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    A Hadjira Tardah, fille adoptive de Miliana

    Sidi Ahmed Benyoucef le Saint Patron de Miliana aurait dit: "Miliana dakhelha rabah oua kharejha rabah" - "Qu'on y vienne ou qu'on en parte, que du bonheur " et il a conseillé à Sidi Naïl, son élève, de fixer sa tribu entre Bou Saâda et Djelfa.

     

    A la mémoire d'un platane scié à quelques pas de chez moi...

     

     

     Miliana racontée par ses platanes en voie de disparition...

    Glané de ci, de là, de leurs souvenirs...

     

     

    L’image contient peut-être : arbre, ciel, plein air et nature

    S'asseoir sur ce banc, à l'ommbre de ce majestueux platane                                                            du jardin public de Miliana, un livre à la main, un merveilleux voyage...

     

    Sciés depuis longtemps, ils vous accompagnaient vers l'Hôpital                                         Dans le secret de ces platanes centenaires
    les oiseaux me charmaient de leur chant incessant  

     

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    Nous sommes devant le Lycée Mustapha Ferroukhi (ex-collège moderne) et sur le balcon d'en face habite le Proviseur.S'y trouvaient Mme et Mr Dauzet, proviseur prenant un peu d'air frais. Pour cette soirée, "j'avais fait le mur" pour retrouver mes amis en ville. Je ne sais comment je possédais le double de la clef d'entrée de la belle porte d'en face. Donc, au retour je trouvais le Proviseur à son balcon. Vite fait je me cachais derrière le tronc du platane à droite dans l'attente d'un moment propice pour entrer au lycée. Mais au bout d'un long moment de cache, j'entendis le Proviseur me crier " Dis, Hebboul, sors de là, tu crois que je ne t'ai pas vu ? " Et il me fit ouvrir la porte par le concierge. M'attendant à une grande sanction, je ne le fus point !. Il était lui et sa dame, mes fervents supporters dans l'équipe de foot du Collège - j'étais parait-il un excellent footballeur (houhou yachkour rouhou...) ce qui m'évita une privation de sortie de plusieurs semaines...

     

    Automne

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    Des moments de pur bonheur, aux petits matins frais, aux feuilles mortes tombées au sol, emportant sur leur passage les souvenirs des jours heureux. Je me souviens de toutes ces ballades d’Automne à Miliana, quand nous déambulions le long de la rue Saint Paul à l’ombre des platanes, la pointe des blagueurs, la cité Nord qui m'offrait une grande paix du cœur au milieu de ces jardins encore fleuris à cette période. Inconscients, nos pas nous menaient dans ces lieux, nourris de cette ambiance si particulière, une réelle sérénité.

    Que nous reste-t-il de cette saison, de cette grisaille que le souvenir de ces merveilleux moments de joie, d'amitié, d'amour et de partage qui venaient de mourir sur le bitume milianais. Un passé heureux, une époque révolue qui se referme avec plein de souvenirs. Certains rêves sont parfois comme ces bulles de savon sitôt soufflées, s'envolent...

     

     

    L’image contient peut-être : arbre, ciel, plein air et nature

     

    Le platane c'est le charme de Miliana 

    En rangeant un rayon de ma bibliothèque , une feuille jaunie par le temps, par asphyxie ; une feuille morte qui tente de ressusciter . L’inscription est presque effacée, mon cœur se rappelle.             C’était en hiver frileux, à Miliana , il neigeait .On jouait la demie finale de la coupe d’Algérie basket ball -junior contre une grande équipe algéroise .On comptait sur moi et sur mes passes décisives parce que je jouais au poste de distributeur .Mais je n’étais pas vraiment dans le ...match , j’étais avec Mariama une douce et timide espagnole ma petite amie de l’équipe féminine ,une brillante élève. Toute l’équipe était là pour nous encourager .Toute mon âme était concentrée sur Maria , je me foutais du match .j’avais fait des bêtises exprès, on me fit sortir pour plusieurs fautes techniques .Mes coéquipiers n’étaient pas dupes .A moi Maria , nous étions sortis dehors , loin du stade loin des yeux et …Elle enleva la seule feuille d’un immense platane et la mit dans son sac .Plus tard , elle me passa un magnifique livre écrit par un japonais « Confession impudique. » j’avais trouvé la feuille avec cette inscription en espagnol
    (Tanto entre nosotros, estas despierto mis sentidos el más profundo., sé que nunca será el mío. no lloro yo soy feliz. Gracias y que el Señor tenga misericordia de nosotros) et ça donne en français tant de choses nous sépare ,tu as éveillé mes sens les plus profond .Je sais que tu ne seras jamais à moi. Je ne pleure pas , je suis heureuse. Merci et l’Eternel aura pitié de nous )
    Et la feuille est passée d’un livre à autre.

     

     

      La Rue Emir Abdelkader (Rue Saint-Paul) était toute ombragée de ses millénaires platanes.              Aux Affaires, j'ai vainement tenté de la rendre piétonne, wali et sous-préfet s'y opposant...

     

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    Miliana : Un platane de Miliana aura eu raison de cette plaque publicitaire émaillée Singer..

     

     
     
    FERRANDO * Augustin Ferrando* est un peintre orientaliste français de l'école des beaux-arts d'Alger, puis de l'Académie Druet et de Rochegrosse, ancien de l'école des beaux-arts de Paris. Il est né le 15 Avril 1880 à Miliana et y vécu son enfance et son adolescence, il revenait souvent peindre dans ce petit paradis de verdure accroché aux flancs du Zaccar, sous une voûte d'immenses platanes si fraîche l'été qui vous conduit à l'esplanade des vieux remparts, paysage unique de... beauté, d'infini, différement coloré et éclairé suivant les saisons: blanc de neige en Hiver, blanc de fleurs d'amandiers et de cerisiers au Printemps, ocre rouge flamboyant en Automne mais toujours les verts, les bleus vifs ou brumeux qui marquèrent à jamais sa peinture.                                                                          A partir de 1956, sa santé se dégrade, il n'expose plus, il continue à crayonner à Miliana où il passe sa dernière année de vie, puis auprès de sa fille puis à Oran où il décède peu après son retour le 07 Avril 1957. Il sera inhumé à Miliana dans le caveau familial. *Quelques tableaux de *Augustin Ferrando

     le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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    Orchestre des Mines du Zaccar

    Quant à la musique occidentale, là aussi on note que la ville de Miliana, à cette époque avait une formation musicale connue sous le nom de l' Orchestre symphonique des mines du Zaccar sous la direction de M. Colbefi, dont la majorité des membres étaient des européens.
    Seuls trois musulmans faisaient partie du groupe, il s'agit en l'occurrence de Si Mohamed Rouabah, au baryton (également membre du groupe de Mr Marchetti), Alioussalah Abderrahmane, dit El Kantoni au bugle et enfin Si Hammoud Hadj Brahim Djelloul, à la basse. Ils avaient tous une bonne éducation musicale dans la connaissance du solfège et la maîtrise des instruments.
    Cet orchestre qui jouissait d'une grande célébrité dans la région avait participé à de nombreuses manifestations artistiques à l'échelle nationale et internationale. Il obtint plusieurs prix tels que le premier prix national à Fort- de- l'eau en 1933, le premier prix national à Oran. Il avait animé aussi le bal de la fête annuelle de la ville de Cherchell en 1934, inauguration du barrage Ghrib à Miliana. L'orchestre avait l'habitude d'égayer le défilé cérémonial de sainte Barbe (jour de fête des mineurs), ainsi que les bals qui s'organisaient chaque dimanche devant le café du commerce.
    Il y avait dans cet orchestre des violons, des trompettes, des trombones à coulisses et d'autres instruments.
    Arborant l'insigne doré des mines du Zaccar, les membres de l'orchestre portaient des costumes et calots. Les trois musiciens se distinguaient du groupe avec leurs chechias traditionnelles bien décorées.  

     

     


     Amel, la Soprano,
     Elle porte loin son exceptionnelle voix.
     Et c'est la voix miliano-algéroise....
     Une voix d'ambassadatrice très écoutée.
     Beauté de voix,
     Beauté tout court, notre fille

    Amel, notre soprano Diva et son frère Rachid,violoniste et chef d'orchestre,                            auraient-ils hérité de leur grand père Si Hammoud Brahim-Djelloul son art ?

     

    A la mémoires des "gueules jaunes" de Miliana

    « Gueule noire » était le nom donné à tous les mineurs ainsi qu'à ceux qui travaillaient avec le charbon (soutier, agent de conduite des trains vapeur), par analogie aux « gueules jaunes » qui désignent les ouvriers des mines de fer

     

     

     

    Lors d'une grève des Mineurs de la Société des Mines du Zaccar de Miliana, curieux ou solidaire, je me suis retrouvé dans leur rassemblement de contestations devant la Sous-Préfecture de Miliana

    Les mineurs ont participé activement à la lutte de libération nationale. Ci-après un jugement rendu par le tribunal militaire d'Alger à l'encontre d'un groupe de mineurs du Zaccar, inculpés pour atteinte à la sûrété de l'Etat et de nombreux autres chefs d'inculpations.

    http://gadames.eklablog.fr/jugement-a127261794

      

     Des parents, des amis dont Feu Mohamed Lebouzi (debout à gauche)                                  qui fut dirigeant du Sport Club Milianais (SCM)

     

    A travers des échanges d'anciennes et d'anciens élèves des Lycées Abdou et Ferroukhi, les Abdounates et les Ferroukhiens, nous apprenons un peu de la vie des mineurs de la Société des Mines du Zaccar de Miliana qui ont extrait celui ayant servi à la construction de la Tour Effel de Paris  d'après  Wikipédia mentionne à ce propos :
    " Le fer puddlé de la tour Eiffel a été produit dans les ateliers de Dupont et Fould de Pompey, en Lorraine. Gustave Eiffel l'a choisi notamment en raison de ses propriétés mécaniques10. Le fer provient des mines algériennes de Zaccar et Rouina .''

     

    Benabdellah Mohammed 

    ESSALEM à toutes et à tous.Je te remercie d'avoir ravivé des souvenirs d'une lointaine époque.En effet les mines du Zaccar ont toujours constitué pour nous, enfants,un spectacle unique en son genre.Qui d'entre les milianais n'avait pas un parent, un voisin qui travaillait dans les mines?Je suppose que tous les milianais(es) ont à un moment ou un autre assisté aux manoeuvres effectuées par les mineurs lors du transport du minerai de fer des mines à bord de wagons tractés par une locomotive pour etre ensuite transféré vers la gare d'Adélia qui à son tour le récupère pour le charger sur d'autres wagons autrement plus grands.Je me rappellerai toujours de ces braves mineurs qui une fois libérés vers 14h45, envahissent la ville pour regagner leurs logis. Leur tenue de travail délavée par les lavages presque quotidiens du fait des poussières du minerai de fer,la tete protégée par un casque blanc et l'éternelle lampe fonctionnant au carbure, accrochée à l'épaule.Le visage maculé par le minerai leur donnait des airs de durs à cuire.On aurait dit qu'ils se sont maquillés.On les a appelé les gueules noires.On pouvait reconnaitre une personne seulement par sa démarche .Le salaire dérisoire leur est distribué dans des enveloppes personnelles tous les 15 jours.De ce pécule le mineur entretient sa famille et s'approvisionne en carbure pour sa lampe à ses frais(quelle exploitation?)Parfois on annonce le décès d'un mineur des suites d'un éboulement ou bien des suites de maladies respiratoires dues aux poussières du minerai qu'il inhale.Presque tous ont eu des séquelles de leur passage dans les mines.Miliana a fourni le gros du personnel pour les mines.La durée de vie de ces mineurs était très courte du fait des conditions de travail très difficiles par tous les temps .Qu'il vente ou qu'il neige.Je me rappellerai de la cantine qui était en fait une coopérative où s'approvisionnaient les mineurs en denrées alimentaires et en carbure.Mon père Ahmed y travaillait en compagnie de ammi Benblidia Tayeb,de ammi Benniche et de ammi Beghdad tous décédés Allah yerhamhoum.Ils formaient une équipe à toute épreuve.Ils étaient très rapides pour servir les clients.J'allais très souvent à la cantine surtout le jour de la paye pour voir ces pauvres mineurs faire la queue pour acheter ce dont ils ont besoin.J'étais très amusé de les voir contents de leurs achats.Il faut dire que les prix pratiqués étaient de loin, inférieurs à ceux des commerçants de la ville.La cerise sur le gâteau était une boite de fromage en portions ou une tablette de chocolat noir en barres pour les enfants .
    Il suffisait de rien pour les rendre heureux, ces enfants que nous étions.Le Zaccar a toujours été témoin de ce qui s'est déroulé dans ses entrailles.Ah! s'il pouvait nous conter ses histoires qu'il garde jalousement.Un hommage particulier est rendu à ces personnes qui se sont sacrifiées pour leurs familles au détriment de leur santé. Allah yerhahoum!

     

    benyoucef  

     Tu as bien fait de nous présenter cet article descriptif sur le riche patrimoine minier que recelè la ville de Miliana.Les témoins matériels datant de cette glorieuse époque, sont encore visibles à nos jours .Ils démontrent cette prospérité industrielle et le fruit des efforts fournis par nos braves mineurs dont la plupart ont perdu leur vie au fond des galeries obscures du Zaccar pour un salaire minable,mais malgré la misère et l'indigence ils étaient Heureux d’accomplir leur travail pénible.
    Par ailleurs, ton texte me rappelle le fameux livre de Si Abdelkader Hadj Hamou"Fatma la femme du mineur", une œuvre magistrale qui décrit remarquablement l’ambiance fervente des mineurs et leur modeste vie quotidienne à travers le personnage de Miliani.Un roman au gout de Germinal, bien de chez nous .
    Les mines du Zaccar restent une longue histoire passionnante.

    Samia TALBI  

    Belle photo souvenir qui rappelle non seulement les mines du Zaccar mais aussi le fameux "Germinal"de Zola qui nous a révélé la misère noire des mineurs et dont la lecture nous prenait à la gorge tant les souffrances des mineurs étaient insupportables.J'imaginais à la lecture de ce roman de 1885 combien avait été grande la peine des.mineurs de Miliana .Je leur rends un grand hommage , qu'ils reposent en paix Allah yerhemhoum!

    Benrabah Mohamed  

    Merci Benyoucef d'avoir rappelé l'un des premier roman en langue française de A. Hadj Hamou. Effectivement il relate la vie des mineurs et aussi la difficile intégration d'un musulman.Bien que le musée de l'Emir ait ouvert une aile pour la mine, la ville peut s'enrichir beaucoup en ouvrant un musée de la mine pour rappeler à nos jeunes citoyens le difficile combat pour la vie que menaient nos parents.Chaque famille dispose d'une relique de cette mine, il suffit de les sensibiliser pour enrichir ce musée..Beaucoup de matériel des mines trainent le long des galeries, il suffirait de le regrouper. Kenadsa qui abritait les houillères sud oranaise a ouvert un beau musée au centre du village.

     

    ZOUM  

    BRAVO MOHAMED BENRABAH POUR TON ARTICLE QUI EVEILLE EN NOUS
    LES CONDITIONS DE TRAVAIL DE NOS ANCIENS MINEURS DU ZACCAR
    QUI ETAIENT EXTREMEMENT PENIBLES ET DANGEREUX ET RECOMPENSES PAR UN SALAIRE MAIGRE ET UNE ODIEUSE EXPLOITATION PAR UN PATRONAT QUE SEUL LE PROFIT COMPTE.....

    Chantal 

    Il ne fait aucun doute, Benyoucef, Samia, Mohamed et Zoom que je vous rejoins totalement dans ce que vous dites à propos de ces mines du Zaccar et des conditions de travail de ces personnes honteusement surexploitées. Bien sûr, j'ai également pensé à Zola et son chef d'oeuvre, Germinal. Par contre, pour être franche, sachant qui était, à l'époque, le colonisateur et, par voie de conséquence, l'exploiteur, je vous avoue très sincèrement et ce, même avec le "recul", qu'il n'y a pas de quoi être fière, pour moi, d'être française !

     

     

    benyoucef  

     Excellente idée ,créer un musée de la mine à Miliana, puisque tous les ingrédients sont réunis pour le faire. Les anciennes galeries , ateliers trainent encore du vieux matériel qui doit faire l'objet de collecte, d'inventaire puis de mise en valeur.Une veritable richesse culturelle qui témoigne s'un passé prestigieux.  Nous souhaitons qu'un beau jour, les autorités locales se reveillent pour penser à réaliser cet ambitieux projet afin de preserver et la valoriser ce patrimoine minier qui se rattache beaucoup à l'histoire de notre coqiette ville.
      

    Belahcen abdelkader  

    Merci à vous tous de ces inoubliables souvenirs. Je viens de découvrir cet article. Je suis vraiment épaté par ce que je viens de lire. Mon père Allaherrahmou faisait partie de cette equipe de mineurs Esclaves.

    L’image contient peut-être : plein air

    Bouzar Bouzar 

    mon grand pére maternel mr Bellabes nabi mohamed était parmi eux dans ces mines et aussi le mari de ma tante maternelle mr Barça Hamoud était comme économe dans ces bureaux rabi yarhamhoum.ainsi que tous ceux qui ont travaillé avec eux .ceux qui sont vivants allah itawel fi 3morhom et ceux qui sont morts allah yarhamhoum..il y a quelques uns d"entres eux travaillaient dans les mines et en méme temps avec elkhawa (les moudjahidines) discrètement.

     

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    Voici ce que que faisaient ces personnalités influentes de la politique mondiale quand elles avaient l'âge du nouveau Président de la République française Emmanuel Macron, 39 ans.    Plus jeune qu'eux, Abdelaziz Bouteflika (Algérie) 37 ans, fut élu président de la 29ie session de l'Assemblée générale  des Nations Unies (ONU)

     

      A 39 ans, Donald Trump

    A 39 ans, Donald Trump fait sa première apparition sur une chaîne nationale américaine dans l'emblématique "60 Minutes" de CBS. En 1985, le jeune héritier d'un empire immobilier acquiert aussi, pour 5 millions de dollars, la résidence de luxe Mar-A-Lago à Palm Beach, en Floride. C'est aujourd'hui une "Maison-Blanche officieuse" du président américain.

     Angela Merkel

    Angela Merkel, la chancelière allemande, avait 39 ans en 1993. La physicienne de formation, qui fut la dernière porte-parole d'un gouvernement de RDA, est alors ministre fédérale des Femmes et de la Jeunesse au sein du gouvernement du chancelier Helmut Kohl. 

     Vladimir Poutine

    Vladimir Poutine a 39 ans en 1991, lorsqu'il quitte le KGB après 15 ans de service pour rejoindre Anatoli Sobchak à la mairie de Leningrad (Saint-Pétersbourg).

     L'actuelle Première ministre britannique Theresa May

    A 39 ans, l'actuelle Première ministre britannique Theresa May travaillait comme consultante financière pour la société de services bancaires APACS et fait de la politique en tant que chef adjoint du groupe conservateur, porte-parole pour le logement et candidate aux élections locales.

     Le Premier ministre canadien Justin Trudeau

    Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a fait son entrée sur la scène politique à 29 ans, à l'occasion de l'éloge funèbre prononcé aux funérailles de son père le Premier ministre Pierre Elliot Trudeau. Dix ans plus tard, il est déjà député fédéral depuis plusieurs années et s'apprête à prendre les rênes du parti libéral.

     

     Le président chinois Xi Jinping

    A 39 ans, le président chinois Xi Jinping, fils d'un dignitaire du Parti écarté puis réhabilité, est encarté depuis près de 20 ans au Parti communiste et vice-maire d'une ville du Fujian depuis sept ans. Une décennie plus tard, dans les années 2000, il se rapproche du pouvoir en tant que membre de la 5e génération de dirigeants du Parti communiste chinois. 

     

    Abdelziz Bouteflika

     

     

    Engagé à 19 ans dans l'Armée de libération nationale (ALN), pendant la guerre d'Algérie, il se lie avec Houari Boumédiène, sous l'égide duquel il progresse rapidement dans l'appareil administratif de l'« armée des frontières ». Élu député de Tlemcen en 1962 et réélu en 1964, il est ministre de la Jeunesse, des Sports et du Tourisme dans le premier gouvernement Ahmed Ben Bella, de septembre 1962 à septembre 1963. Il occupe ensuite les fonctions de ministre des Affaires étrangères de septembre 1963 à mars 1979, dans les trois gouvernements Ahmed Ben Bella et les quatre gouvernements Houari Boumédiène. Ainsi, il exerce la fonction de président de l'Assemblée générale des Nations unies en 1974. Il avait 37 ans

     

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    Pour vous soutirer un sourire !

    Nhafef wela lela ?

     

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    Vous êtes "actualisés" alors que moi, je suis d'hier

    Aidez-moi donc à lui répondre parce que j'ai en tête cette histoire :Résultat de recherche d'images pour "zakaria, un laghouati d'ailleurs"

     Confidence de Zakaria à son oncle Djelloul

     De mon petit-fils Zakaria 6 ans I/2  à l'époque

    La veille Zakaria vient m'annoncer que "son oncle" Djelloul, (mon frère) allait arriver de Laghouat                    pour nous rendre visite et qu'il l'attendait de pied ferme pour lui donner une "raclée" lors de leur                  "match" de foot-ball qui se disputait dans le couloir de chez nous à chaque venue de Djelloul à Miliana.

    Mais à l'arrivée de Djelloul, point de ballon, déchiré entre-temps.

    Ils sortirent tous deux en voiture pour en acheter un autre chez un revendeur où nous avions l'habitude               de nous approvisionner. Il était fermé et Zakaria proposa à son oncle de lui en montrer un autre.

    En cours de route, Zakaria évoqua Inès

    - Qui est-ce demanda Djelloul ?

    - C'est ma camarade de table à l'école, tu ne la connais pas ?

    - Non.

    - Sa mère est médecin et son papa docteur.

    - ..... ???

    - Elle a les yeux verts et les cheveux blonds.

    - Et alors ?

    - Eh, bien "on" l'amènera un jour à la maison !

    - Allez on va la chercher tout de suite, dit Djelloul.

    - Mais non, lui répondit Zakaria, c'est pour quand je serai grand !

    Et l'histoire relatée par Djelloul à ses amis les fait sourire...

    d'un sujet aussi sérieux.

     

    Image associée

    Djelloul, premier debout à gauche

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    Chameaux et dromadaires

    Un jour on demanda à un chameau :

    "Que préfères-tu, la montée ou la descente ?"

    "Que Dieu les maudisse toutes les deux"  fut sa réponse


    Le dromadaire est un chameau. « Chameau » est en réalité le nom d'un genre (Camelus) dans la famille des camélidés. L'espèce que l'on nomme couramment chameau est originaire d'Asie, et son nom complet est le chameau de Bactriane (Camelus bactrianus). Le dromadaire est originaire d'Afrique, et s'appelle aussi chameau d'Arabie (Camelus dromedarius). Ces deux espèces sont de la même famille et du même genre. Ils ont beaucoup de points communs au niveau morphologique, sauf que le chameau d'Arabie n'a qu'une bosse sur le dos, tandis que le chameau de Bactriane en a deux.

     

    Les chameaux de Bactriane ont deux bosses, contrairement aux chameaux d'Arabie. Ils auraient besoin de plus d'énergie pour résister au froid des déserts de Mongolie et de Chine. © Emmanuel Faivre, Wikipédia, GNU 1.2

     

     

    دار الثقافة بمدينة البيض

     La maison de la culture d’El Bayadh : Nos dromadaires sortent-ils d'une "gaâda" poétique coutumière en ces lieux de poésie ?

     

    Le langage des Chameaux


     Par Amawal

    Pour les tribus de l'Aïr, le chameau n'est pas seulement un moyen de transport, c'est aussi un compagnon de route, et une source inépuisable de renseignements.
    La vie en brousse se trouve donc souvent conditionnée par le comportement des chameaux ; les nomades savent interpréter le moindre de leurs gestes, et certains même n'hésitent pas à dire que leur chameau leur parle.
    Ainsi, par exemple, lorsque le matin de bonne heure, un chameau contourne le camp plusieurs fois et vient s'agenouiller en blatérant face à la tente de son maître, il annonce des étrangers.

    Lorsqu'un chameau renifle l'air à l'Est et garde cette position depuis l'autore jusqu'à une certaine heure de la matinée, il annonce l'orage.
    Quand un chameau en rut ne veut pas aller avec ses femelles dans une direction donnée, c'est qu'il a senti la présence d'un autre troupeau avec un autre mâle, et cela dans un rayon d'une trentaine de kilomètres.
    Pendant les transhumances, ce sont aussi les chameaux qui renseignent les éleveurs sur la localisation des pâturages et la présence de l'eau.
    Lorsqu'un chameau de selle ne veut pas lever le cou et reste allongé pendant qu'on le harnache, il avertit son propriétaire qu'il va au-devant de problèmes, qu'il ferait mieux de renoncer à son voyage et de rester sous sa tente à boire du thé.
    C'est de cette manière aussi que les nomades arrivent à échapper, grâce aux enseignements du comportement de leurs chameaux, à toutes sortes de tracasseries et de dangers ; ainsi au moindre signe, ils n'hésiteront pas à lever rapidement le camp, pour éviter les percepteurs d'impôts et les gardes forestiers, ou pour cacher les dépouilles des animaux sauvages illégalement capturés.
    C'est sans doute ce qui explique l'attachement particulier que les populations de l'Aïr ont pour cet animal, une affection qui ne s'est pas démentie de nos jours, même à l'époque de l'automobile.

    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

     


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