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     Coiffe des enfants de grande tente de Laghouat

     

    La plume contre le sabre, Mohamed Bensalem laghouat (1904-1985)
    "Je sais qu’en ce qui me concerne, je n’ai peut-être pas assez fait et pas assez donné pour la cause nationale. Colonisé, quoique je fasse et quelles que soient les souffrances que j’endure, jamais je ne me considérerais comme quitte vis-à-vis de Dieu et vis-à-vis de la patrie. Notre cause est tellement belle et si sacrée qu’elle exige de nous une vigilance sans relâche et un dévouement sans bornes. Etre militant, c’est se donner entièrement au service de la justice et de la liberté. "                             (CHEZ LAZHARI LABTER EDITIONS )

     

    Résultat de recherche d'images pour "laghouat à Miliana"     Rey Malek artiste en musique, Laghouat      

     

    «Si El-Hadj, dis-nous, Rey Malek, c'est qui aujourd'hui ?», lui demande le journaliste. 

    Et son interlocuteur de répondre humblement: «C'est le vieil homme que je suis devenu et que vous voyez. 

    Le vieil homme qui chaque trimestre perçoit 1500 DA et qui attend calmement la mort...». 

    C'était en juin 1982, une année avant sa disparition. Ce spécialiste des genres oriental, 

    haouzi et moghribi, cet homme à la voix d'or finira seul, sans femme et sans enfants, 

    terrassé par la maladie

     

     

    mon papa, mon ainé porte son prénom, Saâd-Eddine

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    son petit fils en coiffe naturelle

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    Résultat de recherche d'images pour "saad eddine hebboul" aujourd'hui

     

    Le Roi Mohamed V. L'un de mes enfants, en son honneur,
    s'appelle El Malik Mohamed

     

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    Moncef Bey, nom francisé de Mohamed El Moncef Bey,
    né le 4 mars 1881 à Tunis et décédé le 1er septembre 1948 à Pau,
    est bey de Tunis du 19 juin 1942 ...exilé à Laghouat- années 40 - à qui,
    gamins, nous rendions visite, rue du Kabou et "entretenions" conversation

    Image associée

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    Coiffe sud saharienne

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    Coiffe d'une Naïlia de Bousaada

    Coiffe moderne passe partout chez nous

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    Coiffe et tenue sportive

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    coiffe croix du sud

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    coiffe maritale de Tlemcen

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    Cerise en coiffe

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    Isabelle Eberhard, écrivaine,
    devenue algérienne apres son entrée en Islam

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    Coiffe d'Ain Madhi

    Aurélie Picard 
    La Roumia Devenue

     


    Lalla Yamina Tidjani
    1849 – 1933            

     

    La lorraine du Sahara

    Coiffe laghouatie de couleur

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    Image associée Coiffe targuie

    Coiffe du Colonel Amirouche au maquis

    coiffes laghouaties

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    Mustaha Brahim-Djelloul de Miliana, le beau gosse

    Et Mohamed Mohamed-Azizi de Miliana

    J'aurais voulu voir mon ami Hadj Tayeb Benabbad
    élégamment vêtu de la tête aux pieds à l'algérienne
    comme l'était son père Si Benyoucef

     
    Photo de Tayeb Benabbad.

     

     

    Hommes de Foi à Miliana

     

     

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     Coiffe du premier écrivain algérien (Djelfa)
    Mohamed ben si Ahmed ben Sidi Chérif (1879-1921)

    "Il parait, l'interrompt une jolie femme blonde, que chez vous, monsieur, on mange des sauterelles et qu’on fait sa prière sur les terrasses ! "
     - Qui vous a dit cela Madame ?
     - Mais je l’ai, je crois bien, lu dans Tartarin de Tarascon ,
     - On prétend même, interroge une autre, que les arabes ont l’hospitalité si généreuse qu ils offrent tout…et, rougissant un peu, elle ajoute :même leurs femmes à l’hôte qui ils reçoivent..Pourtant vos femmes sont voilées et enfermées..

      - Vous ignorez tout de notre mentalité, les colons, qui exploitent mon pays font du sensationnel et déforment la réalité. Ils divisent mon peuple et lui inventent des fables. Nos épouses arabes, si on leur offrait de partager ce qui fait votre joie, madame, vos élans vers l’intellectualité masculine, votre souci constant et si charmant d’une vie plus active, plus agitée, elles vous répondraient que, seules suffisent à leur bonheur la satisfaction du mari et les joies de la famille.  

     Il veut changer de coiffe et demande votre aide

     

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    Pris en stop à Hassi Messaoud et disant qu'il était de Miliana:
    - Connaissez-vous mon ami Mohamed Hebboul ?
    - Bien sûr, c'était mon entraineur de foot

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    Résultat de recherche d'images pour "gadames/benyoucef"

    Benyoucef, bédéiste et poète de Miliana,
    ami de Lazhari Labter poete, journaliste, écrivain, éditeur de Laghouat

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    Avez-vous été prénommés de noms qui rappellent un événement
    et en avez-vous donné en souvenirs mémorables à vos enfants ?
    Nous en diriez-vous un peu sur ce sujet ?
    Jouez le jeu que je commence.
    Les miens ont été prénommés ainsi :

     1er  - Saâd-Eddine, chercheur,du prénom de mon Père,    


     2ie  - Zeineddine, enseignant, du nom du Ministre des Affaires Etrangères Syrien qui défendit à l'ONU notre      cause pour l'Indépendance durant notre lutte pour la Liberté,   
    "L'affaire algérienne est à l'ordre du jour de l'Assemblée des Nations                                               Pour la troisième année consécutive, l'Assemblée générale des Nations unies a inscrit le problème algérien à l'ordre du jour de sa session ordinaire. (...) ... L'an dernier, le F.L.N. avait pris pour avocat le délégué syrien. Le discours de M. Zeineddine, violent et (...)"


     3ie  - El Malik-Mohamed, pilote, du nom du nom du Roi du Maroc Mohamed V déporté avec sa famille, partie pour son soutien à la Cause Algérienne,


     4ie  - Mohamed-Ali,  topographe, du nom du grand boxeur Cassius Clay, objecteur de conscience qui refusa d'aller combattre au Viet-Nam alors qu'il était le champion du monde toutes catégories. Il fut suspendu avec perte de son titre, (topographe)


      5ie - Benyoucef, usine fabriquant des pièces pour avions,du nom du Saint-Patron de Miliana, Sidi Ahmed Benyoucef,  , Amateur music : http://www.soundclick.com/bands/default.cfm?bandID=289516

    Image associée


     6ie - Merouane, informatique, en celui de Sidi Merouane de Ténès, ce grand marin qui termina sa vie en prières sur le mont de Ténès au-dessus de la mer. L'un de mes joueurs de foot, pour une erreur de jeunesse, était sous menace et j'ai dû pré-plaider sa cause auprès du juge qui était en pélerinage à Sidi Mérouane et dont le dénouement fut heureux.Merouane a crée un site, Corbusmil
    CORBUS=mer, MIL=Miliana, très fréquenté, Corbusmil.com, Merouane pratiquement né au bord de mer à Gouraya  

      Je n'eus pas de fille. Leur aurais-je donné ceux de mes ancêtres ? :
    Nakhla (palmier femelle), Chouikha, Rbeïha, Messaouda, Aouali, Hanina, Fatna.
    Mes petites filles ont été prénommées Mériem, Rym, Maroua, Kenza, Louiza.

     

     


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    Si j’étais millionnaire !

     

    Les commandements de Dieu racontés aux enfants du catéchisme : tu ne voleras pas

    « Aujourd’hui vous allez faire une rédac­tion », dit le maître en classe de Sixième. « Pre­nez vos cahiers et écri­vez : Ce que je ferais si j’étais mil­lion­naire. »

    Oh ! pour une fois, c’était un sujet for­mi­dable, et les enfants se mirent au tra­vail avec enthou­siasme. Les plumes grin­çaient avec zèle sur le papier, et çà et là, un gar­çon ou une fillette rêvait, le bout du porte-plume entre les dents, avant de conti­nuer. Comme c’était inté­res­sant de décrire ce qu’on entre­pren­drait si, par hasard, on gagnait un mil­lion à la lote­rie.

    À la fin du cours, le pro­fes­seur ramas­sa les cahiers. Ren­tré chez lui, il allu­ma sa pipe et com­men­ça à lire. Ceci, c’était la rédac­tion de Roger, un joyeux petit gar­çon à la bouche et aux yeux rieurs, et qui pre­nait la vie du bon côté.

    « Si j’avais un mil­lion », écri­vait le gar­çon, « je m’achèterais un magni­fique cha­let sur les bords du lac des Quatre-Can­tons et une auto grande comme un camion de démé­na­ge­ment. Il me fau­drait éga­le­ment un yacht de luxe avec un moteur. Je sillon­ne­rais alors le lac du matin au soir, comme une flèche, et les gens nageant dans l’eau, seraient épou­van­tés quand je m’amuserais à les frô­ler. Par mau­vais temps, je pren­drais place dans ma voi­ture du ton­nerre et je par­cour­rais à cent à l’heure, tous les can­tons, et tous les gens me regar­de­raient et diraient : c’est Roger, le mil­lion­naire. Voi­là qui serait chic ! Comme j’aimerais être mil­lion­naire ! »

    amour immodéré des biens terrestres 

    Le pro­fes­seur fer­ma le cahier avec un sou­rire, sai­sit le sui­vant qui appar­te­nait au gros Jean­not.

    « Si j’étais mil­lion­naire, j’épouserais la cui­si­nière de l’hôtel de la Rose, parce qu’elle cui­sine comme pas une. Il fau­drait qu’elle me serve chaque jour mes mets pré­fé­rés, du veau froid, en entrée, un grand plat de nouilles au gruyère, de l’oie rôtie et des fraises à la crème fouet­tée. Si je rece­vais cela tous les jours, je serais content. Je n’aurais pas d’autre désir. Ah ! si, il me fau­drait encore, bien enten­du, une glace aux fruits chaque jour. »

    « Quel affreux gour­mand », mur­mu­ra le pro­fes­seur, en sou­riant. Puis, il prit le devoir de Rosette, qui avait ten­dance à être coquette.

    « Si j’avais un mil­lion », y lisait-on, « je m’achèterais les plus beaux vête­ments, comme on en voit au ciné­ma. Je chan­ge­rais de robe trois fois par jour, avec l’aide d’une femme de chambre, tou­jours comme dans les films. Et puis, je ferais moi-même du ciné­ma, natu­rel­le­ment, parce que, quand on a beau­coup d’argent, on arrive à ce que l’on veut. Je joue­rais les plus beaux rôles, et les gens diraient : c’est la mil­lion­naire, voyez comme elle joue mer­veilleu­se­ment bien. » 

    Catéchèse : les commandements de Dieu

    « Eh bien ! » mur­mu­ra le maître, en hochant la tête « Que de rêves dans cette petite tête ». Puis venait la rédac­tion du petit Fré­dé­ric, le fils du fores­tier.

    « Si je gagnais un mil­lion, je serais fores­tier comme mon père, car il n’y a rien de plus beau que d’être fores­tier, même si on est mil­lion­naire. Mais j’achèterais alors toute la forêt, ain­si elle m’appartiendrait avec tout le gibier, et j’irais à la chasse tout seul, parce que je ne veux pas que les chas­seurs du dimanche blessent le gibier. »

    « Voi­là qui n’est pas mal du tout, ce petit Fré­dé­ric fera son che­min », se dit le maître en lui-même. Il eut encore bien des cahiers en mains, et les châ­teaux en Espagne que les enfants se construi­saient s’échafaudaient tou­jours plus haut. Enfin, il ne res­ta plus que le cahier de Rosine, une petite fille pauvre, dont la maman était malade. Le père était mort par acci­dent quelques années aupa­ra­vant.

    « Si j’avais un mil­lion », écri­vait l’enfant, « j’achèterais une petite mai­son avec un toit rouge et des volets verts. Et c’est là que je vou­drais vivre avec ma mère, et il y aurait beau­coup de fleurs aux fenêtres. J’appellerais aus­si le méde­cin le plus répu­té auprès de ma mère, afin qu’il la gué­risse. Je ne dési­re­rais rien de plus pour moi, parce que quand je serai grande et si maman est en bonne san­té, nous gagne­rons assez d’argent pour ne pas souf­frir de la faim. Le reste de l’argent, je l’emploierais pour les pauvres, afin qu’eux aus­si n’aient plus faim et qu’ils puissent éga­le­ment se soi­gner et gué­rir s’ils sont malades. Ain­si, je pour­rais faire beau­coup de bien, car, il me semble que celui qui pos­sède un mil­lion doit aus­si faire le bien et secou­rir les pauvres là où il peut. Voi­là ce que j’aimerais réa­li­ser, si j’étais mil­lion­naire. »

    Le len­de­main, le pro­fes­seur ren­dit les cahiers.

    « Vous avez tous employé le mil­lion à des fins dif­fé­rentes », dit-il, tan­dis que les enfants dres­saient l’oreille. « Cer­tains d’entre vous ont écrit des choses réel­le­ment insen­sées, et il faut se réjouir sin­cè­re­ment qu’ils n’aient point gagné le mil­lion à la lote­rie. Roger, avec son yacht, devien­drait pro­ba­ble­ment fou de vitesse et ne ferait rien de bien de toute sa vie. Il est plus sage pour lui d’apprendre un métier hono­rable, pour deve­nir un maître adroit et il sera ain­si plus utile à ses sem­blables que s’il était un mil­lion­naire qui avale des kilo­mètres. »

    Roger regar­da son pro­fes­seur d’un œil un peu scep­tique. Tout cela ne lui sem­blait pas tel­le­ment vrai.

    « Jean­not, lui, n’aspire qu’à la bonne chère. S’il fai­sait de tels fes­tins chaque jour, il aurait vite une mala­die d’estomac qui lui pro­vo­que­rait d’horribles dou­leurs et il fini­rait bien­tôt à l’hôpital ou même au cime­tière. Pour celui-là aus­si, il vaut mieux qu’il ne gagne pas le mil­lion. »

    Les enfants jetèrent un regard mali­cieux à Jean­not qui, à son tour, ne parais­sait pas très convain­cu par les paroles du maître.

    « Rosette aime­rait de beaux vête­ments, deve­nir une élé­gante et embras­ser la car­rière de star de ciné­ma. C’est bien la chose la plus idiote, à mon avis. Tout man­ne­quin de mode ne devient pas for­cé­ment une bonne actrice, et il vaut mieux, sans nul doute, qu’elle apprenne à cui­si­ner, à rac­com­mo­der et à repri­ser des bas. Et elle sera plus heu­reuse. »

    Rosette bais­sa la tête, son joli visage tout empour­pré.

    La générosité envers les pauvres expliqués aux enfants

    « Ce qu’a écrit Fré­dé­ric, me plaît beau­coup. Il veut deve­nir fores­tier, mal­gré le mil­lion, et prouve son bon cœur vis-à-vis des ani­maux de la forêt. Je lui sou­hai­te­rais volon­tiers le mil­lion. Cepen­dant, c’est Rosine qui en ferait le meilleur usage. Elle secour­rait sa mère malade, et se pro­cu­re­rait pour elle-même une aisance modeste, don­nant le reste aux pauvres. Et elle a bien rai­son, parce que celui qui est riche, doit faire beau­coup de bien. Et les autres n’y ont même pas pen­sé. Nous res­tons, même avec un mil­lion de for­tune, les régis­seurs de Dieu sur la terre. C’est pour­quoi nous n’avons pas le droit de pen­ser uni­que­ment à nous-mêmes, mais au contraire, nous devons aider notre pro­chain dans toute la mesure du pos­sible. Parce que nous devrons rendre compte à Dieu de nos biens ter­restres comme du reste. C’est pour­quoi je sou­hai­te­rais le mil­lion à Rosine. Elle en a fait le meilleur usage dans sa rédac­tion.

    Les enfants ren­trèrent pen­sifs à la mai­son. Le maître avait rai­son, sans aucun doute ; c’est Rosine qui seule avait pen­sé qu’avec une telle somme d’argent on devait pen­ser éga­le­ment à rendre heu­reux ses sem­blables. Roger, cepen­dant, dit à son ami, le fils du fores­tier :

    « Dis, Fre­dy, tu sais, je m’achèterais quand même une auto et un yacht. Je ne serais pas for­cé de faire des ran­don­nées chaque jour, et il me res­te­rait encore assez d’argent pour les pauvres. »

     


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