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Tamani ZIANE
Pleins feux sur une amie astronaute milianaise
descendante du Saint Patron de la Ville de Miliana
Sidi Ahmed Benyoucef
Un mariage auquel je n'ai pas encore été invité,
les préparatifs accaparant toute l'attention des tourtereaux
Je m'associe à J.Brel pour mes voeux les meilleurs à ces tourtereaux
Abderrahmane Aziz. Djawharat Miliana - YouTube
Le Mariage à Miliana
Les traditions du mariage, rappellent aussi que jadis, au temps où les moyens de communication étaient inexistants, on recrutait des femmes dites « sèdna » pour faire passer les invitations à travers les différents quartiers de la ville. On évoquera la lourde tâche d'être « neqabba », dont la mission était de rapporter le maximum d'informations sur les fêtes, le plus souvent les mariages. Ceux-ci, à Miliana, étaient aussi célébrés par le futur époux qui était accompagné jusqu'au domicile familial par différentes noubas jouées par la zorna.
Au cours d'une soirée musicale, la zorna relaie l'orchestre andalou jusqu'au lever du jour en jouant plusieurs noubet (modes musicaux) et tout en respectant les horaires de celles-ci. Vers la fin de la soirée, l'orchestre interprète à l'accoutumée "SallAllah alik ya Mohamed el-Arabi" une kassida de style "Beit ou Siyah" puis " Ebkaou Ala Khir".
Les grandes noubet jouées aux sons de la zorna à l'occasion de célébration d'un mariage, le marié était accompagné de ses amis et la zorna durant ce trajet dans les étapes suivantes :
. -Noubet el hammam, trajet du marié vers le bain maure.
-Noubet el haffaf, chez le coiffeur.
-Noubet el wali, la visite à la mosquée de Sidi Ahmed Benyoucef.
-Noubet rana djinek, arrivée au domicile du marié,
. - puis vient la soirée qui était animée par un groupe de musique chaâbie relayée par la Zorna , et enfin -
. -Noubet khoudh ma Attak Allah ya Arouss: la rentrée nuptiale du marié où sa mère est la dernière à l'accompagner vers son épouse
En musique et par reconnaissance,
On raconte que vers les années 1930, lors d'un pèlerinage au saint patron de la ville Sidi Ahmed Benyoucef, cheikha Yamna, satisfaite de la guérison de sa fille, anima, en signe de reconnaissance au Wali de Miliana, deux soirées musicales dans l'enceinte de la mosquée, autour de la vasque; la première exclusivement pour les femmes la seconde, le lendemain, pour les hommes.
Durant cette dernière, cheikh Medjber accompagnait modestement l'orchestre de la cheikha, qui, très éblouie par la virtuosité, vint le congratuler à la fin du concert
Après la mort de cheikh Medjber, la relève fut assurée par son élève cheikh El Brazi, son orchestre était composé alors de Bekkoch Mohammed, Ali oussalah M'hamed, Djezzar Braham, Belfoul et Cheikh Abdessamed. Ce dernier prit à son tour le commandement de la troupe avec Sadek Sardoun et Ben hadj ameur Kouach. Leur lieu de répétition était situé dans la cordonnerie Abdessamed près du marché. A cette époque, cette troupe de zorna animait harmonieusement les cérémonies et les fêtes du mawlid Ennabawi en accompagnant les cortèges de m'naret vers la mosquée de Sid Ahmed Benyoucef.
Que cet écrit soit un appel à nos édiles municipaux pour une meilleure prise en charge de notre cité et la prépation…de la Fête des Cerisesgadames.eklablog.frHabib Macharov : C'est mon devoir et obligation.
Nous sommes un grand peuple !! l'Algérie n'est pas née du néant , elle est quatre fois millénaire ; grâce à son GRAND PEUPLE elle est toujours là , et pourtant combien elle fût convoitée par un nombre impressionnant d ' envahisseurs ...... Nous sommes ces temps ci en panne de créativité pour aller de l'avant, mais nous n'abdiquerons pas !!! ... Nous avons à réglé bon nombre de problèmes internes, pour ne plus JAMAIS se laisser manipuler par qui que ce soit. Une civilisation n'est détruite par l’extérieur que si, et seulement si, elle est rongée de l'intérieur...
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Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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