• Poisson d'Avril

     

     Est pris qui croyait prendre...

    Le Poisson d’avril, tout le monde le sait, n’est autre chose
    qu’une attrape, un piège innocent (et bienséant, cela va sans dire)
    que l’on tend à quelque personne amie, parente ou familière,
    le premier jour de ce mois d’avril. Donner un poisson d’avril à quelqu’un,
    c’est lui faire faire une démarche inutile, lui annoncer une nouvelle
    qu’on invente, l’envoyer au-devant de quelqu’un qui ne vient pas,
    en un mot, se divertir un peu à ses dépens, et éprouver sa patience.                                  Que ceux de mes amis à qui j'ai fait quelques tours me les pardonnent                                 et moi j'en ris encore des leurs et pour lesquels je ne leur en ai jamais voulu.

    quelques lègers poissons d'avril :

    Inverser les boutons de la souris de l’ordinateur familial en allant dans Paramètres > Panneau de configuration > Souris > Boutons > permuter les boutons principal et secondaire, ou choisir la configuration pour gaucher. Ils cliquent, ils cliquent, ils cliquent et rien ne se passe : petite crise de nerfs garantie !

    « On a renversé un seau d'eau sur la chaise de notre prof d'anglais avec des camarades. C'était une remplaçante. On a bien ri, mais elle beaucoup moins. A l'époque, on avait 15 ans, on était très blagueurs. J'ai aussi mis du film plastique transparent sur les toilettes au lycée. Quand les gens allaient aux WC, ils s'en mettaient partout. J'avais vu ça dans une émission à la télé et je trouvais ça hilarant. »

    toilettes celophane

     

     « Mon oncle a glissé un poisson en papier dans mon casse-croûte, à la place du jambon et du fromage. A l'école, à la pause déjeuner, j'ai croqué dans le sandwich et j'ai failli avaler le papier en entier. C'est le poisson d'avril qui m'a à la fois le plus contrariée et le plus amusée. Avec cet oncle farceur, c'était le 1 er avril toute l'année. Quant à moi, je préfère raconter des blagues que préparer des farces. »

    « Des amis m'ont fait croire que je devais jouer en concert à Lyon. Une vingtaine de personnes étaient dans le coup. J'ai donc pris le train avec ma guitare. Au bout d'une demi-heure, j'ai appelé un ami qui m'a avoué que c'était une blague. Pendant dix minutes, je leur en ai voulu. J'ai repris le train jusqu'à Paris. Mes amis m'attendaient, ils étaient tous pliés en deux et m'ont finalement payé le resto. » 

    Celle-ci vient de Belgique. Un gérant d’hôtel de Gosselies à Charleroi avait préparé une petite plaisanterie pour le 1er avril : faire croire à son ami qu’il était pris en otage par des bandits, rapporte l’agence belge Belga. A 1h45, il décroche son téléphone, réveille son copain, lui dit, affolé, qu’il est pris en otage par deux hommes armés. Son ami le croit. La blague tourne au vinaigre. La police débarque en nombre à l’hôtel. Et constate : aucune prise d’otages n’est en cours. Le patron de l’établissement est arrêté et emmené au poste. Il a finalement été relaxé par le magistrat de service.

    le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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