• Jeux d'hier

     

    La "tara" tournait, tournait et nous la poussions avec nos menus bras
    et nos frêles corps portés par nos pieds nus. Le jeu de la "tara" pouvait
    durant les saisons douces,se poursuivre jusqu'au crépuscule.
    Rentrés à la maison harrassés par nos cavalcades, nous n'avions plus
    la force de diner. Morphée nous prenait aussitôt dans ses bras.

    Survoler un peu notre jeunesse et ses quelques jeux
    dont quelques uns se pratiquent encore
    En avez-vous pratiqué d'autres dans votre jeunesse ?

     

     

     LES  NOYAUX D'ABRICOTS

    Il fallait d'abord se constituer un petit stock de noyaux.
    Ce jeu a été un « best-seller » dans les cours de récréations
    à  mon époque. La règle de base de ce jeu est d'une
    simplicité toute enfantine, démolir un tas constitué de
    3 noyaux assemblés en triangle, le quatrième posé dessus,
    finissant la pyramide. Il fallait bien viser et projeter
    un noyau sur le « tas », alors que nous nous trouvions
    à 2 où 3 mètres de celui-ci. Celui qui réussissait gagnait
    la totalité des noyaux mis au sol par ses partenaires de jeu.
    Le nombre de joueurs était illimité.

     

    LE FOOTBALL

    Le roi des jeux en Algérie, le foot des rues, des places,
    des terrains cabossés  La règle, il n'y en avait pas,
    à 5, à 6, à 7, à 8, à 9, à 10 ou plus, peu importait,
    le principal était de courir derrière un ballon.
    Il fallait d'abord trouver ce qui ressemblait à un ballon,
    à un vrai ballon de cuir avec lacet, ballon en caoutchouc,
    balle de tennis où balle de chiffon, tout était bon.
    Le perdant quand les "moyens" y étaient : une bouteille de gazouze

    LES TOUPIES

    A qui détruira celle de son adversaire par des coups répétés

     

     

      

     

    La marelle

    La Corde

     

     

     

    LE CERCEAU 

    Prendre une roue de bicyclette, lui enlever tous ses rayons,
    et voilà le cerceau est fait. Il faut maintenant, fabriquer
    le guide qui nous servira à faire avancer ce cerceau.
    Trouver un fil de fer assez rigide, en le tordant,
    lui donner la forme voulue, en U. Quelquefois ce fil de fer
    était rajouté au bout d'un manche en bois ou en roseau.

    Chez les Touareg

    Jeux d'enfantss Touareg 

     

    Toujours, au printemps, quand les vents devenaient forts,
    le cerf-volant faisait son apparition. Les enfants algériens,
    faut de papier glacé de couleur qu’utilisaient leurs camarades
    pieds noirs, avaient recours à de vieux journaux ou à du
    papier d’emballage d’épicier pour confectionner leurs
    cerfs-volants, utilisant ainsi des morceaux de roseau
    et de la farine mouillée, en guise de colle,
    pour les faire voler haut dans le ciel.

     

    Le carico était un petit véhicule en bois qu’on fabriquait à l’aide
    grâce à des roulements à billes. On s’asseyait dessus et on se
    faisait pousser par un camarade, surtout dans les rues en
    pente qu’on dégringolait imprudemment grisés par la vitesse.

     

     

    LES TIRE-BOULETTES.

    Une branche d'olivier en Y, deux élastiques, un morceau de cuir.
    Et « entention » les ampoules électriques des lampadaires  des
    alentours. Quelques oiseaux y ont aussi laissé des plumes.
    Les projectiles étaient des cailloux, des billes de plomb
    (extraites de roulements à billes).

     

    Le jeu de billes n’était pas non plus des moins préférés.
    Les enfants achetaient des billes de différentes couleurs
    uniformes et les plus chanceux pouvaient acquérir de
    belles billes en verre aux tons multicolores. Les compétitions
    se déroulaient en un endroit sablonneux où chacun essayait
    de gagner celles de son adversaire.

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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