• Nostalgique, je suis...

     

    Se rappelle-t-on des marchands de fruits et légumes et de la manière d'écouler leur marchandise sans cri ni publicité, en tas ou à la pièce, sans balance Roberval ? Avez-vous en mémoire l'achat d'une pastèque ou d'un melon que le vendeur vous balançait de sa place après l'avoir soupesé pour en fixer le prix et que les clients recevaient au vol.

      Ala fin de l'invariable dîner-couscous, restiez-vous autour de la grande "gassaa" avec le reste de la famille, la pastèque au milieu de ce plat en bois. Et votre papa le découpait-il cérémonieusement pour lui asséner un coup du plat de la main sur le dessus et faire tomber devant chacun sa tranche de pastèque. Et puis papa nous partageat le coeur de ce fruit qui restait droit au milieu de la gassaa. C'était de l'art...En tout cas ça se passait comme cela, chez nous par mon vénéré père, lah Errahma

     

     Ce qui suit, écrit par mon ami Mohamed Hadj Aissa,

    a gauche sur la photo en compagnie d'autres amis Hadj Brahim Khemili, ex-enseignant, écrivain et chercheur passionné de l’histoire de notre ville – Abdallah Babaghayou ben Messaoud, enseignant en langue anglaise, chercheur passionné lui aussi et préparant son magister en écologie et défense de la nature – Taouti Miloudi le chantre du patrimoine poétique et musical de Laghouat et interprète – Tarek Seghier  interprète de chansons du terroir lui aussi et excellent musicien – Si Houari Kaddour , patron du café où on fait l’un des meilleurs thés de tout Laghouat

    aurait pu l'être par moi-même, tellement nous vivions alors

    à l'identique en notre belle ville de naissance Laghouat:

    Nostalgiques des années 50.

    par LAGHOUATI

    Résultat de recherche d'images pour "Le melon de Laghouat"

     S’il y a un fruit d’été que j’aime particulièrement c’est bel et bien le melon
    de chez nous , comme nous aimions l’appeler ( ou encore بطيخ عربي) .
    C’était il y a un demi-siècle ; nous avions droit tous les jours ,pendant
    toute la période estivale , à un melon que nous veillions à ce que les parts
    des enfants soient équitables .Son gout est une pure merveille que je ne
    retrouve pas dans les autres variétés de melon . Je me souviens que nous
    nous contentions de manger du melon avec du pain  en guise de repas et
    nous ne touchions pratiquement pas au plat préparé par notre mère qui
    était souvent de la salade mechoui aubergines.
    Ce matin en allant au marché j’ai « déniché «  un beau melon « indigène »
    à qui je compte "régler le compte"
    ce soir comme je l’ai appris depuis que j’étais tout enfant .

    Bon appétit les amis ! Je plains les personnes qui n’y ont
    jamais gouté car ce genre de melon n’existe que dans
    nos régions sahariennes.

     _______________________________

    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     


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