• Anciens ferroukhiens

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mohamed Hebboul:Le mot de l'un des anciens lors des premières rencontres des ferroukhiens: 

    Plus que centenaire, notre collège de garçons, devenu lycée Mustapha FERROUKHI, a largement contribué à la formation de chacun d'entre nous. Il était aussi, au même titre que Miliana, un foyer de nationalisme puisque nombre de ses élèves l'ont quitté pour rejoindre le combat libérateur dont très peu en sont revenus. Gloire à eux!Notre lycée reçoit aujourd'hui, plusieurs générations de ses enfants qui vont renouer avec leur jeunesse et ses meilleurs moments d'amitié, de fraternité et de beaux souvenirs.
     Merci aux initiateurs de ces retrouvailles pleines d'émotion et Dieu fasse que nous en soyons encore  
     

    Rahimahoum Allah ces Chouhada du Lycée Mustapha Ferroukhi                                                   dont quelques uns furent mes amis de la 6ie à la 1ère.

    BENLECHEHEB Hamid, mon ami et frère de collège                                                                                     Excellent joueur de foot-ball du S.C.Miliana (SCM),                                                                                      élève au collège moderne de garçons de Miliana,                                                                                     devenu Lycée Ferroukhi. Avant de rejoindre la lutte armée,                                                                                il était élève à l'Ecole Normale pour Instituteurs de Bouzareah,                                                                 récemment baptisée à son nom

     

    Djilali DELLOUCI 

    Moudjahid depuis le 1er janvier1956 dans la région du Zaccar. Mort au champ d'honneur                                   en Novembre 1959, au cours d'un accrochage avec l'ennemi dans la région de Médéa.

     

    Tout au début de la révolution, je l'ai rencontré à Téniet-El-Had et lui ai proposé de rentrer                                avec moi à Miliana. Il déclina l'offre poliment me disant qu'il avait encore à faire dans cette ville.                       En réalité, il avait déserté du lycée et il activait déjà au sein de l'ALN                                                                 Ni lui ni moi, ne savions que nous allions devenir beaux-frères

     

    Mustapha FERROUKHI C’est en partance pour Pékin pour rejoindre son poste d’Ambassadeur                                           du Gouvernement Provisoire Algérien que Mustapha FERROUKHI trouva la mort                                                                avec sa femme et trois de ses enfants. suite au crash de leur avion. Mustapha Ferroukhi  était également              le fondateur du journal "La voix de l’Algérie" journal qu'il a créé avec Abdelhamid Mehri.                    La devise de la république algérienne, «par le peuple et pour le peuple», aurait été repris d'un éditorial signé par MustaphaFerroukhi dans son journal. 

    Soued:Juste pour rectification si vous le permettez, FERROUKHI Mustapha n'est pas parti en chine avec tous ses enfants, y a eu une fille qui est restée à Miliana dont je suis la fille, Donc Mustapha FERROUKHI est mon grand père. 

    Lors de mes premières années au Collège de Miliana, qui deviendra à l'indépendance, Lycée Mustapha Ferroukhi,                  j'ai eu le privilège de côtoyer souvent Mustapha Ferroukhi dans le "Cercle de la Médersa" qui se trouvait à l'angle                  de la Rue Belabbes-Nabi et du Boulevard de la République, tenu par "Ammi" Ahmed, un homme charmant et au thé très réussi. Bien sûr c'était autour de discussions à sujets divers et naturellement politiques. Chacun à sa manière préparait au Combat Libérateur au terme duquel Mustapha Ferroukhi n'assistera pas pour fêter l'Indépendance.Et tous mes enfants             ont été de ce lycée

    Résultat de recherche d'images pour "le mot de l'ancien du lycee ferroukhi" 

    Notre Prof de Sciences au collège de garçons aujourd'hui Lycée Mustapha FERROUKHI. Mlle Séné qui m'a dédicacé un opuscule sur Miliana, ses élèves et le lycée et dont j'ai fait donation à l'association du lycée (Photo prise chez moi) Elle a souhaité revoir son domicile d'alors et je l'ai accompagnée jusque devant la porte où elle fut chaleureusement accueillie et je dus attendre longtemps sa sortie, retenue par des boissons chaudes et des confitures de coings et de cerises...L'hospitalité milianaise ne s'est pas perdue, m'a-elle dit.

    - Mr Tahar Tédjini, Professeur Agrégé d'Arabe au Lycée Mustapha Ferroukhi de Miliana est orginaire de Laghouat (Ain-Madhi) et où des commémorations scoutes à sa mémoire étaient organisées encore il y a quelques années. J'étais son élève au Lycée et son scout à Miliana

    - La Troupe Musicale et Théatrale Thouria de Laghouat s'est produite à Miliana lors d'une tournée dans toute l'Algérie au profit des Scouts Musulmans Algériens (SMA) et, faisant le mur du Lycée, j'ai passé la nuit en compagnie de ses artistes à l'Hôtel Fleurus, transformés en magasins d'ameublement par les Salemkour.

    Déserteur du lycée pour le combat libérateur, Si Omar Ramdane,Commandant de l'ALN et seul rescapé de ses camarades    Kadi Miliani et Dellouci Djilali

     Un lycéen dans le maquis

    «Miliana, ma ville, avait fait allégeance à l’Emir en 1835 qui en a fait un khalifa et où il a édifié une armoirie qui a été ressuscitée et reconstituée, fort heureusement. Sa demeure est devenue un musée sur la place de l’Horloge. Il faut dire que la population, qui lui était acquise, l’a bien accueilli, et elle n’a pas hésité à brûler la ville lorsque l’occupant français a tenté de l’investir. Ses soldats, évalués à près de 1200, ont été piégés par la population qui avait  pris position sur les hauteurs. Le général Changarnier a essayé de sauver les siens mais s’est heurté à la vaillance de Ben Allal, un des lieutenants de l’Emir.

    Ces postures de la population ont eu un impact par la suite, puisque Miliana a été un foyer nationaliste avec une élite engagée, à l’image de Mustapha Ferroukhi, élu à l’Assemblée et moudjahid dès le déclenchement de la lutte de Libération. Il y avait le lycée et l’Ecole normale d’institutrices qui faisaient de la ville des Cerises un centre de rayonnement à l’échelle nationale.

    C’est dans cette atmosphère culturelle et engagée que j’ai grandi. J’ai assisté à l’accueil de Messali Hadj lors de sa visite ici en 1952. Je ne peux vous décrire l’engouement et l’enthousiasme qui ont envahi la population. J’ai toujours cette image du zaïm, vêtu de blanc avec son tarbouche, qui fascinait les foules comme envoûtées. Il a passé deux nuits au domicile de Mustapha Ferroukhi. C’était l’un des derniers déplacements de Messali dans son pays avant sa déportation, après avoir tenu un meeting à Orléansville qui s’est soldé par 3 morts.» 
    Omar avoue que son frère Abdelkader ramenait à la maison un journal et le cachait après lecture. «J’ai fini par le trouver.

    C’était Algérie Libre qui a renforcé mon enthousiasme déjà à fleur de peau lors de mon passage au scoutisme, école de nationalisme qui a absorbé un grand nombre de militants dont plusieurs ont pris part à la Révolution en 1954, on peut citer Ali Amar (Ali la Pointe), natif de Miliana et que j’ai bien connu.» Omar abhorre la routine, il a horreur de l’immobilisme, véritable capitulation devant l’horloge biologique et pas seulement. Notre jeune homme ne pouvait rester passif face à l’insoutenable joug colonial. «Le jour des ‘‘événements’’, on a vu la mobilisation inhabituelle de la police qui a barré des routes. On ne savait pas ce qui se passait....Ce n’est que le lendemain qu’on a appris à travers l’affichage habituel des journaux. Je me rappelle de la carte de l’Algérie avec en gras les points de tension. On s’était dit qu’enfin, après nos voisins, voilà notre tour de dépoussiérer l’histoire. Mais l’année qui suivit a été calamiteuse avec l’arrestation de Bitat en mars 1955, de Ben Boulaïd, la mort de Didouche et l’absence de Benkhedda au Caire et de Boudiaf au Maroc.

    Le frémissement a en fait commencé en 1956 à la faveur de la grève et contrairement à tout ce qui a été dit, c’est la section d’Alger des étudiants qui en est l’initiatrice et qui nous a informés. J’ai activé sous les ordres d’un grand militant, Hamdane Batel (cousin de Sadek) et de Kouachi, j’étais le 3e responsable de Miliana et de la région.»

    En décembre 1956, Omar rejoint le maquis du Zaccar. «On était 13 lycéens. On a eu la chance de rencontrer Laroui Salah et Bougara qui revenaient du Congrès de la Soummam. Ils nous ont fait assister à la réunion où il a été question du découpage en zones. Ils venaient mettre en place les structures. Nous y avons rencontré Hassan Khatib et Bouamama.

    Au cours de cette réunion, Si M’hamed nous a invités à aller dans la zone de notre choix. Nous étions trois à opter pour les unités  : Meliani Kadi, Dellouci Djillali et moi. Je suis le seul rescapé. Il y avait  un commando de la Zone 3 appelé commando Djamel qui voulait être la copie du fameux commando Ali Khodja, composé de l’élite des djounoud. C’était une compagnie d’élite en même temps qu’un creuset où les régions venaient y puiser des éléments.                                                  Naissance le 29 novembre 1937 à Miliana. Le plus jeune d’une fratrie de 7 frères et sœurs. Marié, père de 4 enfants. En 1956, il interrompt ses études. Active au sein de l’OCFLN. Rejoint l’ALN dans le Dahra où il combat jusqu’à l’indépendance. Commandant de l’ALN. Député à l’Assemblée constituante (1962/1964) et de l’APN jusqu’en 1968. Membre du comité central du FLN (1964). Il quitte la politique en 1967. Etudie et obtient la licence en droit (1972). Accusé d’être un opposant, il est emprisonné en 1968. A sa sortie, il crée des entreprises et fonde le FCE en 2000. Sénateur en 2010.

    Merouane Hebboul ex-ferroukhien: Ayant rencontré un bon ami à moi, Dahmane Elfoul (à gauche sur la photo) devant l'entrée du Lycée Ferroukhi, l'idée m'est venue de suite d'immortaliser cet instant avec mon mobile. Ayant rencontré un bon ami à moi, Dahmane Elfoul (à gauche sur la photo, son coll_gue à droite) devant l'entrée du Lycée Ferroukhi,,, l'idée m'est venue de suite d'immortaliser cet instant avec mon mobile. Dahmane est un artiste né, sa guitare ne le quitte point. Il a composé pas mal de morceaux...

     
     

     L'équipe de basket du Collège Moderne de Garçons de Miliana qui deviendra "Lycée Mustapha Ferroukhi".                                                           Aux jeux scolaires ( ou universitaires) de Blida, cette équipe perdit le titre d'un panier contre le Lycée Ardaillon d'Oran                                            et ne comptait qu'un "musulman" (Bibi) en son sein entre le prof de sports Mr Dona et Prost,                                                                                   le grand Pierre derrière et Hini, assis au milieu

     Khaled Chengab


    Des générations entières se sont succédées,internes,externes,demi-pensionnaires,de jeunes lycéens venus de toute la région, et pour quelques uns de plus loin encore parfaire les connaissances acquises ailleurs.
    On a tous arpentés les mêmes couloirs,empruntés la même cour.On s'est tous croisés,vus, on a tous sentis les mêmes effluves qui émanaient des cuisines pour inonder les couloirs, on a tous eu plus ou moins les mêmes profs pour la plupart venus eux aussi de partout dans le monde,sans oublier les incontournables cheikhs MOHAMED LANDJERIT, ABDELKADER TIBAHINE. Je vous parle comme le dit si bien la chanson d'un temps que les ..........Bien d'autres sont arrivés par la suite que je n'ai pas eu le privilège de connaitre.
    Ce lycée occupe une place importante de l'histoire de chacun d'entre nous. C'est dans cet établissement qu'une partie non négligeable de notre personnalité s'est construite, c'est en son sein alors que l'on ne s'en doutait même pas que les premières esquisses de nos carrières respectives se sont profilées. C'est enfin dans ses classes qu'a commencé l'apprentissage des matières et des dures lois de la vie. Le tout pour reprendre la formule de cheikh MOHAMED RANDI, dans une saine émulation.

    Md Benrabah (à gauche) et Hamdane Boumad

     

    L’image contient peut-être : 2 personnes, costume

    Dommage pour les mimosas: chaque arbre était destiné à un groupe de lycéens. (Ceux de Ain Defla préféraient celui qui était à proximité de la chaudière)Les Milianais se tassaient sous celui du réfectoire..La particularité de ce Lycée c'est de nous avoir permis le contact avec tant d'amis venus de tous les coins du pays.On appréciait la gentillesse des élèves qui venaient de Cherchel, de Damous, de Novi et de Gouraya, de Djendel, de Ghrib. Nos amis de Theniet étaient amicaux. Nos amis  de Ain Defla n'étaient pas porté sur la littérature mais ils nous damaient le pion en Mathématiques.Que d'amitiés sont nées durant ces années.Je regrette que le Lycée actuel ne regroupe plus  des élèves de différentes régions, ce qui permettait la connaissance de l'autre et son respect.A ce jour durant nos rencontres avec eux, on relate nos souvenirs.Je me souviens de mon grand frère et ami Ahmed Benslimane Allah Yerhmou qui relatait ses années Lycée  avec beaucoup d'affection et de plaisir.Un ami de Gouraya que j'ai rencontré au hasard d'une promenade à Sidi Brahem El Kheouas arrivait à peine à retenir ses larmes en évoquant le nom de Mustapha Ferroukhi.Souhaitons à ce Lycée, la pérennité et  le succès qui fut le sien depuis des lustres.
    Mohamed Benrabah

    Commentaires

     

     
    1
    zouaoui
    Il y a 2 heures
     

    Les mots que j'écris sur mon passé à Miliana se libérent et me libérent .Ils révelent l'amour de mon pays natal et des etres que j'ai connus et ainsi ,restituent un pan de mon passé ,un fragment de mon histoire .Je suis fiér d'avoir vu le jour sur cette terre ,dans le Haut-Chélif à Djendel et souvent la douleur creuse dans le coeur de l'homme ,de profondeurs insoupçonnées et les déracinements profonds laissent de grands vides sillonnés par de multiples blessures et meurtrissures .On ne guérit pas de la nostalgie du pays .Un accent,une odeur,une couleur suffisent pour que ressurgissent les choses perdues .Alors les souvenirs de ma jeunesse au lycée ,viscéralement imprimés au fond de mon etre ,se bousculent et bondissent comme l'eau d'un impétueux torrent ,toute fumante d'écume .Le passé ne s'enterre pas et les souvenirs de jeunesse resteront toujours vivaces dans mon coeur ,malgré le temps  .Ces morceaux de souvenir ,recollés offriront le ciel craquelé des puzzles mais ne ressusciteront pas sa féerie  !!

    SOUHAIT DE SORTIR NOTRE PAYS DE LA CRISE ET RENOUER AVEC LE PROGRES 

    Sans etre un expert des questions politiques ,institutionnelles ou économiques je me léve en tant qu'Algérien pour dire un ressenti que j'ai éprouvé et qui a été à l'origine de mon éxil en Europe .            Nous ne pouvons plus nous voiler la face .Notre pays va mal ,car engagé dans une impasse et continue de tourner en rond . Doit-on retenir notre souffle ou réduire notre action à des supputations concernant l'avenir de nos enfants ,la sécurité et la transition démocratique ?  Plutot que d'avoir ensemble à partager l'inquiétude grandissante et le mal-etre qui occasionnent la colére et l'éxaspération de tout un peuple ,retroussons nos manches .L'heure n'est plus au répit et notre pays n'est pas prédestiné au chaos .Certes les menaces extérieures ,qu'elles soient économiques ou venant de la situation à nos frontiéres ,notamment celles du sud ,pésent sur notre sécurité si nous ne prenions en main,aujourdhui,notre destinée .Personne ne le fera à notre place sinon que pour nous ruiner encore davantage ....

    Pour ma part,je suis malade de voir la dégradation de mon pays .Je suis rendu malade par tous les égarements de notre politique de développement ,de la mauvaise gestion qui nous coutent de plus en plus cher puisqu'ils hypothequent l'avenir de tous nos enfants .L'incompétence agissant sur la gestion de notre pays et l'abandon du réferentiel de nos valeurs ethiques sont le cancer qui nous ronge en nous éloignant pour des générations encore , des standards qui font une nation civilisée moderne et prospére .Le simple citoyen algérien tout comme je suis,sent bien à notre époque que plus rien ne peut continuer comme cela a été depuis l'indépendance de notre pays .Que ce soit pour les Hommes qui se sont bravement battus pour conquérir notre indépendance ou pour ceux qui n'ont connu que l'Algerie algérienne .Le constat est donc affligeant à bien des égards .

    LES ALGERIENS DE L'ETRANGER PLUS QU'UNE DIASPORA , UN TRAIT D'UNION 

    Beaucoup d'Algeriens établis à l'étranger ont conquis des positions et savoirs dans de trés diverses spécialités et de nombreux pays .L'immigration algérienne est ancienne en Europe ,principalement en France .Et que ce soit dans ce pays ou sous d'autres cieux ,il n'en demeure pas moins que certains de ses membres brillent par leur compétence et leur réussite .Aux autorités de les attirer vers le pays de leurs parents,de leurs origines et de les faire contribuer aux défis et enjeux prometteurs de l'Algerie à venir .Ouvrons la porte ,balisons le chemin des retrouvailles,donnons confiance à ces perles vivant à l'étranger .Pour ces battants aux compétences reconnues faisons de notre pays une terre d'opportunités et d'expression de leurs talents .Notre Etat qui se respecte doit se mobiliser au profit de cette source inestimable de talents .Ainsi notre gouvernement autour d'actions fortes,devra plus qu'aujourdhui fédérer tous les Algériens sans distinction nationaux et binationaux ,créer des synergies ,des plateformes et un réseau à maillage serré pour le bénefice de tous .Rien ne sera plus productif que des liens forts entre les membres de notre communauté à l'étranger .Reconnus dans d'autres pays, les Algériens expatriés ont un besoin insatiable d'exister aussi dans leur pays d'origine . Aujourdhui ils se sentent humiliés parce que sans connaissances et sans reseau sur le terrain algérien alors qu'ailleurs ils sont valorisés par leurs sciences leurs savoirs et leurs compétences utiles . Toutes les portes devraient leur etre ouvertes ! Nos élites formées en Algerie ou à l'Etranger ont beaucoup à faire ensemble à échanger à produire à construire si l'on veillait à promouvoir ces hommes et ces femmes de savoir ,promesse d'avenir pour nous tous ,pour l'Algerie .

    Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas

     

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    1
    zouaoui
    Mardi 14 Mars 2017 à 00:40

    Les mots que j'écris sur mon passé à Miliana se libérent et me libérent .Ils révelent l'amour de mon pays natal et des etres que j'ai connus et ainsi ,restituent un pan de mon passé ,un fragment de mon histoire .Je suis fiér d'avoir vu le jour sur cette terre ,dans le Haut-Chélif à Djendel et souvent la douleur creuse dans le coeur de l'homme ,de profondeurs insoupçonnées et les déracinements profonds laissent de grands vides sillonnés par de multiples blessures et meurtrissures .On ne guérit pas de la nostalgie du pays .Un accent,une odeur,une couleur suffisent pour que ressurgissent les choses perdues .Alors les souvenirs de ma jeunesse au lycée ,viscéralement imprimés au fond de mon etre ,se bousculent et bondissent comme l'eau d'un impétueux torrent ,toute fumante d'écume .Le passé ne s'enterre pas et les souvenirs de jeunesse resteront toujours vivaces dans mon coeur ,malgré le temps  .Ces morceaux de souvenir ,recollés offriront le ciel craquelé des puzzles mais ne ressusciteront pas sa féerie  !!

    SOUHAIT DE SORTIR NOTRE PAYS DE LA CRISE ET RENOUER AVEC LE PROGRES 

    Sans etre un expert des questions politiques ,institutionnelles ou économiques je me léve en tant qu'Algérien pour dire un ressenti que j'ai éprouvé et qui a été à l'origine de mon éxil en Europe .            Nous ne pouvons plus nous voiler la face .Notre pays va mal ,car engagé dans une impasse et continue de tourner en rond . Doit-on retenir notre souffle ou réduire notre action à des supputations concernant l'avenir de nos enfants ,la sécurité et la transition démocratique ?  Plutot que d'avoir ensemble à partager l'inquiétude grandissante et le mal-etre qui occasionnent la colére et l'éxaspération de tout un peuple ,retroussons nos manches .L'heure n'est plus au répit et notre pays n'est pas prédestiné au chaos .Certes les menaces extérieures ,qu'elles soient économiques ou venant de la situation à nos frontiéres ,notamment celles du sud ,pésent sur notre sécurité si nous ne prenions en main,aujourdhui,notre destinée .Personne ne le fera à notre place sinon que pour nous ruiner encore davantage ....

    Pour ma part,je suis malade de voir la dégradation de mon pays .Je suis rendu malade par tous les égarements de notre politique de développement ,de la mauvaise gestion qui nous coutent de plus en plus cher puisqu'ils hypothequent l'avenir de tous nos enfants .L'incompétence agissant sur la gestion de notre pays et l'abandon du réferentiel de nos valeurs ethiques sont le cancer qui nous ronge en nous éloignant pour des générations encore , des standards qui font une nation civilisée moderne et prospére .Le simple citoyen algérien tout comme je suis,sent bien à notre époque que plus rien ne peut continuer comme cela a été depuis l'indépendance de notre pays .Que ce soit pour les Hommes qui se sont bravement battus pour conquérir notre indépendance ou pour ceux qui n'ont connu que l'Algerie algérienne .Le constat est donc affligeant à bien des égards .

    LES ALGERIENS DE L'ETRANGER PLUS QU'UNE DIASPORA , UN TRAIT D'UNION 

    Beaucoup d'Algeriens établis à l'étranger ont conquis des positions et savoirs dans de trés diverses spécialités et de nombreux pays .L'immigration algérienne est ancienne en Europe ,principalement en France .Et que ce soit dans ce pays ou sous d'autres cieux ,il n'en demeure pas moins que certains de ses membres brillent par leur compétence et leur réussite .Aux autorités de les attirer vers le pays de leurs parents,de leurs origines et de les faire contribuer aux défis et enjeux prometteurs de l'Algerie à venir .Ouvrons la porte ,balisons le chemin des retrouvailles,donnons confiance à ces perles vivant à l'étranger .Pour ces battants aux compétences reconnues faisons de notre pays une terre d'opportunités et d'expression de leurs talents .Notre Etat qui se respecte doit se mobiliser au profit de cette source inestimable de talents .Ainsi notre gouvernement autour d'actions fortes,devra plus qu'aujourdhui fédérer tous les Algériens sans distinction nationaux et binationaux ,créer des synergies ,des plateformes et un réseau à maillage serré pour le bénefice de tous .Rien ne sera plus productif que des liens forts entre les membres de notre communauté à l'étranger .Reconnus dans d'autres pays, les Algériens expatriés ont un besoin insatiable d'exister aussi dans leur pays d'origine . Aujourdhui ils se sentent humiliés parce que sans connaissances et sans reseau sur le terrain algérien alors qu'ailleurs ils sont valorisés par leurs sciences leurs savoirs et leurs compétences utiles .         Toutes les portes devraient leur etre ouvertes ! Nos élites formées en Algerie ou à l'Etranger ont beaucoup à faire ensemble à échanger à produire à construire si l'on veillait à promouvoir ces hommes et ces femmes de savoir ,promesse d'avenir pour nous tous ,pour l'Algerie .

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