomphera de ton cœur, ô Dassine, des troupeaux, de l'orgueil ou du feu ? »
    Aujourd'hui elle part, la fille bleue, au destin de ses noces. Elle a choisi Aflan Ag Doua pour époux.
    « Et voici que s'est levé dans le ciel le soleil du jour de ton mariage, et à ce soleil du ciel répond le soleil de nos armes. Dassine, toi la fille de l'étoile qui mets sa chamelle d'or dans le pâturage du ciel, comment dire ton éclat ? Tu n'as pour bijou que ce collier berbère sur ta peau blanche. Tes cheveux, lissés en nattes, sont ta seule parure sous le voile. Et par ton seul sourire tu rayonnes, plus douce devant la tente que le pain de sucre et le rayon de miel. »

    On dit : « L'homme qui déplait à une femme doit se tenir à l'écart, comme le méhari que l'on n'a pas choisi pour la caravane. »
    Bientôt, elle sera mère, la fille bleue, mère d'un fils né d'elle et d'Aflan, qu'elle nommera Sidi-Moussa-le-lionceau. Elle se dit : « La gloire de mon front est moins grande que celle de mon sein gonflé de lait. » Et elle entend : « Femme, ne te plains jamais, toi qui connais la joie blanche d'allaiter. »

    Tin-Hinan, reine des Touareg


    Moussa le guerrier, Moussa le poète, s'est éloigné depuis longtemps.... Il va là où elle n'est pas, pour s'engloutir dans l'espace du désert, pour la perdre dans le sable de la mémoire : « L''oasis est loin, mais moins loin que l'amour de Dassine. » Il vit parmi les épines et cram-cram (5), terrassé par la soif intarissable de l'aimée. Il demeure de longues heures les pieds posés nus sur le sable, dans le silence bruyant de sa douleur.
    « Homme, il faut savoir se taire pour écouter le chant de l'espace. Qui affirme que la lumière et l'ombre ne parlent pas ? »
    Moussa a choisi la fièvre, les bêtes sauvages, les blessures, la lance glorieuse, la soif, la faim, le vent et les mirages, l'aridité du désert.
    Il veut mourir en combattant. Toujours prêt à tuer pour se tuer lui-même. Il lève haut son bracelet qui porte la vaillance de son bras nu. Il hurle dans le vent la rage de son amour englouti : « Trop lourd est le burnous de la vie. »
    Mais de lune en lune, sa soif de la femme bleue grandit. Sur le sable il trace le serment de ne jamais prononcer son nom. Et déjà, le vent, en tourbillonnant, a tout effacé. Passent les années... Aflan délaisse Dassine pour « acheter » une autre femme. Dassine, indifférente à son absence...La tendresse de son enfant, Sidi-Moussa-le-lionceau, la comble... Mais la pensée de Moussa, son premier amour, l'habite.
    Passent les années, huit années de désordres, de violence, de désespoir...
    Alors, un soir, son méhari commande à Moussa de revenir au campement, de revenir vers la fille bleue. Moussa lui a obéi.
    A l'entrée de la tente, elle le regarde, aussi languissante qu'un dernier souffle d'air, aussi ployée que le genêt du désert tourné vers le vent.
    Moussa a dit : « Je me suis abîmé dans ton amour comme dans une tombe. La vie s'est refermée sur moi. Quelle ivresse peuvent me donner désormais les conquêtes les plus difficiles ? Les autres femmes n'ont été pour moi rien de plus que la les brumes de la rosée pour le soleil. Maintenant je viens de goûter sur ta bouche la volupté d'absorber ton cœur et de te livrer ma vie dans le mien. Ton baiser a l'odeur enivrante du mimosa qui sourit au gommier bleu sous la main d'or du jour levant. Le désert lui-même n'est plus assez vaste pour séparer nos cœurs. »


    L'enfant, Sidi-Moussa-le-lionceau, a maintenant seize ans. Il a désormais le droit de se battre avec les hommes. Dassine se rendit chez Moussa : « Moussa, toi qui par amour pour moi es devenu le pèlerin du soleil et le lion des combats, enseigne à mon fils ce que t'ont enseigné le silence et le temps. »
    Moussa dit alors à l'adolescent : « Apprends d'abord, et parle ensuite...Au sédentaire la charrue, au guerrier le combat. Que le chamelier garde ton troupeau, que le Takouba (6) garde ton honneur ! Crois en ta force si tu veux être fort et que la fatigue ne terrasse que celui qui mesure ses pas. L'opulence assèche le cœur et le combat l'ennoblit. Il faut que ton courage monte comme un palmier dans le ciel et que la peur s'enfonce comme une taupe dans la terre, si tu veux avoir l'orgueil d'être toi.. »
    L'adolescent partit au combat. Il est tué deux ans plus tard. Sa mère, Dassine, s'enferme dans la solitude de son malheur. Elle dédie sa passion au sable qui coule entre ses doigts en gerbes de poussière brisées par le soleil.
    Moussa, lui, est torturé par l'amour amer, plus amer que le fiel des fleurs vénéneuses. Ni les baumes, ni les talismans, ni les feuilles à mâcher ne le guérissent de sa fièvre.
    Pour Moussa, lentement, la main noire de la mort avance.
    Il faut connaître le désert pour savoir le silence. On dirait qu'il tombe de la lampe de chaque étoile et du tombeau blanc de la lune. Moussa dit aux étoiles : « Qu'on m'ensevelisse dans l'infini du désert...A qui meurt d'amour immense, il faut un immense oubli. »



    On est venu me dire que tu es mort.
    "Je monte sur la colline où est ton tombeau.
    Je prends des pierres, j'enterre mon coeur.
    L'amour c'est pendant la vie qu'il se donne.
    A la mort on n'apporte que des pierres."

    "La mort qui te fait des yeux creux et une bouche sans lèvres
    te rendra auprès d'Allah ton visage de vie."

    "L'Amour est plus fort que la mort"


    (1) Imzad : violon à une corde
    (2) Tamzak : selle de dromadaire
    (3) Ahal : soirée poétique rythmée par une joueuse de l'imzad où les célibataires femmes et hommes rivalisent de poésie et d'élégance
    (4) Tifinagh : Alphabet berbère
    (5) Cram-cram : graminées sauvages du sahara. La graine est enfermée dans un étui d'épines qui s'accrochent aux vêtements et déchire la peau
    (6) Takouba: épée touareg

    Résumé par Djamal Benmerad :
    Extraits du livre de Maguy Vautier
    La fille bleue
     
     
     

     


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    Bienfaiteur Citron

     

    Les bienfaits du citron. 

     


     Lisez et faites lire !


    Le citron ennemi N°1 du cancer
    C'est à savoir et à diffuser...
    Institut de Sciences de la Santé, L.L.C. 819 N. Causez Street, Baltimore, MD 1201
    Lisez avec attention le message que l'on vient de m'envoyer, j'espère que vous le ferez suivre !!!
    Les bienfaits du citron.
    Le citron (citrus) est un produit miraculeux pour tuer les cellules cancéreuses.
    Il est 10.000 fois plus puissant que la chimiothérapie.
    Pourquoi ne sommes-nous pas au courant de cela?
    Parce qu'il existe des laboratoires intéressés par la fabrication d'une version synthétique qui leur rapportera d'énormes bénéfices.
    Vous pouvez désormais aider un ami qui en a besoin en lui faisant savoir que le jus de citron lui est bénéfique pour prévenir la maladie.
    Son goût est agréable et il ne produit pas les horribles effets de la chimiothérapie.
    Si vous en avez la possibilité, plantez un citronnier dans votre patio ou votre jardin.
    Combien de personnes meurent pendant que ce secret est jalousement gardé pour ne pas porter atteinte aux bénéfices multimillionnaires de grandes corporations ?
    Comme vous le savez, le citronnier est bas, n'occupe pas beaucoup d'espace et est connu pour ses variétés de citrons et de limes..
    Vous pouvez consommer le fruit de manières différentes: vous pouvez manger la pulpe, la presser en jus, élaborer des boissons, sorbets, pâtisseries, ...
    On lui attribue plusieurs vertus mais la plus intéressante est l'effet qu'elle produit sur les kystes et les tumeurs..
    Cette plante est un remède prouvé contre les cancers de tous types. Certains affirment qu'elle est de grande utilité dans toutes les variantes de cancer.
    On la considère aussi comme un agent anti microbien à large spectre contre les infections bactériennes et les champignons, efficace contre les parasites internes et les vers, elle régule la tension artérielle trop haute et est antidépressive, combat la tension et les désordres nerveux.
    La source de cette information est fascinante: elle provient d'un des plus grands fabricants de médicaments au monde, qui affirme qu'après plus de 20 essais effectués en laboratoire depuis 1970, les extraits ont révélé que:
    Il détruit les cellules malignes dans 12 types de cancer, y compris celui du côlon, du sein, de la prostate, du poumon et du pancréas...
    Les composés de cet arbre ont démontré agir 10.000 fois mieux que le produit Adriamycin, une drogue chimiothérapeute normalement utilisée dans le monde, en ralentissant la croissance des cellules du cancer.
    Et ce qui est encore plus étonnant: ce type de thérapie avec l'extrait de citron détruit non seulement les cellules malignes du cancer et n'affecte pas les cellules saines.


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    Zaâf Abdelkader, la légende du Tour de France

    On l'appelait "le casseur de baraque"

     

    De 1950 à 1952, en pleine époque où le Tour de France se disputait par équipes nationales et régionales, les organisateurs avaient fait la place à une formation de coureurs licenciés en Afrique du Nord.

     

    Blog de ghadames : ghadames, Bonne et heureuse année 2016 

    A Zakaria, mon petit-fils qui pratique le cyclisme et que son Educateur dit que ce super-actif récèle de grandes potentialités en ce domaine, je lui recommande, en cas de Tour de France, d'éviter la mésaventure de son ainé ZAAF et de s'assurer qu'il ne se désaltère qu'avec de l'eau....Fais attention, Zakaria !

     

     

     

    La 13ième étape du Tour 1952 partait de Perpignan pour gagner Nîmes. Cagnard d’enfer sur un parcours tourmenté égrenant les vignobles du Midi Viticole. Deux larrons de l’équipe d’AFN (l’Algérie est alors française et le Tour se court par équipes nationales et régionales) Marcel Molinès et Abdelkader Zaaf attaquent et prennent une large avance : jusqu’à 16 minutes et leur échappée semblait les mener à joindre l’arrivée où la victoire se disputerait au sprint. Zaaf lâchait Molinès mais, « assoiffé, se saisissait d’un bidon tendu par un spectateur. Malheureusement pour lui celui-ci contenait du vin. Coup d’assommoir pour le coureur qui, après s’être désaltéré, légèrement titubant, reprenait son vélo et repartait en sens inverse. » C’est donc Marcel Molinès qui ralliait Nîmes en vainqueur avec 4 minutes 30 d’avance sur le peloton comprenant Stan Ockers et le futur vainqueur le suisse Ferdi Kubler.

    Légende que tout cela, la chaleur, la fatigue et surtout l’ingestion d’amphétamines Zaaf a été victime d'un malaise et il s'est écroulé au bord de la route. Des vignerons qui se trouvaient là l'ont adossé contre un platane (voir photo ci-dessus) et comme ils n'avaient pas d'eau sous la main l'ont aspergé avec du vin.

    De plus Zaaf en bon musulman pratiquant ne buvait pas de vin ça ne l'empêchait pas de poser avec un verre de St Raphael à la main). Ayant retrouvé ses esprits, ou presque, enfourchait son vélo mais repartait en sens inverse. L’organisation étant ce qu’elle était à cette époque, on ne sait trop comment il se retrouvait nez à nez avec la voiture-balai. Sans doute le peloton était passé devant son platane pendant son malaise. Il empestait la vinasse d’où cette histoire qui fit le bonheur des salles de rédaction. Bonne pioche, devenu populaire il fut invité  à de nombreux critériums d’après-Tour. Et comme en 1951 il s’octroyait la lanterne rouge du Tour Abdelkader Zaaf entrait dans la légende de celui-ci.

     

     

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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    Janine Benoit  :

     El élixir de Miliana

    Je l'ai créé tout simplement parce que mon grand-père Gabriel Navarro était garde champêtre à Miliana. Il gardait les oliviers et les amandiers, en plus d’être rebouteux. À son retour de la Grande Guerre, où il avait été gazé et blessé, le maire du village lui avait offert ce poste, plus honorifique qu’efficace. Toute la journée il parcourait des kilomètres dans la montagne du Zaccar, en menaçant de sa canne, des chenapans qui courraient plus vite que lui. Et cela tout en récoltant les plantes que lui réclamait mon dragon de grand-mère.

    Elle, elle préparait, devant mon nez, sur la cuisinière à charbon, toute l’année, des potions et des baumes, pour tous les habitants des villages de 30km à la ronde. Sans compter les réveils en pleine nuit le plus souvent, pour aller accoucher une femme et déguster, le travail une fois fait, un bon bouillon de pot au feu. Un peu gras dans mon souvenir mais tellement bon….

    Voilà l’histoire de l’élixir de Miliana, village de mes grands -parents, fruit de recettes jalousement et secrètement gardées. C’est cette histoire familiale qui m’inspira une passion pour les plantes et les remèdes anciens, que je traque dans tous les pays que je visite depuis mes 15 ans. Ce jour – la j´avais aussi hérité de deux autres cahiers: un de recettes de pâtisserie et de confitures (ménagères) et un autre rempli d´anecdotes de ma famille, je devrais dire plutôt « de ma tribu » heureuses ou tristes, du siècle dernier.

    Retrouvez dans l´élixir de miliana une macération de 25 plantes dans du vin muscat et du miel : baies de genévrier, chiendent, thym, bourrache, sauge, pissenlit, bruyère, busserole, carvi, coriandre, maïs barbe, origan, piloselle, bouleau, reine des prés, badiane, bardane, artichaut, hamamélis, fumeterre, passiflore, romarin, prêle, ortie et boldo. Ayez la curiosité de regarder dans un livre sur les plantes toutes les vertus bénéfiques de ces 25 plantes.L´élixir de Miliana a pour effet :

     -de décalaminer les organes filtres (reins, foie, intestins, peau),

    - de stimuler et d´augmenter toutes les éliminations,

    - d´améliorer la fonction intestinale,

    - d´éviter les formations de calculs rénaux et de la vésicule biliaire,

    - d´évacuer les toxines et de rétablir toute votre santé en général.

     

    Miliana, la perle du Zaccar 

     qu'on appelait "Le Village Suisse"


    Images et senteurs du passé


    Chérifa Belabbas-Nabi,
    Professeur de français en retraite
      

    a dit à propos du Miliana de son enfance

     

     

    "... Ah Miliana ! Reverrais-je un jour ton beau visage ? Cette beauté qui hante mes souvenirs ? Quelqu’un pourra-t-il te redonner ton aspect, ton cachet ? Petite ville de mon enfance, je souffre pour toi ! Ah ! si je pouvais faire quelque chose, je le ferai, mais...

     

     

    Quelques rescapés connaissent partie

    de ces images anciennes de Miliana

    Sidi Ahmed Benyoucef, le Saint Patron de la ville de Miliana

     

    Tlemcen, Tlemcen, Tu serais Reine, N'étaient les Cerises, de Miliana

    (j'ai oublié la suite de ce poème sur Miliana et je n'ai pu trouver les belles affiches de la Fete des Cerises de l'imprimerie Bentabak, uniques en Algérie))

     

     

      Miliana - Porte du Zaccar

    S

    Statuette Jardin Public - Miliana

    Cinéma en plein air au Jardin Public de Miliana, une rareté en Algérie

     

    Soeurs blanches - anciennes infirmières à l'Hopital de Miliana

    Miliana, l'une des plus vieilles  sous-préfectures

     La Grande Cascade

    Le Haïk et le burnous dans actualité

    C'est là que résida Alphonse Daudet pour soins

    et écrire Milianah  et Tartarin de Tarascon

    La rue face au Lycée Ferroukhi porte son nom

     

    Piscine des Belles Sources

    le Tramway-Miliana

    Jardin Public et Cité Nord - Miliana

    Brochette de Gens du Sport à Miliana

    Piscine. C'est là que résidait  Si Aïssa Khelifa et sa famille

    Infirmerie (?) des Mines du Zaccar à Miliana

    Photo de Merouane Subaquatique.

    Musée de la manufacture d'armes de l'Emir Abdelkader

     

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Licence sportive universitaire-CHERCHALI Kamel" 

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "Licence sportive universitaire-CHERCHALI Kamel"

    dont le fils Rédha est Docteur en médecine du sport en France

     

     

    Un bouquet de Gens du sport à Miliana:supporters, joueurs, dirigeants, entraineurs,président, foot,basket,boxe,

    Ain N'Sour, station de ski


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  •  voir aussi : hebboul.com

     

    Les alliés de la France, ennemis de la révolution de libération nationale, publiquement connus par «les Harkis», ont rédigé une pétition sur leur site officiel «Mon Harki», pour le respect des engagements du président français François Hollande. Ces derniers ont revendiqué que le président Hollande valorise leurs sacrifices et leurs  souffrance après que la France les ait abandonné une fois qu'elle a quitté l’Algérie en 1962. Ces derniers prétendent avoir même été désarmés et abandonnés, suppliciés et massacrés.
    Le site a même relayé les promesses de Hollande avant qu’il ne soit élu président en 2012, lorsqu’il a promis s’il était élu, de reconnaitre publiquement les responsabilités du gouvernement français dans l’abandon des harkis, le massacre de ceux restés en Algérie, et les conditions d’accueil des familles transférées dans
    des camps en France.
    Selon la même pétition, il avait dit en outre son intention d’assurer aux harkis et à leurs descendants la reconnaissance de la République. Les harkis n’ont pas manqué a évoqué la journée nationale d’hommage en 2001 qui commémore l’engagement de ces derniers pendant la guerre d’Algérie, lorsque l’ancien président Jaques Chirac a reconnu pour la première fois que la France avant une dette d’honneur vis-à-vis des musulmans.
    A cet effet, l’Etat française devra reconnaitre sa responsabilité dans l’échec de leur insertion dans la communauté française et réparer les victimes dont ils ont été
    victimes .

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    Le Bachaga Boualam

     

    Le Bachaga BOUALAM est la figure emblématique des Français musulmans et des Harkis fidèles à la France. Le Bachaga BOUALAM était un officier français combattant de 1939-45, Commandeur de la Légion d'Honneur, député et vice-président de l'Assemblée nationale de 1958 à 1962, symbole du combat pour que Vérité et Justice soit rendu aux Harkis et à leurs familles.

    Bachaga Boualam

    Il y a cinquante ans, le 10 décembre 1958, le Bachaga Saïd BOUALAM, député d'Algérie, était élu vice-président de l'Assemblée nationale. A la suite des événements du 13 mai 1958, cette élection concrétisait l'union de la France et de l'Algérie que le nouveau gouvernement du général De Gaulle voulait traduire dans des symboles visibles. C'est donc en tenue de Bachaga, que le vice-président Saïd BOUALAM présidera durant 4 ans les séances des députés français parmis lesquels 71 députés d'Algérie, dont 45 Français musulmans, représentant nos 15 départements algériens. La famille du Bachaga Boualam pour rester française payera un lourd tribut : 17 membres assassinés, dont le frère du Bachaga et son fils Abdelkader.

    Les Harkis

    Le journaliste et historien Pierre Daum s'est penché sur ce sujet délicat et en a tiré un livre essentiel, Le dernier tabou : les « harkis » restés en Algérie après l'indépendance, qui vient de paraître chez Actes Sud. Mêlant une analyse historique pointue qui s'évertue à déconstruire de nombreux mythes entourant les harkis – notamment celui de leur « massacre » présumé en 1962 – et des témoignages d'Algériens recueillis sur place, Pierre Daum prouve que tout n'a pas encore été dit au sujet de la guerre d'Algérie.

     

     

    Cinquante ans dans l’ombre de l’histoire

     

    Afficher l'image d'origine

    Enquête sur ces harkis restés en Algérie

    Abandonnés par le gouvernement français, des milliers de supplétifs de l’armée furent assassinés dans les mois qui suivirent l’indépendance. Pourtant, la plupart des harkis continuèrent à vivre en Algérie avec leurs familles. Depuis cinquante ans, ces témoins d’une histoire coloniale plus compliquée que les schémas acceptés sur les deux rives de la Méditerranée sont victimes d’une relégation sociale quasi institutionnalisée.

    par Pierre Daum  - Le Monde diplomatique

    Aperçu

    Tlemcen, à l’extrême nord-ouest de l’Algérie. Nous quittons la ville en direction du sud. La route s’élève rapidement, puis grimpe en lacets, entourée de somptueux paysages de montagne. Ici ou là, on traverse des villages agrippés à la roche. Ils abritent des familles dont la vie, organisée autour d’un lopin de terre et de quelques bêtes, a peu changé depuis un demi-siècle. Seuls éléments de modernité dans ce paysage aride du djebel : le téléphone portable, la parabole pour les postes de télévision et les parpaings de béton gris des nouvelles maisons. Nous arrivons à Beni Bahdel, un village situé à une quarantaine de kilomètres de Tlemcen, connu pour son immense barrage construit à l’époque des « Français ».

    A 79 ans, M. Abderrahmane Snoussi continue de vivre de ses quelques chèvres, qu’il emmène paître chaque matin sur le terrain familial, dans les hauteurs. Harki de 1959 à 1962, le vieil homme accepte pour la première fois de parler de son passé avec un journaliste.

    « Les Français avaient installé ici un poste très important, avec au moins huit cents soldats. Mon père, qui avait fait la seconde guerre mondiale, leur servait d’interprète. Le FLN [Front de libération nationale] l’a assassiné en 1955, j’avais 19 ans. Quatre ans plus tard, les soldats français sont venus chez moi. Ils ont pris ma femme, et ils m’ont dit de venir travailler avec eux, sinon ils toucheraient à ma femme. C’est comme ça que je suis devenu harki. »

    Parmi les soldats se trouvait le sous-officier Pierre Couette, un appelé originaire de la région parisienne. Dans les nombreuses lettres qu’il envoya à ses parents, le jeune homme, profondément catholique, a décrit toutes les « humiliations » et les « oppressions inutiles » que subit la population locale. Et aussi le recours systématique à la « baignoire » et à la « gégène », des « tortures » pratiquées par l’officier de renseignement du deuxième bureau de Beni Bahdel, à l’encontre des moudjahidin arrêtés, de leurs femmes et de toutes les personnes (...)

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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