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    La Première Merveille du Monde reste pour nous l'Algérie et Dieu fasse qu'Elle soit toujours une Oasis de Paix, une Deglet Nour Amin

     

     

     

    Le Taj Mahal

     "Taj Mahal" signifie en indien « Palais de la Couronne ».
    Pourtant le Taj Mahal n'est pas un palais. Il s'agit en fait d'une tombe; une mausolée de marbre blanc construite à la demande de l'Empereur Shâh Jahân en mémoire de son épouse Arjumand Bânu Begam, aussi connue sous le nom de Mumtaz Mahal (qui signifie en persan « la lumière du palais »).
    L'Empereur perdit sa femme lors de l'accouchement de son 14ème enfant, et fit construire cet édifice féérique en sa mémoire. Si l'humanité s'accorde à admirer cette oeuvre c'est peut être parce que l'amour, valeur universelle, en est l'inspiratrice.

    Sa construction commence en 1631, l'année du décès de l'épouse de l'Empereur.
    Le 7 juillet 2007, le célèbre monument a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde.

     

     La Grande Muraille de Chine

    La Muraille de Chine est un mur de défense de plus de 6000 kilomètres de long et 6 à 7 mètres de hauteur, érigé pour protéger la Chine de l'invasion des barbares (Les Mongols). Elle se situe à la frontière Nord de la Chine.
    Elle nait sous la dynastie des Qin (221 - 206 av. JC. ), lorsque l'Empereur « Shihuangdi » ordonne que l'on relie bout à bout tous les vieux murs de protection pour former une ligne continue de murs. Par la suite la muraille sera allongée, détruite par endroits puis reconstruite, et ce pendant plus de 1500 ans…sa longue et épuisante construction a donc nécessité des centaines de milliers d'ouvriers et prisonniers qui y ont parfois laissé leur vie.
    La Grande Muraille est la structure architecturale la plus grande construite par l'homme en termes de longueur, surface et masse. Depuis 1987, elle est classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.

     

     

     Pétra

    Pétra est une ancienne cité creusée à même la roche, située en Jordanie, au cœur d'une vallée.
    Créée vers la fin du 8ème siècle avant J.C., elle fut abandonnée entre 700 et 800 ans après J.C. du fait de la modification des routes commerciales et des séismes. Tombé dans l'oubli à l'époque moderne, le site est redécouvert par le monde occidental grâce à l'explorateur suisse Jean Louis Burckhardt en 1812.
    En 1985, Pétra est listé Patrimoine mondial de l'UNESCO, puis parc national archéologique. La zone autour du site est également, depuis 1993, un parc national archéologique.

     

     

    Le Christ Rédempteur à Rio de Janeiro

    Le Christ Rédempteur (en portugais : O Cristo Redentor) est le nom donné à la grande statue du Christ dominant la ville de Rio de Janeiro au Brésil, du haut du mont du Corcovado où elle se situe.
    Elle fut érigée en 1931,  à l'occasion du centenaire de l'indépendance du Brésil. C'est un cadeau offert par la France à la ville de Rio de Janeiro.
     Avec ses 38 mètres de hauteur, elle est l'une des œuvres les plus majestueuses du genre.

     

     

     

    Machu Picchu

    Le Machu Picchu est une ancienne cité du XVe siècle, perchée sur un promontoire rocheux qui unit les monts Machu Picchu et Huayna Picchu sur le versant oriental des Andes centrales.
    Oubliée pendant des siècles, puis découverte par l'américain Hiram Bingham en 1911, la ville sacrée Machu Picchu est considérée comme une œuvre maîtresse de l'architecture Inca. Tout aussi mystérieuse que majestueuse, elle est aussi connue sous le nom de « Sanctuaire Historique de Machu Picchu ».
    Bingham aura ces mots pour décrire sa découverte : "…je m'étais soudainement arrêté devant les murs de ruines qui étaient du plus beau style de la construction Inca. On voyait difficilement les murs car les arbres et la mousse recouvraient la pierre depuis des siècles. Mais au milieu des arbustes et des plantes qui grimpaient se trouvaient les murs visibles faits de blocs blancs de granit taillés avec une grande précision. J'ai vu les temples, les demeures royales, une grande place… C'était comme un rêve. "

     

    Machu Picchu

     

    Chichen Itza

    Appelé aussi « La cité des sorciers », le site archéologique de Chichén ltzá est une ancienne ville Maya du Mexique.
    Dans une région particulièrement aride, cette ville se serait développée grâce à la présence de deux puits naturels.
    Cette ville fut abandonnée à plusieurs reprises, et l'empreinte culturelle des différents peuples qui l'ont habité en fait toute la richesse.
    L'extraordinaire fusion des techniques de construction mayas avec les nouveaux éléments venus du Mexique central fait de Chichen-Itzá l'un des exemples les plus importants de la civilisation maya-toltèque du Yucatan. Plusieurs bâtiments de cette civilisation subsistent, notamment le temple des Guerriers, El Castillo et l'observatoire circulaire connu sous le nom d'El Caracol.
    Le 7 juillet 2007, l'endroit a été désigné comme l'une des sept nouvelles merveilles du monde.

     
    Le Colisée de Rome

     Le Colisée est un amphithéâtre situé dans le centre de la ville de Rome. Il est l'une des plus grandes œuvres de l'architecture et de l'ingénierie romaines.
    Sa construction a commencé entre 70 et 72 et s'est achevée en 80, d'autres modifications ayant été apportées entre 81 et 96.
    Pouvant accueillir entre 50 000 et 75 000 spectateurs, le Colisée a été utilisé pour les combats de gladiateurs et autres spectacles publics (exécutions, chasses d‘animaux sauvages, reconstitution de batailles célèbres…). Il est resté en service pendant près de 500 ans, les derniers jeux se prolongeant jusqu'au VIe siècle.
    Le bâtiment a finalement cessé d'être utilisé au cours du haut Moyen Âge. Il a plus tard été réutilisé pour des buts variés tels que des habitations, des ateliers d'artisans, le siège d'un ordre religieux, une forteresse, une carrière et un sanctuaire chrétien.
    Aujourd'hui à l'état de ruine, il est visité chaque année par des milliers de touristes.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas 

     


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    Nos artistes
    à qui on oublie de faire appel
    pour la décoration de nos rues
    et monuments
    comme ceux de Miliana, ignorés par les leurs
     
    CHERRIH DJAZIA - شريح جازية

    Plasticienne, Miniaturiste

    1978 - 1984 Formation à la Société des Beaux Arts d'Alger...
    1984 - 1988 Etudes à l'Ecole Nationale des Beaux Arts d'Alger
    1998 à nos jours directrice artistique de l‘agence de publicité Le Colibri
    Membre de UNAC
    Membre fondateur du site 
    founoune.com
     
      
     
    Cherrih djazia, artiste, ex-élève des Beaux-Arts
     
    Rà Chid  Rà Chid tu travailles toujours avec maîtrise et une grande sensibilité,
    tu as un trés b look... Rachid Hadj Kouider
     
     
     
    Sofia Loren  Sofia Loren trés belle femme
     
    La Table d’émeraude (Tabula Smaragdina en latin) est un des textes les plus célèbres de la littérature alchimique et hermétique. C’est un texte très court, composé d’une douzaine de formules allégoriques et obscures, dont la fameuse correspondance entre le macrocosme et le microcosme.

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    La Tabula Smaragdina Hermetis.

     

     
     
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    Le couer perçoit ce que l'oeil ne voit pas
     
     

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    Je n'ai pas eu de filles mais des soeurs,

    des brus et de nombreuses petites filles

    Je ne suis ni pour ni contre le port du voile

    mais pour la liberté de le porter ou non

    N'oublions pas son apport à notre guerre de liberation

    Gloire à nos Chahidates

     

     

     

    Ce voile de tant de débats

    N'avait-il pas son charme ?

    Servait-il de cache-misère ?

    Derrière ce voile :

    une Beauté,

    une laideur ?

    Une jeune,

    une moins jeune ?

    Un homme peut-être ?

    Souvent,

    mystère....

     

    Une combattante algérienne détenue sous la surveillance d'un soldat français durant la guerre d'Algérie

     

    Affiche destinée à convaincre les Algériennes de se dévoiler en 1958  

     

    Affiche destinée à convaincre les Algériennes de se dévoiler en 1958

    car le voile servait à transporter les armes des combattants, les bombes destinées aux lieux publics français 

     Frantz Fanon, installé à l'hôpital psychiatrique de Blida, (Frantz Fanon, né le 20 juillet 1925 à Fort-de-France (Martinique) et mort, sous le nom d'Ibrahim Omar Fanon, le 6 décembre 1961 à Bethesda dans un hôpital militaire de la banlieue de Washington aux États-Unis, est un psychiatre et essayiste français fortement impliqué dans la lutte pour l'indépendance de l'Algérie et dans un combat international dressant une solidarité entre « frères » opprimés ) avait écrit au sujet du voile en lien de la guerre de libération :  

     "Nous allons voir que ce voile, élément parmi d’autres de l’ensemble vestimentaire traditionnel algérien, va devenir l’enjeu d’une bataille grandiose, à l’occasion de laquelle les forces d’occupation mobiliseront leurs ressources les plus puissantes et les plus diverses, et où le colonisé déploiera une force étonnante d’inertie. La société coloniale, prise dans son ensemble, avec ses valeurs, ses lignes de force et sa philosophie, réagit de façon assez homogène en face du voile. Avant 1954, plus précisément depuis les années 1930-1935, le combat décisif est engagé. Les responsables de l’administration française en Algérie, préposés à la destruction de l’originalité du peuple, chargés par les pouvoirs de procéder coûte que coûte à la désagrégation des formes d’existence susceptibles d’évoquer de près ou de loin une réalité nationale, vont porter le maximum de leurs efforts sur le port du voile, conçu en l’occurrence, comme symbole du statut de la femme algérienne. Une telle position n’est pas la conséquence d’une intuition fortuite. C’est à partir des analyses des sociologues et des ethnologues que les spécialistes des affaires dites indigènes et les responsables des Bureaux arabes coordonnent leur travail. À un premier niveau, il y a reprise pure et simple de la fameuse formule : « Ayons les femmes et le reste suivra. »

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    le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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  • C'est ma vie

     

    Par Naïma Yachir 

    Le visage brûlé par le soleil, Messaouda, la vingtaine à peine entamée, accueille son invitée avec des yeux pétillants de joie. C’est sous sa tente plantée dans l’immense étendue steppique où elle est née et qu’elle n’a jamais quittée qu’elle reçoit ces exceptionnelles visiteuses venues d’ailleurs. Ce jour-là, la nomade a décidé de se faire belle. Elle voulait ressembler à ces femmes de la ville.

    La nomade voudrait bien connaitre la ville et côtoyer ses soeurs du nord

     

    Le gîte qui abrite sa famille composée de plus de quinze personnes a été érigé il y a un an. Le froid rude de l’hiver et la chaleur accablante de l’été, elles en ont fait leurs alliés. Ils y puisent leur courage et leur endurance. Messaouda est née sous la tente, tout comme ses huit frères, quelque part dans ce Sahara à plus d’une centaine de kilomètres de Ouled Djellal, dans la wilaya de Biskra. Les femmes qui occupent la maisonnée faite de tapis en poils de chèvre ne quittent pas leur bivouac. Pendant que les hommes font paître leurs troupeaux de moutons, dont la race fait leur fierté, celles-ci s’occupent du «ménage» et de la restauration de leurs hommes. Messaouda n’a jamais vu un autre paysage que celui des vastes espaces arides où il pleut rarement. Ses souvenirs se limitent à ses incessants déplacements à l’affût de pâturage. La ville, elle ne connaît pas, elle n’a jamais vu ; même pas Ouled Djellel qui se situe au-delà de l’horizon. Depuis son adolescence, elle caresse le rêve de voir le goudron, le béton, les belles maisons, les immeubles, les gens qui grouillent. La seule jolie robe longue qu’elle possède et qu’elle cache jalousement pour l’exhiber les jours d’exception, c’est son frère qui la lui a rapportée de la ville. «Le tube de rouge à lèvres et le fard à joue c’est une journaliste de passage pour un reportage qui me les a offerts. J’en prends soin comme la prunelle de mes yeux.» Elle cache aussi soigneusement une revue, et, dans ses moments d’évasion, se délecte de ses belles images qui illustrent la vie moderne. Elle en feuillette les pages et rêve du jour où elle quitterait sa steppe. Ses hôtes sont bombardées de questions à propos de la vie, la- bas, dans la ville. «C’est magnifique, il y a de grands bâtiments, de vastes avenues, des voitures, et la nuit, les lumières brillent ; et puis il y a la mer. Les filles sont belles, elles portent de jolies tenues.» Elle se cache le visage, affiche un sourire et lance d’une voix à peine audible : «Et les garçons, ils sont beaux ?» Messaouda, cette belle brune aux grands yeux noisette, aux traits fins, emmitouflée dans ses vêtements ne laisse rien transparaître de son corps mince et élancé, sauf ses pieds. Elle se déplace avec agilité sur cette terre rugueuse qu’elle ne sent presque plus. Sa mère ne cache pas sa tristesse en évoquant sa vie de nomade. Elle peut se confier, car les hommes sont loin, et puis les invités sont des étrangers qu’elle ne reverra peut-être jamais. «J’avais seize ans quand je me suis mariée, j’habitais un gourbi à Ouled Djellal, et mon mari, un nomade, m’a offert une tente pour m’abriter et ce désert comme unique paysage. Aujourd’hui, j’ai 45 ans et je suis toute ridée par le soleil et le froid. Je passe mon temps à me déplacer avec ma famille, ce n’est pas une vie. Mes enfants sont tous nés dans cette steppe, sauf le premier. J’avais 17 ans et je ne savais pas m’y prendre. Mon mari m’a emmenée dans une polyclinique à Ouled Djellal où j’ai accouché. Pour mes autres enfants, je me suis fait aider par ma belle-mère. Elle est morte à cent ans, c’était une accoucheuse réputée, et Dieu merci, cela s’est toujours bien passé. Messaouda est mon unique fille, pour rien au monde je ne voudrai qu’elle subisse le même sort. Jamais je ne la marierai à un nomade.» Messaouda acquiesce. «Je n’ai pas mis les pieds dans une école mais je me débrouille dans pas mal de choses. J’ai juré que le jour où je sortirai de ce fin fond du monde, j’apprendrai à lire et à écrire. Pour moi, le savoir est la seule façon de se libérer, de ne plus dépendre des autres, je veux dire surtout des hommes. Je me rappelle, j’avais tout juste dix ans, mon petit frère en avait cinq, il a failli mourir, mon père était absent et ma mère n’a pas su lui donner la bonne dose de médicament. Je ne voudrai pas reproduire les mêmes erreurs.»

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     Nous nous levions  très tôt pour rejoindre "el djamaâ"  parfois presqu'endormis où nous attendait notre maitre le taleb et la "lawha" (planchette de bois) sur laquelle nous écrivions nos leçons au "midad" (encre que nous préparions nous-mêmes mais dont j'ai oublié le nom laghouati d'alors) que nous effacions à l'aide d'une argile blanche à l'eau "essansal" et le "kleme", ce "porte-plume" que nous taillions dans un bout de roseau légèrement fendu au bout.

    Et nous apprenions par coeur les sourates transcrites sur notre ardoise sous la dictée du maitre qui avait à ses côtés une corde et un bâton pour la "falaka" cette punition administrée sur la plante des pieds.

    Nous apprenions les sourates par coeur mais presque toujours sans les comprendre.

    Que l'on me rectifie si je me trompe. La falaka, j'y ai goûté. Un Plaisir à en redemander !

      

    Ecole Coranique à Ghardaia

    La falaka
     
     
    Une école en plein air
    où les élèves prient pour que tombe la pluie...

    Lawha: planche en bois qui servait d'ardoise

    El Kalam: bout de roseau taillé en pointe servant de stylo

    Essmagh : encre faite à partir de laine bouillie qui servait d'encre

     

    Le SALSAL :terre glaise blancheadditionnée à l'eau pour effacer la lawha

    La falaka:  corde et machhat (petit baton) pour réchauffer la paume des pieds

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