• Convivialité laghouatie

     

    Cette manière toute laghouatie a toujours cours.
    "Sortir" le plateau de thé ou de café devant sa porte  pour des amis, plateau qui génère  des discussions  tous sujets en un language fort imagé.
    Et d'autres fois c'est un plat (souvent une gassaâ) de mardoud  qui fait
    la réputation de Laghouat et dont est friand notre Président Abdelaziz Bouteflika et auquel s'invitent souvent des passants.

     Une convivialité toute locale

     

     

    Mardoud Laghouat مردود لقواط Par Kazi Hadj Mahmoud
    El Mardoud, son hstoire

     Le Général Pélissier, le criminel, le sanguinaire, à l'invasion de Laghouat, le 4 décembre 1852, a commis des actes affreux et odieux envers la population de Laghouat.
    C'est ainsi que six mois après l'occupation, en juin 1853, il s'est acharné sur cette population, en déportant hors de Laghouat, 70 chefs de famille, choisis parmi les notables de la ville pour les interner dans un camp de concentration aux environs d'Aflou. Juste après leur départ, les femmes de Laghouat ont préparé le mardoud - المردود - dans l'espoir d'un retour prochain de leurs maris internés.
     Depuis 1853 à ce jour, les Laghoutis préparent le mardoud, à l'occasion du départ en voyage d'un membre de leur famille pour se rendre soit dans une ville d'Algérie, soit à l'étranger, voire même à la Mecque, dans l'espoir d'un retour à Laghouat, sain et sauf.

     

     

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     

     


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