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    Une fête de la femme qui s'est déroulée le 8 mars 2017 

    au musée Emir ABDELKADER à MILIANA sur invitation 

    de sa toute nouvelle Conservatrice, déjà pleine d'initiatives

    et où le voile rehaussait encore davantage l'élégance de nos dames 

    et les remarquables coiffures des messieurs, même quant ils n'en portent pas

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    Certaines anecdotes les font rire

     

                                                                                               Meriem :des cerises en boucles d'oreilles, quelle fille de Miliana n'en a pas porté avant de les croquer. Et les confitures de cerises qu'on réservait à nos invités. je me souviens aussi que nous tressions des colliers de jasmin que nous offrions à notre grand'mère Mimi

     

    Le Jardin Magenta, si beau et si grand près duquel stoppait le train, était encore désert. Sur la large, blanche et belle route qui mène aux mines, la route d'Alger, Meliani salua tous ceux qu'il connaissait : les uns rentraient en ville pour y faire leurs emplettes ou travailler? D'autres en sortaient pour aller soit aux mines soit dans les jardins qui entourent Miliana par centaines ; les ouvriers horticoles étaient employés à la journée à la cueillette des fruits. La route est bordée d'immenses peupliers, de pins, de sapins, de chênes ; elle remplie d'ombre. Le soleil levant ne s'y voit qu'en pièces d'argent aux diverses dimensions, pièces mouvantes qui se balancent au gré de la brise. L'eau coule abondamment et toujours, aux abords verts et fleuris de cette route que des villas rendent paradisiaque ; de là on domine Miliana avec ses remparts, ses platanes, ses écoles et son minaret si beau ; on admire au loin la plaine du Chéliff, plus bas et à l'horizon, à cinq étapes au moins, l'Ouarsenis. Les mineurs remplissaient la route de joie. On chantait, on sifflait ; d'autres causaient d'un air sérieux ou disaient des plaisanteries. Quelques marocains qui avaient passé la nuit à fumer du kif et à boire du thé riaient aux éclats ; trois Arabes se vantaient l'un après l'autre des exploits de leurs aïeux, tueurs de lions et de panthères. 

    Lycée Mustapha Ferroukhi, du nom de l'Ambassadeur de la Révolution en Chine, mort suite à l'accident d'avion qui l'emmenait rejoindre son poste à Pékin.Alors que j'étais élève au collège qui allait prendre son nom, nous nous rencontrions au Cercle de la Medersa pour de longues discussions dont vous connaissez le sujet...

      L'Ecole des Mines d'envergure franco-africaine avec enseignants étrangers et locaux fut détruite durant la décénie noire, réanimée mais du côté de Tlemcen, forma de nombreux ingénieurs et techniciens dans le domaine minier dont nombre furent cadres à la Sonarem et Sonatrach                    Mohamed DELLOUCI, Chahid, oncle maternel de mes enfants, assis 2ie à partir de la gauche. Tout était prêt pour baptiser l'Ecole des Mines à son nom avant qu'elle ne soit pillée et rasée durant les années noires.  

    Elève de l'Ecole des mines de Miliana, a rejoint le combat libérateur le 23 Avril 1961 Tombé les armes à la main,le 5 octobre 1961 à Kherba. Le jour de son départ pour le maquis, à moi seul, il m'en fit part. J'ai tenté de l'en dissuader au motif que nous étions à la veille de l'indépendance et que les titres acquis au bout de ses études nous seront nécessaires pour l'édification du pays.Mais sa décision était irrévocable.

    Paroles de Milianais

     

     Mahfoud Touahri (Tahari) Lah Errahma, était un plaisantin supporter du Sport Club Milianais (SCM) et inséparable ami de Abdeslam Chérabli. Lors d'un match de foot à El Biar où le SCM affrontait l'équipe locale, les supporters milianais de la tribune jetaient quelques objets sur l'équipe d'El Biar et la police vint chercher les perturbateurs. Mahfoud Touahri s'adressa alors en leur présence à Abdeslam en leur présence : " Ya Abdeslam,  Ha goulelhoum belli enta elli gaïste ! " Abdeslam, avoue que c'est toi qui a balané ces objets..." Heureusement que nos fins comprirent que Mahfoud était un plaisantin..

    Blog de ghadames : ghadames, four traditionnel

     C’était une cohue indescriptible, une douleur insoutenable, une tristesse infinie Je me souviens d’une chanson triste, mais triste à en mourir qui circulait dans la ville :  

    Ya khwati cha3let ennar fi djbel Zaccar

    Dakhlouha chobbane sghar ya lali, ya lale

    Dja chikh El Farouzi bech isselekhoum

    Ha sa3a tah m3ahoum Ya lali ya lale

     

     

     

    Hadj L'Bachir dit "Kachach" assis à gauche

    Hadj L'Bachir dit "Kachach", Officier d'Etat Civil à la Mairie de Miliana, lors de la brouille Maroc-Algérie et pour mobiliser des volontaires milianais pour défendre nos frontières, haranguant la foule prononça cette fameuse phrase "El Malka fi Marrakech" , "TOUS à MARRAKECH !"..... Et le camion plein de volontaires arriva jusqu'à CHLEF où la soif  les obligea à retourner à Miliana pour se désaltérer à ses fraiches eaux des Belles Sources et de Boutektoune ...

     Traits de caractère de l'Emir Abdelkader envers les Milianais et son frère

    — Je sais que les gens de Miliana sont des gens de parole et de bien. De vrais hommes
    — Je vous ai compris, Si Mohamad. Vous vous interrogez sur la situation de Si Mostafa, mon frère, le chef de Flita qui a rejoint nos ennemis, les Darakwis. Je ne me prononcerai pas. Seuls les juges peuvent décider de son sort.                                                                              Mais celui qui a trahi l'unanimité n'a aucune excuse.                                                              — Il a été considéré comme ayant été abusé. Son tort a été d'être tombé sous l'influence des Darkawis. Il veut vous voir pour implorer votre pardon. 

    — Cela me sera difficile maintenant. Il devra attendre jusqu'à ce que les esprits se calment. Vous savez très bien que celui qui devient lâche devant l'ennemi une fois peut le refaire plusieurs fois. Je ne veux pas être le frère d'un homme qui tourne la tête quand son frère se fait égorger. 

    C'était la fin de l'hiver. Enfin, apparurent les montagnes de Zekar ou « Al-Maraya » (Les Miroirs), comme certains les appelaient, la chaîne qui s'étendait jusqu'aux portes de la capitale. De là, on pouvait tout voir, Miliana et ses dénivelés, avec tous les chemins menant à Médéa, qui dormait derrière les pentes et les plateaux recouverts de buissons sauvages. 

    Sid Ahmed Benyoucef

    Miliana, la ville de tous mes bonheurs

    Son Saint Patron, Sidi Ahmed Benyoucef aurait dit :

    "Miliana, kharejha rabah, dakhelha rabeh"       =

    "Qu'on en parte ou qu'on y vienne, que du Bonheur!"

     

     

    Hamlaoui Mekachera   Ministre des Anciens Combattants de la France 

      " lundi 06 sep 2010 : je n'oublirai jamais cette ville d'homme,  
    parmi eux un ancien officier superieur de l'armée française  
    qui a fait le viétnam et qui c'est rendu avec les viétnamiens. 
    C'était Monsieur Larbi bouamrane Mustapha, c'est une l'égende." 

      J'avais fait un article sur le Chahid Hamid Bouyarbou  et l'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana que ce ministre avait fréquentée, entraînant son commentaire. Mr Larbi Bouamrane Mustapha avait déserté l'armée française au Vietnam pour combattre avec le Vietminh dont il devint Commandant et le fameux Général Giap n'omettait jamais de le rencontrer lorsqu'il venait en Algérie. Il était enseignant à Miliana où tout le monde le connaissait.  

    Gloire à nos valeureux Chouhada !  

     

     L'un de nos artistes - Mr NedjaiArtiste milanais et ses tableaux à emporter avec Mohamed-Ali Hebboul qui, rentrant à la maison était dans tous ses états aux motifs que nos artistes locaux n'étaient pas sollicités pour l'embellissement et la décoration de Miliana au profit d'autres extra-muros. Je me joins à son coup de gueule...

     

    La Diva  Amel BRAHIM DJELLOUL, l'Ambassadatrice de Miliana

    La Diva milianaise Amel BRAHIM DJELLOUL, diplômée du CNSMD de Paris, est emmenée à chanter sur les plus grandes scènes en France (Opéra e Paris, théâtre du Capitole,..) comme à l’étranger ( Grand Théâtre de Geneve, La Monnaie de Bruxelles, Lincoln Center de New York ..) et est régulièrement invitée par de nombreux orchestres (Orchestre national de France, Les Arts Florissants). Elle se produit régulièrement en récital avec le pianiste Nicolas Jouve et l’ensemble Amedeyez. Son parcours et sa voix la conduisent vers les rôles de Suzanna/Le Nozze di Figaro, Pamina/Die Zauberfote, Servilla/, La clemenza di Tito, Naneta/Falstaf, Despina/Cosi fan tutte, Adina/L’elisir d’amore, Melisande/, le rôle-titre de Véronique, Gabrielle /-/La Vie parisienne et Zanetta/La Princesse de Trebizonde. Dernièrement à l’Opéra/Théâtre de Limoges, elle vient d’interpréter le rôle proncipal de Jacqueline dans une  comédie lyrique « Fortunio »d’Anfr2 Messager (1853-1929)

     

     

    Les Ouled Naïl

     Sidi Naïl : D’où le nom de Sidi Naïl parce qu’il avait « obtenu » la bénédiction de Sidi Ahmed Ben Youcef. On dit plus tard de ses enfants « Acelham chorfa wa Nai’iline el Khayr ». « A toi Naïl, pouvoir de Marabout et de ouali ; ta réputation sera sur tous les chemins. Tes enfants auront visages beaux et cœurs plus beaux encore. » Il ira s’installer, après Alger, au sud près d’Aïn Rich. Il faut dire que Sidi Naïl était l’élève de Sidi Ahmed Ben Youcef Er Rachidi décédé en 931 de l’Hégire, soit 1525 et enterré à Miliana. Donc Sidi Naïl aurait vécu durant le dixième siècle hégirien. Sidi Naïl se rendra ensuite chez les Ouled Mokhtar au bord de l’Oued El lhem. Il rencontrera sur sa route un autre M’rabet Sidi Hamla chez les Ouled Madhi qui le maria à sa fille Aïcha.

    Mohamed El Foul debout à gauche  avec ? à sa gauche...

    Aujourd'hui, je l'en remercie, est venu me rendre visite "mon" ancien joueur de foot Mohamed El Foul et je me suis rappelé de son "recrutement après d'âpres négociations."                                                                            - J'avais remarqué l'assiduité d'un jeune (peut-être encore junior)  à tous les entrainements de l'équipe..Un jour, par signes, je le fis descendre de la "tribune", une butte, pour lui demander pourquoi il ne se joignait pas à nos entrainements vu sa présence continuelle à ceux-ci...                                                                                  - Heu....bégaya Mohamed El Foul                                                                                                                        - Mais pourquoi, insistais-je ?                                                                                                                                 Et il trouva l'imparable parade:                                                                                                                                - Je n'ai pas de souliers !                                                                                                                                      Grand problème que je résolus aussitôt :                                                                                                              - Tiens, voilà les miens...                                                                                                                                        Et ainsi devint-il l'un des assidus titulaires de l'Equipe Première...  

     

     RACHID Alili

    ALILI Rachid Agent de liaison et de renseignement.                                                                                         Arrêté par le 2ème Bureau français en mars 1959, il fut assassiné.

     Joueurs du SC Miliana, nous disputions un match contre le SC Vialar (Tissemsilt) à Vialar. Ils avaient copieusement arrosé le stade aux fins de nous déséquilibrer et des dames de colons, aux larges chapeaux d'été, suivaient la rencontre du bord de la touche. Et Rachid, sur une balle difficile, glissa et attérit aux pieds de ces dames. L'une d'elles se déchaussa et avec le talon de sa chaussure asséna de nombreux coups sur la tête de Rachid. Sur le terrain nous réparâmes l'affront infligé à notre coéquipier et leurs tibias doivent encore leur faire mal..Et dans le car, en vainqueur il chanta, malgré la faute:    

     

     "Et Miliana oui, oui, oui

     Et Miliana non, non, non

     Et Miliana ne perdira pas "

     

     

    Lors d'une grève des Mineurs de la Société des Mines du Zaccar de Miliana, curieux ou solidaire, je me suis retrouvé dans leur rassemblement devant la Sous-Préfecture de Miliana

     Benabdellah Mohammed 

    ESSALEM à toutes et à tous.Mohamed je te remercie d'avoir ravivé des souvenirs d'une lointaine époque.En effet les mines du Zaccar ont toujours constitué pour nous, enfants,un spectacle unique en son genre.Qui d'entre les milianais n'avait pas un parent, un voisin qui travaillait dans les mines?Je suppose que tous les milianais(es) ont à un moment ou un autre assisté aux manoeuvres effectuées par les mineurs lors du transport du minerai de fer des mines à bord de wagons tractés par une locomotive pour etre ensuite transféré vers la gare d'Adélia qui à son tour le récupère pour le charger sur d'autres wagons autrement plus grands.Je me rappellerai toujours de ces braves mineurs qui une fois libérés vers 14h45, envahissent la ville pour regagner leurs logis. Leur tenue de travail délavée par les lavages presque quotidiens du fait des poussières du minerai de fer,la tete protégée par un casque blanc et l'éternelle lampe fonctionnant au carbure, accrochée à l'épaule.Le visage maculé par le minerai leur donnait des airs de durs à cuire.On aurait dit qu'ils se sont maquillés.On les a appelé les gueules noires

     

    Qui ne se souvient pas de notre flûteur,
    Le soir,déambulant prés des remparts,
    Il jouait des airs gais bien flatteurs,
    Attirant ses admirateurs de tous parts.

    En ce temps-là, la grande esplanade,
    Plongée à peine dans l'obscurité,
    Accueille les sons d'une aubade
    Mélodieuse jouée avec virtuosité.

    Notre musicien nocturne est déjà là,
    Avec sa flute enchantée qu'il porte,
    Il envoie son souffle sans être las,
    A réveiller les ames les plus mortes.

    Les élèves internes du lycée Abdou,
    Charmées par la magie du flûteur,
    Se pressent d'écouter ses sons doux
    Qui emplissent de joie tous les coeurs.

    Rendons lui un hommage qui mérite,
    Aprés de longues années passées,
    Le souvenir du flûteur reste un mythe
    Dans les esprits qui savent rêvasser.

     


                                                                                                             Poéme de Benyoucef Abbas
     Et ce flûteur n'était autre qu'un joueur du SCMiliana (SCM)  Bettahar Mokhtari

     

     

    Rabéa skender a dit à propos de l’automne à Miliana

    Je me souviens des couleurs chatoyantes de l’automne. Les arbres , avant de perdre leur feuillage , en fin de saison, offraient un spectacle enchanteur.Les après midi, nos retours de l’école ressemblaient souvent à un vagabondage sans fin tant la nature étalait ses richesses sur notre chemin. L’atmosphère était d’une telle douceur, pareille à ce que l’on peut ressentir après un accès de fièvre. La nature dansait dans ses plus beaux atous. Le soleil en jouant avec les feuillages donnait aux arbres l’apparence de femmes dansant dans leurs habits de fête. Les rayons du soleil accentuaient l’or des feuillages et la brise en les remuant orchestrait une telle symphonie de sons et de couleurs.

     

    Un Milianais

     Avant

     

    Aujourd'hui les gens passent leur temps

    à désirer ce qu'ils nont pas

    et à regretter ce qu'ils n'ont plus.

    Maintenant 

     

    En sera-t-il de même pour son neveu Zakaria ?

     

     Les  premières retrouvailles des anciens du Lycée Ferroukhi de Miliana

     Mohamed HEBBOUL l'un des plus anciens a dit alors :

    Plus que centenaire, notre collège de garçons, devenu lycée Mustapha FERROUKHI, a largement contribué à la formation de chacun d'entre nous. Il était aussi, au même titre que Miliana, un foyer de nationalisme puisque nombre de ses élèves l'ont quitté pour rejoindre le combat libérateur dont très peu en sont revenus. Gloire à eux!

     Notre lycée reçoit aujourd'hui, plusieurs générations de ses enfants qui vont renouer avec leur jeunesse et ses meilleurs moments d'amitié, de fraternité et de beaux souvenirs. Merci aux initiateurs de ces retrouvailles pleines d'émotion et Dieu fasse que nous en soyons encore l'an prochain.

    Khaled CHENGAB
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    Des générations entières se sont succédées,internes,externes,demi-pensionnaires,de jeunes lycéens venus de toute la région, et pour quelques uns de plus loin encore parfaire les connaissances acquises ailleurs.

    On a tous arpentés les mêmes couloirs,empruntés la même cour.On s'est tous croisés,vus, on a tous sentis les mêmes effluves qui émanaient des cuisines pour inonder les couloirs, on a tous eu plus ou moins les mêmes profs pour la plupart venus eux aussi de partout dans le monde,sans oublier les incontournables cheikhs MOHAMED LANDJERIT, ABDELKADER TIBAHINE. Je vous parle comme le dit si bien la chanson d'un temps que les ..Bien d'autres sont arrivés par la suite que je n'ai pas eu le privilège de connaitre.

     Ce lycée occupe une place importante de l'histoire de chacun d'entre nous. C'est dans cet établissement qu'une partie non négligeable de notre personnalité s'est construite, c'est en son sein alors que l'on ne s'en doutait même pas que les premières esquisses de nos carrières respectives se sont profilées. C'est enfin dans ses classes qu'a commencé l'apprentissage des matières et des dures lois de la vie. Le tout pour reprendre la formule de cheikh MOHAMED RANDI, dans une saine émulation.

     

    QUE SIGNIFIE " EZENBAA OUINE YANBAA " ?? une expression fort usitée à Miliana

     On m'a dit dit que cette expression "enwarilek ezenbaa win yenbaa"  se dit au momment d'une colere.  d'autres que j'ai questionnés disent que " EZENBAA" c'est la Chayote .                                                           et si on ajoute d'autres aussi ils disent que c'est :le pamplemousse et le plaquemine. UNE FOIS POUR TOUTE  "EZANBAA OUINE ENBAA" c'est "je vais vous montrer de quel bois je me chauffe." en attendant que Mr Mohamed Landjerit ne nous dise à quoi il pensait quand il disait ça au moment de sa colere.

    • Chantal | 25/10/2013 - son père était propriétaire de l'actuel Cercle du Sport Club Milianais

     

    Bonsoir Aziz.

     Dans 10 ans … j’en aurai 76 … où je serai … j’avoue que je ne m’interroge pas vraiment à ce sujet si ce n’est que j’ai seulement prévu … mes obsèques pour le cas où (lol !) ! Mes enfants savent que je veux que mes cendres retournent à Miliana !
     Pour le reste, tout en étant parfaitement consciente que je suis dans la dernière ligne droite … je vis chaque jour pleinement et je m’aperçois, finalement, que lorsque j’étais jeune, je me faisais une idée totalement fausse du temps qui passe !
     Autrefois, je craignais que mon visage ne se ride. A présent, je suis totalement débarrassée de cette angoisse puisque les rides … elles sont là (lol !) … et alors !
     Au cours des années précédentes, j’ai commis tant d' erreurs mais j’ai tant appris grâce à elles ! A commencer par l’humilité !
     Et puis, le temps qu’il reste devenant de plus en plus court, je ne m’embête plus à rencontrer des gens que je n’ai pas envie de rencontrer … j’ai appris à dire « non » ! Parfois, cela fait du bien ! Egalement, à faire les choses comme je l’entends même si cela déplait au plus grand nombre.
     En d’autres termes, plus les années passent et plus je vis le moment présent.
     Je dois ajouter que l’activité physique régulière, ajoutée à une bonne hygiène alimentaire aident beaucoup à « bien » vieillir et à voir les choses positivement.
     Je vous souhaite une bonne soirée.

    Ce petit-fils se prénomme Hamza, en mémoire de l'un des créateurs du Hilal Club de Laghouat (HCL)  Hadj Hamza Benterbah  à la paire de burnous et à la canne menaçante  lorsque nous perdions un march.Mon autre petite -fille, Rym nous rappelle une petite gazelle élevée au biberon qui, grandie et sautillant de joie en notre jardin se piqua une corne au sol ce qui entraina sa perte les larmes aux yeux, nous tous autour d'elle les yeux larmoyants. Mes enfants, Saâd-Eddine, du prénom de mon Père, Zeineddine, du nom du Ministre des Affaires Etrangères Syrien qui défendit à l'ONU notre cause pour l'Indépendance, El Malik-Mohamed du nom du nom du Roi du Maroc Mohamed V déporté partie pour son soutien à la Cause Algérienne, Mohamed-Ali, du nom du grand boxeur Cassius Clay qui refusa d'aller combattre au Viet-Nam où un milianais déserteur, Mustapha Larbi Bouamrane en était devenu Commandant  et que le fameux Général Giap, vainqueur de la Bataille de Dien-Bien-Phu n'omettait jamais de le rencontrer à chacune de ses visites en Algérie, Benyoucef, du nom du Saint-Patron de Miliana, Sidi Ahmed Benyoucef, Merouane en celui de Sidi Merouane de Ténès, ce grand marin qui termina sa vie en prières sur le mont de Ténès au-dessus de la mer. Merouane a crée un site, CORBUSMIL, reliant la mer à Miliana - CORBUS=mer, MIL=Miliana, très fréquenté, Merouane pratiquement né au bord de mer à Gouraya

     


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    8 Mars, fête de la femme

    “Femmes, c'est vous qui tenez entre vos mains le salut du monde.”  Léon Tolstoï

    Hommes, que deviendrions-nous sans Elles ?

    Notre Mère, Notre Compagne, Notre Soeur, Notre Fille, Notre Amie

    Une lutteuse pour ses droits, tous ses droits 

    Dame, conjointe, fille, demoiselle, bourgeoise, compagne, créature, épouse, égérie, légitime, frangine, alter ego, féministe, femelle, déesse, sirène, bébé, femme fatale, femme politique, femme de lettres, jeune femme, femme à poigne, femme de décision, femme courage...

    Voir cette histoire:

     L'Aurésienne et le Centurion : VIERGE DE TIFELFEL

    http://hebboul.over-blog.com/2016/04/l-auresienne.html

     

     

    Elles font tourner la tête aux hommes. Provocantes, curieuses, indomptables, jalouses, coquines ou timides.

    Jamais les auteurs n'ont trouvé meilleur sujet...

    Une femme est l'amour

    Une femme est l'amour, la gloire et l'espérance ; 

    Aux enfants qu'elle guide, à l'homme consolé,

    Elle élève le coeur et calme la souffrance, 

    Comme un esprit des cieux sur la terre exilé...

    Gérard de NERVAL (1808-1855)

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    Bonne fête aussi à Amel BRAHIM DJELLOUL

    La Diva milianaise Amel BRAHIM DJELLOUL, diplômée du CNSMD de Paris, est appelée à chanter sur les plus grandes scènes de France (Opéra e Paris, théâtre du Capitole,..) comme à l’étranger ( Grand Théâtre de Geneve, La Monnaie de Bruxelles, Lincoln Center de New York ..) et est régulièrement invitée par de nombreux orchestres (Orchestre national de France, Les Arts Florissants). Elle se produit régulièrement en récital avec le pianiste Nicolas Jouve et l’ensemble Amedeyez. Son parcours et sa voix la conduisent vers les rôles de Suzanna/Le Nozze di Figaro, Pamina/Die Zauberfote, Servilla/, La clemenza di Tito, Naneta/Falstaf, Despina/Cosi fan tutte, Adina/L’elisir d’amore, Melisande/, le rôle-titre de Véronique, Gabrielle /-/La Vie parisienne et Zanetta/La Princesse de Trebizonde et interpréter le rôle principal de Jacqueline dans une  comédie lyrique « Fortunio »d’Anfr2 Messager (1853-1929).

     

    Espérance de vie en Algérie

    Moins nombreuses, les femmes vivent plus longtemps que les hommes !

    Selon les statistiques officielles du début de l’année 2016, l’Algérie compte 21,05 millions d’hommes et 20,53 millions de femmes. On note donc que la répartition des naissances vivantes par sexe donne 104 garçons pour 100 filles.

    La gent masculine domine en nombre dès la naissance. Les statistiques officielles indiquent pour la tranche d’âge des moins de 4 ans, 2,40 millions de garçons contre 2,27 millions de filles. Il en est de même pour les tranches d’âge 5-24 ans. Ce n’est qu’à partir de 40 ans que cette tendance commence à s’inverser en faveur des femmes. A 70 ans, les données indiquent que les hommes représentent 224 389 contre 239 377 femmes.

    Même constat pour la tranche des 80-84 ans, où l’on compte 148 198 hommes pour 158 245 femmes et un nombre global de 306 443 personnes. La tendance est la même pour les 85 ans et plus avec 101 869 hommes et 103 132 femmes pour un effectif global 205 001 personnes recensées de cette tranche d’âge. Pour Mme Djeraoune, il s’agit d’une tendance «naturelle et universelle due à une surmortalité masculine aux bas âges et aux âges avancés», d’où une meilleure espérance de vie chez les femmes que chez les hommes. Fatima Arab

     

    23 mars 2010, décès de la première dame de l’Algérie indépendante, madame Zohra Sellami

     

    I2.WP.COM

    Celle qui aurait pu être la première dame de l’Algérie indépendante, madame Zohra Sellami, épouse Ben Bella est décédée le 23 mars 2010, à l’âge de 67 ans. Originaire de M’sila, elle est née le 24 novembre 1943 et était une militante du FLN durant la révolution algérienne.

    Destin pour le moins exceptionnel pour cette jeune femme de l’Algérie fraichement indépendante qu’on peut voir sur une vidéo mise en ligne sur le net. Elle a le visage de la belle algérienne fière et rebelle qui refuse les rêves au rabais. Son discours, datant de 1968, n’a pas prit une ride, la condition féminine dont elle parlait est quasiment encore identique, tout comme la mentalité qu’elle décrivait. Révolutionnaire, elle affirmait qu’il fallait un renouvellement des structures sociales et une véritable révolution pour qu’il y ait un changement véritable dans les rapports entre les hommes et les femmes en Algérie.

    Elle étai jeune, à la fleur de l’âge, et ne voulait pas « se marier pour se marier ». Elle n’attendait pas le prince charmant, mais un homme qui partage ses idéaux et qui ait les mêmes idées politiques et humaines. Pour elle, le mariage n’était pas forcément une prison, mais peut être « une liberté à deux ». En disant cette phrase, la jeune Zohra Sellami ignorait que ces propos auraient un jour beaucoup de sens.

    Destin exceptionnel parce qu’elle a était arrêté et emprisonnée deux fois sous le régime Benbella, alors qu’elle était militante. Elle ignorait encore que son avenir serait auprès du premier président de l’Algérie indépendante destitué. Lorsque ce dernier était en résidence surveillée, à Douéra, depuis le coup d’Etat de Houari Boumediene en 1965, Zohra Sellami était journaliste à l’hebdomadaire « Révolution africaine », l’organe central du FLN. En bonne révolutionnaire, elle était devenue une spécialiste des mouvements de libération de l’Afrique subsaharienne, des maquis du Frelimo (Mozambique) et du PAIGC d’Amílcar Cabral (Guinée et Cap-Vert). Sa chronique hebdomadaire était entièrement dédiée à l’émancipation du continent africain.

    Dans un long article* dédié au défunt Ahmed Ben Bella, le journaliste El Kadi Ihsane raconte : « Un jour de 1963, le cortège présidentiel passe au pied de la rédaction de « Révolution Africaine », près de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Sur le balcon, tous les présents applaudissent sauf une jeune femme. Ahmed Ben Bella la fixe du regard. Et ne l’oubliera plus. Près de dix années plus tard, détenu au château de Douéra, près d’Alger, depuis son renversement en juin 1965, il demande une faveur à son geôlier, Houari Boumediène. Une compagne. Les amis du président déchu proposent à Zohra Sellami de devenir l’épouse du mythique président, disparu des regards depuis si longtemps. Elle dit oui. A leur rencontre sur son lieu de détention, il lui dit : « Je savais que ce serait toi. » Le couple fusionnel qui en est né a fait d’Ahmed Ben Bella un vieil homme heureux et bien portant. Jusqu’à ce jour de mars 2010, où Zohra s’est éteinte à 67 ans. »

    Zineb Merzouk

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  • Voici quelques extraits du livre de Hadj Mahmoud Kazi sur la communauté juive de Laghouat où Mardochée Zenou, sa femme Santana, ses enfants Coco et Jeanne, mes copains, étaient nos voisins de l'Avenue Cassaigne. Les juifs de Laghouat vivaient et s'habillaient de burnous et gandoura et il était difficile de les différencier de nous sauf à les reconnaitre avec "les pattes" de cheveux qu'ils ne rasaient pas au bas des tempes. 

     

    La comunauté Juive de Laghouat 

    Avant la prise de Laghouat, le 4 Décembre 1852, par l’armée française, les Juifs vivaient en parfaite harmonie, cohabitation et entente avec les laghouatis.

    L’allaitement des enfants des mamans juives et musulmanes se faisait mutuellement. Ce procédé a créé une entente et une amitié franches, loyales et sincères, entre les deux communautés, dont les enfants sont devenus à travers les temps et les générations des frères de lait.

    Il est à signaler un cas peut être exceptionnel à Laghouat. Durant les années de disette et de famine les femmes nomades se présentaient journellement au quartier juif « Zgag Lihoud », avec leurs bébés pour l’allaitement par des juives qui vivaient à cette époque dans l’aisance et la prospérité.

    Je ne peux conclure ce paragraphe, sans signaler que bon nombre de femmes juives ont épousé des hommes de grande tente. De cette union, elles ont embrassé la religion musulmane et légué à la société une progéniture exemplaire.

     

    Juives de laghouat 

     Jeunes femmes juives de Laghouat 

    Ils occupaient la partie inférieure des quartiers Ahlaf et Ouled Serguine. Ils exerçaient des travaux pénibles et salissants (chaudronnier, pour la fabrication et la réparation des usteucils de cuisine – forgeron pour la fabrication des outils de travail. Ferblantier, plombier et surtout le métier lucratif de bijoutier.

    Les juifs étaient des subalternes et hommes de peine au service des Autochtones, considérés comme des maîtres. Par respect à ces derniers, ils emploient toujours les termes « Sidi et LALA » respectivement pour les hommes et les femmes. Juste après l’occupation, l’autorité militaire a créé pour les juifs tout un quartier, connu sous l’appellation Zgag Lihoud.

     

     
       

    Sans titre 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     Jeune Juive de Laghouat  1884

     

    Il est à signaler que le fameux décret Crémieux, du 24 octobre 1870 a prévu la naturalisation des Juifs Algériens. Ceux de Laghouat, ils se sont opposés formellement, voire même, ils ont adressé une vive protestation refusant cette mesure, considérée comme une francisation, touchant à leurs coutumes et traditions. Ils ont même écrit sur tous les murs de leur quartier, en caractère arabe le slogan :

    نحن يهود عرب لا فرنسيس

    Nous sommes des juifs arabes et non des français.

    Il est vrai que la création du quartier ‘’ Zgag Lihoud ‘’ a causé la séparation radicale et le clivage entre les Laghouatis et les Juifs. Par contre, elle a rapproché et assimilé les juifs aux colons nouvellement installés à Laghouat. Ils sont devenus des serviles, des Boys et des Agents de renseignements aux Français. Ils ont profité de cette situation, pour occuper des emplois au sein de l’Administration et se lancer dans le commerce.

    Les relations entre les Laghouatis et les Juifs se sont détériorées, vers les années 1920, suite  la nomination de Jacob Lalou en qualité de Maire.

       Jacob Lalou

    C’est ainsi que le Conseil Communal a majorité juive a pris une délibération de cession de l’ensemble de terres à vocation agricole ‘’ DAYA ‘’ au profit des familles juives de Laghouat.

    Enfin, en 1946, l’Administration française a décidé d’organiser des élections libres. Devant l’importance de ces élections et pour faire face à la liste des candidats de l’Administration à sa tête Jacob Lalou, il y a eu alliance entre les deux partis politiques MTLD et UDMA, avec une liste unique à sa tête le Colonel Merad Ali.

    A l’annonce du résultat du scrutin, les élèves de la seule école de garçons, ont saccagé le domicile de Jacob Lalou, en scandant:  ‘’ vive Merad, Lihoudi Jacob mat ‘’.

    A la veille de l’Indépendance de l’Algérie, en 1962, les sieurs Balouka, le mari de Saida, représentant Michel Lalou et Zenou, plombier ont fait partie du Conseil Communal de la Commune de Laghouat, présidé par M’Chattah Si Aïssa.

    A la conquête de Laghouat, en 1852, les Juifs de Laghouat, n’ont subi aucune perte en vie humaine et leurs biens ont été épargnés de toutes destructions, et vols. Les seuls juifs qui ont subi le même sort des Laghouatis, pour avoir participé effectivement à la lutte armée :

    - Lalou ben Mouchi et son frère Haim,

    - Lalou ben Yahouda ben Dziria.

    Dont les biens ont été confisqués, répertoriés sous les numéros respectifs 428 et 434, des biens mis sous séquestre par arrêté du Gouvernement Général du 25 Janvier 1853.

    Les juifs de Laghouat, ont vécu dans le faste et la prospérité, avec tous les avantages des français d’Algérie. A l’indépendance du Pays, en 1962, ils ont quitté en masse Laghouat, pour regagner la France, à l’exception de Zenou Mardoché, plombier de son état est resté à Laghouat, jusqu’à Juin 1968. il s’installa à Marseille au 188 Avenue de la Capelette. Il était connu et respecté par les Laghouatis pour avoir servi d’Agent de liaison durant la guerre de libération. Il fût même membre de la première Assemblée Communale en 1962, présidée par M’Chattah Aïssa.

    Pour l’histoire

    En 1962, au moment de débaptiser l’Avenue du premier novembre, Zenou Mardoché présent à la cérémonie et en présence d’un nombre important de citoyens a déclaré :

    Mes ancêtres, les juifs de Laghouat, en 1852 ont assisté à la création, ou plus exactement à l’ouverture de l’Avenue Cassaigne et au scellement de la plaque portant le nom du Général Cassaigne.

    Enfin, après plus d’un siècle, exactement en 1962, je dirai à mes aïeux, votre progéniture, en la personne de Zenou Mardoché a procédé à l’enlèvement de la plaque portant le nom du général Cassaigne, pour la remplacer par celle de l’Avenue du 1er novembre.

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    Ecole Coranique à Ghardaia

    • Nous nous levions  très tôt pour rejoindre "el djamaâ"  parfois presqu'endormis où nous attendait notre maitre le taleb et la "lawha" (planchette de bois) sur laquelle nous écrivions nos leçons au "midad" (encre que nous préparions nous-mêmes que nous effacions à l'aide d'une argile blanche à l'eau "essansal" et le "kleme", ce "porte-plume" que nous  taillions dans un bout de roseau légèrement fendu au bout.                                                           
    • Et nous apprenions par coeur les sourates transcrites sur notre ardoise sous la dictée du maitre qui avait à sa  droite la falaka et sa corde qui s' administrait sur la plante des pieds.
    • Nous apprenions les sourates par coeur mais presque toujours sans les comprendre..                                                                                                                                                                                               La falaka, j'y ai goûté. Un Plaisir à en redemander !
    • La falaka

    •  

      Une école en plein air où les élèves prient pour que tombe la pluie..                                                      Bénéfique  pour les cultures et l'ecole buissonnière

       

      Lawha: planche en bois qui servait d'ardoise

      El Kalam: bout de roseau taillé en pointe servant de stylo

      Essmagh : encre faite à partir de laine bouillie qui servait d'encre

       Le SALSAL :terre glaise blancheadditionnée à l'eau pour effacer la lawha

      La falaka:  corde et machhat (petit baton) pour réchauffer la paume des pieds

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