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    Boumediene à Miliana accueilli au son du bendir

    Ce fut une visite historique pour Miliana et donc pas mal de gens ont pu voir de très près leur Président de la République Houari Boumediène . A la télé, il n'était pas photogénique mais dans la réalité, c'était un assez bel homme, rouquin , au regard pénétrant et impressionnant. Et son Chef du Protocole Allahoum, à l'occasion de cette visite, retrouvait Miliana où il était élève à l'Ecole des Enfants de Troupe,formatrice d'Officiers que fréquentèrent également Randi Mohamed, Surveillant Général au Lycée Ferroukhi, Kastali Abed, enseignant et le Chahid Bouyarbou Hamid. J'eus le privilège, ce jour-là, de faire partie des invités au déjeûner offert au Président en l'Ecole des Mines et d'échanger quelques paroles avec lui dans la cour de l'Ecole après le repas...

     

     

    Boumediene et sa maman

    Boumediene et son épouse

     

     


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  • "Se fruiter"
     
    Mon ami Mohamed Hadj Aissa m'a invité pour quelques instants de repos autour d'un thé dans un jardin à quelques kilomètres de Laghouat, ma ville de naissance et à me retremper dans le temps de notre jeunesse où nous allions nous "fruiter" directement sur l'arbre...Que la vie était simple et naturelle...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...
     
     
    Une échappée salutaire...

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    Le rituel nuptial de Tlemcen dans le nord-ouest de l’Algérie commence chez les parents où la mariée revêt une robe de soie dorée réalisée dans un tissage traditionnel, entourée de ses amies et cousines mariées, parées de leurs costumes nuptiaux.

    En quittant le foyer, la mariée est dissimulée sous un voile de soie flamboyant. Pendant la fête nuptiale, une femme mariée du cercle de ses proches dessine des motifs arrondis rouges et argentés sur les joues et sous la lèvre inférieure de la mariée pour la purifier et la protéger.

     Les jeunes filles sont initiées à la tradition du costume dès le plus jeune âge, tandis que l’artisanat que représente la confection du précieux costume nuptial se transmet de génération en génération.

     

    Le rite symbolise l’alliance entre les familles et la continuité entre les générations, alors que l’artisanat joue un rôle majeur dans la perpétuation de la créativité et l’identité de la communauté de Tlemcen.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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    Le Canon BaBa Merzoug   ou le Père Fortuné

     


     

      


    Le Canon Baba Merzoug - (Père Fortuné) 

     

     

     

    Le canon trône au milieu de l'arsenal de Brest depuis 1833. Après la demande officielle de l'Algérie déposée début juillet, il pourrait prochainement retrouver son port d'origine.  Le canon Baba Merzoug a été ramené en France comme prise de guerre, après la conquête coloniale de l'Algérie en 1830. Installé à Brest depuis, il pourrait retraverser la Méditerranée prochainement. « Une demande officielle des autorités algériennes a été déposée au Quai d'Orsay, début juillet », affirme une conseillère du cabinet de Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense. Par le passé, deux demandes ont été déposées par des associations algériennes, mais elles ont toutes été rejetées par la France. C'est la première fois que l'État algérien émet une telle requête. Au point de faire la différence . « L'instruction du dossier suit son cours normal », prévient la conseillère. L'épilogue de cette affaire ne devrait pas être connue avant plusieurs semaines.  

     

    Dimensions extraordinaires 

     

    Pour l'armée française, ce canon fait partie du patrimoine : « L'amirauté est très attachée à ce canon, qui fait partie désormais de l'Histoire de la Marine nationale, prévient-on du côté du ministère de la Défense. Elle aura son mot à dire dans ce dossier. » Le ministère des Affaires Étrangères traite ce cas, en relation avec le ministère de la Défense, « propriétaire » du canon. Réalisé par un artiste vénitien à Alger en 1542, le canon de bronze affiche des dimensions extraordinaires : 12 tonnes, 7 mètres de long et une portée de 4,8 km. Ces chiffres en faisaient la pièce d'artillerie la plus terrifiante de l'époque. Seule la Grosse Bertha, qui a bombardé Paris pendant le premier conflit mondial, surpassera ses capacités. Nommé Baba Merzoug, « Père Fortuné » dans son pays natal, interdisait à tous navires ennemis l'accès à la rade d'Alger.  Le 5 juillet 1830, la ville tombe sous les assauts de la flotte française, commandée par Victor-Guy Duperré. L'amiral écrit alors que « le canon est la prise à laquelle l'armée attache le plus d'importance », et le ramène en France comme trophée.     

     

     

     

    En 1833, le canon est érigé en face du magasin général de l'Arsenal de Brest. Un cadeau fait à la ville pour les efforts fournis en armement lors de la conquête de l'Algérie. La pièce est transformée en colonne, qui repose sur une stèle à la gloire des armées françaises. Un coq trône sur la bouche du canon, sa patte tenant un globe terrestre. Le canon devient le symbole de la domination française sur le monde. Aujourd'hui les Brestois peuvent apercevoir le canon depuis le pont de Recouvrance. Depuis 179 ans, la Consulaire est considérée comme « prisonnier » pour certains Algériens. Une situation qui pourrait évoluer prochainement.  Alexandre SALLE. 

     

     

     

      

                 

     

     La pièce d'artillerie d'une longueur d'environ 7 mètres, est dressée verticalement sur un bloc de granit. Elle est surmontée d'un coq tenant un globe sous une de ces pattes. Ce coq victorieux, c'est bien sur le symbole de la France
    tenant sous sa patte le monde.
          
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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas 


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    TLEMCEN: Hôtel Le  Transatlantique, devenu Les Zianides

     

     

     Sidi Boumediene
    Sidi Hadj Aïssa, le Saint Patron de Laghouat, est originaire de Tlemcen

     Sidi Boumediene
    Sidi Hadj Aïssa, le Saint Patron de Laghouat, est originaire de Tlemcen 

    cour interieur de sidi boumedienne tlemcen algerie

     Le Méchoir

    le mechouar tlemcen algerie

    Au bout d'études à l'Ecole Hôtelière de BEN-AKNOUN - ALGER - et un passage à l'Hôtel du Rhir de TOUGGOURT dont le propriétaire était Mr RANOUX, on me proposa un poste dans la direction de l'Hôtel Transatlantique de TLEMCEN qui faisait partie d'une chaine importante d'hôtels classés et étoilés de renommée internationale.

    Pour me parfaire dans l'hôtellerie, j'avais demandé, en plus de la réception, à servir de sommelier dans la salle de restaurant très fréquentée à l'époque. En salle, le sommelier est présent lors du service pour conseiller la clientèle en vins blancs, rosés, rouges et effectuer le service des vins à table, en respectant les règles très précises de la profession. C'était au début de l'année 1952 jusqu'à celui de 1954 et l'hôtel avait une clientèle fort nantie, notamment composée de Juifs de toutes les régions du monde qui se retrouvaient une fois par an à TLEMCEN pour leur fête sacrée du RABB.

      Et me voilà donc au restaurant dont le Maitre d'Hôtel était un enfant de la ville, mon ami MAMI Fethi, fort connu et qui rejoignait chaque année EVIAN en France pour y dispenser son art à titre d'extra. Allant de table en table, je proposais mes vins qui devaient s'allier aux plats à la carte ou au menu choisis par les clients. En réalité j'écoulais les vins et liqueurs de l'immense cave de l'hôtel très bien garnie. Invariablement, à la fin de leurs repas, ces clients venaient à moi pour me féliciter de mes choix judicieux me demandant parfois si j'avais fait des études en eonologie.

    Ils ne savaient pas que je n'avais jamais goûté une seule fois aux vins ni à toute autre boisson alcoolisée, fidèle en cela aux conseils de mon père qui sonnent encore dans mes oreilles lors de départ vers le Collège de Garçons de Miliana. 

    "Je te recommande d'éviter les mauvaises fréquentations,

    de bannir le kif et le vin et d'éviter si possible la cigarette.

    Quant au reste, tu es un homme."

    Je crois m'être comporté comme prescrit, même la cigarette ne réussit à me tenter, ce qui me permit - à mon tour - de répercuter ces mêmes conseils à l'ainé de mes enfants au moment de son départ à l'étranger pour y poursuivre ses études. Ces conseils étaient un bréviaire pour la vie...
     

      Plateau de Lalla Setti



     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Je profite de cette anecdote pour saluer mes amis tlemcéniens et spécialement MAMI Fethi et son frère footballeur alors, TLEMCANI qui tenait commerce, je crois, rue du Méchoir, BAGHLI et tous ceux qui m'auront reconnu et que je n'ai pas vus depuis plus de 50 ans!!!Ah, les cascades d'El Ourit, les grottes,Sidi Boumediene,le marié à cheval et sa suite faisant un tour en ville,la mode vestimentaire et les grands tailleurs,les fabriques de tissages, le haïk mramma, les tapis,la JSMT et l'USFAT,les jardins et leurs cerises,les soirées musicales,les vestiges,bijouteries,la Médersa,la prononciation si particulière aux Tlemcéniens,la succulente calentita,le Méchoir,les cérémonies de la circoncision,l'éducation et la culture des Tlemcéniens... 

    Tombeau de la Sultane (Tlemcen)!

     
     
     
    Edifiée vraisemblablement au 12eme siècle, par les Almoravides, et restaurée depuis, c'était une kouba construite en briques sur plan octogonal, formé d'arcs, découpés chacun de 9 grands lobes avec une coupole à 8 pans, reposant directement sur les arcs.
    On y a découvert l'épitaphe d'une petite princesse, arrière petite fille de Yaghmoracen, morte en 1412 et celle d'une femme de sang royal, ce qui a motivé probablement sa construction et son appellation.
     
      Les Cascades d'El Ourit 

      

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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