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    Coup de gueule !

    Ces artistes qui nous égayent la vie,
    souvent en assombrissant la leur !!!

     

    Merci honorable dame de cette initiative qui pourrait servir d'exemple...                                         Qui n'a pas entendu parler de Hiziya et de la passion amoureuse que lui voua son cousin Sayed ?        Lire le roman de notre ami Lazhari Labtar "Hiziya Princesse d'amour des Ziban" publié par les éditions El Ibriz et qui sera ces jours-ci dans les librairies.

     

     

    Rey Malek (Mohamed Djoudi) de ma prime jeunesse qui faisait parler le OUD,
    qui fréquenta le Roi du Maroc Mohamed V et 
    qui mourut dans le besoin alors qu'il souhaitait qu'on
    l'aide à ouvrir une simple Ecole de Musique à Laghouat                                                                                    Lah Errahma

     

    Résultat de recherche d'images pour "Rey Malek"

     

    D'un ami journaliste:


    RENCONTRE AVEC LA DIVA DU « GNAWI »
    Le bel adage qui dit : « rouba soudfatin khayroun min alfi mi’ad »
    (il se peut qu’une rencontre due au hasard, vaille mille rendez-vous !)  

     

     

    Mu par l’élan professionnel, j’ai osé « l’importuner » pour lui demander tout de go : « ne seriez-vous pas Hassna el Bacharia, la perle du gnawi et de la Saoura ? » Nullement dérangée par ma question, elle me répondit souriante de sa voix éraillée rappelant celle des gospels : « wah w’lidi anna hiaya, wa enta chqoun ? » Une fois les présentations faites, elle m’apprit qu’elle avait été invitée par le ministre de la culture pour prendre part aux cérémonies du 16 avril consacrées à la célébration de « Youm El ‘ilm ».
    De fil en aiguille, elle me confia qu’elle ne pouvait rater cette exceptionnelle occasion à la faveur de laquelle les autorités se sont rappelées d’elle pour l’honorer. Mais, ce faire valoir lui importait peu ou prou. « Je tenais à mettre à contribution cette fête pour sensibiliser les autorités sur la détresse dont je pâtis à l’orée de la décrépitude, après avoir donné le meilleur de moi-même à la culture nationale, me voilà aujourd’hui, démunie malade et croupissant dans un taudis », a-t-elle tenu à préciser avec, à la fin, un long soupir qui en dit long sur le poids des épreuves qui ne cessent de la poursuivre depuis son enfance.   

     

     

     L'un de nos artistes - Mr Nedjai  - Artiste milanais et ses tableaux à emporter étalés sur le trottoir, faute de mieux avec Mohamed-Ali Hebboul qui, rentrant à la maison était dans tous ses états aux motifs que nos artistes locaux n'étaient pas sollicités pour l'embellissement et la décoration de Miliana au profit d'autres extra-muros. Je me joins à son coup de gueule...

     

     Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     


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    Malek Bensmaïl . Réalisateur
    "La bataille d'Alger"
    «L’histoire d’un film comme prisme pour raconter l’Histoire sans tabou»

     

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    Dans son nouveau documentaire, le cinéaste Malek Bensmaïl donne une nouvelle lecture décapante du film La Bataille d’Alger, rapportant au présent l’événement historique phare de la Révolution.


     Comment est née l’idée de ce film ? 

    Le désir d’un film surgit souvent à partir des autres films réalisés et d’une suite de questions qui restent posées, suspendues. Au fil de mes films, la question de la décolonisation reste essentielle et est toujours d’actualité, presque malgré moi. L’idée de travailler sur la question du mythe me plaît beaucoup. Avec ce film, j’avais envie de tenter l’expérience d’un déplacement du regard vers mon passé, mon enfance et donc le cinéma. Quoi de plus passionnant que de revenir sur ce film majeur, La Bataille d’Alger, qui a marqué notre enfance, en renforçant le mythe guerrier, mais qui a également changé le cours de l’histoire d’un pays, de son cinéma et de son rapport aux autres.
     
    Qu’avez-vous découvert sur cette histoire de la Bataille d’Alger au fur et à mesure de son tournage ?

    J’ai appris beaucoup de choses, des anecdotes bien sûr de l’équipe algérienne, leur vécu au sein du tournage et la vraie bataille en 57, mais également des informations cruciales venant d’experts, je pense à Daho Djerbal, Mohamed Harbi, Jamal Joseph, le colonel Nagl…Je reviens sur le coup d’Etat de juin 65, la torture sous Boumediène, les années 70 avec la présence des Black Panthers dans les rues de La Casbah…

    Le documentaire rend à la fois hommage à l’équipe algérienne (et italienne), souvent laissée dans l’ombre, et  donne à voir un essai d’interprétation du film, de sa fabrication, de son époque, du rapport au mythe qu’est devenu Ali La Pointe, par exemple, et de ce que cela raconte aujourd’hui, 50 ans après sa réalisation, tant pour le public algérien que pour le public français (ou le film fut interdit) et mondial par la suite pour des raisons d’ailleurs de stratégie de guérillas pour certains ou de contre-guérillas pour les autres.

    Résultat de recherche d'images pour "Ali la Pointe, Djamila Bouhired"
     

    Comment êtes-vous parvenu à avoir ce casting exceptionnel de témoins ou de commentateurs ?

    Un travail titanesque et passionnant en solo, puis avec mes producteurs, mais aussi avec l’ensemble des assistants ici à Alger, à Rome, à Paris ou aux Etats-Unis. J’ai passé un temps conséquent à me documenter, visionner le film, des archives, parcourir tous les documents historiques à la fois sur la Bataille de 57 mais aussi sur la période du film et de sa sortie, lire les thèses de cinéma sur le film…Puis j’ai commencé à réunir les personnalités qui me semblaient les plus intéressantes et incontournables, croiser les témoignages. Malheureusement pour certains, je n’ai pas pu les intégrer dans le montage final mais leurs contributions étaient passionnantes.
     
    Plus qu’un film sur l’Histoire, votre documentaire parle du présent. Est-ce voulu ou est-ce venu dans le déroulé du tournage ?

    J’ai toujours convoqué le passé par le présent. C’est cela qui est formidable. Le documentaire plus que tout autre genre cinématographique privilégie «l’autre» et fait évoluer «le moi» au présent. Enfin, c’est comme cela que je le conçois et que je tente de faire mes films à ma manière. Vous comprendrez aisément ma détermination à réinventer avec force d’indépendance et de liberté, en dehors d’un conformisme imposée ici ou là…

    Le principe n’étant pas de réitérer les formes déjà existantes de films «sur» les films. Ici, c’est l’histoire d’un film comme prisme pour raconter l’histoire de notre pays sans tabou. Une manière de rendre l’histoire complexe plus accessible et passionnante pour toutes les générations. Je suis un enfant de l’indépendance, alors au-delà du récit historique, ce film est politique.
     
    L’Histoire est un peu terrifiante en quelque sorte quand on voit La Casbah en ruines, comme on l’a rarement filmée ainsi. Les vieux démons chassent-ils la vision angélique de la Révolution ?

    Disons qu’une question m’accompagne régulièrement : comment l’histoire vit et se sédimente en nous et dans notre présent ? Mon intention avec ce film est de créer un espace de résonance où l’on peut penser, questionner, repenser l’histoire aujourd’hui, aussi avec la jeune génération, sans mensonges, ni manipulation. Les sites du film sont les lieux urbains de La Casbah d’Alger, un quartier historique d’Alger comprenant la vieille ville (Inscrite au patrimoine de l’Unesco depuis 1992 !).

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    Petit Omar et Ali la Pointe

    Ces lieux nous montrent aussi ce qu’est devenue La Casbah d’aujourd’hui, véritable poumon de la ville d’Alger, ses habitants humbles, sa vie, certaines maisons sont quasi à l’abandon, des ordures partout. Il y a aussi des maisons qui s’effondrent au fil des années, laissant place à des terrains de jeu pour les gamins … L’historien Daho Djerbal le résume bien dans le film : «Dans ce lieu qui est devenu légendaire, on a aussi un lieu de vérité qui dérange, et ce lieu qui dérange c’est ce visage délabré et calamiteux d’un lieu historique…Tout est dit.»
     
    Vous consacrez un passage du film à la vision américaine, qu’en retenez-vous ?

    Oui, aux Etats-Unis, le film a été montré dès l’interdiction en France. La gauche américaine en a fait un film tel un hymne à entonner. Le film a été pris comme exemple à suivre par les militants du Black Panther Party, et lors des guerres d’Irak et d’Afghanistan, il a été étudié par les stratèges au Pentagone afin de penser l’écart qui peut exister entre victoire militaire et échec politique. Laissons le spectateur découvrir le film.
     
     

    Les autorités algériennes vous ont-elles facilité la préparation de ce film ?

    Nous avons déposé à deux reprises un dossier d’aide au Fdatic, au sein de deux commissions différentes, l’une sous la direction de Tahar Boukela (2015), l’autre de Ahmed Bedjaoui (2016), avec un avis favorable pour les deux, qu’on vous transmet d’ailleurs oralement mais sans aucune correspondance, ni lettre officielle.

    La seule bonne chose dans tout cela, c’est mon ami et producteur Hachemi Zertal qui a fait le lien tout au long, avec le ministère de la Culture, et on a pu décrocher les autorisations de tournage, mais du coup on a engagé des dépenses, sous forme de dettes à rembourser. Nous avons pris la décision de tourner sans attendre indéfiniment, car nous ne pouvions risquer de perdre entre-temps les témoins, qui, pour certains, étaient à un âge avancé ou malades. Le temps du cinéma et de la création n’est pas le temps de nos administrations... Il y a un fossé, c’est malheureux pour notre cinéma.
     
    Quand le public algérien pourra-t-il découvrir ce film ?

    Mes films, je les conçois pour le public algérien, en premier lieu, dans mon écriture même. Alors, je vous réponds, comme pour mes précédents films, j’espère très vite, avec la présence de ceux qui ont fait les choses.
     
    Actuellement vous travaillez sur quoi ?

     

    Je vais d’abord accompagner ce nouveau film, le faire voyager à travers le monde tout en continuant à travailler sur mon prochain film, tranquillement.

      cinéaste Malek Bensmaïl

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     Au bas de l'article lire : La ville américaine d’Elkader célèbre l’Émir Abdelkader

     Miliana d'hier et d'aujourd'hui

    MILIANA - L'Horloge

     

    Après la prise d'Alger en 1830, les Français se heurtent à la résistance de la population qui fait allégeance à l'Emir Abdelkader qui installe à Miliana un califat en 1835
    Le traité de paix de Desmichels garantit à l'Émir Abdelkader de prendre possession de Miliana à partir de 1835 où il fut accueilli chaleureusement par la population et les notables de la ville.
    En raison de la position géostratégique de la région, Miliana devint un califat gouverné par le calife Mahieddine Seghir (1835-1837) puis par le calife Ben Allel (1837-1840) qui disposait de 10 440 combattants. L'Émir y édifia plusieurs ouvrages dont le siège de son califat et une manufacture d'armes.
    La ville est occupée en 1840 par les troupes du maréchal Valée, mais la garnison est assiégée à plusieurs reprises par Ben Allel et les tribus locales. Des renforts furent alors dépêchés d'Alger par le maréchal Bugeaud pour approvisionner les assiégés. Ben Allel meurt en 1843 et les troupes françaises incendient la cité en 1844 pour déloger les partisans de l'émir.
    L'empereur Napoléon III vient en visite à Miliana en 1865. En 1901, les tribus Righa d'Aïn Torki, sous la direction de Cheikh Yakoub, se révoltent.
    Durant cette époque, la ville sera marginalisée au profit de Khemis Miliana de création coloniale .
    En 1957 pendant la guerre d'Algérie eut lieu à Oued Guergour au sud de Miliana une bataille opposant les moudjahidines à l'armée française.
    Miliana, était appelée par les français “ le Versailles d'Abd-El-Kader"
    Miliana se meurt ces dernières années, jalouse de son passé...

    Évolution démographique
    1977198719982008
    22 528 27 183 39 662 44 201

    Quelques monuments qui remontent du XVIIIe siècle subsistent de nos jours. L’ancienne demeure de l'Emir Abdelkader est un édifice de style mauresque situé en plein centre-ville, le bâtiment a été restauré et aménagée en musée de Miliana. Il comprend plusieurs salles d'expositions sur l’histoire de la région telle que des vestiges archéologiques d'époques romaine et musulmane, les résistances populaires pendant la conquête de l'Algérie par la France et également des objets ethnographiques du Sud algérien.

    La Mosquée de Sidi Ahmed Benyoucef est attribuée au saint Abu El-Abbas Ahmed Benyoucef Errachidi, une figure mystique, né à Kalaa des Beni Rached prés de Mascara au milieu du XVe siècle, mort en 1526 et inhumé à Miliana en 1774 par Mohamed El-Kebir le bey d’Oran. Ce monument a fait l’objet des travaux d’aménagement.
    Le minaret El-Batha faisait partie d’une ancienne mosquée dite djemaâ El-Turk ou djemaâ El-Batha, elle est détruite vers 1844 pour aménager une place publique et son minaret a été transformé en horloge.
    La manufacture d’armes de l’émir Abdelkader, est située dans la banlieue Est de la ville, cette usine a été édifiée par l’émir vers 1839. Les remparts, selon certaines sources, sont d’origine antique, mais ils ont subi de nombreuses transformations notamment en raison de l’extension de la ville coloniale.
    La ville dispose d'un grand jardin public créé en 1890. L'état de la ville ancienne connait une dégradation très avancée avec l'abandon de nombreuses maisons anciennes et l'absence de programme de requalification et de protection du patrimoine bâti.
    Quelques reprises des maisons anciennes donnent lieu faute de prescriptions architecturales et de contrôle à un remplacement de matériaux traditionnels (brique locale ancienne, revêtements de torchis, tuiles anciennes et tous autres détails) disparaissent faute de dispositif de requalification et de protection d'une médina des plus anciennes fort altérée lors des guerres d'occupation par la colonisation française. Les ruelles et impasses qui avaient subsisté sous la colonisation sont menacées de disparition. Les facteurs de dégradation et de menace de disparition sont dus à la déshérence et à l'absence de projet ni de vision des possibilités de requalification d'un patrimoine original appelant un plan de sauvegarde concernant l'ensemble de la ville ancienne gravement altérée sous la colonisation et en dégradation continue depuis l'indépendance.
    Le mausolée de Sidi Ahmed Benyoucef et son entour dont le cimetière privé sont fermés à l'accès depuis plusieurs années après l'engagement de travaux de réfection qui ont été arrêtés sans que l'accès n'ait été ouvert. Des atteintes difficiles à identifier ont affecté les lieux et les tombes du cimetière privatif ont été recouverte de ciment.
    Le magnifique kiosque à tabac, doté d'un mobilier en bois ancien sculpté et décoré, de la famille Smail Dahlouk a été restauré en 2014.
    L'horloge de Miliana qui est une grande fierté de la ville a été réparée en 2015 à l'initiative de deux Milianais qui ont réussi à retrouver les références et l'aide technologique auprès de la ville du Jura où elle a été fabriquée.

     

    La ville américaine d’Elkader célèbre l’Émir Abdelkader

    Y a-t-il eu des représentants de Mascara et Miliana, villes en lien avec l'Emir ?

    Et pourquoi pas un Jumelage entre Elkader et Miliana ?  

     

    Une délégation algérienne est arrivée ce mercredi à Elkader, petite ville américaine nommée en l’honneur de l’Émir Abdelkader dans l’État de l’Iowa, dans le cadre d’un rendez-vous culturel, rapporte le journal régional The Courier.

    La délégation s’est déplacée dans le cadre d’un festival culturel organisé par la ville. « C’est notre histoire. Nous sommes nommés en l’honneur de l’Émir Abdelkader. Il est bon pour nos jeunes d’apprendre dans la communauté, de comprendre, puis alors que nous continuons à faire plus d’affaires et avoir plus d’interaction, que tout le monde ait l’impression de les connaître et de se sentir à l’aise avec eux. C’est pourquoi je pense que c’est important », a déclaré Josh Pope, maire de la ville comptant 1213 habitants.

    Le festival aura lieu ce samedi soir, durant lequel sera diffusé un film sur l’Emir Abdelkader. De la nourriture et de la musique algérienne seront également au rendez-vous. Ce sera également l’occasion pour les habitants de la ville d’Elkader d’échanger avec la douzaine d’Algériens ayant effectué le déplacement. « Tout le monde est enthousiaste par la perspective de leur arrivée », a déclaré le maire, notant que s’il y a déjà eu par le passé des visites d’Algérie, elles n’étaient pas de cette ampleur.

    « Cela pourrait être très intéressant pour l’ensemble de la communauté. J’espère une grande participation », a indiqué Josh Pope. Le maire a également ajouté espérer que la visite représentera une opportunité de développer des relations commerciales sur le long terme, des échanges culturels voire même un jour un partenariat entre l’Algérie et l’Iowa. L’Etat algérien avait effectué un don de 150 000 dollars à Elkader en 2008 suite à des inondations subies par la ville.

     


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    La polémique sur la diffusion par l’ENTV d’images choquantes sur la décennie noire enfle. Ce dimanche, le premier ministre Ahmed Ouyahia a tenté d’éteindre le feu des critiques en apportant son soutien à la télévision publique.

    “Ce matin, j’ai lu que beaucoup ont critiqué (…). Je remercie la télévision nationale d’avoir diffusé ces images pour rendre hommage aux victimes du terrorisme et rappeler aux Algériens, quelles que soient leurs obédiences politiques ou autres, qu’il faut sauvegarder l’Algérie”, a répondu le premier ministre Ahmed Ouyahia dans une déclaration à l’ENTV, en marge de sa visite de travail à Arzew près d’Oran.

     

    Il y des personnes qui aiment voir le malheur chez les autres
    et qui nourrissent leurs âmes ainsi, oubliant que leur tour viendra
    quand ce malheur frappera à leur porte pour leur remettre
    l'addition du "Qui Tue Qui ?" Ainsi en est-il de BHL...
    Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL,
    né le 5 novembre 1948 à Béni Saf (Algérie),
     

    Le fameux philosophe BHL - Bernard-Henri Levy   

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    Bernard-Henri Lévy, souvent désigné par ses initiales BHL, né le 5 novembre 1948 à Béni Saf (Algérie), est un écrivain, philosophe, cinéaste, romancier, essayiste, dramaturge, homme d’affaires, intellectuel et chroniqueur français mais aussi un sioniste qui a poussé aux "printemps arabes" en Tunisie et surtout en Libye avec son ami Sarkozy.Il fut chassé de Tunisie où il préchait pour le soulèvement et ne réussit pas en Algérie où il essaya  - un jeune du FLN de Djelfa était contestaire au sein de son parti parce qu'il ne donnait pas de promotion aux jeunes - de le faire venir à Paris, bien entendu tous frais payés, afin d'attiser sa révolte. Ce jeune l'envoya balader lui disant qu'il était en désaccord avec son parti mais pas avec son pays, l'Algérie. Soyons vigilants...

     BHL appelle à soutenir le « Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie », le MAK de Ferhat Mehenni, une organisation séparatiste prônant l’autonomie de la région de Kabylie et donc la division de l'Algérie. En mai 2012, une délégation de ce même MAK avait été reçue en visite officielle en Israël, ce qui avait suscité une vive indignation des milieux politiques et médiatiques algériens et dévoilé les liens de l’organisation avec l’entité sioniste.

     

     

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    Avec sa visite à l'Elysée du 18 juillet, BHL aura donc eu des relations officielles avec tous les présidents en exercice depuis François Mitterrand, sur des sujets géopolitiques très différents les uns des autres. Quel sera le prochain combat du philosophe auteur du livre La guerre sans l'aimer ? Le sait-il lui-même ?


    Avec François Mitterrand
    Au début des années 1990, alors que la guerre fait rage en ex-Yougoslavie, BHL, bien décidé à montrer qu'un philosophe peut aussi changer le cours de l'Histoire, essaie de convaincre François Mitterrand d'apporter son aide aux Bosniaques en se rendant lui-même sur place. Ce sera fait le 28 juin 1992, avec la visite surprise du président dans Sarajevo assiégée. Sur cet événement, Bernard kouchner dira selon France Info : «Bernard est allé voir le Président et l'a convaincu de ce que je n'avais pas réussi à faire».

    Avec Jacques Chirac
    Se positionnant lui-même à gauche à l'époque, BHL ne s'arrête pas à ces clivages lorsqu'il s'agit de défendre les causes qui lui tiennent à cœur. Il rencontre le président Chirac à l'Elysée en 2002 pour lui remettre un rapport sur l'Afghanistan, après une mission à Kaboul dont le président l'a chargé.
     
    Avec Nicolas Sarkozy
    En 2011, c'est sur l'affaire Libyenne que BHL aura été le plus influent auprès du président Nicolas Sarkozy. Sa plaidoirie pour l'intervention française contre Mouammar Kadhafi aurait, d'après l'intéressé dans son documentaire Le Serment de Tobrouk, été déterminante dans le choix du président. Modeste, BHL s'est cependant défendu d'être le seul artisan de cette intervention.

    Avec François Hollande
    L'urgence face aux problèmes d'un monde en perpétuel changement le contraignant à accélérer la cadence, nous retrouvons notre truculent intellectuel à l'Elysée en 2014 pour défendre le dossier Ukrainien. Le philosophe sera un soutien de poids pour les leaders des troubles d'Euromaïdan, qui ont provoqué le départ du président Viktor Ianoukovitch. François Hollande décidera de ne pas envoyer de ministre aux jeux paralympiques de Sotchi pour protester contre la position de la Russie dans cette crise.

    Avec sa visite à l'Elysée du 18 juillet, BHL aura donc eu des relations officielles avec tous les présidents en exercice depuis François Mitterrand, sur des sujets géopolitiques très différents les uns des autres. Quel sera le prochain combat du philosophe auteur du livre La guerre sans l'aimer ? Le sait-il lui-même ?

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