• Ouled Nail

     

    Généalogie d'une nation

    Djelfa et la saga des Ouled Naïl . La toison et l'honneur de la tribu �

    Par  Dr Boudjamaâ Haïchour, chercheur universitaire ex-Ministre

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    Sensation poétique des Ouled Naïl
     Nous sommes accueillis comme le veut la tradition par une natte de Deglet nour avec du lait écrémé sous les feux de fusils de chasse et des cavaliers comme pour exprimer une joie de bienvenue aux invités. Le vers du melhoun rajoute aux youyous une autre sensation de la gent bédouine. Comme du temps des poètes de la période antéislamique où les moualakate, souvent consacrées au récit de voyage, mettent en valeur les qualités de la monture des hommes de la tribu. Pur-sang arabe et chamelle donnent tout un émerveillement à celui qui les regarde tant les soins que l’homme leur a prodigués et le dressage font partie intégrante de cette culture bédouine. La ville de Djelfa semble venir à nous dans son décor qui marque la nuance des modes de vie d’une région à une autre. Les gens de Djelfa sont nés pour la dignité et la vie. Ce sont là les noces de l’homme et de la terre sentant l’odeur des mets où l’hospitalité s’exprime dans toute la grandeur et l’honneur de la tribu.
     Qui mieux que si Attia Messaoudi peut nous livrer les secrets d’une ville à la fois berbère de la tribu des Maghraoua et hillalienne à l’aube des foutouhat où se sont tissés durant les siècles, de génération en génération, les liens de famille et de tribu. Beaucoup de récits et de légendes rapportés par la tradition sur la généalogie des habitants de la région de Djelfa révèlent la structure tribale des Ouled Naïl. Chaque tribu a son histoire au cœur de notre Algérie profonde. A l’écoute des grandes personnes et les questionnements dans les investigations menées mais aussi à la lecture des manuscrits de certaines zaouïa, on arrive à déceler les nuances loin des écrits des anthropologues et ethnologues coloniaux, qui malheureusement laissent un goût d’inachevé ou d’amalgame dans la mémoire collective.

     Hadj Mohamed Tahar Fergani chantant Berg el leïl
     C’est en plein Aîn el Ibel non loin du Fort Türk que nous sommes conviés à un melfouf et un couscous naïli. Sous une tente faite de poils de chameau, Hadj Mohamed Tahar Fergani accompagné des éléments de l’orchestre de Dib Layachi, entonnent un medh (« Salatou li anabi al habib Mohamed kheïr el bachar ») suivi de Berg el leïl chala wa tarchag après la Fatiha lue par l’imam pour les heureux époux. Une ambiance familiale où le melhoun naïli et le malouf constantinois se chantent dans une communion toute religieuse.
    Nous profitons de l’occasion pour recueillir quelques informations qu’il est rare de trouver dans des ouvrages. Djelfa trouve-t-elle ses origines à des milliers d’années où le confirment des gravures rupestres datant du néolithique et même des traces de l’épipaléolithique, c'est-à-dire période intermédiaire de l’âge de la pierre entre le paléolithique et le néolithique ? Les gravures rupestres, nous ne les trouvons pas seulement au Tassili n’ajjer mais bien à Zenina et Argoub Ezzemla où parurent les premières traces d’hommes et où furent retrouvées sur le rocher des pigeons des écritures libyco-amazighes à Aïn Naga, Safiat et Baroud et des chevaux domestiques à Dayat Mouilah.

    Généalogie des Djelfaouis
     Tout le monde s’accorde à dire que les premiers habitants de Djelfa sont Amazighs. Les anthropologues les situent aux environs des années 1500 avant J.-C. Toutes les fractions de populations telles les Sinjas, les Beni Ouerra appartiennent à la grande tribu des Maghraoua. Il y a eu une légère présence romaine immortalisée par les castellum tel le fort de Demmed construit par les Romains en 198 avant J.-C. sous Septime Sévère qui l’ont quitté en 230 après J.-C.
     Il faut rappeler que sous la conduite de l’empereur Antonin le Pieux, les Romains, aidés des soldats de Germanie et de Pannonie, ont mené une guerre contre les nomades de Djelfa de 144 à 152 avant J.C., guerre appelée « Guerre des Mances ». 
     C’est vers 704 que les habitants embrassèrent la religion islamique avec la venue de l’Islam. En 1049, les habitants de Djelfa reçurent les Hillaliens puis les Soulaym envoyés par le calife fatimide El Mountacir en raison de la désobéissance d’El Moizz Ben Badis Mansour Ben Bouloghine. Les Maghraouas et les Zénètes furent poussés et chassés de la région.
     Cette branche hillalienne est appelée Athbetj à laquelle se joignent les Zoghba (ascendants des Béni Hillal et des Séhari, branche hillalienne des Nader) qui s’installent dans le Mont Mechentel appelé aujourd’hui Djebel Shari. Selon les dires de certains rapportés par l’oralité, au XVIe siècle, un certain Mohamed El Khorchfi ben Abdellah est venu s’installer dans la région qui prit le surnom de Sidi Naïl ancêtre éponyme des Ouled Naïl.

    Légende et sainteté de Sidi Naïl
     Le saint Sidi El Abbas Ahmed Ben Youcef de Miliana qui dispensait des cours à ses élèves voulait tester leur conviction et leur courage. Il décida de faire une expérience et le matin de l’Aïd el Fitr, tous ses élèves furent conviés à partager le couscous et méchoui de la fête. Il s’adressa à eux en leur livrant le secret de son songe : « Cette nuit, j’ai vu dans mon rêve le Prophète Sidna Mohamed (QSSL). Il m’a dit de faire un sacrifice plus agréable à Dieu que celui du mouton rituel. Que ceux d’entre vous qui l’acceptent restent ici. Je les appellerai un par un et je les immolerai. Cela doit se faire sans contrainte et de votre plein gré. S’il en est qui ne veulent pas, qu’ils partent célébrer la fête ailleurs. » Un élève se leva et partit, puis un autre puis un troisième. Finalement il en resta sept. 
     Sidi Ahmed avait fait ses préparatifs durant la nuit. Sur la terrasse, il avait transporté sept moutons, les terrines et le couteau nécessaire. Il monta seul et appela un à un ses élèves. Tous obéirent tremblants. Le cheikh leur enleva leur gandoura et égorgea un mouton. 
     Le vêtement taché par le sang s’égouttait par les gouttières. Chaque gandoura toute ensanglantée était jetée dans la cour. L’opération continua jusqu’au dernier, Mohamed Ben Abdellah. Tous avaient le visage pâle sauf ce dernier qui resta serein. Sidi Ahmed lui demanda s’il n’avait pas peur de la mort. Il lui rétorqua : « Je suis heureux de mourir de ta main à toi qui es mon maître vénéré. » Alors, le cheikh lui donna sa bénédiction et à ses descendants pour son courage. 
     D’où le nom de Sidi Naïl parce qu’il avait « obtenu » la bénédiction de Sidi Ahmed Ben Youcef. On dit plus tard de ses enfants « Acelham chorfa wa Nai’iline el Khayr ». « A toi Naïl, pouvoir de Marabout et de ouali ; ta réputation sera sur tous les chemins. Tes enfants auront visages beaux et cœurs plus beaux encore. » Il ira s’installer, après Alger, au sud près d’Aïn Rich. Il faut dire que Sidi Naïl était l’élève de Sidi Ahmed Ben Youcef Er Rachidi décédé en 931 de l’Hégire, soit 1525 et enterré à Miliana. Donc Sidi Naïl aurait vécu durant le dixième siècle hégirien. Sidi Naïl se rendra ensuite chez les Ouled Mokhtar au bord de l’Oued El lhem. Il rencontrera sur sa route un autre M’rabet Sidi Hamla chez les Ouled Madhi qui le maria à sa fille Aïcha.
     La légende rapporte aussi que Sidi Naïl avait apprivoisé le lion. Sa tente devint un lieu visité et pour la distinguer des autres il dut la teindre en bandes rouges. C’est à partir de cette date que les Ouled Naïl optèrent pour la tente à bandes rouges. Il mourut et fut enterré dans un lieu appelé « Jabbanat es sabyane » où l’on n’enterre que des enfants dont la pureté les fait ressembler aux anges. Il faut rappeler que cette légende a été rapportée de son temps par un illustre généalogiste cheikh Sidi Mohamed ben Abi Belkacem de la Tariqa Rahmania.
     Selon l’arbre généalogique, Mohamed Naïl ben Abdellah descend de ben Allal ben Moussa ben Abdeslem, ben Ahmed ben Allal, ben Abdeslam, ben Machiche, ben Abi Bekr, ben Ali, ben Harma, ben Aissa, ben Salam, ben Mérouane, ben Hydra ben Mohamed, ben Idriss el Asghar, ben Idris al Akabar, ben Abdellah El Kamel, ben El Hassan el Mouthana, ben El Hassan Assabt, ben Ali ben Abi Taleb oua Fatima Zohra (Radhia Allahou Anha), fille du Prophète Mohamed (QSSL).

     Arbre généalogique de Sidi Naïl retrouvé à Constantine
      Il a été relevé à Constantine selon cheikh Ahmed Ben Aissa, élève de cheikh Mokhtar Al Djillali, qu’il a trouvé dans l’une des armoires l’arbre généalogique démontrant la notabilité de Sidi Naïl descendant des Al Achraf et confirmé par l’arbre de Ben Machiche enterré dans le mont Bichaouia au Maroc. Il semblerait qu’il y eut trente générations entre Sidi Naïl et Lalla Fatima Zohra bent Al Rassoul Mohamed (QSSL). Quant à Ouled Nail (al Nawail) tel décrit par Ibn Khaldoun, ils seraient des Arabes hillaliens, car si on tient compte de la mort d’Ibn Khaldoun intervenue en 808 de l’Hégire 1406, il ne faut pas confondre les Ouled Naïl Mohamed ben Abdellah Chérif El Idrissi El Hasni El Alaoui Al Fatimi au Mohamed Al Maghribi d’origine et la généalogie arabe hillalienne qu’on appelle les Al Nawail.

     Sidi Mohamed Naïl
    Son arbre généalogique remonte au Prophète Sidna Mohamed (QSSL). Sidi Med Naïl ben Abdellah-ben Allal-ben Moussa-ben Abdeslam-ben Ahmed-ben Allal-ben Abdeslam- ben Machiche-ben Abi Bakr-ben Ali-ben harma-ben Aîssa-ben Sallam-ben Mérouaneben Hydra-ben Mohamed-ben Idrisel asghar-ben Idriss el akbar-ben Abdellah el Kamel-ben elhssan-el mouthna-ben hssan assabt- ben Al ibn Abi Taleb et Fatima Zohra radhia allah anhouma ibnatou sidna Mohamed (QSSL). Et de ce fait il est considéré comme un chorfa.
     Ahmed, Seknaoui, Abou lith, Abderahmane, Yahia, Khélifa,Malik, Zekri. 
     Yahia
     Abdellah Aissa Yahia
     (Ouled Aissa Gheraba)
    Seule la descendance de Yahia et de Malik concerne la région de Djelfa.
    Les autres c'est-à-dire Ahmed et Seknaoui s’installent en Kabylie ; Abou Lith dans les Baranes et Abderahmane dans les Babors. Les descendants d’Abdellah ben Yahia (les Ouled Fredj) sont à Bou Saâda. Ceux de Zekri sont à Ouled Djellal et à Bou Saâda y compris les descendants d’Aissa et de Yahia ben Yahia.
    Les ascendants de Sidi Nail 
    Les Ouled Zid descendent de Zid ben Aissa ben Mansour ben Mohamed ben Abdellah ben Youcef ben Aissa benYahia ben Amar ben Brahim ben Ali ben Hocine, ben Idris ben Abdellah, ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali.
     Les Ouled ben Alyia descendent de Mohamed dit ben Alyia ben Abdelkader ben Ahmed ben Brahim ben Mohamed ben Saad ben Ahmed ben Djaâfer ben El Hadj ben Saâd ben Aissa ben Salah ben Yahia ben Ali ben Tahar ben Khathir ben Abderahmane ben El Ouafi ben Mansour ben Aberazak ben Sidi Abdelkader El Djilani ben Moussa ben Abdellah ben Yahia ben Moussa Ej Joum ben Abdellah ben Hassan ben Seid Ali.

     Les Ouled Sidi Younes descendent de Younes ben Ahmed ben Mohamed ben Yahia ben Ahmed ben Moussa ben Mechich ben Boubaker ben Ali ben Horma ben Aissa ben Sallam ben Merouane ben Ali ben Mohamed ben Ahmed ben Abdellah ben Mohamed ben Idris ben Idris ben Abdellah ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali.
    Les Abbaziz descendent de Abdellaziz ben Othmane ben Yahia ben Othmane ben Chouieb ben Moussa ben Ali ben Mohamed ben Youcef ben Rached ben Mourched ben Forqan ben Slimane ben Boubakr ben Abderahamane ben Abdelqaoui ben Abderahamane ben Idris ben Abdellah ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali. En plus des Abazziz il a des descendants parmi les Sahari selon les généalogies traditionnelles des tribus et fractions.
     Les Ouled Aïssa sont composés des enfants de Aissa et de son frère Yahia.
    - Les enfants de Aissa Ben Yahia : Abdelghani-Douib-Touir_Messaoud Saci-Aissa- Salah-Dokman-Touati-Ahmed Brahim Boussada- Lakhdar-Khlifa.
    Ceux d’Abdelghani et de Douib sont appelés les Ouled Laouar.
    Ceux de Touati et Ahmed sont appelés les Ouled Oum El Khoua.
    Ceux de Brahim sont appelés les Ouled El Aifa.
    - Les enfants de Yahia Ben Yahia sont  Brahim- Abdellah-Ahmed
    Les Ouled Aifa sont originaire de Bou Sâada.
    Mais d’après Si Attia Messaoud, Yahia n’aurait eu qu’un fils appelé Malik que l’ancêtre des Ouled Malik.
    Sans aller dans l’évocation des arbres généalogiques, nous allons énumérer seulement les fractions relevant de chaque tribu.
    Les fractions des Ouled Laouar sont : les Ouled Slah, Neqaqza, Méhach, Naaim ou Niouf, les Ouled Sallem, Debbaz, Ouled Abderahmane, Ouled Abdellah, Ouled Latrache, Ouled Sayad.
    Les fractions des Ouled Oum El Khoua sont  Ouled Sidi Saâd, Ouled Lakhdarou Lak’hal, Ouled Nacer, Ouled Djaballah, Ouled Kaki, Ouled Bendjeddou, Ouled Gouicem, Ouled Nadji. Certains disent que Djaballah était frère de Nacer et d’autres disent qu’il est le neveu de Aïcha. 
     
     Alliance de familles en communion
    Nous sommes dans les hauts plateaux décrits région steppique avec son attrait magnétique et subtil. Dans cet espace aux couleurs flamboyantes, il est rare qu’on ne soit pas séduit par la dignité et l’hospitalité des Ouled Naïl. Les contes et les légendes sont légion et lorsque nous arrivons nous sommes accueillis par ce fascinant ballet frénétique qui exprime le rapprochement de deux familles qui viennent sceller une alliance où la gestuelle des danseuses restitue fidèlement le costume et les bijoux naïlis. 
    Sans aucune exagération, le naturel semble dominer. Tout est motif à peindre cavaliers sur pur-sang-arabe étoffés par une monture révélant toute l’authenticité des Ouled Naïl ou encore cette tente reproduisant la noblesse des chevaux avec leur djieuds sur une terre qui exhale le musc. Alors que les jeunes fiancés entourés de leurs parents avancent à pas sûrs pour déguster une natte de dattes et du lait frais, les fusils se taisent pour laisser place à des chants où les vers parsèment les couleurs et le charme chevaleresque dans des salles de fêtes décorées avec un soin artistiquement mesuré à Aïn Ibel jouxtant avec les tentes naïlies dressées aux traits rouges comme pour marquer leur singularité. 
     
     La résistance anticoloniale des Ouled Naïl
    Dès 1836, les tribus naïlies rejoignent le combat que menait l’Emir Abdelkader contre les Français sous la responsabilité de Larbi cheikh Abdeslam ben Guendouz ben Lahrachem zaïm des tribus des Ouled Naïl. En 1838, c’est cheikh Chérif Bélahrache Abdeslam qui conduisait 175 cavaliers et 400 guerriers pour renforcer les troupes de l’Emir en moyens humains et logistiques dans les combats contre le général Youcef dès 1845 près du djebel Boukhil Messaad.
    La résistance continua dans le prolongement des Ziban avec l’insurrection des Ouled Saad ben Salem en 1851 et les Ouled Taaba en 1853 au Sud de Djelfa pendant plusieurs semaines. Se soulevèrent également les Ouled Oum El Khoua près d’Aïn Naga en 1857 et celle de Tayeb Bouchnafa dans la région El Mouilige en 1861. En 1914, le cheikh Abderahmane Tahri appelle à la désobéissance contre le colonialisme français. La région de Djelfa par ses moudjahidine a été parmi celles de l’Algérie profonde à se tenir près dès la proclamation du 1er Novembre 1954 pour combattre les troupes d’occupation coloniale et nombreux sont ceux qui ont payé de leur vie pour que vive l’Algérie libre et indépendante.

    Le rayonnement spirituel et mystique de Djelfa
    Il faut dire que Djelfa a été le centre de nombreuses zaouïas qui avaient pour mission d’enseigner le Coran et les fondamentaux de l’exégèse coranique. On peut citer la zaouïa  du cheïkh Ben Araar, zaouïa  Tahiria, zaouïa  cheikh Bourabh ben mahfoud si Ali ben si Mohamed, zaouïa cheikh Med ben Marzouk d’Aïn Oussara, zaouïa Si Ahmed Al Maghrbi, zaouïa cheikh Abderahmane An Naas, zaouïa Sidi Attia Al Djillalia, zaouïa cheikh Abderahmane ben Tahar Tahri de Messaad, zaouïa cheikh Sellami près d’Aïn Oussara, zaouïa Znina el Idrissia, zaouïa cheikh Sadek Ben Cheïkh, zaouïa cheikh Benmohamed ben Attia, zaouïa cheikh Ahmed Ben Slimane dans la commune de Ben Yakoub El Idrissia.
    Superbe a été cette randonnée dans la région des Ouled Naïl. La civilité, l’accueil et la déférence ont donné toute sa grandeur à la tribu où la fierté du diadème se mesure à l’éclat du cœur et de l’espérance. Une vie ravie venant adoucir un climat de bonheur et de clémence. Quel destin meilleur que celui qui comble de charme et de délice la cérémonie vécue sous la tente naïlie renvoyant l’image d’une tribu de noblesse, de grandeur et de courage. En quittant Aïn Ibel, la mélodie bédouine comme une symphonie pastorale nous accompagne tout au long de notre voyage heureux. 
     
     B. H.

     

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    Bibliographie :
    - Amer Ben Mabrouk Mahfoudhi, Touhfat Assa’il Bi Baqat Min Tarikh Sidi Naïl, Imprimerie Naamane, Alger, 2002.
    - François Viallaret, Siècles de Steppe- Jalons pour l’histoire de Djelfa, Centre de documentation saharienne Ghardaïa, 1995.
    - Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, traduction de Slane, librairie orientaliste, Paris, 1978, tome III.
    - Reboud, « Notes archéologiques sur les ruines de Djelfa », in Revue africaine, 1856.
    - Arnaud : « Notice sur les Sahari, les Ouled Ben Alia, les Ouled Naïl et sur l’origine des tribus Chorfa », in Revue africaine, n°44-55.
    - Messaoudi Si Attia, Généalogie des Ouled Naïl.
    - Le Père Jean Lethielleux, « Récits de la tradition populaire » recueillies entre 1945 et 1955 à propos des Sharis, des Ouled Naïl, Zénina, Zaccar, Morra, Tadmit, Charef, Ghomra et Amoura, Aïn Zériz et les Marabouts.

     

     

     


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