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     Le  2 en 1 ? c'est  Lemkhalat Oulad Hmaida + Bab Rayan

    La vie est faite d'étapes : 
    La plus douce c’est l’Amour. 
    La plus dure c’est la Séparation. 
    La plus pénible c’est les Adieux. 
    La plus belle c’est les Retrouvailles.....

    Le Targui, qui n’est point délicat pour son alimentation, se montre raffiné pour le thé. Il distingue avec soin, en connaisseur, les différentes qualités et consacre à son achat une large part de ses ressources. 
    Un chef targui à Henri Lhote : « cette liqueur, vois-tu, c’est de l’or, elle réchauffe le coeur de mes vielles années. Crois-moi, je ne pourrais pas répondre à tes questions ou j’y répondrais tout de travers, si je n’avais bu cet élixir, qui a le pouvoir d’éloigner les vapeurs, qui, autrement, tournent toujours autour de notre cerveau. 

    "Le thé, c’est la boisson des dieux qui délie les langues et ouvre les coeurs." 
    Le thé versé dans des verres et non dans des tasses, est bu très chaud, par petites gorgées ;   « il est de bon ton de boire bruyamment en aspirant le liquide accompagné d’air. » 
    Le thé est aromatisé avec de la menthe, du gingembre ou des plantes locales, par exemple le chih  et plus rarement de la cannelle.                     
    Pour Théodore Monod le thé est : « La boisson nationale du Sahara, une passion, presque un vice ». 

      

     
       Lemkhalat Oulad Hmaida à l'appréciation de son Chef : "Seddik Lamara Ya khouya Mohamed Hebboul, ma 3andi ma oudhif; ce que  Bab Rayan veut, Dieu le veut. En plus d'être, à contrario et même par défaut, persuasive, elle a l'art d'amadouer les tempêtes pour les transformer en zéphyr et de domestiquer les vents de sable pour en faire des cascades de joyaux. Elle est, dans le même temps, le mal et le remède, la braise ardente et l'onguent qui apaise ses brûlures. Ses belles qualités peuvent s'engoncer dans les enveloppes coriaces de ses défauts, comme ceux ci peuvent s'emparer de l'altier burnous des premières. Une irrésistible ambivalence d'un être débordant de tendresse...ce n'est pas pour rien si le surnom de "porte de l'Eden" lui va comme un gant! Vrai mon cher Mohamed Hebboul, elle est 2 en 1...la multiplicité dans l'unité!
     
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    Et à la manière du targui dont je ne retrouve pas la chanson mais mais dont je me rappellece début de refrain :
    "Ana Ettargui, ould Ettarguia, gattaâ  ettrig oua Essahra leya" , en résumé :- je suis le Targui, maitre du Sahara..."
     
     le  portable a révolutionné la vie nomade et 2 en 1 dispose des dernières technologies de communication, de surveillance, d'alerte et de repérage des gens égarés dans les sables
     
     
     Lemkhalat Oulad Hmaida, nous a obligés, mes amis et moi, de poser notre mongolfière près de sa tente afin d'y déguster un succulent couscous et nous mettre autour de son fameux thé saharien à la menthe dont elle a le secret de préparation et une variété de pâtiseries à vous lécher les babines. Et pour la route quelques kaâbouch à emporter...              -  --  - kaâbouch: semoule grillée + dattes + smen + miel à longue conservation que les moudjahidine en faisait leur provision...
     

     le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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    En mémoire de sportifs de Miliana

    Belkacem Ibaghrachene

    Ibaghrachene Belkacem a introduit la boxe à Miliana et formé de nombreux jeunes dont Ahmed Asnoune, Champion d'Algérie.Il a toujours été un éducateur exemplaire au service de ce sport,  un homme de principe ,de volonté.Combien de jeunes a-t-il repéchés de la délinquance des rues de miliana ! Ce momument de la boxe restera toujours vivant dans les mémoires des milianais .

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    Asnoune Ahmed

    Asnoune Ahmed, champion d'Algérie de Boxe , la coqueluche du noble art de la ville de Miliana est décèdé le mercredi 28 juillet 2010.Asnoune Ahmed né le 15.04.1943 représente le symbole de cette discipline dans toute la région, il a été plusieurs fois champion d'Algérie en catégorie super-éger entre 1963 et 1974, ainsi que champion du maghreb,s ans compter les combats livrés aux boxeurs de pays étrangers lors de sa présence en équipe nationale.

     Il disputait un combat au Cinéma Majestic d'Alger. Bien sûr j'y étais après avoir garé ma voiture alentours.Dans le coffre il y avait, en prévision du camping au bord de mer, des chaises et tables pliantes, réchaud et d'autres bricoles.A mon retour tout avait disparu..Mais, l'essentiel c'est que Ahmed Asnoune avait gagné son combat !

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    Ali la Pointe, de son vrai nom Ali Amar  se rend à Alger pour y suivre une formation en maçonnerie.                                            Après les cours, il pratique, au Club sportif d’Alger (CSA), son sport préféré , la boxe avant de rejoindre la "Bataille d'Alger"

     Le sobriquet «La Pointe» dont a été affublé Ali Amar ne tire pas son origine de la Pointe Pescade (actuellement Rais Hamidou), une localité côtière située à la périphérie d’Alger, mais de la Pointe des Blagueurs, une esplanade située à l’extrémité sud de la ville des Cerises, qui offre une vue imprenable sur la vallée du Chellif, avec en contrebas le quartier des Annassers et ses vergers plantés d’arbres fruitiers, notamment des cerisiers. C’est de cette esplanade qu’Ali la Pointe se sauvait lorsque les gendarmes se mettaient à ses trousses, sûrs  qu’ils n’avaient aucune chance de le rattraper.

    http://hebboul.over-blog.com/2016/02/miliana-incendie-du-31-10-1968.html

    Le sobriquet «La Pointe» dont a été affublé Ali Amar ne tire pas son origine de la Pointe Pescade (actuellement Rais Hamidou), une localité côtière située à la périphérie d’Alger, mais de la Pointe des Blagueurs, une esplanade située à l’extrémité sud de la ville des Cerises, qui offre une vue imprenable sur la vallée du Chellif, avec en contrebas le quartier des Annassers et ses vergers plantés d’arbres fruitiers, notamment des cerisiers. C’est de cette esplanade qu’Ali la Pointe se sauvait lorsque les gendarmes se mettaient à ses trousses, sûrs  qu’ils n’avaient aucune chance de le rattraper.

     

     

    Avez-vous été prénommés de noms qui rappellent un événement et en avez-vous donné en souvenirs mémorables à vos enfants comme moi qui ai prénommé mon 4ie Mohamed-Ali, à gauche. Bien que prénommé du Cassius Clay islamisé, n'a pu atteindre la corpulence du grand champion du monde toutes catégories...Il vous invite néansmoins à acquérir les produits d'art de nos artistes milianais à qui on oublie de faire appel pour la décoration de leur ville.

    BOUMAZA, Nadir (2e accroupi ci-dessous à partir de la gauche)

     C'est émouvant, on ne peut dire plus. revoir tant et tant d'amis, copains, connaissances, parents c'est formidable. Merci si mohamed d'être une mémoire. Tant sont partis  (mais tout le monde doit partir un jour) et nous pouvons là les voir, découvrir se rappeler des noms, découvrir celui que l'on appelait par le prénom ou un surnom et aussi découvrir des noms que l'on ne connaissait pas même si on se croisait si souvent dans les mêmes lieux. 

    Et encore constater combien dans nos différences de quartier, de famille d'âge de modes de vie, il y avait entre nous un fil, des attaches, ..
     
    Une pensée pour Mohamed Allal, ex-Directeur de la SOGEDIA et notre coéquipier du basket Miliana (debout 3ie à partir de la gauche) et Mahmoud Merakech (debout 1er à droite), magasinier du club
     
    Debouts: El Foul, Hebboul, Allel Mohamed, Mohamed Azizi Y., Cherabli, Mahmoud,Accroupis: Mourad B. Boumaza, Hattab, Belhadj, Mohamed Azizi Med.
     
      
     
     
    BENLECHEHEB Hamid, mon ami et frère de collège Excellent joueur de foot-ball du S.C.Miliana (SCM), élève au collège moderne de garçons de Miliana, devenu Lycée Ferroukhi. Avant de rejoindre la lutte armée, il était élève à l'Ecole Normale pour Instituteurs de Bouzareah, récemment baptisée à son nom
     

     Hamid BOUYARBOU

    - Platine, de son vrai nom BOUYARBOU Hamid, lieutenant de l'ALN et chef de commando.A rejoint l'A.L.N. en septembre 1956. Il s'illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche Oued El Malah et tomba au champ d'honneur en 1959 à Sidi Akacha, près de Ténès.

      ALILI Rachid Agent de liaison et de renseignement. Arrêté par le 2ème Bureau français en mars 1959, il fut assassiné.

    Joueurs du SC Miliana, nous disputions un match contre le SC Vialar (Tissemsilt) à Vialar. Ils avaient copieusement arrosé le stade aux fins de nous déséquilibrer et des dames de colons, aux larges chapeaux d'été, suivaient la rencontre du bord de la touche. Et Rachid, sur une balle difficile, glissa et attérit aux pieds de ces dames. L'une d'elles se déchaussa et avec le talon de sa chaussure asséna de nombreux coups sur la tête de Rachid. Sur le terrain nous réparâmes l'affront infligé à notre coéquipier et leurs tibias doivent encore leur faire mal...

     

    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     


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    Le thé et le café  se chamaillent et se présentent à la Mahakma                                                   pour que le Cadi en qui ils croient en la neutralité leur rende                                                          un jugement équitable...

     

    Qui des anciens amateurs de la musique chaabi n'a pas fredonné les paroles de la qaçida du répertoire du Cheikh du chaabi Madani TORKMAN : " El qahwa we Latèye " qaçida assez originale en soi , mettant face à face les deux breuvages chacun vantant ses mérites. Apprécions ensemble cette joute oratoire . El qahwa we Latèye : Le café et le thé, ô esprit sagace, ont porté leur différend devant le juge , tôt le matin, ils lui ont dit : " O respectable magistrat ! Jugez entre nous,... mais sans détourner la loi " " Car vous êtes un juge qui ne se fait pas payer, vous n'acceptez ni les pots de vin, ni les enfantillages, le sultan vous a élevé à cette dignité, et Dieu vous a insufflé une partie de sa grande sagesse ". " Assez bavardé ! exposez votre plainte, leur dit-il ! que celui qui a quelque chose à dire , le dise et Sultan jugera en son âme et conscience ! Celui qui aura raison sera déclaré gagnant et le perdant devra accepter un arrangement à l'amiable " Le thé prit alors la parole et dit " Monsieur le juge ! Ma consommation est aujourd'hui permise, ce n'est pas comme le vin, ma couleur est celle de l'or et j'ai emporté l'adhésion des gens distingués " " Je rends la santé à celui qui souffre de maladie, et les gens de qualité qui me boivent en éprouvent le plus grand bien et comme de la griserie, il se dégage de moi un arôme particulier, où se mêlent l'odeur de l'absinthe, celles de la menthe et du gingembre ". " Les rois ont su reconnaître ma très grande valeur ,et quand ils donnent des réceptions, c'est au milieu des prés qu'ils m'installent, par dessous les jasmins et les fleurs d'oranger, car ils trouvent du plaisir à s'asseoir pour me siroter à l l'ombre d'un parasol " " Et toi , tu as l'air d'un véritable morceau de charbon avec ta couleur noire, tu n'es qu'une simple infusion trouble du marc de café, juste bonne pour les propres à rien , tu n'as ni valeur ni importance, puisque le torréfacteur te fait griller sur son feu " " Personne au sahara n'a entendu parler de toi, alors que moi, dès que le malade, là-bas me boit, il se sent mieux, j'éloigne l'affliction et le malheur, alors n'essaye pas de te mesurer à moi , face d'araignée ! "

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    Ne détournez pas le regard....

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    De B. BOUMEDIEN

    Il y a des choses qui ne peuvent laisser indifférent : allongé devant le seuil d’un commerce fermé, dans cette ville du littoral algérien, jadis belle et coquette, un être humain qui n’a plus rien d’humain, les yeux hagards enfoncés dans leur orbite, la tignasse poussiéreuse, touffue et en désordre, le visage émacié, ravagé par les péripéties d’une vie impitoyable, la barbe hirsute, les vêtements en lambeaux, l’hygiène douteuse, faisant penser plus, à l’homme des cavernes, qu’à un citoyen du monde, vivant au vingt-et-unième siècle, se tord de faim, suppliant d’un râle caverneux, les passants de lui donner à manger.

    Le moment d’étonnement et d’effarement passé, je lui donnai une pièce de monnaie et continuai à marcher, triste, secoué, déboussolé.

    Ce que je venais de voir me rappela un spectacle qui m’avait profondément choqué il y a quelques années : celui d’un SDF, aperçu dans la capitale portugaise, Lisbonne, cherchant sa nourriture dans une poubelle et mordant dans un morceau de pain qu’il venait d’y dénicher. L’image m’avait sidéré, parce qu’en ce temps-là, dans mon pays, cela ne se faisait pas, cela n’existait pas, cela ne s’imaginait pas !

    Parmi les souvenirs qui s’entrechoquaient dans ma tête, le récit fait par « Almanfalouthi », cet immense auteur, qui, selon ses propres dires, va au théâtre, non pas pour regarder ce qui se passe sur les planches, mais dans le but d’être « un spectateur ayant pour spectacle, les spectateurs eux-mêmes ! » me vint à l’esprit : il raconte, qu’un jour, alors qu’il se dirigeait vers la demeure d’un riche dignitaire, dans le cadre d’une visite, il rencontra en chemin, un pauvre, la main posée sur son ventre, comme s’il souffrait. A la question : »qu’as-tu ? » Il répondit qu’il n’avait pas mangé depuis plusieurs jours. Il lui fit l’aumône de sorte qu’il puisse se mettre quelque chose sous la dent, puis continua sa route en direction du domicile de son ami aisé.

    Arrivé devant l’imposante construction, il fut introduit chez l’ami qu’il était venu voir. Il fut surpris de le trouver la main posée sur le ventre et gémissant. A la question de savoir de quoi il souffrait, on lui répondit : « il a eu une indigestion pour avoir trop mangé. »

    « Almanfalouthi » eut cette réflexion : « étonné, je ne pus m’empêcher de penser : pourtant, il aurait suffi que le riche donne au pauvre ce qu’il a mangé en surplus, pour qu’aucun des deux ne se plaigne ni de famine pour l’un, ni d’indigestion pour l’autre. »

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    Le Bousaâdi   (Autre nom El Khodmi)
     
    J'en ai acheté un à Bousaâda il y a plus de 50 ans
    Poignard Algérien, du nom de la ville de Bou-Saâda dont il est issu. Il est constitué d'une lame à pointe arrondie dont le tranchant est obtenu par battage d'un côté de la lame. 
    La fixation de la lame sur le manche oblong en bois (ou en corne de bélier) est renforcée par un mantelet de fil de fer enroulé en rangs serrés sur la moitié du manche. Le fourreau est en bois recouvert de cuir brut, souvent teinté en rouge. Il m'est arrivé d'assister - à Laghouat - dans ma prime jeunesse, à une bagarre aux couteaux qui s'arrêta suite à mes supplications en larmes du bambin. Et quelle adresse de celui qui avait le dos au mur, intouchable !!                                        Le Bousaâdi était pour la défense de la Bousaâdia et se fixait de façon visible sur le côté de la ceinture...
     
     

     


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