• Elles noublient pas

       Elles noublient pas, nous, non plus...

     Ni oubli, ni pardon

    Elles étaient jeunes alors  et ces "Femmes Courage", El Fahlate, paginent une dizaine d'années de terrorisme où beaucoup d'entre nous avions perdu un parent, un ami, un ALGERIEN...En prenant la route ou au sortir de chez nous, nous récitions la Chahada au cas de non retour...

    A la mémoire de ceux partis, Lahoum Errahma

    Chacun lui donnait un nom  :  guerre civile algérienne (« décennie noire », « décennie du terrorisme », « années de plomb », « années de braise ») est le conflit qui opposa le gouvernement algérien, et divers groupes islamistes à partir de 1991.Et aussi "Qui Tue Qui"...

     

    Déciné noir Algerie 15

    Un cimetière près de Raïs, en octobre 1997. En une seule nuit, trois cents villageois ont été massacrés par des. La plupart des victimes étaient des femmes, des enfants et même des nouveau-nés.armés. La plupart des victimes étaient des femmes, des enfants et même des nouveau-nés.

     

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    Le 27 février 1995, Nadia Boukhors épouse Djamil BENRABAH, magistrat à la cour d’Alger, a été assassinée par des terroristes à Birkhadem.

    Martyrs du journalisme et du devoir d’informer. ...
    Tahar Djaout : " Si tu parles, tu meurs, 
    Si tu te tais, tu meurs. 
    Alors dis et meurs "

    Quand l'Algérie subissait les affres du terrorisme, particulièrement à l'endroit de ses journalistes, que Dieu ait leur âme, où étiez-vous
     "Je suis Charlie" ? 
    Mieux encore, vous vous posiez la question de savoir 
    " Qui tue qui ? ". 
    Le monde nous avait laissés seuls face à la barbarie éradicatrice et destructrice de vies humaines, de structures économiques pour la paralysie du pays.
    Nous fumes privés même de l'achat d'armes pour nous défendre .
    Et même la baisse des prix du pétrole ,organisée, fit partie de la mise à genoux du pays, nous obligeant au recours de prêts auprès du FMI et ses agios.  

     

    Blog de ghadames : ghadames, JE SUIS .....

    Lila Amara, chanteuse kabyle au destin tragique :  Le 22 mai 1993, elle est venue à Paris chanter dans les choeurs avec Chérifa en spectacle à l’Olympia.En août 1995, Lila Amara, âgée seulement d’une quarantaine d’années, a été assassinée (tuée par balles et égorgée) ainsi que son mari Bachir, à Tixeraïne, près d’Alger.. 

     

    Blog de ghadames : ghadames, JE SUIS ..... 

    Saïd Mekbel  connu aussi sous le pseudonyme Mesmar Dj'ha
    IL était midi, samedi, quand Saïd Mekbel, directeur de la publication du « Matin » et billettiste de ce quotidien, a été assassiné à bout portant par des terroristes. Saïd Mekbel était attablé en compagnie d'une jeune collègue dans une pizzeria se situant à moins de 30 mètres des locaux du journal « le Matin ». Il n'a pas vu arriver les deux tueurs qui ont tiré deux balles.

    Premonition ? Cheb Hasni a chanté "Galou Hasni Mat"

    29 septembre 1994 Cheb Hasni, chanteur de rai est tué à Oran. il est assassiné dans son quartier d'Oran (Gambetta) à l'âge de 26 ans. . Sa mémoire reste très vivace chez la jeunesse algérienne, des deux rives de la Méditerranée, un chanteur qui a marquer toute une génération..

    hatta loumima dahchat we bkat

    khla3touha w ktaltouni

    hdartou fia w goultou mat

    hram alikoum ya 3adyani aya aya

    ana hsabte ennasse tabghini

    kima bghahoume galbi ana

    sa3a fi el ghaybi dafnouni

    nwakale ghir rabi moulana aya ah ah wah wah .

    approximative traduction:

    même ma maman a été retounée et a pleuré

    vous l'avez stupéfiée et m'avez tué

    vous m'avez dénigré  et déclaré mort

    pourquoi, mes ennemis

    Je croyais être aimé des gens

    comme mon coeur à moi les aime

     mais dans l'oubli, ils m'ont enterré

     

    Image IPB

    Résultat de recherche d'images pour "Mohamed Reda Aslaoui"

     

    Milianais d’adoption , il vécut à Miliana durant quinze ans. "J'ai élu domicile à Miliana depuis l'âge de 13 ans." (moi à 14 ans)
    Leyla Aslaoui, son épouse, écrivaine, magistrate et ancienne ministre, a passé toute son enfance à Laghouat, ma ville de naissance. C'est ce qui me rapproche d'eux
    Lire à la fin de l'article, une partie de la contribution de Leyla Aslaoui après les tueries de Paris
    de Charlie Hebdo.

    Leyla Aslaoui  (Soir d'Algérie du 17/01/2014)
    "....par le passé et au moment précis où nous étions confrontés à la pire des tourmentes vécue par l’Algérie, nous ne cessâmes de dire que l’islamisme terroriste traversera un jour toutes les frontières. Nous ne fûmes pas écoutés et nous ne fûmes pas soutenus.
    Des compatriotes via les réseaux sociaux ont cru utile de «juger» sévèrement la présence de notre ministre des Affaires étrangères, M. Ramtane Lamamra, à la marche contre le terrorisme, organisée à Paris le 11 janvier 2015 après les assassinats de 17 personnes le 7 janvier 2015.
     Très «courageux» puisque cachés derrière des pseudonymes, les internautes ont usé et abusé de l’insulte la plus triviale.
     Leur argutie ? Monsieur le ministre a accepté d’être dans le même rassemblement que le Premier ministre israélien !
     La belle affaire ! Lorsqu’on sait que Hamas a condamné les attentats, ces internautes seraient-ils plus royalistes que Hamas ou plus «hamassistes» que Hamas ? Par ces temps d’intolérance et de haine, je m’interdirai de dire que les internautes n’avaient pas le droit d’être des super patriotes, des super ceci… super-cela… pour autant je me reconnais le droit de dire à haute et intelligible voix que s’il est un pays qui se devait d’être à la grande marche de solidarité de Paris, c’était bien l’Algérie. Et j’ai pour ma part salué cette présence représentée par M. Lamamra. Oui je l’ai saluée et approuvée parce que lorsque j’ai vu Patrick Pelloux, médecin urgentiste et collaborateur de Charlie Hebdo, pleurer, l’image des 120 journalistes algériens assassinés a surgi de ma mémoire. L’image de la terrible explosion en 1996 à la Maison de la presse ayant fauché trois journalistes du Soir m’a poursuivie toute la nuit. Lorsque le frère du policier Ahmed Merabet a pleuré, l’image des six jeunes policiers assassinés à la rue Bouzrina à Alger le 10 février 1992 a refait surface. Les premiers d’une longue liste. Lorsque la mère de la jeune policière tuée à Mont-Rouge par Coulibaly a éclaté en sanglots, c’est Karima Belhadj qui m’est apparue, une policière du service social assassinée en 1993 par le terrorisme islamiste. Lorsque les quatre otages à la fleur de l’âge étaient sur le point d’être mis sous terre dans leur pays d’origine, l’image des jeunes scouts déchiquetés par une bombe dans un cimetière à Mostaganem le 1er novembre 1994 m’a rappelée à son «bon» souvenir. «La mort est toujours amère», dit l’adage arabe de chez nous. Que dire lorsqu’elle est terriblement injuste ? Au nom de quoi, au nom de qui assassine-t-on un homme quelles que soient ses opinions ? Au nom de la haine et seulement en son nom. Au nom de la haine qui a actionné la main des Kouachi, Merah, Coulibaly.
     Ces internautes ont sans nul doute oublié toutes nos souffrances. Peut-être ne les ont-ils même pas vécues. Ce sont elles (souffrances) qui justifiaient amplement la présence de l’Algérie à la grande marche de solidarité du 11 janvier 2015.
     Je dirai d’ailleurs qu’il s’agissait de la énième marche de l’Algérie contre le terrorisme. Qui pourrait oublier la marche du 23 mars 1993 ? Une gigantesque et magnifique marche républicaine. Nous pleurions nos amis, Liabès, Sanhadri, Flici assassinés en mars 1993 mais nous prêtâmes serment ce jour-là sous un beau soleil algérois que nous ne serions pas terrorisés par la barbarie. Avec tout de même cette importante précision : les marches que fit l’Algérie avant celle de Paris, elle les fit seule. Seule avec sur le dos «qui-tue-qui ?». Mais c’est là une autre histoire. Une autre époque aussi où on nous appelait les «éradicateurs», nous les éradiqués. L’heure aujourd’hui est à la solidarité, alors oui la présence de l’Algérie était attendue. Et si je m’étais trouvée à Paris, j’y aurais participé en tant que républicaine, en tant que citoyenne du monde, qui sait ce dont l’islamisme est capable. Jusqu’où il peut aller dans l’horreur. Et à ceux qui disent Charlie Hebdo a exagéré (propos de compatriotes) je réponds seulement qu’aucun homme n’a le droit d’assassiner celui qui ne pense pas comme lui. Lorsque les Zouabri, les Gousmi, les Zitouni et autres tuaient les journalistes algériens, c’était la liberté d’expression qu’ils entendaient décapiter. Récemment, un écrivain et journaliste a fait l’objet d’un «appel à la mort» lancé par un islamiste. Motif ? «Kamel Daoud a insulté l’islam», un autre exemple de «tolérance» islamiste , s’il en est.
     De même que le ton irrévérencieux, provocateur d’un caricaturiste ne saurait justifier le crime le plus abject. Et s’il est une leçon que l’on se doit de retenir de la tragédie du 7 janvier 2015 c’est bien celle-ci : ne jamais accorder de circonstances atténuantes à celui qui parle en usant d’une arme. Pas plus à lui qu’à ceux qui le soutiennent ou le financent. Entre empathie, laxisme et Plan Vigipirate, il faut choisir et rapidement".
    L. A.-H.

     

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     


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