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Par gadames le 5 Août 2017 à 09:05
Cette photo m'a servi d'illustration d'une anecdote.Pendant notre guerre de Libération, Il y avait une infirmerie de l'ALN implantée dans le Zaccar dont Dr Ysmail Dahlouk Mahfoud en fut responsable un temps. Et dans cette infirmerie, il y avait un blessé,le Chahid Capitaine Si Tahar Bouchareb, de Laghouat dont je suis originaire, qui avait déserté du lycée de Médéa.Il m'envoya un jour un ittisal, intermédiaire, Ben Sidi Aissa pour me saluer et me dire de lui faire parvenir un kaabouche fait à Laghouat dont il avait la nostalgie. Un kaabouche est une pâtisserie faite de semoule grillée, dhane - beurre, dattes et miel en forme de cône et de très longue conservation. ça m'est resté en travers de la gorge car je n'ai pu satisfaire son désir alors. Et sur cettte photo apparait le Zaccar ou l'infirmerie pour combattants moudjahidine était implantée.
Mohamed Hebboul
Que d'amis disparaissent en nous laissant revivre des instants toujours de joie. Avec Cheikh Ali Ferhat à la démarche particulière, nous étions très souvent ou chez l'un ou chez l'autre et son fils Mohamed, que Dieu ait son âme lui aussi, projetait , devenu grand, de s'établir à Miliana. Lorsque j'avais une importante démarche à faire et que j'hésitais sur son résultat, il m'y poussait , me disant : "Le non tu l'as, vas chercher le oui". Et en son atelier de menuiserie à Fouka, je rencontrais très souvent des Laghouatis, comme Madani Gourine, Laoufi Mostefa ou le Colonel Baghdadi. Souventes fois nous eumes droit à de succulentes grillades de sardines achetées à quelques pas de l'atelier.Il est parti rejoindre ou voir venir nos autres amis, Benattallah Kada, Boutaïba dit El Mour, Bada,Hadj Lamine Ferhat, le Commandant Bouchareb dit Benkarno et bien d'autres...Lahoum Errahma et moi les larmes.Tayeb a été rejoindre mes autres valeureux coéquipiers du Hilal Club Laghouati
dont le Chahid Belkacem Hadj Ali - le Beau Gosse à la cravate -
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
محمد هبول يعزي الآغواط في فقدانها الحاج الطيب بن سماعين Rahimouhou Allah, notre ami Tayeb Bensmain, figure du monde sportif de Laghouat où il trônait impérialement au centre de la défense du Hilal Club de Laghouat (HCL).où nous étions coéquipiers.Grand, rieur, muslim véritable, je lui tenais souvent compagnie en son épicerie du ...Shettet el Gharbi.Son père Benyoucef, portait le nom de Sidi Ahmed Benyoucef, le Saint Patron de Miliana.Il disait faire partie de ses descendants au même titre que mon autre ami récemment disparu Hadj Tahar Benamar. Et d'ailleurs j'avais demandé à Tayeb de me rejoindre au SC Miliana comme je l'avais fait auparavant pour Abdelkader Benchenati, l'un des plus grands footballeurs que Laghouat ai connus.L'amour de leur ville Laghouat qui les a vus naitre les en empêcha.Lahoum Errahma.Et comme dit une chanson "
"Et moi, je pleure parce que la mort, c'est pas marrant.
Parce que la mort, c'est dégoûtant, parce que la mort, ça te prend tout.
Ça te laisse comme une loque, ça plonge ta vie dans la boue
Et ça te noie et ça te bloque, ça te rend vieux, ça te rend fou
Et moi, je pleure, même que le jour où je mourrai
S'il est encore quelqu'un qui m'aime, je voudrais qu'il vienne pleurer."
Et moi, je pleure...Mohamed Hadj Aissa :
Peu de jeunes le connaissent, il demeure connu seulement par les gens de notre génération qui ont la chance et le plaisir d’apprécier les qualités sportives de hadj Tahar MAICHA , que j’ai rencontré ce matin toujours au même endroit à proximité de la quincaillerie Benmoussa , en plein centre-ville
Hadj Tahar a fait partie de la glorieuse équipe du Hilal en compagnie des Mechattah Abdelkader, Mohamed Hebboul , Tayeb Zaabta ….Il a également fait partie de l’équipe des 3 S sous la direction de hadj Bachir Khalifa . Tous de grands noms dont s’enorgueillit Laghouat , Le Laghouat qui reconnait ses enfants et qui n’a point oublié leurs lourds sacrifices pour sa cause …..C’est de ce Laghouat que je veux parler …Pas de celui qui a la mémoire courte et qui a le reniement assez facile …. Vous me comprenez ??? Oui ! C’est bien cela , vous avez parfaitement compris ! MHA
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Par gadames le 3 Août 2017 à 10:28
L'Aurésienne et le Centurion
LA VIERGE DE TIFELFEL
Aurès, l’an 115
C’était du temps des conquérants romains. Etait-ce à l’époque de l’empereur Trajan ? Qu’importe. De ces légionnaires qui passaient par ce pays des Chaouias construisant Thamugadi, Théveste et Mascula, un bel homme, fier dans son allure à la robe pourpre et casque brillant, arborant armes et armures, avait mis pied un jour à Tifelfel, établissant un fortin à l’entrée du défilé, afin de surveiller son passage et les villages qui, plus bas dans la vallée verdoyante, se chevauchaient presque … Mchounech, Tamrit, El-Arrich, Banian, Tighanamine.
Il faisait doux et bon ce matin-là. Un printemps déjà précoce titillait la nature et sur les chemins tortueux, la destinée d’une jeune fille se dessinait. La vieille l’avait prévenue : « Sur ton chemin aujourd’hui, Ô ! Belle d’entre les Belles tu enchaîneras ta vie.» Un rire cristallin répondit à la prédiction. Parée d’amulettes et de talismans « Quatre fois la terre aura tournée… juste quatre fois et ton sang de vierge aura coulé » enchaîna la vieille. « Me prédit-elle un mariage ? » Pensa la belle. Debout, immobilisée par les yeux noirâtres de la prêtresse qui pointait son doigt charnu vers elle dans une attitude agressive, les autres filles arrivaient derrière, en file indienne, cruches sur les épaules « Allez, avance, avance » lui criaient-elles dans un chahut gai.
La petite troupe reprit sa marche dans un tintement de bracelets ciselés et d’anneaux argentés, cliquetant joyeusement autour des fines chevilles. Le sentier montait péniblement jusqu’au sommet. La source convoitée, le seul point d’eau où les filles venaient puiser l’essentiel de leurs besoins, coulait généreusement abreuvant assoiffés, passants, voyageurs et vagabonds. Pour se soulager de cette corvée toujours harassante, la jeune fille se mit à chanter. Sa voix mélodieuse s’éleva dans les airs, réveillant arbres et oiseaux, fleurs et abeilles, faisant frémir les vents et les nuages. Le chant s’éclata sur les rochers et sur les sentiers d’où arrivait le bel homme. Il descendit de son cheval et s’approcha de la fontaine.Ultime instant de rencontre. Les yeux se posèrent sur elle, sur ses courbes, détaillant sa taille fine enroulée dans une série de ceintures en laines tressées, accentuant la finesse et le galbe… Le regard s’attarda. Le sourire effleura les lèvres et une caresse interdite esquisse le geste. Des vagues tourmentèrent le soldat, pénétrèrent en lui en saccades le traversant de haut en bas. Dans ces lieux lointains, sur cette piste poussiéreuse, lui qui avait traversé mers et montagnes, auréolé de gloires et de batailles gagnées Il venait de rencontrer sa défaite
.
Le centurion se mit à la courtiser, surveillant ses allées et venues, rêvassant devant la fontaine, de ses yeux noirs et brillants. Il lui envoya avec des porteurs, présents et fleurs. La belle se tenait à distance. Dans sa tête cheminaient de drôles d’idées. Elle savait qu’elle pouvait aider les siens en exploitant l’amour que lui offrait le Romain. « Il est puissant et riche. C’est un colonisateur qui a vaincu mon peuple en s’établissant sur la terre de mes ancêtres. Il est à mes pieds aujourd’hui, aux pieds des monts de ich Aziza » se disait-elle Blog de ghadames : ghadames, LA VIERGE DE TIFELFEL Filles des Aurès Elle renversa sa tête, jouant avec sa chevelure d’ébène, les tchoûchânat (grands anneaux en argent) qui pendaient à ses oreilles balançaient gaiement. Câline, ensorceleuse, elle colla presque ses lèvres sur les siennes, le laissant entrevoir une infinie parcelle de jouissance et de volupté « je suis à toi, beau centurion, mais avant, tu dois faire quelque chose pour moi. Veux-tu faire quelque chose pour moi ? » Le romain de la 6ème légion était prêt à vouer son âme au diable, pourvu que la belle puisse lui accorder ses faveurs. Son doigt fin traçait sur la poitrine de l’homme des cercles imaginaires « veux-tu apporter de l’eau à mon village ? » « Juste cela » se demanda le Romain. Bientôt la berbère lui appartiendrait. Mais la tâche allait être pénible, longue et épuisante. Sans attendre davantage, encouragé par les caresses et les regards de sa belle, il se mit à l’œuvre. Il traça des plans, calcula des chemins, dessina des détours et des courbes, s’initia au savoir des architectes et embaucha de la main d’oeuvres. « L’eau arrivera au village de Tifelfel et à mes lèvres aussi » se disait-il.
Jeunes filles des Aurès
Il s’abreuvera enfin et abreuvera cette soif intense qui embrasait sa gorge. Les saisons s’écoulèrent, les hivers s’en allaient remplacés par d’autres et les étés remplissaient la vallée de chants de grillons. Quatre années s’étaient écoulées. Quatre années d’un dur labeur, de patience, de rêves interdits, de murmures suggérant, de frôlements incitants. Par désir, par amour, le romain avait réussi à tracer un cour d’eau dans la roche, venant de la fontaine tout au sommet de la colline jusqu'au village.
Il réussit enfin son pari. L’eau arriva au village de Tifelfel. Cette nuit…Oh ! Cette nuit la lune sera en lui. Elle lui avait donné rendez-vous le premier jour de la fontaine. La belle, parée de tous ses atouts, robes en soie aux couleurs claires, chamarrées, la gorge opulente ornée de bijoux en argent, le front appesanti de plaques et de chaînes, les yeux noircis et les joues fardées, se tenait offerte dans ce clair de lune qui s’auréolait autour d’elle, l’emprisonnant dans une lueur argentée. Fébrilement, il s’approcha d’elle, posa ses lèvres fiévreuses sur les siennes. Il en rêvait de cet instant depuis des mois, depuis des siècles. Elle le laissa faire et ne dit mot. Ferma les yeux pour échapper à cette étreinte qui la faisait souffrir. Elle s’allongea sur la couche satinée du romain, lui, s’éloigna pour se débarrasser des ses armes. Quand sa tête se tourna vers elle, son regard s’assombrit, son geste se suspendit. Une auréole de sang fraîche nappait le parterre, s’infiltrait dans le sol devenu humide. Sur la couche, les yeux ouverts, la main encore sur la manche de la dague enfoncée dans sa poitrine, la belle dormait d’un sommeil éternel.
Commentaires
BELLOULA 19/06/09 13:02 J'aime beaucoup les illustrations qui accompagnent mes deux textes La belle de Tifelfel et le lit d'une reine, merci encore
automathing: Toujours votre talent pour nous proposer des faits historiques qui nous semblent tellement contemporains... Non ,on ne peut prendre de force le coeur d'un(e) autre, c'est une clause de sauvegarde pour les âmes qu'elles soient faibles ou fortes
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Par gadames le 1 Août 2017 à 03:05
Fille ou garçon ?
Oui, oui, on sait que votre enfant
est le plus beau et le plus intelligent du monde !C'est avec beaucoup de fébrilité mêlée parfois d'angoisse que les parents attendent l'arrivée du chéri bébé. Mais il arrive parfois qu'il ramène avec lui un, deux, trois, quatre, cinq ou six compagnons, vous imposant des invités pour la vie...Et il vous faut alors improviser l'hébergement, l'intendance et plein d'autres obligations imprévues. Mais il n'en demeure pas moins que ces arrivées font votre bonheur.Deviendra-t-il Président
Barack Obama, enfant, dans les bras de sa mère Ann Dunham. Le 44e président des Etats-Unis est né le le 4 août 1961 à Honolulu.
Il dit toujours avoir été élevé dans un univers "idéaliste et exigeant".
Il ne veut pas être seul et réclame une soeur ou un frère. Alors...qu'attendez-vous ?
Bertrand et Christophe ont des anecdotes. Des histoires classiques : se faire passer l'un pour l'autre en classe ou pour les épreuves du brevet. Mais aussi des récits plus étonnants : « J'allais passer à la radio pour parler de la gémellité, raconte Bertrand, et deux minutes avant d'être à l'antenne je me suis mis à penser très fort en me disant : Christophe écoute la radio. » À l'autre bout de la ville, au même moment, Christophe arrêtait de travailler pour descendre écouter la radio dans sa voiture,« Juste au moment où mon frère intervenait. »
Des jumeaux black and white
Pour la photo, à chacun sa couleur...
Des jumeaux de couleur différente sont nés au mois de juillet à Berlin en Allemagne. Cas extrêmement rare, mais pas impossible. Les deux garçons s’appellent Ryan et Leo, et sont les enfants d’un couple mixte. Florence, la mère est originaire du Ghana tandis que Stephan, le père, est originaire de Postdam en Allemagne.« Ryan est sorti en premier et les choses se passaient tranquillement. Mais quand Leo est né, je n’en croyais pas mes yeux » a déclaré le docteur, Mme Birgit Weber. Elle affirme avoir assisté à près de 10 000 naissances en vingt années de carrière, mais n’avoir jamais vu un événement pareil.
« Les deux enfants ont bien le même père » a-t-elle ajouté. Les jumeaux sont nés le 11 juillet, mais avaient été gardé à l’écart des médias jusqu’à ce que la presse soit invitée.
Et trois paires de jumelles
Mon père, ne nous reconnaissait pas et il lui arrivait fréquemment de nous confondre et de se tromper dans nos prénoms, il arrivait moins souvent mais également à ma mère de se tromper. Il arrivait également de temps en temps qu'à l'école, qu’ un soit puni pour l'autre sans que l'autre le dénonce
A notre service militaire au moment des classes, je me souviens que mon frère Laurent avait été pris et moi ayant mieux négocié auprès du sergent recruteur n'est pas été pris, j'ai donc été trouver mon frère Laurent et je l'ai ramené au sergent recruteur qui a accepté de nous exempter de notre service militaire tous les deux parce qu'il avait compris qu'on ne pouvait séparer des jumeauxL’été dernier, Leanne Salt devenait la plus grosse femme du monde ayant donné naissance a des triplés. Cette jeune maman, âgée de 24 ans, pèse aujourd’hui 184 kilos.
Et c’est sans retenue ni complexe qu'elle a expliqué aux journalistes venus l'interviewer qu'elle amène régulièrement ses triplés de huit mois au McDo. Elle se dit "trop occupée" pour nourrir sainement ses filles Deanna et Daisy et son fils Finlee. "Mes enfants avaient six mois quand je les ai emmenés pour lapremière
fois au McDonald’s. Ils ont mangé du poisson et des frites. Je mâchais d’abord la nourriture, parce qu’ils n’avaient pas encore de dents," explique-t-elle. "Parfois je leur cuisine des lasagne au micro-onde. Les bébés ont toujours faim. C’est plus simple de leur donner de la nourriture déjà préparée."
Elle déclare encore : "Je laisse les triplés manger des frites parce que je pense que c’est la meilleure façon pour savoir quelle nourriture ils aiment." La jeune femme affirme que ses enfants sont en bonne santé
Une lueur d’espoir tout de même : "Je donne des légumes à mes bébés tous les dimanches et il y a des fruits dans beaucoup de plats tout faits pour les bébés." La maman de Leanne, quant à elle, explique qu’elle essaye de changer les habitudes alimentaires désastreuses de ses petits-enfants, en vain : "J’achète de la salade mais personne n’en mange. Ils préfèrent la nourriture sucrée." Je ne sais pas pour vous mais moi... ça me fait peur...
Des triplés heureuxUne femme blanche peut aussi avoir des jumeaux noirs.
C'est une blonde qui a accouche de 2 beaux bébés, des jumeaux, cependant, elle pleure a n'en plus finir !
L’infirmière lui dit alors :
- Mais voyons madame ! Pourquoi pleurez-vous ? Vous êtes maintenant mère de 2 beaux bébés bien en santé !
- Je sais, répond la blonde, mais je ne sais pas qui est le père du deuxième !
Quadruplés en mélange
Que du bonheur !!!D'après un sondage :63% des jumeaux sont de même sexe .
Quintuplés grandiront...
sextuplés en mélange
et 3 filles 3 garçons
Alors voilà. on est 7. 7 ados totalement identique, à quelque détails prés. on est né le 9 septembre 1990 entre 10h00 et 10h42. aujourd'hui, à 23h34, nous avons décidé de vous montrer le phénomène des septuplés. on se ressemble totalement au niveau physique. y a que dans la tenue vestimentaire qu'on change (de temps en temps, la plus part du temps on s'habille pareil), dans le caractère, et par notre point de différence (chacun s'est fait un point reconnaissable par rapport à son carctère). c'est trés bizarre mais c'est comme ça. sur cette photo vous allez pouvoir nous voir tout les sept (enfin, six sont visibles et le septième est un peu au fond). au premier coup d'oeil, on est sûr que vous allez trouver nos caractères et ce qui nous différencie les uns des autres.
A la douzaine !...A.F. est une jeune Tunisienne d’une trentaine d’années qui est en voie de battre un record mondial.
Imaginez-vous, elle est enceinte de... douze enfants!
Oui, vous avez bien lu, douze enfants : six garçons et six filles, selon Le Figaro.fr.
La jeune maman, originaire de Gafsa, dans le sud de la Tunisie, est à terme et «se porte bien ainsi que ses futurs bébés» précise le journal local Essabah.
Son époux ne semble pas «épaté» par ses douze futures naissances.
«Elle est très heureuse et attend avec impatience de les voir tous les douze gigotant en bonne santé entre ses mains» a-t-il déclaré, selon Le Figaro.fr.
Les ministères de la Santé et des Affaires sociales ont d'ores et déjà annoncé qu'ils prenaient en charge ce cas unique, précise le quotidien Essabah.
La Tunisie pratique la limitation des naissances depuis plus de 40 ans...Si l'ensemble des bébés survivent, ce qui, d'après les médecins, est peu probable, cette Tunisienne pourrait battre le record de naissances détenu par une femme Grecque.
En 1996, cette dernière avait mis au monde... onze bébés.Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 29 Juillet 2017 à 03:42
Feu Ahmed Hebboul aurait été un kheimiste de coeur aux contributions intéressantes...
El Watan le 24 - 10 - 2011
L'ancien journaliste et traducteur à l'agence Algérie presse service (APS), Ahmed Hebboul, est décédé hier à l'âge de 75 ans des suites d'une longue maladie.
Après des études universitaires, y compris en sciences médicales, le défunt a fait l'essentiel de sa carrière professionnelle à l'APS où il s'est distingué, en particulier, par ses talents de traducteur maîtrisant plusieurs langues, mais aussi par une culture générale incontestable qu'il ne se privait d'ailleurs pas de dispenser à ses jeunes collègues.
Ses consœurs et confrères à l'agence garderont de lui le souvenir d'un homme d'une discrétion légendaire, compétent et studieux, sage et particulièrement courtois dans ses relations avec les autres au point de paraître effacé malgré une propension avérée à transmettre son expérience et son savoir à qui en voulait. Ahmed Hebboul a été inhumé hier après-midi dans sa ville natale de Laghouat.Mohamed Hadj Aïssa :
L’autre jour j’avais remarqué un tableau dans le salon du domicile de notre ami Djelloul . Il était parmi de nombreux tableaux mais c’est ce tableau qui attiré mon attention. Je ne m’y connais pas en peinture mais il n’est pas nécessaire de connaitre pour aimer et cette œuvre je l’ai aimée. J’ai posé la question à Djelloul sur l’auteur et grande a été ma surprise lorsqu’il m’apprit qu’elle est l’œuvre de son défunt frère Ahmed
Le défunt a été journaliste, rédacteur chef, traducteur mais on ne lui connaissait pas ce coté artistique. Son parcours ressemble beaucoup au mien, il a quitté Laghouat très jeune pour aller continuer ses études et il est resté loin de la ville qui l’a vu naitre et faire ses premiers pas dans la vie. Mais il est resté attaché à sa ville d’un lien passionnel qui lui a fait peindre ce tableau plein de sensibilité comme pour se faire « pardonner » son « inconvenance » vis-à-vis de cette ville qui a des peines à supporter que ses enfants se tiennent loin de son giron. Et c’est un peu ce qui m’arrive avec cette ville qui me prend tout mon temps, tout mon amour, toute ma passion pour me faire pardonner, moi aussi, mon éloignement même s’il n’est que physique car Laghouat à défaut de l’habiter moi, m’ « habite » elle.J'ajoute cette peinture d'Ahmed décorant le salon de son frère à Miliana
Ahmed HEBBOUL: un digne fils de Laghouat
Par Mohamed-Seddik LAMARAJe n’avais pas mis beaucoup de temps à sympathiser avec lui. C’était au cours des premiers jours de ma réintégration à l’agence nationale d’information « Algérie Presse Service » (APS), que j’ai du quitter fin 1972 pour accomplir les obligations du service national à Cherchell puis à Biskra. Mohamed Hadj Aïssa (MHAL, comme j’aime le nommer), faisait partie de la même promotion que moi, baptisée « promotion du volontariat » comme si nous étions naturellement subjugués à encadrer « martialement » cette étourderie boumédienniste de déposséder les gens du patrimoine auquel ils étaient le plus attachés : la terre. Retour béni pour moi et pour les nombreux trouffions « officiers de la révolution agraire », réduits comme MHAL à arpenter les espaces rocailleux de Tébessa ou, à mon exemple, procéder au décompte des palmiers des Zibans pour les verser, à contre cœur, au fonds d’une révolution agraire qui a fini, quelques années après, par faire choux blanc.
Ma réaffectation au desk national où j’avais effectué un court stage de trois mois avant d’être appelé sous les drapeaux, m’imposa le rythme du travail posté au milieu de journalistes formés dans le tas souvent guindés et peu diserts. Le crépitement assourdissant des volumineux télex cernant la vaste salle de rédaction surplombant la scintillante baie d’Alger, procurait aux lieux une atmosphère d’usine. Concision, précision, rapidité, était le moule auquel il fallait se conformer pour produire sans interruption l’information, télégraphique, instantanée : dépêches, flashs et autres round-up provenant des quatre coins de l’Algérie et du monde dont les média écrits et audiovisuels ne pouvait se passer. Ambiance stressante à laquelle il m’a fallu vite m’accoutumer. La vacation de nuit (de minuit à sept heure) généralement marquée par une baisse du flux de transmission et de réception de l’information, m’avait donné l’occasion de lier connaissance avec lui. Lui, c’est Ahmed Hebboul Allah yarhmou. J’avais, d’emblée, constaté qu’il émergeait du lot des autres journalistes agenciers courbés sur leur pupitre, la mine patibulaire. Ahmed avait une posture altière qui ne pouvait laisser indifférent. Nous étions quatre à assurer la permanence en cette nuit de l’ancien week-end (samedi-dimanche). Chacun s’occupait selon sa convenance. A l’approche de l’aube, l’assez long répit des téléscripteurs était le bienvenu pour lire le journal ou écouter de la musique. Je suis descendu pour remplir mon thermos de café dans un établissement qui ouvrait tôt dans une ruelle adjacente à la rue Bab Azoun. De retour, j’en offris à Ahmed une tasse toute fumante ainsi qu’une cigarette. J’avais remarqué qu’il était très accro au tabac. Devant mon offre il écarquilla des yeux pour me dire en guise de remerciement « wach hadha lkram ma’a el fadjr hadha el jamil ma yaqdrou ‘lih ghir ettawa’na »(quelle hospitalité et en plus à l’aube, ne sont capables d’un si bon geste que les nôtres !). « Ghir entawa’na ? Tu es d’où mon cher confrère ?», avais-je osé lui demander. « De Laghouat », me répondit-il. « Et moi de M’Sila », ais-je répliqué en entonnant, spontanément, quelques vers sur « Laghouat el ma’loum » du sublime Benkerriou que j’aimais fredonner en écoutant les envoutants morceaux du regretté Khelifi Ahmed. Echange volubile d’amabilités suivi d’éclats de rires accueillis par les moues renfrognées des autres confrères et du télétypiste somnolant.
Depuis cet instant, entre moi et Ahmed Hebboul, se sont tissés des liens au-delà de la confraternité du métier, une amitié à l’épreuve de toutes les vicissitudes. Une fraternité qui s’est poursuivie et fortifiée encore davantage, une année après mon affectation à Laghouat en 1976 et jusqu’à ce que je quitte cette attachante ville après neuf longues années d’un séjour durant lequel je n’ai compté que des amis sincères et affectueux. Depuis que j’y avais élit domicile Ahmed me confiait qu’il était désormais dans l’obligation de se rendre souvent à Laghouat pour rendre visite à ses parents et à sa deuxième famille, la mienne au sein de laquelle il était toujours bien accueilli. La veille de mon départ dans la ville jardin, il avait la gorge très serrée et les yeux embués d’émotion. Je lui avais proposé de solliciter le DG de l’APS pour nous faire affecter en duo à Laghouat. Il déclina ma proposition. Une fierté toujours à fleur de peau. Comme moi, il n’a jamais daigné - alors qu’à cette époque c’était largement à notre portée - postuler à l’attribution d’un logement. Si moi, j’ai opté pour un exil dans le sud des mansuétudes, lui bardé d’un stoïcisme singulier est resté, jusqu’à sa mort, Allah yarhmou, un SDF sémillant et digne dont les laghouatis (étudiants ou personnes fortunées) résidents à Alger étaient à ses petits soins pour lui céder le temps d’une saison qui, un studio qui, un appartement qui un niveau de villa. Il me conviait souvent – puisque nous étions logés à la même enseigne à lui tenir compagnie. Un de ses frères dont je ne me rappelle plus le prénom (il travaillait à la Direction de la Jeunesse et des Sports de la Wilaya de Laghouat) sollicitait instamment mon ascendant pour le convaincre à retourner au bercail. Je m’y étais appliqué au point de le contrarier. Mais Ahmed était comme ça, un homme jaloux de sa liberté, il suivait un chemin impénétrable que lui seul connaissait avant d’emprunter celui de son rappel auprès de la miséricorde divine. Ce n’est que quelques mois après que j’ai appris sa subite disparition à la faveur d’un hommage qui lui avait été rendu par un confrère dans la presse. Repose en paix Ahmed, qu’en ce saint vendredi Dieu le Tout puissant t’accorde une généreuse averse de pardon et de miséricorde. MSL
Un jour, à Miliana, dans une pièce du bas avec ses neveux collégiens, ils procédaient à des expériences et leur matériel en plastique provoqua une explosion entrainant un début d'incendie et la peur de sa vie d'Ahmed.Heureusement qu'à proximité se trouvait un robinet tuyauté...
Ahmed, cet être si cher... Par Benyoucef Hebboul, son neveu
O fin de semaine !
On était petits ...et curieux.Avec impatience nous t'attendions.
Je peux voir une étoile à des années lumière d'ici
Mais pas la lueur d'une bougie à cent mètres
Pourquoi, oncle Ahmed ?Si je saute sans cesse et laisse la Terre tourner au dessous de mes pieds
Pourquoi ne puis-je pas me transporter ailleurs, gratuitement ?Pourquoi les gens du pôle sud ne tombent-ils pas du monde ?
Tu savais que tu devais répondre à nos questions
Et assouvir notre appétit du Savoir.Mina dhouloumati ilannour, de l'obscurité à la lumière
Nous étions dans la première
Tu étais la seconde.O l'encyclopédie vivante que tu étais
Homme de science, penseur, linguiste et artiste accompli.
Qui avait besoin de dictionnaire ou de télévision ?Je me souviens aussi
Qu'avec ses cadeaux, le père Noël ne fait surprise aux enfants que chaque année
Cinquante-deux fois plus généreux que le vieil homme à la barbe blanche
Toi, tu nous les ramenais chaque semaine.De ton allure lente, de ton calme et ton silence, se dégageait sagesse.
Modeste, au sourire mystérieux, tu étais pensif et solitaire
C'est nous qui le sommes maintenant.Car l'obscurité est revenue
Parce que ta lumière s'est éteinteComme une bougie dans le vent.
Benyoucef Hebboul resté orphelin de son oncle si cher...
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Par gadames le 18 Juillet 2017 à 22:36
La jalousie est comme un acide qui attaque d'abord le coeur du jaloux lui-même pour atteindre ensuite celui qu'il jalouse.
La jalousie est une émotion empreinte d'agressivité envers une personne dont on se figure, à tort ou à raison, qu'elle possède quelque chose que l'on n'a pas et que l'on désire.
Par extension, dans le cadre d'une relation amoureuse, la jalousie est la conséquence de la peur de perdre l'être aimé ou l'exclusivité de son amour, au profit d'une autre personne – sentiment qui peut être fondé sur l'imagination.
La jalousie est la passion de se sentir seul, c'est une solitude née d'un doute qui engendre des sentiments controversés. C'est ce sentiment égoïste qui refuse catégoriquement de partager quoi que ce soit avec un semblable corps étranger: somme toute, c'est le tout pour soi et rien que pour soi. Lorsqu’elle devient maladive, la jalousie est un cauchemar pour celui qui la subit et...pour celui qui la vit.
Alors, n'en soyons pas prisonniers car comment peut-on jalouser deux soeurs qui en plus sont amies qui partagent joies et peines
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