• Il était une fois "la cerise"

     

     

     

    La Fête du Rakb des Beni Farh à Miliana

     

    Un peu de Miliana

    que ses enfants sauveront de l'oubli...

    La Pointe aux Blagueurs qui porte le nom de Ali Amar, héros de la guerre de Libération Nationale et de la Bataille d'Alger

     

    La Place de l'Emir Khaled ou Place de l'Horloge

    Une horloge citée par Alphonse Daudet qui résida à Miliana pour soins et dont la rue face au Lycée Mustapha Frerroukhi porte le nom où il écrivit son fameux "Tartarin de Tarascon"

    Lors de son séjour en 1863 en Algérie, Alphonse Daudet a parlé de cette horloge dans les “Lettres de mon moulin” en citant “un marabout aux grêles murailles qui porte un gros cadran municipal au milieu de la poitrine et qui sonne les vêpres” ». et il nous raconte aussi une de ses journées en cette  Milianah. Nous le suivons au gré de sa pérégrination : d’abord, sur la grand-place, puis dans la boutique de Sid’Omar qui fait aussi office de lieu d’audience, dans la maison du bureau arabe, à la cour des pauvres, chez Sid’Omar pour le dîner, et enfin au théâtre de la ville.

     

    Unique en Algérie, le cinéma de plein air du Jardin Public où vous pouviez vous attabler en famille,            déguster une crème et regarder votre film auprès du bassin à poissons avec sa statuette.                                  Un élu municipal m'a dit que sa réouverture est imminente. Espérons...

     

     benyoucef :

    Savez vous que cette statue qui se trouve au centre du bassin du jardin public de Miliana est un grand chef d'oeuvre de sculpture? En effet; elle s'appelle la torchere ou l'égyptienne à cause de sa tenue .Elle a été fabriquée dans les fonderies de la Marne (France) par le sculpteur français Mathurin Morreau vers les années 1920.D'aprés les informations reccueillies, on dit qu'il y'a trois copies de cette statue, une à Paris, la deuxieme à Rio De Janeiro et la troisieme au jardin Magenta de Miliana . Cette oeuvre d'art juchée sur un socle superbement décoré et qui embellit ce grand espace vert

     . 

     

    Le Rakb des Beni Farh à Miliana

    en l'honneur de Sdi Ahmed Benyoucef,

    le Saint Patron de la Ville,

    à travers des écrits relevés sur le net

      

    Le saint Patron de la ville

     

    Abou El-Abbas, Ahmed Benyoucef El-Miliani est né à la Qalâa des Beni-Rached dans les monts des Béni-Chougrane, non loin de Mascara, vers la première moitié du XVe siècle.Il fit ses premiers voyages d’études à Béjaïa, il se rallia avec les frères Barberousse afin de lutter contre la menace étrangère, surtout espagnole et les abus du pouvoir des rois de Tlemcen. Sidi Ahmed Benyoucef, qui était un érudit, a laissé une œuvre magistrale intitulée Rissalat raks wa dhikr fi el aswak suivie de nombreux poèmes et dictons satiriques sur les villes qu’il avait visitées. Son meilleur disciplie, Mohamed Sabbagh el qalaï, lui a consacré un ouvrage retraçant sa biographie soufie, ayant pour titre Boustan el-Azhar.
    Il s’éteignit au mois de Décembre de l’année 1524, après une vie entièrement vouée au service de Dieu et des hommes. D’après la légende, sa dépouille fû transportée sur le dos de sa mûle qui se dirigea d’El-Amra vers Miliana où elle fût inhumée.

    Benyoucef | 20/05/2013

    Dans quelques jours,; la mosquée de Sidi Ahmed Benyoucef de Miliana fêtera une ancienne tradition appelée "Rekb Beni Farh" qui va drainer un flot considerable de pelerins venus de toutes les wilayas avoisinantes comme Tipasa, Blida , Médea , Tissmessilt et Chlef.Aprés etre rassemnlé à Oued Ebda, prés d'Ain Defla; le cortege s'achemine vers la commune de Ben Allel puis contnue son periple jusqu'às la zaouia de Sidi Ahmed Benyoucef.Ce parcours évoque la légende du chemin muletier (Massar El Baghla).Vers l'aprés midi, le Rekb arrive habituellment par la porte de Bab El Gharbi.Acclamé par la foule, le cortege se dirige vers la mosquée dans une ambiance festive fervente. Des you you ,des coups de Baroud, des chants religieux se melent aux sons de Ghaita et de Guellal. Lesl pelerins hissant de lourds etendards, se ruent massivement vers l'entrée du mausolée.ou la fete se deroule jusque tard dans la nuitCe rituel dure deux jours, aprés une semaine vient un autre pelerinage dit "Rekb des Beni Mnasseur, mais de moindre envergure.En cette heureuse occasion, Miliana est fiere de rendre un vibrant hommage à Sidi Ahmed Benyoucef , le saint patron de la ville. 

     

     

     

    Benyoucef Abbas, ancien Consevateur de la Fabrique d'Armes de l'Emir Abdelkader :

     Les pelerins du Rakb des Beni Farh demarrent leur cortege selon la tradition de Ben Allel vers Miliana, empruntant ainsi l ancien chemin de la mule qui transportait la depuille du saint Sudu Ahmed Benyoucef et qui dut inhumé dans cette ville en 1524.Plus tard, le bey d Oran Mohamed El Kebir ordonna de batir le mausolée et la zaouia en 1774 

     

    Miliana
    Le «Rakb» ou le pèlerinage des B’ni Far’h
    au mausolée de Sidi Ahmed Benyoucef

    Comme à chaque année à pareille époque, les 21, 22 et 23 mai, la ville de Miliana, où est enterré le saint tutélaire de la ville Sidi Ahmed Benyoucef, a vécu, ces 3 derniers jours, l’une des manifestations culturelles à caractère religieux des plus importantes, après celle du Mawlid Ennabaoui Echarif.

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    Le «Rakb», une sorte de pèlerinage collectif, est une longue procession avec des porte «sendjaks» (étendards), en identifiants des différentes localités et un groupe de cavaliers ouvrant la marche lançant de temps à autre des salves de baroud.
    Les participants ou pèlerins, adeptes et zouars (visiteurs) venus de toutes les localités installées sur les versants nord et sud du mont Zaccar commencent à converger vers le douar B’Da, dans la commune de Arib, où ils se regroupent et passent la nuit autour d’un bivouac, la veille du départ en direction de Miliana où la procession est attendue, pendant des heures le lendemain, par une foule d’autres adeptes que des groupes jouant de la flûte, du bendir, la ghaïta et exécutant le «jdib» (danse extatique) comme savent le faire les «Amraoua» à l’entrée de la ville, selon une vieille tradition qui remonte à des siècles, et qui s’est perpétuée jusqu'à nos jours, ne connaissant que de rares interruptions.
    A l’arrivée de la procession, une liesse s’empare de la foule des arrivants et des hôtes (Milianais) qui les accueillent. Tout au long du parcours de l’entrée ouest de la commune jusqu’au cœur de la ville où se trouve le mausolée, les youyous répondent aux salves d’honneur, tirées par les cavaliers, parés de tenues chamarrées de fils dorés.
    Qui est Sidi Ahmed Benyoucef ? Selon certains commentateurs et chercheurs, «Sidi Ahmed Benyoucef er-Rachidi naquit, selon la plupart des sources écrites, à la Kalaâ des Béni-Rachid, près de Mascara, dans le second tiers du XVe siècle. Son père s'appelait Mohammed.
    Youcef serait le nom de son bisaïeul. Selon certains, il serait né au Gourara où s'élève la qoubba de Sidi Mançour qui serait son père. Venu à la Qalaâ, il aurait été adopté et élevé par un Youcef er-Rachidi». On ajoute qu’il fit des études à Béjaïa où il a étudié auprès de son maître Cheikh Ahmed Zerrouk el Barnoussi mort à Tripoli en 1494 qui en fit un adepte de la confrérie mystique Echadhilya, dont la voie spirituelle est basée moins sur les pénitences et les mortifications, que sur l'abnégation intégrale, le pur amour désintéressé, le renoncement même aux faveurs et suavités spirituelles.
    Il parlait, dit-on, la langue arabe mais aussi le zénète (znatia) et qu’il était issu d’une famille d’origine zénète du Maroc.
    On rapporte aussi qu’il avait passé sa vie en voyages dans le Maghreb moyen et le Sud-oranais et qu’il avait eu des démêlés avec les souverains abdellaouadites de Tlemcen et qu’il était bienveillant à l’égard des Turcs qui prenaient pied en Algérie en 1517.
    On rapporte aussi qu’à cause de ses démêlés avec les derniers représentants de la dynastie zénète en décadence, Sidi Ahmed s'était d'abord réfugié à Hillil pour se cacher des émirs tlemcéniens. On le retrouve dans la vallée du Chéliff, puis à Mazagran, à Tlemcen, où il échappe, dit-on, miraculeusement au bûcher, et où il est emprisonné par l'émir Abou Hammou.
    Sidi Ahmed Benyoucef mourut en voyage, l'année 931 de l'hégire, 1524 de l'ère chrétienne. Selon ses dernières volontés, comme le rapportent de nombreuses légendes hagiographiques, le cadavre, lavé dans la daïra d’El Amra, à l'ouest du Zaccar, fut placé sur une mule pour être enterré là où elle s'arrêterait : ce fut à l'entrée de Miliana.
    A Miliana, de nombreuses familles se prévalent, à coups d’arbres généalogiques, être de la descendance de Sidi Ahmed Benyoucef. Une descendance que nos historiens ont le devoir de clarifier par des recherches méthodiques, méthodologiques et scientifiques qui ne pourront que revaloriser notre patrimoine, social, culturel et historique et authentifier, confirmer ou infirmer les nombreuses allégations sur le saint tutélaire de la ville de Miliana.
    Quels sont alors la signification et l’impact sociologique de la tenue de cette manifestation ? Il y a alors lieu de citer que le Rakb constitue un moment de concorde entre les différentes tribus, un espace de rencontre, un moyen de perpétuer la tradition, une occasion d’aplanir les différends tribaux, une occasion d’entraide et de solidarités sociales par des actes de bienfaisance en direction des démunis au moyen des «taââm» (méga-couscous empreints de baraka.
    Jeudi, après deux jours de liesse et de joie (farh) les beni Farh se sont séparés et sont retournés dans leurs localités respectives avec la conscience d’avoir accompli un acte de foi, de religiosité, en se promettant de faire autant sinon mieux le mois de mai prochain et tous les autres «Rakb» qui suivront.
    On signalera aussi que cette manifestation et ses pratiques, surtout, ne cesse d’être remise en cause par plusieurs courants dits réformistes.
    Karim O.

    Sidi Ahmed Benyoucef, le Saint Patron de Miliana a dit:

    "Miliana, dakhelha rabah oua kharejha rabah" soit

    "Qu'on vienne à Miliana ou qu'on en sorte, que du bonheur"

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     

     

     


  • Commentaires

    1
    El Miliani
    Mercredi 15 Janvier 2020 à 17:48

    Très bien ces éléments d"histoire et de culture de cette cité millénaire. Vous demandez aux historiens de faire clarté sur la descendance dont se prévalent certaines familles. Ceci fait également partie des traditions que des familles par leur proximité (ne fût-elle pas de sang), par les oeuvres accomplies pour le saint, autour de lui, et au long des siècles en sa faveur, en sont reconnues par leurs contemporains, générations après générations, par cette force de la tradition somme toute comme ses héritières. Qu'il eut ou pas une postérité, les théories à ce sujet se contredisent. Que Sid Ahmed Ben Youcef eut de proches et d'indéfectibles fidèles est attesté à commencer par les "égorgés" qu'il mit à l'épreuve et en qui il reconnut sans les égorger bien sûr ses véritables compagnons et ses disciples. Mais il est vrai qu'un chercheur très connu, très en vu, s'est méthodiquement appliqué à délégitimer ces familles grâce auxquelles il put connaitre une vie très confortable. Son père l'oukil de Sid Ahmed Ben Youcef, n'aurait pu vivre avec ses simples revenus de fonctionnaire dans l'aisance qui fut la sienne. Il dut cette aisance aux dons généreux qu'il recevait sans broncher, de la main à la main, moussem après moussem, fêtes après fêtes, ziara après ziara, vendredi après vendredi suite à la prière collective, des années durant, de la part des grandes familles de Miliana, qui portent haut l'étendard de Sid Ahmed Ben Youcef, leur ancêtre de coeur, de raison et de spiritualité. Et si la reconnaissance est la chose la moins bien partagée, l'entorse à l'éthique n'étouffe guère les redevables.  



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