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Par gadames le 18 Juillet 2017 à 11:41
L'équipe cadette de Basket du Collège de Garçons de Miliana battue aux Jeux Universitaires 1948 de Blida par le Lycée Ardaillon d'Oran d'un panier. J'en étais le seul "musulman" comme on disait alors...Et combien, il vous sera difficile de me reconnaitre !!!
On lui demanda quelques mots, ce qu'il fit:
Mohamed Hebboul:Le mot de l'un des anciens lors de la première rencontre des ferroukhiens le 1er Mai 2012
Plus que centenaire, notre collège de garçons, devenu lycée Mustapha FERROUKHI, a largement contribué à la formation de chacun d'entre nous. Il était aussi, au même titre que Miliana, un foyer de nationalisme puisque nombre de ses élèves l'ont quitté pour rejoindre le combat libérateur dont très peu en sont revenus. Gloire à eux! Notre lycée reçoit aujourd'hui, plusieurs générations de ses enfants qui vont renouer avec leur jeunesse et ses meilleurs moments d'amitié, de fraternité et de beaux souvenirs.
Merci aux initiateurs de ces retrouvailles pleines d'émotion et Dieu fasse que nous en soyons encorece collège et ses souvenirs : http://gadames.eklablog.fr/la-clef-a121903124
Dommage pour les mimosas: chaque arbre était destiné à un groupe de lycéens. (Ceux de Ain Defla préféraient celui qui était à proximité de la chaudière)Les Milianais se tassaient sous celui du réfectoire..La particularité de ce Lycée c'est de nous avoir permis le contact avec tant d'amis venus de tous les coins du pays.On appréciait la gentillesse des élèves qui venaient de Cherchel, de Damous, de Novi et de Gouraya, de Djendel, de Ghrib. Nos amis de Theniet étaient amicaux. Nos amis de Ain Defla n'étaient pas porté sur la littérature mais ils nous damaient le pion en Mathématiques.Que d'amitiés sont nées durant ces années.Je regrette que le Lycée actuel ne regroupe plus des élèves de différentes régions, ce qui permettait la connaissance de l'autre et son respect.A ce jour durant nos rencontres avec eux, on relate nos souvenirs.Je me souviens de mon grand frère et ami Ahmed Benslimane Allah Yerhmou qui relatait ses années Lycée avec beaucoup d'affection et de plaisir.Un ami de Gouraya que j'ai rencontré au hasard d'une promenade à Sidi Brahem El Kheouas arrivait à peine à retenir ses larmes en évoquant le nom de Mustapha Ferroukhi.Souhaitons à ce Lycée, la pérennité et le succès qui fut le sien depuis des lustres.
Mohamed BenrabahMohamed Hebboul: J'étais déjà assis à ma place dans le car de Laghouat qui allait me rapprocher de ma destination le Collège de Miliana (400 km plus au nord) où je venais d'être admis en 6ie.Je n'avais pas l'habitude d'un si long voyage car à cette époque on se déplaçait très peu. Juste avant le départ, mon père m'en fit descendre pour me donner les recommandations quant à la ligne de conduite à observer pour l'avenir proche et lointain : " je te recommande d'éviter les mauvaises fréquentations, de bannir le kif (la drogue) et le vin et d'éviter si possible la cigarette. Quant au reste, tu es un homme ".
Je crois m'être comporté comme prescrit, même la cigarette ne réussit à me tenter, ce qui me permit et - à mon tour - de répercuter ces mêmes conseils à l'ainé de mes enfants au moment de son départ pour l'étranger pour études. Ces conseils étaient un bréviaire pour la vie...
~~Lucie SENE, Mme BRULLE. prof au collège de garçons aujourd'hui Lycée Mustapha FERROUKHI. Photo prise au domicile de Mohamed HEBBOUL, son hôte lors de son retour à Miliana, longtemps après...
C'était Miliana, Reine du Zaccar, Philippeville, la Radieuse ou encore, l'Antique Cirta: autant de mirages, qu'un superbe séjour en ce pays vient de fixer en images de bonheur. Miliana! Toujours aussi charmante, petite ville d'Algérie: ce fut merveilleux d'y avoir vécu, plus merveilleux encore d'y être revenue. Comment, après cette déclaration, résister au plaisir de conter dans une suite au Miliana des années quarante-neuf, ce renouveau de jeunesse ? Partons donc en voyage, nous allons découvrir l'Algérie d'aujourd'hui, à travers celle d'hier. Nous rencontrerons des amis, que sont devenus mes anciens élèves, que sont demeurés nos anciens collègues; ils sauront nous aider à mieux comprendre l'histoire de leur pays. Et, nous vivrons, sous le signe de l'Enchantement ces heures inoubliables passées outre-Méditerranée.
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Par gadames le 15 Juillet 2017 à 17:10
Pour fêter l'anniversaire de Bab Rayan, ses amis sont venus de partout en mongolfières : Bou-Saâda, M'Sila, Laghouat, Paris, Miliana et j'ai reconnu entr'autres Yacine Rayane , Ali Bfk Aede, Dubaton Katy;Fatiha Sudiste,Ahmed Boukhalkhal, Mohamed Hanine, Warda Rosa, Fatima Fati,Salima Habil, Amina Ch, Cheikh Menad Abdelhak, Seddik Lamara, Khaled Ferhat, Ahmed Lakhdari ,
Happy Birthday
Tous les amis de Bab Rayan se sont entendus pour faire lire par Seddik Lamara, jalousé par Mohamed Hanine, ces cours mots de souhaits à leur Amie Chère- Cher Ami (2 en 1)
Que chaque instant
de chaque journée
contribue à faire régner la santé et
la joie dans ton coeur.
Dans notre monde, tout change,
mais une chose demeurera certaine :
au delà des mots,
au delà du temps et
au delà de la distance.
tu resteras notre TrésorEt pour le diner, ces crudités et paellas ramenés de la Pêcherie d'Alger
et au cas où tes convives et toi préfériez
une bonne "gassaâ" de couscous, alors pas besoin de grandes vaisselles,
munissez-vous chacun d'une cuillère,
mettez-vous tout autour et...
à l'abordage convivialement.
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Par gadames le 14 Juillet 2017 à 16:32
Je me demande comment notre Président disparu, Lah Errahma
aurait abordé les problèmes rencontrés par l'Algérie
surtout pendant et au sortir de décénie noire ....
Le Président Houari Boumediène en visite à Miliana
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Ce fut une visite historique pour Miliana et donc pas mal de gens ont pu voir de très près leur Président de la République Houari Boumediène . A la télé, il n'était pas photogénique mais dans la réalité, c'était un assez bel homme, rouquin , au regard pénétrant et impressionnant. Et son Chef du Protocole Allahoum, à l'occasion de cette visite, retrouvait Miliana où il était élève à l'Ecole des Enfants de Troupe,formatrice d'Officiers que fréquentèrent également Randi Mohamed, Surveillant Général au Lycée Ferroukhi, Kastali Abed, enseignant et le Chahid Bouyarbou Hamid.
J'eus le privilège, ce jour-là, de faire partie des invités au déjeûner offert au Président en l'Ecole des Mines de Miliana et d'échanger quelques paroles avec lui dans la cour de l'Ecole après le repas...
(du méchoui à vous faire lécher les babines !)
Parti ainsi
Revenu ainsi :
La venue au pays de mon fils Saâd-Eddine pour quelques jours de vacances à Miliana me rappelle que le Président Houari Boumedienne le reçut pour lui offrir le premier prix du concours national de Physique (une paire de jumelles - pour mieux voir l'avenir ( ? ) - et un séjour en Angleterre.
Saâd-Eddine à son arrivée entre père et nièces
Abdelmadjid Allahoum, Chef au Protocole du Président Houari BOUMEDIENE, au bas de la photo à gauche lors de cette visite de Miliana, où il était de l'Ecole des Enfants de Troupe
L'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana où ont étudié, entre autres, mon ami et coéquipier au Sport Club Milianais, le Chahid BOUYARBOU Hamid, le Colonel Abdelhamid LATRECHE, Secrétaire Général du Ministère de la Défense Nationale, Abdelmadjid Allahoum, Chef au Protocole du Président Houari BOUMEDIENE, Randi Mohamed et Kastali Abed, enseignants, Hamlaoui Mekachera, secrétaire d'Etat aux Anciens Combattants de France,
3 commentaires -
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Par gadames le 12 Juillet 2017 à 21:18
El bareh, hier, Miliana entrait dans son deuxième millénaire et
El bareh, hier, l'un de mes amis, qui figure sur les deux photos avait 20 ans...
Nadir Boumaza
Le beau gosse est assis 2ie assis à partir de la gauche (1ère photo)
Toujours 2ie à partir de la gauche en 2ie photo
El bareh
Wana zahi b'chababi
Maa djemlet ahbabi
Ellil weddoudja wemhanou...
Wahnaya sahranineEl bareh
Wana b'chababi fareh
Bechouk wel hawa sareh
Ken fi omri aachrine
Hier
Fier de mon célibat
Vivant d'amour et de passions
J'avais vingt ans
El bareh
Kanet lemoual tetlaoueh
Sahhat lebdane tetrayeh
Ya zahret essinine
Hier
Je n'avais pas de soucis d'argent
Et jouissant d'une bonne sante
Oh, fleur de l'âge !
El bareh, el bareh, ken fi omri aachrine
Hier, hier, j'avais vingt ans.
1
El bareh
Wana zahi b'chababi
Maa djemlet ahbabi
Ellil weddoudja wemhanou
Wahnaya sahranine
Ebdaat ferryam gharami
Lafdhi r'kik arabi
Elli n'houzha wenkellemha katdebbel el ain.
El bareh, el bareh, ken fi omri aachrine
Hier
Heureux de ma jeunesse
Avec tous mes amis.
La nuit, l'obscurité et ses peines
ne nous empêchaient pas de veiller.
Je séduisais toutes les femmes
Avec mon accent arabe fin
Chacune d'elle que j'isolais et interpellais me faisait les yeux doux.
Hier, hier, j'avais vingt ans.
Refrain2
El bareh
Chatt el b'hour mouadji
Ken el ghram tehiyadji
Ensarref chaaour echagra
Wou nelteha beloukhrine
Wana maa lehbab entadji
Essoughr wel aakal ennadji
Enkhateb el kamar we n'djoumou tefhem ghir bel ain.
El bareh, el bareh, ken fi omri aachrine.
Hier
Les vagues de la plage n'étaient que pour moi
Et l'amour me donnait de grands élans
Je caressais les cheveux de la rousse
Et je m'occupais des autres filles.
Et avec mes amis je bénissais
La jeunesse et l'ésprit.
J'interpellais la lune et ses étoiles qui me comprenaient à l'oeil.
Hier, hier, j'avais vingt ans3
El bareh
Ken ezzamane soltani
Wel youm ki sar khellani
Hatta chib beddel louni
R'ma ddelam fel ain
Hassit belkebor zamani
Ezahou wessoughor enssani
Webkitt enkhammem aala dek el khelass meskine.
El bareh, el bareh, ken fi omri aachrine
Hier
J'étais maître de mon temps
Mais aujourd'hui, je ne le maitrise plus.
La vieillesse a changé mon apparence
Et a jeté du noir dans mes yeux
J'ai senti le poids des années
Et l'oisivité et la jeunesse m'ont abandonné.
L'idée de ma pauvre fin m'obsède.
Hier, hier, j'avais vingt ansUn parcours enviable par plus d'un en + d'avoir été un excellent basketteur de Miliana qui participait alors au championnat national - niveau UN -
1er auparavant Lycée Mustapha Ferroukhi Miliana
A étudié à lycée ibn tumert
Auparavant Directeur du Centre J.Berque à Rabat
Auparavant Professeur des universités à Université de Grenoble-II
Auparavant Chercheur associé au laboratoire URBAMA à Université de Tours
Auparavant Maitre Assitant de géographie à Universite de Savoie
Auparavant Maitre assistant associé à Chambery University
Auparavant Maitre Assistant de sociologie à Université Grenoble 2
Auparavant maitre assistant à Oran University
Auparavant Maitre de conférence à University of Oran
Études : History à Alger, Paris VII
Études : Géographie Aménagement à Urbama Cnrs
Études : DEA à Lycëe de garçons ,Lycée mixte de Boufarik, Faculté des lettres d'alger________________________________
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 12 Juillet 2017 à 03:13
- LA KHEÏMA DU JOUD WA EL KARAM -
(la kheïma de l’hospitalité et de l’excellence)
Dans la région entre M'Sila, Bou Saâda et Laghouat s'est implanté un complexe hôtelier à la mode de l'ancienne châine des Hotels Transatlantiques de très grande renommée avec ses recommandations:
- 1/ Dans la kheïma, il faut porter l’habit de la modestie, elle n’a pas de portes, il suffit de dire : « essalamou ‘alaykoum », d’enlever ses pénates et de s’y engouffrer ;
- 2/ L’hôte qui y est accueilli, doit laisser, mêlé au sable mouvant, les mauvais compagnons que sont l’égotisme et la fatuité ;
- 3/ S’armer de patience et de bon sens et savoir écouter quand quelqu’un prend en premier la parole ;
- 4/ Ne pas écorcher un « kheïmiste » s’il commet quelque étourderie et de le corriger avec le doux « fouet » de la persuasion fraternelle ;
- 5/ D’allier la parole au geste, car les deux doivent battre
le rythme rassembleur propre à la kheïma pour conjurer les maléfices de l’aridité du langage et des fiertés mal placées ,
- 6/ les seuls présents agrées par la kheïma sont : l’amitié sincère, l’empathie, la sympathie et les sourires épanouis, les rictus et grimaces malveillantes ne sont pas les bienvenus,
- 7 Sont exclus, sans appel, l’insulte, la mauvaise foi, la tristesse, la médisance et les pics malséants,
- 8 Les fêtes, toutes les fêtes sont les bienvenues, celles des cœurs comme celles des esprits ouverts sur le beau et les prétextes qui raffermissent la cohésion et la pérennité de la kheïma ,
- 9 Ses hôtes doivent veiller à l’agrandir pour recevoir plus de monde et, pourquoi pas, la faire voisiner avec d’autres kheïma,
- 10 Et enfin, veiller à semer, sans relâche, les graines du bonheur pour faire verdir les déserts de l’égoïsme et y faire émerger les oasis de la bonté et de la résilience contre les viles semences de la médisance et de la « fitna » !
Vous y rencontrerez entre autres :
La Directrice de l'Etablissement et son personnel
l'accueillante Lemkhalat Oulad Hmaida
Le poète Abdallah Benkerriou qui vous contera ses joies et ses peines causées par Fatna Ezzaânounia, une fille de grande tente...
Le sefridj : Que de souvenirs pour les gamins que nous étions qui profitions de la présence de nos grand mères qui lavaient la laine pour le tissage pour piquer un plongeon dans le bassin d'eau et narguer le surveillant de la distribution des eaux (wakaf), impuissant à nous chasser par respect de ces femmes âgées
Soukehal Djamal Abdenasser : Aux enfants que nous sommes, aux enfants que nous étions, aux éternels enfants que nous serons .. Bonjour ...je suis redevenu l'enfant que j'étais ...Merci pour ce rappel .....
Isabelle Eberhardt la convertie à l'Islam
L’amour et le désert.
Elle va découvrir ces peuples du Sud qui seront les héros de ses écrits.Au contact de la population indigène, elle observe les gens, pose sur euxun regard d'une intense acuité, sans exotisme.D’un autre côté, sa vie fort peu conventionnelle éveille rapidement la suspicionde certains colons français qui se mettent à la surveiller.Elle sillonne l’Algérie du Nord au Sud, d’Est en Ouestmais c’est à El Oued – dans le Sud - qu’Isabelle revient,rencontre Slimène Ehnni, l’homme de sa vie,un jeune «soldat indigène» de l'armée française en Afrique du Nord,s’y installe, se marie avec la Fatiha seulement, selon le rite musulman.L'union de l'Européenne et du spahi indigène fait alors scandale.L'armée française lui refuse le mariage civil, l’enjoignant de quitter l’AlgérieUn moment chassée de son paradis, elle y reviendra en 1901,après avoir obtenu la nationalité française en épousant Slimène." Tout le grand charme poignant de la vie vient peut-être de la certitude absoluede la mort. Si les choses devaient durer, elles nous sembleraientindignes d'attachement. "Le 25 octobre 1904, elle trouve la mort lors de l’inondation d’Aïn-Sefra où elle est enterrée . Elle a 27 ans.Une bijoutière spécialisée en bijoux sahariens dont la Croix du Sud qu'elle porte à sa manière
La croix du sud
La Cheftaine cuisinière du couscous à la Paella
Le spécialiste du méchoui
Ses guides pour visiteurs du Sahara
"Ettarbiâ" des invités de France après s'être "fruités" (cueillette et consommation du fruit de directement de l'arbre)
Un guide pour la cueillette des roses de sable et les randonnées
Les Salons de thé non loin de la kheima
Un café-restaurant
Son fameux liseur sur le sable, el guazzane qui vous rassurera sur votre avenir...
Pas loin de la kheima s'est établi un service de santé multi-spécialités
Et in finé
De temps à autre des soirées poétiques - des gaâda - sont organisées à la khaïma et peut-être y entendrez-vous mes deux amis poètes - eux-mêmes amis - Lazhari Labtar de Laghouat et Benyoucef Abbès-Kebir de Miliana ou l'amitié de Laghouat et Miliana, villes chères à mon coeur. Et Lazhari ( à gauche ) déclamer l'un de ses poèmes
Amour ou passion dont voici quelques vers
Je dirai :
Pour toi je serais preux chevalier
J'irai de bataille en bataille
Et t'emporterai de force ou de gré
Où que tu sois où que tu ailles
Khamsa dans les yeux du Mal
Et que par Dieu tu sois protégée
Lazhari Labter
_________________________________________
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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