• Boumediene-Anissa et Zohra-Ben Bella

     

    Celle qui aurait pu être la première dame de l’Algérie indépendante, madame Zohra Sellami, épouse Ben Bella est décédée le 23 mars 2010, à l’âge de 67 ans. Originaire de M’sila, elle est née le 24 novembre 1943 et était une militante du FLN durant la révolution algérienne.

    Destin pour le moins exceptionnel pour cette jeune femme de l’Algérie fraichement indépendante . Elle a le visage de la belle algérienne fière et rebelle qui refuse les rêves au rabais. Son discours, datant de 1968, n’a pas prit une ride, la condition féminine dont elle parlait est quasiment encore identique, tout comme la mentalité qu’elle décrivait. Révolutionnaire, elle affirmait qu’il fallait un renouvellement des structures sociales et une véritable révolution pour qu’il y ait un changement véritable dans les rapports entre les hommes et les femmes en Algérie.

    Elle étai jeune, à la fleur de l’âge, et ne voulait pas « se marier pour se marier ». Elle n’attendait pas le prince charmant, mais un homme qui partage ses idéaux et qui ait les mêmes idées politiques et humaines. Pour elle, le mariage n’était pas forcément une prison, mais peut être « une liberté à deux ». En disant cette phrase, la jeune Zohra Sellami ignorait que ces propos auraient un jour beaucoup de sens.

    Destin exceptionnel parce qu’elle a été arrêtée et emprisonnée deux fois sous le régime Benbella, alors qu’elle était militante. Elle ignorait encore que son avenir serait auprès du premier président de l’Algérie indépendante destitué. Lorsque ce dernier était en résidence surveillée, à Douéra, depuis le coup d’Etat de Houari Boumediene en 1965, Zohra Sellami était journaliste à l’hebdomadaire « Révolution africaine », l’organe central du FLN. En bonne révolutionnaire, elle était devenue une spécialiste des mouvements de libération de l’Afrique subsaharienne, des maquis du Frelimo (Mozambique) et du PAIGC d’Amílcar Cabral (Guinée et Cap-Vert). Sa chronique hebdomadaire était entièrement dédiée à l’émancipation du continent africain.     

    « Un jour de 1963, le cortège présidentiel passe au pied de la rédaction de « Révolution Africaine », près de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Sur le balcon, tous les présents applaudissent sauf une jeune femme. Ahmed Ben Bella la fixe du regard. Et ne l’oubliera plus. Près de dix années plus tard, détenu au château de Douéra, près d’Alger, depuis son renversement en juin 1965, il demande une faveur à son geôlier, Houari Boumediène. Une compagne. Les amis du président déchu proposent à Zohra Sellami de devenir l’épouse du mythique président, disparu des regards depuis si longtemps. Elle dit oui. A leur rencontre sur son lieu de détention, il lui dit : <<Je savais que ce serait toi.>>         

                                                                            Résultat de recherche d'images pour "bouquet de fleurs"                 

     Lorsque  le Président Boumédiène tombe amoureux de Anissa

    L’ex-première dame d’Algérie, Anissa Boumediene,                                                                               ouvre son cœur pour parler de sa vie avec                                                                                                 l’ex-président algérien, le grand Houari Boumediene,  

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       Cette grande dame était au coté de ce grand homme qui a prononcé un discours historique
    devant  l’Assemblée des Générale des Nations Unies en 1974 à New York.
    Anissa Boumediene était une militante au sein de l’Union Nationale des Femmes Algérienne.
    Elle oeuvrait pour la promotion de la femme algérienne. Elle  est la fille unique de ces parents.
    Après avoir décroché son baccalauréat, Anissa a rejoint l’université d’Alger pour étudier le droit.
    Elle avait étudié durant trois ans à cette université, avant de rejoindre la Sorbonne pour
    poursuivre sa quatrième année et y décrocher le diplôme de licence en droit.
    Une fois de retour en Algérie, Anissa a effectué le service national au palais de la justice où
    elle occupait le poste de vice procureur de la république.

    Ayant un problème lié à la nationalisation
    des entreprises de distribution des films cinématographique, elle a demandé de voir
    un responsable pour lui exposer ce problème. Après une succession de circonstances
    elle s’est retrouvée devant le président de la république, le grand Houari Boumediene.
    Après avoir exposé son problème, ils ont abordé des questions d’actualité.
     

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    Anissa avec feu le président Boumédiène

    Houari Boumediene a apprécié sa personnalité, son courage, son innocence mais aussi sa beauté, ainsi il lui a demandé de revenir dans quelques jours pour mettre le point sur sa préoccupation.
    C’est ainsi qu’il tombe amoureux de Anissa. Les premiers temps, il s’est toujours comporté avec
    prudence envers elle, vu la sensibilité du sujet et vu son statut. Ainsi, il l’a testé à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il fait le bon choix.
    Un jour, après leur mariage, il lui a dit qu’il apprécie énormément deux chose en elle : la première c’est que Anissa était discrète et qu’elle garde les secrets et par ce qu’elle est orpheline et n’a ni  frères ni soeurs. Pour sa part elle était toujours une épouse exemplaire. En effet, elle savait très bien que son mari fournissait énormément d’effort pour le bien être du pays et des citoyens, ainsi elle faisait de son mieux pour le mettre à l’aise quand il rentre chez lui, et elle était toujours près de lui.
    « J’ai appris beaucoup de chose de mon défunt mari. Il était une véritable école pour moi »,
    a-t-elle déclaré au journal Echorouk. « Moi qui ai étudié à l’école française vu la colonisation française, j’ai découvert à travers lui la culture arabe, et l’histoire de la civilisation musulmane"
    Tous les moments qu’elle avait passé avec son défunt mari resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
    Cette grande dame garde de très bons souvenirs d’un homme, souriant, compréhensif et qui était toujours près d’elle dans les moments difficiles. Elle garde, en outre,  des souvenirs d’un homme intelligent, intellectuel, qui a appris par cœurs des centaines de vers de poèmes et qui récite régulièrement le saint Coran. « Si je pouvais revenir au bon vieux temps, j’aurais accepté avec une immense joie »,

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    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas


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