• May

     

    Nassira Belloula est une écrivaine et poétesse d'origine algérienne, établie au Canada. Auteure d'une dizaines d'ouvrages entre romans, essais, poésies, nouvelles. Lauréat du Prix de l'Espace Femmes Arabes du Québec en 2010 pour son roman La revanche de May. En 2004 est nominée pour le Prix du roman en Algérie et en 2008 nominée pour le Prix du Salon du livre international d'Alger pour son récit Djemina paru aux éditons Media-plus. Son dernier roman Terre des femmes paru en novembre 2014 remporte un vif succès. Elle a écrit entre autres Algérie, le massacre des innocents, aux éditions Fayard en 2001. Sa poésie est traduite en anglais et en italien

     

    Alger, 1998. Une journaliste se voit confier un manuscrit par un marchand de livres ambulant. Bouleversée par cet écrit qui retrace l'histoire tragique de trois femmes, elle s'interroge. Qui est donc l'auteur de ce manuscrit ? Quel lien unit ces femmes qui ne se sont jamais rencontrées ? Qui est cette May, née en 1930 et abandonnée par son père ? Et pourquoi le vieux marchand ambulant insiste-t-il tant sur cet enfant qu'elle doit retrouver ? Obsédée par tous ces mystères qu'elle veut éclaircir, elle se lance, au péril de sa vie, dans une enquête sur les enfants de la rue et les orphelins d'Alger.Multipliant les énigmes et parsemant des indices tout au long du récit, Nassira Belloula installe un véritable climat de suspense dans son roman. Les destins se tissent, se chevauchent et se croisent, telles les pièces d'une vaste mosaïque humaine.La Revanche de May est un roman troublant qui dénonce l'obscurantisme et le sort qu'il réserve aux femmes et aux enfants.

    Roman émouvant, troublant, dur, La Revanche de May a pour cadre l'Algérie des années 1930 pendant la colonisation française et celle de la décennie noire (1990-2000). Journaliste et écrivaine algérienne, Nassira Belloula s'attache au sort des femmes victimes du poids des traditions et du fanatisme religieux dans son pays. "La Revanche de May explore des tragédies féminines cachées, étouffées, muettes. Peu d'écrivains s'engagent avec une telle foi dans le romanesque et son pouvoir pour poser les questions qui font mal. Tendu sur le fil d'une mémoire blessée, ce récit chauffé à blanc atteint un degré de tension à la hauteur de son propos." SUZANNE GIGUÈRE, le Devoir
     
     L'horreur ! l'horreur à deux pas de chez nous, l'horreur à l'état brut, l'horreur quotidienne, l'horreur qui dure, l'horreur oubliée ! au bord de la méditerranée, chaque nuit, le jour aussi parfois, on viole, on torture, on égorge des enfants innocents, soudain tirés de leur sommeil, parqués, hébétés. les pères hurlent à deux pas sous les coups et les mères sanglotent ivres de douleur.


    Pour une fois, les mots sont en deçà de la réalité. cette réalité, nacéra belloula a eu le courage de la décrire. à vrai dire, on reste effaré en lisant ce livre de l'impunité de fait dont jouissent les assassins. surtout, qu'on ne parle pas de politique ! la politique mérite mieux que cela. ici, il s'agit de crime et de rien d'autre. les récits sont atroces mais notre confort passe après le combat qu'il faut mener pour tenter de participer à une lutte qui passe par l'information.


    L'auteur est journaliste et son métier c'est justement d'informer. l'ouvrage ne se contente pas de rapporter les faits (même si ces faits sont terribles, il faut bien les relater pour prendre la mesure du mal), elle s'efforce d'expliquer en les situant dans la perpective d'un pays qui doit affronter de profondes difficultés économiques et sociales. cela n'excuse en rien des bourreaux qui ont depuis longtemps oublié les prétextes pour s'enferrer dans une fuite en avant dans le sang et les larmes.



    Journaliste depuis l'avènement de la presse indépendante, nacéra belloula a travaillé dans plusieurs quotidiens d'information comme le matin, le soir d'algérie et collaboré à d'autres journaux tels l'indépendant et l'école est la vie. elle est actuellement chef de la rubrique " société " à la nouvelle république. mère de famille et éducatrice spécialisée de formation, elle oriente son travail et ses recherches vers le monde de l'enfance. elle vit à alger.
     
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    Le coeur perçoit ce que l'oail ne voit pas

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