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     C'est ma vie

     


    La nomade de Ouled Djellal

     

    Blog de ghadames : ghadames, La nomade de Ouled Djellal

     

    Le visage brûlé par le soleil, Messaouda, la vingtaine à peine entamée, accueille son invitée avec des yeux pétillants de joie. C’est sous sa tente plantée dans l’immense étendue steppique où elle est née et qu’elle n’a jamais quittée qu’elle reçoit ces exceptionnelles visiteuses venues d’ailleurs. Ce jour-là, la nomade a décidé de se faire belle. Elle voulait ressembler à ces femmes de la ville.

     

     

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     Le gîte qui abrite sa famille composée de plus de quinze personnes
    a été érigé il y a un an. Le froid rude de l’hiver et la chaleur accablante
    de l’été, elles en ont fait leurs alliés. Ils y puisent leur courage et
    leur endurance.
    Messaouda est née sous la tente, tout comme ses huit frères,
    quelque part dans ce Sahara à plus d’une centaine de kilomètres
    de Ouled Djellal, dans la wilaya de Biskra. Les femmes qui occupent
    la maisonnée faite de tapis en poils de chèvre ne quittent pas leur bivouac.
    Pendant que les hommes font paître leurs troupeaux de moutons,
    dont la race fait leur fierté, celles-ci s’occupent du «ménage» et de
    la restauration de leurs hommes. Messaouda n’a jamais vu un autre
    paysage que celui des vastes espaces arides où il pleut rarement.
    Ses souvenirs se limitent à ses incessants déplacements à l’affût
    de pâturage. La ville, elle ne connaît pas, elle n’a jamais vu ;
    même pas Ouled Djellal qui se situe au-delà de l’horizon

     

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    .
    Depuis son adolescence, elle caresse le rêve de voir le goudron,
    le béton, les belles maisons, les immeubles, les gens qui grouillent.
    La seule jolie robe longue qu’elle possède et qu’elle cache jalousement
    pour l’exhiber les jours d’exception, c’est son frère qui la lui a
    rapportée de la ville.
    «Le tube de rouge à lèvres et le fard à joue c’est une journaliste de
    passage pour un reportage qui me les a offerts. J’en prends soin comme
    la prunelle de mes yeux.»  Elle cache aussi soigneusement une revue, et,
    dans ses moments d’évasion, se délecte de ses belles images qui illustrent
    la vie moderne. Elle en feuillette les pages et rêve du jour où elle quitterait
    sa steppe. Ses hôtes sont bombardées de questions à propos de la vie,
    la- bas, dans la ville. «C’est magnifique, il y a de grands bâtiments,
    de vastes avenues, des voitures, et la nuit, les lumières brillent ;
    et puis il y a la mer. Les filles sont belles, elles portent de jolies tenues.»
    Elle se cache le visage, affiche un sourire et lance d’une voix à peine audible :
     «Et les garçons, ils sont beaux ?» Messaouda, cette belle brune aux
    grands yeux noisette, aux traits fins, emmitouflée dans ses vêtements
    ne laisse rien transparaître de son corps mince et élancé, sauf ses pieds.
    Elle se déplace avec agilité sur cette terre rugueuse qu’elle ne sent
    presque plus. Sa mère ne cache pas sa tristesse en évoquant sa vie
    de nomade. Elle peut se confier, car les hommes sont loin, et puis
    les invités sont des étrangers qu’elle ne reverra peut-être jamais.
    «J’avais seize ans quand je me suis mariée, j’habitais un gourbi à
    Ouled Djellal, et mon mari, un nomade, m’a offert une tente pour
    m’abriter et ce désert comme unique paysage. Aujourd’hui, j’ai 45 ans et
    je suis toute ridée par le soleil et le froid. Je passe mon temps à me
    déplacer avec ma famille, ce n’est pas une vie. Mes enfants sont tous
    nés dans cette steppe, sauf le premier. J’avais 17 ans et je ne savais
    pas m’y prendre. Mon mari m’a emmenée dans une polyclinique à
    Ouled Djellal où j’ai accouché. Pour mes autres enfants, je me suis
    fait aider par ma belle-mère. Elle est morte à cent ans, c’était une
    accoucheuse réputée, et Dieu merci, cela s’est toujours bien passé.
    Messaouda est mon unique fille, pour rien au monde je ne voudrai
    qu’elle subisse le même sort. Jamais je ne la marierai à un nomade.»
    Messaouda acquiesce. «Je n’ai pas mis les pieds dans une école mais
    je me débrouille dans pas mal de choses. J’ai juré que le jour où je
    sortirai de ce fin fond du monde, j’apprendrai à lire et à écrire.
    Pour moi, le savoir est la seule façon de se libérer, de ne plus
    dépendre des autres, je veux dire surtout des hommes. Je me
    rappelle, j’avais tout juste dix ans, mon petit frère en avait cinq,
    il a failli mourir, mon père était absent et ma mère n’a pas su lui
    donner la bonne dose de médicament.
    Je ne voudrai pas reproduire les mêmes erreurs.»

     

    Etienne Dinet    

    Les jeunes filles vont danser

    Ce rythme champêtre plein d'enthousiasme est
    une ronde enchantée, une danse du bonheur

    Les mauvais jours sont terminés

    Et les jeunes filles vont danser.

    Mon bien-aimé, réponds à mon espoir

    J'aimerai croire

    Qu'ensemble nous vaincrons notre destin

    Que nous serons l'un pour l'autre,

    Le plus clair des miroirs.

    Les mauvais jours sont terminés

    Et les jeunes filles vont danser.

    Tu n'es pas mauvais garçon

    Et nos disputes n'ont pas lieu d'être.

    Je refuse les traditions surannées

    Et leur  hypocrisie.

    Les mauvais jours sont terminés

    Et les jeunes filles vont danser.

    Mon bien-aimé, réponds à mon désir

    Sois l'écho de mon cri

    Notre rencontre sera bonheur

    Et joie de vivre.

    Les mauvais jours sont terminés

    Et les jeunes filles vont danser.

    Djouhra ABOUDA

     

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     Blog de ghadames : ghadames, Rym, la gazelle

     Un vieil ami est le plus fidèle des miroirs.
     Entre gens de même nature, l'amitié s'entretient et dure.
     Vivre  sans ami c'est mourir sans témoin

     

    Rym la Gazelle    

    Tristesses de la vie...

    De bien tristes histoires que je réchauffe poussé que je suis par le souvenir de mes amies, la maitresse de Mlle Sousou et ma Gazelle, disparues toutes deux...chacune à sa manière.

    L'Amitié, ce sentiment à géométrie variable
    Un grand débat que celui traitant de l'Amitié !

    Et tout d'abord, qu'est-ce que l'amitié ?
    Avez-vous été largué par un ami et en avez-vous fait de même?
    Vous en sentez-vous libéré ou le regrettez-vous?
    Peut-on vivre sans amitié ?
    Qu'apporte t-elle ?
    Peut-on, doit-on, avoir beaucoup d'amis ou en limiter le nombre ? Comment entretenir une amitié ?
    Vous liez-vous facilement ou après une longue période d'observation ?
    Avez-vous cherché une fois à  réactiver, réanimer une amitié moribonde ? Pourquoi ?
    L'amitié des animaux est-elle plus solide que celle des humains ? 

     L'Amour des bêtes

    Voici une correspondance adressée à une amie blogueuse,
    amoureuse des bêtes, et qu'accompagne une chatte,
    Mlle Sousou,pour laquelle elle est aux petits soins.
    Moi-même ai deux chatons, prénommés tous deux Bijou

    Blog de ghadames : ghadames, Rym, la gazelle

     Et c'est à la suite d'un échange sur ces animaux dont nous ne pouvons nous éloigner, tellement présents qu'ils sont, par le regard et le calin auprès de nos enfants avec lesquels ils savent si bien jouer, que je lui ai relaté la bien triste histoire ci-après in extenso :

    La Gazelle:

     "Je vous disais donc, qu'au retour d'une virée à Laghouat pour aller voir mes parents, encore vivants à cette époque, je ramenais avec moi un bébé gazelle que nous élevames au biberon.
    La détention et la chasse étant interdites,  nous primes mille précautions pour rentrer à Miliana sans encombres, le bébé gazelle bien blotti dans le sac à main de madame avec de souventes haltes tout au long des 400 km de route pour lui permettre de se détendre.
    Après quelque temps cet amour fut lâché dans la journée en notre jardin et le soir il rejoignait une pièce qui lui fut destinée.

     

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     Et il fallait voir cette grâce gambader, sautiller, s'étendre dans l'herbe, reprendre ses sauts bondissants et impressionnants. Elle devint rapidement une curiosité pour toute la ville et  beaucoup de monde venait la voir à travers le grillage et admirer sa majestueuse démarche et ses beaux yeux. En grandissant, ses cornes aussi se développèrent et paufinèrent donc sa silhouette.
     Une Belle Beauté pour laquelle chacun d'entre nous était aux petits soins! Et Dieu, qu'elle était heureuse !

    Gazelle « Mon bien-aimé est semblable à une gazelle » chante l'amoureuse du Cantique des cantiques, dans la Bible, tant cet animal léger, vif  et fin semble le plus gracieux de la planète.
    Mais, sous son apparence douce et fragile, la gazelle cache une étonnante résistance qui lui a permis de s'adapter aux régions les plus arides de la
    Terre.

    http://www.dinosoria.com/pays/gazella-dorcas.jpg

     Et puis, un jour...  
     
     Toute joyeuse qu'elle était à gambader et sautiller, elle s'y prit mal et tomba sur l'une de ses cornes, se tordant le cou, suite à ce choc. Et il n'y eut rien à faire....Tout le monde l'entoura  et personne d'entre nous ne put retenir ses larmes à la vue des siennes.
    Oui, la gazelle pleure quand elle est en peine ou épuisée devant la poursuite d'un chasseur en 4x4 , tueur de l'innocence !      

     

    Blog de ghadames : ghadames, photos

        
    Elle est toujours avec nous, enterrée en notre jardin, manière aux enfants de refouler son oubli.
    Bien triste histoire que de perdre l'un des siens...
    L'une de mes petites filles s'appelle Rym, la gazelle...en son souvenir.

     Et que Dieu vous préserve ainsi que tous ceux qui vous sont chers.
     Bien à vous,
     Ghadamès "

      En suite de quoi, mon amie me répondit:

      "Mon cher ami,
     La tristesse fait partie intégrante de tout homme, sans tristesse nous ne pourrions pas apprécier nos joies,et nos joies nous font supporter nos tristesses. Oui c'est une bien belle histoire que  celle-ci et triste au demeurant, mais vous avez eu la chance de connaitre cette belle gazelle qui vous a procuré un grand moment de bonheur... 

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  •  

    Benyoucef  DELLOUCI enterré à Miliana

    alors que sa mère et son père étaient en

    pélerinage  à la Mecque.

    Bien qu'il était mon beau frère,

    je le considérais comme mon fils

    et il était l'ami de mes frères

    Bachir et Djelloul

    Photo de Mohamed Bousalhih.

     

    L'enterrement à Miliana à l'automne 68 de

    Benyoucef Dellouci

    allah yarhmou.

    Il fut l'un des premiers officiers de la Marine Nationale Algerienne formés au lendemain de l'independance á la base navale de Skotchi en mer noire dans l'ex-URSS.

     Benyoucef avait deux autres frères tombés lors du combat pour l'indépendance du pays, allah yarhamhoum, et laissa derrière lui une femme enceinte qui donnera naissance à un garçon qui sera prénommé Benyoucef du prénom de son père, trois frères et trois soeurs dont la mère de mes enfants KHEDAOUDJ, qui l'a rejoint le 07 Décembre 2014 et des parents inconsolables.

     Certains reconnaitront en tête du cortége Mohamed Messaoudi allah yarhmou.Un autre Milianais, son ami de promotion et dans la vie,  également formé en Russie.  C'est lui qui fut chargé de l'organisation de l'hommage militaire rendu au defunt.

     Le colonel Mohamed Messaoudi, plus tard chef de la sécurité maritime et membre de la commission d'enquête sur l'assassinat de feu Mohamed Boudiaf, sera à son tour lâchement assassiné en presence de son fils par un groupe de 4 tueurs agissant selon un mode opératoire qui ne laissait aucune place au doute quant à l'identité des exécutants ni celle des commanditaires....qui courent toujours   

    Une grande  foule est venue rendre un dernier hommage à Benyoucef.

    ALLAH YARHAMHOUM. 

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  • Une Princesse Orientale

     

     

    Une fille originaire de chez moi devenue

    princesse orientale

     

     
    Amel Brahim-Djeloull 

    Amel Brahim-Djelloul

    Amel Brahim-Djelloul est l'invitée du 13h de France 2. La soprano est à l'affiche de "L'enfant et les sortilèges" à l'Opéra Garnier à Paris jusqu'au 13 février 2013. La jeune franco-algérienne interprète la princesse. Un moment de bonheur pour cette artiste formée au chant lyrique au conservatoire de Paris.

    Par Linda Belhaoues

     

    Amel Brahim-Djelloul : princesse orientale

    Amel Brahim-Djelloul est arrivée en France en 1998  

    Sa passion du chant lyrique l’a entraînée en France. La Soprano algérienne interprétait Zanetta, la Princesse de Trébizonde d’Offenbach, à l’Opéra-théâtre de Saint-Etienne il y a quelques jours encore. Des fées se seraient-elles penchées sur son berceau ?

    Il était une fois une petite fille qui habitait de l’autre côté de la Méditerranée. Là où il fait toujours beau. C’était la dernière de sa fratrie. Dans sa famille, la musique avait une place particulière. Son frère jouait du violon, ses sœurs jouaient du violon et du piano. Son grand-père jouait du tuba dans une fanfare à l’époque coloniale. Quand Amel eut 10 ans, elle choisit de jouer du violon comme son frère…
    Si la vie d’Amel Brahim-Djelloul était un conte de fées, serait-elle La Belle au bois dormant, Blanche neige, Cendrillon, Shéhérazade ? « Je suis Algéroise » dit-elle simplement. Avec Amel pas de chichis, la simplicité est au service de l’authenticité, et toujours avec le sourire. « Mes parents étaient mélomanes, on est quatre enfants et on a tous fait de la musique. Mais on est deux à en faire notre métier. » Rachid, le frère de « 11 ans et demi » son aîné, est violoniste et musicologue en France. «  Il est arrivé 10 ans avant moi, en 1988. Je suis très fière de mon frère. Je suis très admirative. » Elle raconte alors son éducation  « J’ai été baignée dans la culture francophone. Je suis enfant de l’Algérie indépendante, je n’ai pas vécu la période coloniale mais mes parents sont très imprégnés. Papa a un français extrêmement châtié, il le parle magnifiquement bien. »
    Une question cependant taraude, Comment passer du violon au chant lyrique ? « Oh, c’est tout une histoire ! ». Tout commence au moment où elle passe son bac en 1993. « Je suis rentrée à l’école normale, j’ai fait musicologie. » Elle se destine à l’enseignement… Elle rencontre son premier professeur de chant à l’Ecole Normale pour un module. Remarquant son oreille musicale, il lui propose « de travailler un peu plus que tes collègues » Réponse de la jeune-femme : « à une condition : je ne veux pas chanter de la variété. Je veux rester dans le classique. » Donc le chant lyrique. « En Algérie ça ne dit rien à personne, ce n’est pas notre culture, c’est plus la musique arabo-andalouse. » Voyant la détermination de la jeune-femme, le professeur dit « finis ta licence et va de l’autre côté de la Méditerranée, c’est là que tu réaliseras tes rêves. »

    Lettre de recommandation destinée à l’ambassade

    Lors d’un stage de chant de 15 jours à Nice, son destin se manifeste : Noelle Barker, de la Guildhall school de Londres, « une grande dame », la prend sous son aile . « Je suis repartie de Nice avec une lettre de recommandation destinée à l’ambassade de France pour m’aider à venir faire mes études en France » La grande dame appelle le Conservatoire national supérieur de Paris pour leur dire d’auditionner Amel, alors professeur de musique à Alger, dans un lycée. Elle part à Paris concourir. « A part pour le chant, franchement je n’étais pas malheureuse en Algérie, j’avais ma famille, mes amis, je chantais dans une chorale… »  et elle avait trouvé son prince charmant. Réda. « Tous les deux, on a croisé la Méditerranée »,  elle ajoute amoureusement : « on s’est connu au lycée ». Réda la suit donc et  poursuit ses études en chimie industrielle, il en sortira docteur. Il deviendra quelques années plus tard agent artistique. Mais c’est une autre histoire…
    En 1998, Amel ne rentre pas tout de suite au Conservatoire bien qu’arrivée en finale. « Ils ne m’ont pas lâché dans la nature. » Ils,  le jury composé entre autre de José Van Dam, lui conseillent de faire d’abord une école pour renforcer sa formation et même écrivent à l’ambassade de France pour expliquer leur choix et dire combien il est important qu’Amel puisse étudier en France. Elle passe alors une année à Montreuil puis repasse le concours. Son professeur qui la prépare lui dit : « on ne leur dira pas qui tu es, on les laissera seuls se rappeler de toi ». Elle a été la première nommée à la finale. Après 3 ans d’études, elle commençait déjà a chanté dans des productions. La tête froide et les pieds bien ancrés, elle déclare que le chant c’est sa passion et sa famille sa colonne vertébrale. « Si je suis l’artiste que je suis c’est parce que j’ai un équilibre à la base, beaucoup d’amour de ma famille, mes parents, mes frère et sœurs, j’ai un mari extraordinaire, notre petit choubidou de trois ans est adorable. Et ça, c’est quand même précieux !»
    La Princesse, son prince et leur petit choubidou vivent heureux à Francheville, à côté de Lyon, où le soleil brille toujours au dessus de leur maison et inonde leur visage. Ils voyagent tous les trois ensemble, en musique, au gré des contrats d’Amel.

    Florence Barnola

    Date :
    13 septembre 1998. Ma date d’arrivée en France pour étudier le chant.

    Lieu :
    Quelque part en bord de Méditerranée.

    Personnalité :
    Pilar Lorengar. C’est une soprano-lyrique espagnole. Ça me fait vibrer de partout. J’écoute ça en boucle pour que ma voix soit chaude d’elle-même.

    Ambition :
    Etre heureuse.

    Phrase :
    Le bonheur c’est ici et maintenant.

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    Equipe de Football du lycée Mustapha FERROUKHI - Miliana

    -Année scolaire 1973-1974-

    Sport Club Milianais, post-indépendance

     

    Le Basket de Miliana a toujours figuré parmi les grannds -  La JSMilianaise  (JSM)

     

     Foot-Ball et 

    anecdotes

     

    L'un de mes amis, après avoir raccroché ses crampons de foot-ball, voulut rester dans le même domaine et se consacrer à l'arbitrage au foot-ball où il avait excellé. Il jouait à l'époque au centre de la défense du SC MILIANA - arrière central alors - et avait une renommée régionale tant il "éteignait" son adversaire direct.
    Etant encore nouveau dans l'arbitrage, on lui confiait la direction de petites équipes et il officiait dans les environs de MILIANA. Et c'est ainsi qu'il fut amené à arbitrer un rencontre au stade de KHEMIS-MILIANA qui se jouait en ouverture d'un match de plus haut niveau opposant l'équipe locale (SKAF) à une formation d'Alger.
    C'est dans un stade plein comme un oeuf que la partie débuta. A un moment donné, mon ami, donc Mr l'Arbitre, voulant faire une réflexion à l'un des joueurs, lui intima l'ordre d'un geste menaçant, de venir vers lui.                                                             Craignant, je ne sais quoi, ce joueur détala à toute vitesse s'éloignant d'un danger imminent.

     

                         storybild             Le 9 juillet 2006, en finale de la Coupe du Monde de football, Zinédine Zidane avait répondu à une provocation de Marco Materazzi par un coup de tête qui lui a valu l'expulsion.
     

    Et c'est alors que Mr l'Arbitre, oubliant que souvent se sont les joueurs qui lui courrent derrière pour l'agresser en contestation d'une décision qu'ils jugent en leur défaveur, Mr l'Arbitre donc, se mit à courir derrière le fuyard ! Et ils firent ainsi deux tours de stade l'un essayant de rattrapper l'autre, jusqu'à ce que les autres joueurs s'interposent pour mettre fin à cette course-poursuite...et aux rires des spectateurs !

    Mohamed Samy, Toufik, Photo de Veteran Miliana.Nabil et Soufiane auront reconnu leur père, mon ami de toujours.
    Cette anecdote nous fit bien rire lorsque je la racontais à un autre ami commun, lui aussi footballeur à TENES et Secrétaire Général de ladite commune.

     

              
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    Il me gratifia à son tour d'une histoire qui s'est passée sur le même stade de KHEMIS-MILIANA opposant TENES au SKAF local.
    Auparavant, il me rappela la légende, connue dans la région, celle de Sidi Ahmed Benyoucef, saint patron de MILIANA. Invité à TENES, ses hôtes voulurent tester son pouvoir divin et ce fut avec de la viande de chat qu'ils garnirent le couscous. En se mettant à table, Sidi Ahmed Benyoucef s'en apperçut. Il dit "Essab" (manière de chasser le chat) et le chat détala de dessus le couscous...
    L'arbitre allait donc siffler le début de la rencontre SKAF - TENES lorsque, pour destabiliser l'équipe de TENES, un grand nombre de chats furent lâchés en plein terrain de jeu par les supporters du SKAF.
    Et de voir Mohamed et ses coéquipiers courir derrière les chats pour les chasser hors du terrain...
    ESSAB, essab, ESSAB, essab.....
     
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