• Ecole des Enfants de Troupe de Miliana

     

    A la Mémoire et en Hommage à mon Ami le Chahid Hamid BOUYARBOU qui, aux dires de ses compagnons de combat, se sacrifia pour leur suvie...

     

     Hamid BOUYARBOU- Platine, de son vrai nom Bouyarbou Hamid, lieutenant de l’ALN et chef de commando. Il s’illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche, Oued El Malah et tomba au champ d’honneur en 1957 à Sidi Okacha, près de Ténès.

     L'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana où ont étudié, entre autres, mon ami et coéquipier au Sport Club Milianais, le Chahid BOUYARBOU Hamid, le Colonel Abdelhamid LATRECHE, Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, Abdelmadjid Allahoum, Chef au Protocole du Président BOUMEDIENE, Randi Mohamed et Kastali Abed, enseignantsHamlaoui Mekachera, secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants de France, 

    Mr Hamlaoui Mekachera Ministre des Anciens Combattants de la France :

    " lundi 06 sep 2010 : je n'oublirai jamais cette ville d'homme, parmi eux un ancien officier superieur de l'armée française qui a fait le viétnam et qui c'est rendu avec les viétnamiens. C'était Monsieur Larbi bouamrane Mustapha, c'est une légende."

    J'avais fait un article sur le Chahid Hamid Bouyarbou et l'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana que ce ministre avait fréquentée, entrainant son commentaire. Mr Larbi Bouamrane Mustapha avait déserté l'armée française au Vietnam pour combattre avec le Vietminh dont il devint Commandant.Il sauva beaucoup d'Algériens de la mort dont l'ancien cafetier milianais appelé "Tarzan". Le fameux Général Giap n'omettait jamais de le rencontrer lorsqu'il venait en Algérie.Il était enseignant à Miliana et très discret mais tout le monde le connaissait.

     Au départ, l'Ecole Préparatoire Militaire des Enfants de Troupe fut créée et domiciliée à Hammam-Righa et Miliana n'en était que l'annexe. Lors de sa dissolution, en juillet 1946, elle fut transférée à Miliana qui prolongea ainsi la vie des Enfants de Toupe en Algérie

    Miliana, petite ville située à 130 Km au sud-ouest d’Alger, comptait dans les années 50 autour de 15 000 habitants. Suspendue à 740 m d’altitude, au flanc du Zaccar Gharbi qui la surplombe au nord, Miliana domine à l’est et au sud la vallée du Chélif, et offre à l’ouest une vue magnifique sur des vergers et des jardins luxuriants qui s’étagent en contrebas.

     Devant l’augmentation des effectifs et en raison de la nécessité de trouver une situation géographique mieux adaptée et plus centrale en Afrique du nord, et surtout moins isolée que Miliana, par décision ministérielle n° 7510 EMFAC 380/SC du 22 mai 1951, le ministre de la défense nationale fait transférer l’école près d'Alger, à Kolea

    Quelques combattants de Miliana morts pour la Liberté 

    - Ali Amar, dit Ali «La Pointe», enfant de la ville et adjoint de Yacef Saâdi, chef de la Zone autonome. La stèle commémorative a été inaugurée à la «pointe des blagueurs» en présence des autorités civiles et militaires.

    - Belechheb Hamid : officier de l’ALN et membre du célèbre commando.-Ali Khodja : tombé au champ d’honneur à Djebel Louh dans ’Ouarsenis.                                                                                      

    - Caserne militaire : sinistre lieu de détention dirigé par le tortionnaire capitaine Barere. De nombreux chouhada se trouvent au « parc à  fourrage».  

     - Dellouci Djillali : officier de l’ALN et membre de la katiba Hamdania : tombé au champ d’honneur à Amrouna en 1958.  

     - Ferroukhi Mustapha : membre du PPA et ambassadeur du GPRA à Pékin, mort dans un accident d’avion en rejoignant son poste.  

     - Guenaoui Mohamed : rejoint l’ALN en 1956, lieutenant zonal en Wilaya 4. Tombé au champ d’honneur à Bab-El-Bekouche dans l’Ouarsenis en 1958,-  

     -Hafidha Barça : héroïne tombée au champ d’honneur le 11 décembre 1960, le drapeau à la main, tuée par les paras de Bigeard.    

      -Ilmaïne, Landjerit, Benblidia : ces noms évoquant les anciens maîtres de l’école indigène. Ils ont formé des générations d’hommes dont des dizaines ont pris le chemin de l’honneur. Paix à leurs âmes !  

     - Katiba El Hamdania : son nom résonne glorieusement à travers les monts du Zaccar, de Zbarbar et de l’oued El Malah.  

     - Larbi Bouamrane dit «Si El Miliani», chef de commando. Il organisa avec brio l’ALN dans les maquis du Zaccar. Tombé au champ d’honneur à Bouzegza dans l’Ouarsenis en 1958.      

      - Nedjmet-Chamal Ifriquia : l’ENA : les anciens se souviennent de la glorieuse Etoile nord-africaine avec les Ghersi, Bouzar, Bouchouka, Mouloud Hachemi. - Oued Guergour : un violent accrochage eut lieu en novembre 1957 entre l’ALN et les paras de Bigeard qui comptèrent beaucoup de morts    

     - Platine, de son vrai nom Bouyarbou Hamid, lieutenant de l’ALN et chef de commando. Il s’illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche, Oued El Malah et tomba au champ d’honneur en 1957 à Sidi Okacha, près de Ténès.  

     - Quatre cents jeunes ont rejoint le maquis lors de la grève de 1956. Rares ceux qui ont survécu. On peut citer : Temoulgui, Ramdane Omar, Sadek Batel dit «Rouget»     

     - SMA : école du patriotisme. Mohamed Bouras et ses compagnons Bouzar Hamdane, Sadel El Foul, Larbi Bouamrane Rachid furent les fondateurs des Scouts musulmans algériens, dont de nombreux combattants tombèrent au champ d’honneur. Si M’hamed, chef de la wilaya 4, Allili, Kadi et bien d’autres.

    - Tizi-Franco : première offensive de l’ALN en 1956 sur les monts du Zaccar et dirigée par Si Bouzar et Si Belahcène. Plusieurs postes militaires détruits et des armes récupérées.    

     - UGEMA : Union générale des étudiants musulmans algériens : une école de formation nationaliste, dont les membre s’illustrèrent à travers les maquis. Rendons hommage à quelques-uns , Kadi Miliani, Dellouci, Abdelouaheb, Antri-Bouzar, Kelkouli…      

     - De nombreux patriotes, tombés au champ d’honneur au cours d’un violent accrochage avec les légionnaires du général Ducorneau en août 1958, reposent désormais au cimetière des chouhadas à Oum El-Bouaghi.

     - Zeddine : les membres de l’OS ont choisi ce lieu pour préparer les grandes lignes de la Révolution armée en 1949.

     Gloire à notre Algérie éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour elle!

    Commentaires en suite de cet article :

    automathing <http://automathing.artblog.fr/> 02/07/09 16:14

    Si Miliana a une histoire aussi dense, qu'est-ce que ça doit être pour d'autres villes algériennes plus peuplées dont l'importance était stratégique pendant les années d'affrontement avec la puissace coloniale

    plaizir <http://plaizir.artblog.fr/> 02/07/09 16:33

    Bonsoir Ghadames, Ghadames et ses articles si riches , si fournis ! restez comme vous Zêtes Bises Daphnée

    chantal <http://chantal.blog.radiofg.com/> 02/07/09 23:18

    toujours aussi passionant de te lire merci bisous

    leblogababa <http://leblogababa.blogspace.fr/> 05/07/09 08:04

    Voila une riche page de l'histoire de votre pays.L'école des enfants de troupe est elle aussi une longue histoire en France et je n'oublie pas que mon père y était parti à l'âge de 13 ans !Bravo pour votre blog cher Ghadames!

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     


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