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Révolutionnaire en culotte
Voir aussi : hebboul.com
CHENGAB KHALED :
UNE HISTOIRE QUE J'AI VÉCUE PERSONNELLEMENT ET QUI
S'EST ECRITE OU PLUTOT DESSINÉE A L'ENCRE BLEUE.
C'ETAIT EN 1961,UNE ATMOSPHERE DE PRÉ-INDEPENDANCE
POINTAIT SON NEZ,
LA GUERRE D'ALGERIE TIRAIT VERS SA FIN ET LA POPULATION
ETAIT AU PLUS FORT DE L'EXALTATION DES SENTIMENTS DE PATRIOTISME.
C'ETAIT LE DEBUT DE L'ANNÉE SCOLAIRE A L'ÉCOLE CHARLES ANDRÉI A MILIANA.
J'ÉTAIS EN COURS PREPARATOIRE ET UN JOUR, JE NE SAIS PAS
CE QUI M'A PRIS, CERTAINEMENT TRANSPORTÉ PAR CET ÉLAN
PATRIOTIQUE QUE JE VOYAIS NAITRE AUTOUR DE MOI ET ALORS
QUE JE PORTAIS UN SHORT, J'AVAIS DÉCIDÉ DE REPRODUIRE A
L'AIDE D'UN STYLO BLEU SUR MA CUISSE DROITE LE SYMBOLE QUI
ORNE LE DRAPEAU ALGERIEN, L'ÉTOILE A CINQ BRANCHES ET
LE CROISSANT, NON SANS LE MALIN PLAISIR DE LE MONTRER
AU FILS DE LA MAÎTRESSE MADAME TAFFANY, JACQUES QUI ETAIT
MON VOISIN DE PUPITRE. SA RÉACTION FUT CELLE ÉSCOMPTÉE C'EST A DIRE UN CRI D'HORREUR ! ET JE FUS CONDUIT PAR SA
MAMAN MUNI D'UNE ÉPONGE ET DU SAVON DANS LA COUR
AFIN DE FAIRE DISPARAITRE CET AFFRONT SOUS L'EAU FROIDE.
JE N'AI JAMAIS SU COMMENT MON PÉRE ALLAH YARHMOU QUI A
CETTE HEURE DE LA JOURNÉE DEVAIT ÊTRE DERRIERE LE
COMPTOIR DU CAFÉ MAURE QU'IL TENAIT EN FACE DE LA GARE
ROUTIÉRE MAURICE A PU SE PRESENTER EN FIN D'APRES MIDI
AU BUREAU DU DIRECTEUR EN PRESENCE DE LA MAÎTRESSE.
SUR LE CHEMIN DU RETOUR A LA MAISON, J'AI EU DROIT AVEC
CET AIR AMUSÉ QU'IL AFFICHAIT SOUVENT FACE A MES CONNERIES,
AU FAMEUX "BGHIT TBASSENA" !
J'AI LONGTEMPS REFLECHI SI JE NE DEVAIS PAS RECLAMER
UNE ATTESTATION POUR CE HAUT FAIT DE RESISTANCE.Notre ami Ahmed MAHROUG, réalisateur de métier, aurait pu se saisir de cette histoire pour en faire un métrage à la hauteur du courage à risques de Khaled, son camarade du Lycée Mustapha Ferroukhi.
Notre ami Khaled CHENGAB fait preuve de sagesse en s'abstenant de
participer aux polémiques quant aux déballages actuels sur la guerre d'Algérie
à l'image du Général Khaled NEZZAR et
Abdelhamid Brahimi dit "Abdelhamid la science", ancien Premier Ministre,
qui avait déstructuré le tissu industriel algérien, et l'un de ceux à l'origine de
la décennie noire. Il s'était sauvé d'Algérie il y a plus de 25 ans aux Etats-Unis et
en Angleterre d'où il continua à dénigrer notre pays.
Journal "El Watan" : A peine a-t-il remis les pieds en Algérie,
l’ancien ministre du Plan et Premier ministre sous Chadli Bendjedid,
Abdelhamid Brahimi, dit «Abdelhamid la science», le père des réformes destructrices
du tissu industriel national dans les années 1980, est déjà dans la polémique et
au centre d’une guerre médiatique.
http://www.elwatan.com/actualite/les-dessous-d-une-guerre
-autour-de-la-decennie-noire-04-02-2016-313622_109.phpD'Ahmed MAHROUG:
parler ou mourir
Sacré Tahar Djaout.Ecrire c'est fondamentalement parler.
Feu Tahar Djaout a fait de sa vie une devise:" si je me tais , je meurs,
si je parle je meurs,
alors je parle et je meurs "Le but de mon intervention réside dans le fait que les socitétés particulèrement, les dirigeants de ces sociétés acceptent rarement qu'on les éclaire sur leurs multitudes bourdes infantiles. Suite à mes articles critiques et dans la mesure du respect et de la morale , parus sur mes pages facebook, je fus étonné que le lendemain certains "chefs " qui me faisaint quotidiennemnt la bise ont pris le large et ont essayé de m'éviter. La rigolade... ubuesque et louffoque situation. Cela ne change en rien mes positions et mes convictions ..Je parle et j'écris, surtout sur vos gabégidiaires agissements.
Une brochette des anciens élèves du Lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana
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Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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