• Ecole des Enfants de Troupe à Miliana

     

     

     L'école des enfants de troupe de Miliana, transférée en 1951 à Koléa.

    En fin d’année scolaire 1950, 220 élèves effectuent du 25 juin au 29 juillet un voyage qui les conduit à Mulhouse, Verdun, Strasbourg, Paris où, le 14 juillet, ils défilent en tête des troupes sur les Champs Elysées ; puis ils visitent Versailles, Lyon, Saint Etienne, Marseille.
    Devant l’augmentation des effectifs et en raison de la nécessité de trouver une situation géographique mieux adaptée et plus centrale en Afrique du nord, et surtout moins isolée que Miliana, par décision ministérielle n° 7510 EMFAC 380/SC du 22 mai 1951,  le ministre de la défense nationale fait transférer l’école à Koléa.
       Devant l’augmentation des effectifs et en raison de la nécessité de trouver une situation géographique mieux adaptée et plus centrale en Afrique du nord, et surtout moins isolée que Miliana, par décision ministérielle n° 7510 EMFAC 380/SC du 22 mai 1951,  le ministre de la défense nationale fait transférer l’école à Koléa.

    Y ont été formés entre autres, les milianais Bouyarbou Hamid, Mohamed Randi, Abed Kastali, le Commandant Allahoum, chef du protocole de Houari Boumediène,

    Hamid BOUYARBOU Au maquis -Platine,


    BOUYARBOU Hamid, lieutenant de l'ALN et chef de commando.A rejoint l'A.L.N. en septembre 1956.  Il s'illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche Oued El Malah et tomba au champ d'honneur en 1959 à Sidi Akacha, près de  Ténès.Il était mon ami et mon coéquipier, ailier-droit, au SC Miliana. De grande taille, il portait un bandeau pour retenir son abondante et belle chevelure d'un noir brillant..  

    Mr Hamlaoui Mekacher, Ministre des Anciens Combattants de la France ,ancien élève de l'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana en commentaire de l'un de mes articles:" lundi 06 sep 2010 : je n'oublirai jamais cette ville d'hommes, parmi eux un ancien officier superieur de l'armée française qui a fait le viétnam et qui c'est rendu avec les viétnamiens. C'était Monsieur Larbi bouamrane Mustapha, c'est une l'égende."  

    En effet, Si Mustapha Larbi Bouamrane avait déserté les rangs de l'armée  française pour lutter auprès des Vietnamiens et devint Commandant du Viet Minh. Le Général Giap, lors de chacune de ses visites en Algérie, n'omettait jamais de le rencontrer à Alger. Il était enseignant.

    Anecdote: Au Commandant Larbi Bouamrane Mustapha, Chef du renseignement du Vietminh, on amena un jour un prisonnier pour interrogation.

    D'où es-tu ?
    De Miliana.

    Cette réponse lui sauva la vie .
    Et ils se retrouvèrent à Miliana, lahoum Errahma
    C'était "Tarzan", serveur de café à Miliana qui ne faisait pas payer sa consommation à Si Mustapha....

     Quelques combattants de Miliana morts pour la Liberté 

    - Ali Amar, dit Ali «La Pointe», enfant de la ville et adjoint de Yacef Saâdi, chef de la Zone autonome. La stèle commémorative a été inaugurée à la «pointe des blagueurs» en présence des autorités civiles et militaires.

    - Benlecheheb Hamid : officier de l’ALN et membre du célèbre commando.-Ali Khodja : tombé au champ d’honneur à Djebel Louh dans ’Ouarsenis.                                                                                      

    - Caserne militaire : sinistre lieu de détention dirigé par le tortionnaire capitaine Barere. De nombreux chouhada se trouvent au « parc à  fourrage».  

     - Dellouci Djillali : officier de l’ALN et membre de la katiba Hamdania : tombé au champ d’honneur à Amrouna en 1958.  

     - Ferroukhi Mustapha : membre du PPA et ambassadeur du GPRA à Pékin, mort dans un accident d’avion en rejoignant son poste.  

     - Guenaoui Mohamed : rejoint l’ALN en 1956, lieutenant zonal en Wilaya 4. Tombé au champ d’honneur à Bab-El-Bekouche dans l’Ouarsenis en 1958,-  

     - Benyoucef Zouaoui : vaillant baroudeur, ancien d'Indochine

     -Hafidha Barça : héroïne tombée au champ d’honneur le 11 décembre 1960, le drapeau à la main, tuée par les paras de Bigeard.    

      -Ilmaïne, Landjerit, Benblidia : ces noms évoquant les anciens maîtres de l’école indigène. Ils ont formé des générations d’hommes dont des dizaines ont pris le chemin de l’honneur. Paix à leurs âmes !  

     - Katiba El Hamdania : son nom résonne glorieusement à travers les monts du Zaccar, de Zbarbar et de l’oued El Malah.  

     - Larbi Bouamrane dit «Si El Miliani», chef de commando. Il organisa avec brio l’ALN dans les maquis du Zaccar. Tombé au champ d’honneur à Bouzegza dans l’Ouarsenis en 1958.      

      - Nedjmet-Chamal Ifriquia : l’ENA : les anciens se souviennent de la glorieuse Etoile nord-africaine avec les Ghersi, Bouzar, Bouchouka, Mouloud Hachemi. -

    Oued Guergour : un violent accrochage eut lieu en novembre 1957 entre l’ALN et les paras de Bigeard qui comptèrent beaucoup de morts    

     - Platine, de son vrai nom Bouyarbou Hamid, lieutenant de l’ALN et chef de commando. Il s’illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche, Oued El Malah et tomba au champ d’honneur en 1957 à Sidi Okacha, près de Ténès.  

     - Quatre cents jeunes ont rejoint le maquis lors de la grève de 1956. Rares ceux qui ont survécu. On peut citer : Temoulgui, Ramdane Omar, Sadek Batel dit «Rouget»     

     - SMA : école du patriotisme. Mohamed Bouras et ses compagnons Bouzar Hamdane, Sadel El Foul, Larbi Bouamrane Rachid furent les fondateurs des Scouts musulmans algériens, dont de nombreux combattants tombèrent au champ d’honneur. Si M’hamed, chef de la wilaya 4, Allili, Kadi et bien d’autres.

    - Tizi-Franco : première offensive de l’ALN en 1956 sur les monts du Zaccar et dirigée par Si Bouzar et Si Belahcène. Plusieurs postes militaires détruits et des armes récupérées.    

     - UGEMA : Union générale des étudiants musulmans algériens : une école de formation nationaliste, dont les membre s’illustrèrent à travers les maquis. Rendons hommage à quelques-uns , Kadi Miliani, Dellouci, Abdelouaheb, Antri-Bouzar, Kelkouli…      

     - De nombreux patriotes, tombés au champ d’honneur au cours d’un violent accrochage avec les légionnaires du général Ducorneau en août 1958, reposent désormais au cimetière des chouhadas à Oum El-Bouaghi.

     - Zeddine : les membres de l’OS ont choisi ce lieu pour préparer les grandes lignes de la Révolution armée en 1949.

     Gloire à notre Algérie éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour ELLE !!!

     

     

     

     


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