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    A la mémoire de mon ami Ahmed Mohamed El Hadj

     

     

    Au bout d'une amitié de toujours mon ami Ahmed, cet anesthésiste de talent  s'en est allé au Paradis me laissant en peine الله يرحمه و يغفر له و يسكنه فسيح جنانه كان رجل طيب  Rabi Yerhmou,Yeghferlou W Ywéssa3 3lihe, Inchallah

    Anecdote publiée de son vivant :

    Histoire vraie

    Pour une fois, il nous invita
    avec deux ou trois copains à un thé qu'il nous
    apporta non loin de chez lui à la Pointe des Blagueurs,
    une placette de Miliana qui domine la plaine du Cheliff
    avec vues magnifiques, cernée par un rempart
    de pierres de tailles qui arrivent à ...la taille.

     

     

    Il déposa donc le plateau de thé sur le rempart.
    Les verres avec sous-tasses avaient une anse
    et sur le ton de la plaisanterie je lui dis
    - Oh, qu'ils sont beaux !
    Il voulut appuyer mon compliment avec un air
    de suffisance en ajoutant : 
    - Et incassables !
    -  Ah, bon ?
    Je me devais de tester ses dires et confirmer 
    cette rare qualité  du verre et pris un premier 
    verre pour le jeter sur le dessus du rempart.
    Bien sûr, il vola en éclats.
    - Peut-être que ce verre a un défaut, lui dis-je en
    prenant un deuxième pour refaire le même test.
    Et en il résulta le même dégât, que d'éclats !
    Vous imaginez la colère de mon ami en rentrant
    à la maison suite à ce désastre et surtout  comment
    devra-t-il l'expliquer à la maitresse de maison !            
    Il jura que plus jamais  il n'inviterait personne alors
    qu'il en était à sa première générosité !  
    Bien sûr, le soir même j'achetais un beau service à
    thé que je lui offris ce qui atténua son courroux et
    calma la colère de son Ministre de l'Intérieur.
     Adieu l'ami !

    Et heureusement que mon ami Brahim.B.,
    Directeur de CEM à Hadjout,
    n'a pas vengé notre ami Ahmed.......

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    Brahim:
    J'étais tenté de faire l'expérience du verre incassable, lors de ma dernière visite chez toi, au moment où le thé nous fut servi. Je n'ai pas osé, de crainte de perdre la face, sachant que les verres que tu nous a présentés étaient non seulement beaux, incassables, mais surtout remplis d'un thé à la menthe absolument délicieux...  Amitiés

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    On dit de lui qu'il est le premier algérien écrivain. Mohamed ben si Ahmed ben Sidi Chérif (16 février 1879-21 mars 1921) était un fils de grande tente de la région de Djelfa
    Dans l'un de ses livres, on peut relever:     

       
    "Il parait, l'interrompt une jolie femme blonde, que chez vous, monsieur, on mange des sauterelles et qu’on fait sa prière sur les terrasses ! "
     - Qui vous a dit cela Madame ?
     - Mais je l’ai, je crois bien, lu dans Tartarin de Tarascon ,
     - On prétend même, interroge une autre, que les arabes ont l’hospitalité si généreuse qu ils offrent tout…et, rougissant un peu, elle ajoute :même leurs femmes à l’hôte qui ils reçoivent..Pourtant vos femmes sont voilées et enfermées..

      - Vous ignorez tout de notre mentalité, les colons, qui exploitent mon pays font du sensationnel et déforment la réalité. Ils divisent mon peuple et lui inventent des fables. Nos épouses arabes, si on leur offrait de partager ce qui fait votre joie, madame, vos élans vers l’intellectualité masculine, votre souci constant et si charmant d’une vie plus active, plus agitée, elles vous répondraient que, seules suffisent à leur bonheur la satisfaction du mari et les joies de la famille.

     Raymond Devos :

    Raymond Devos sur scène avec son éternel costume bleu et son noeud papillon. Photo © TF1/SIPA

    Raymond Devos :
    Je suis adroit de la main gauche et
    je suis gauche de la main droite.

      

    Mon grand-père

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    (illustration par une peinture de Dinet)


    Mon grand-père Ahmed a laissé les recommandations suivantes
    à mon père encore adolescent avant de rendre l'âme :
     - Je laisse sous ta resonsabilité ta mère jusqu'à ce que tu l'enterres
     - Je laisse sous ta responsalité tes frères jumeaux Harzallah et Belgacem
    jusqu'à ce que ton burnous et tes souliers leur iront,
     - Je laisse sous ta responsabilité tes soeurs Fatna et Hanina jusqu'à ce que tu les maries. 

    Et mon grand père, de son là-haut, vit la réalisation de tous ses voeux ...

      Hedi Jouini :

    Résultat de recherche d'images pour "hedi jouini"

    Hedi Jouini :
    Lamouni elli gharou mini
    Galou li ouach aâjhbak fiha
    Jaoubt elli djahlou fenni
     Khoudhou aïni choufou biha

    Ceux qui me jalousent m'ont blâmé,
    Me disant : Que te plait-il chez elle ?
    J'ai répondu aux ignorants de mon art
    "Prenez donc mes yeux et regardez-la avec."

     Lakhdar Laâma :

     

    Quand l'ouïe et l'odorat suppléent les yeux.

    Si Lakhdar HEBBOUL, plus connu sous l'appellation de Lakhdar Laâma car non voyant, était le plus grand propriétaire immobilier de Laghouat. patrimoine dont se sont délestés, pour sa plus grande part, ses enfants et leurs héritiers et cousin de mon père qu'il employait dans sa grande ferme de la Maâmoura, à qui il lui arrivait de le faire assister à des discussions d'affaires pour avis éventuels.
    Un jour d'hiver, autour d'un nafekh - brasero-, il reçut en la présence de mon père, un juif avec lequel il devait créer une association d'affaires.
    Au cours de leurs palabres, le juif claqua une allumette et Si Lakhdar Lama, aveugle donc, sentit l'odeur de la cigarette ainsi allumée.
    Immédiatementnt, il mit fin aux discussions et donc à la future association d'avec ce juif en raison de ce que:
     - Ce juif, dit-il à mon père, doit être un gaspilleur !
    Moralité : Une fortune se construit à partir de petits riens amassés !!!

     L'âge et ses effets:


    Ainsi était Saâd Eddine Hebboul avant 

     Aujourd'hui les gens passent leur temps
    à désirer ce qu'ils nont pas
    et à regretter ce qu'ils n'ont plus.

    Ainsi est-il devenu maintenant,
    ses recherches sur la supraconductivité
    lui ayant fait perdre sa toison
    mais garder le sourire...

     

     

    Des professionnels ont posé la question suivante à des enfants de 4 à 8 ans: « Que veut dire l’amour? » Les réponses ont été plus étendues et plus profondes que ce que les experts anticipaient.

    "Quand ma grand-mère a eu de l'arthrite et qu'elle ne pouvait plus mettre de vernis sur ses ongles d'orteils, mon grand-père le faisait pour elle, même après, quand il avait aussi de l'arthrite dans les mains. (Charles, 5 ans.) 

    Quand quelqu'un nous aime, la manière de dire notre nom est différente. On sait que notre nom est en sécurité dans sa bouche. (Rebecca, 8 ans.) 

    L'amour c'est quand une fille se met du parfum et le garçon se met de la lotion à barbe et qu'ils sortent ensemble pour se sentir. (Martin, 5 ans.)

    L'amour c'est quand vous sortez manger et que vous donnez à quelqu'un beaucoup de vos frites sans demander que l'autre vous donne les siennes. (Suzanne, 5 ans.) 

    L'amour c'est quand quelqu'un vous fait du mal et que vous êtes fâché mais vous ne criez pas pour ne pas le faire pleurer. (Michel, 8 ans) 

    On ne doit pas dire Je t'aime si cela n'est pas vrai. Mais si cela est vrai, on doit le dire beaucoup. Les gens oublient. (Jessica, 8 ans.) 

    L'amour c'est quand une vieille femme et un vieil homme sont encore amis, même quand ils se connaissent bien. (Tom, 6 ans.) 

    L'amour c'est ce qui nous fait sourire même quand on est fatigué. (Hélène, 6 ans.) 

    L'amour c'est quand maman fait du café à papa et qu'elle y goûte avant de lui donner, pour s'assurer qu'il est bon. (Dany, 6 ans.) 

    Si vous voulez essayez d'aimer, il faut commencer par un ami que vous détestez. (Mika, 5 ans)

    Les cartes de Saint-Valentin disent ce que vous n'osez pas dire. (Andréa, 8 ans.)

    Lorsque ma mère n'a plus d'amour, des gouttes de pluies sortent de ses yeux. (Martin, 5 ans.)

    Lorsque ma mère était petite et que mon père était petit, c'étaient qui mes parents ? (Naomi, 7 ans.) 

    L'amour c'est quand maman, pour faire plaisir à mon père, lui fait des biscuits aux bibittes de chocolat. (Eve, 4 ans.)

    Mon père et ma mère s'aiment gros comme le plus gros animal au monde... comme un rhinopopotame. (Lison, 5 ans)

    Personne ne décide vraiment qui il va épouser quand il sera grand. C'est Dieu qui choisit bien avant et on découvre plus tard avec qui on va être pris. (Emanuel, 6 ans.)

    Si vous voulez garder votre homme, il faut porter des vêtements sexy... surtout des sous-vêtements rouges avec quelques diamants peut-être. " (Ariane, 8 ans) 

    Pour un mariage heureux, dites à votre femme qu'elle est belle, même si elle a l'air d'un camion ! (Maxim, 6 ans)

    Pour savoir si des gens sont mariés, c'est facile, d'habitude, les gens mariés aiment bien parler à d'autres gens. (Simone, 7 ans)

    L'amour c'est ce qui est dans la maison à Noël quand on arrête d'ouvrir les cadeaux et qu'on écoute. (Marie, 5 ans.)

    Mon père va continuer à aimer ma mère même lorsque qu'elle sera vieille et qu'elle aura plein de rayons de soleil autour des yeux. (Alexane, 4 ans.)

        Et in fine un simple mais sage désir d'une jeune dame milianaise :


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    Juliette et l'Emir ABDELKADER

     

    Blog de mumus : mumus, Juliette et l'Emir Abdelkader
    Couple d'Algériens - Années 1830

    Petite histoire de la Grande Histoire

     

    Blog de mumus : mumus, Juliette et l'Emir Abdelkader


    Abd el-Kader ben Muhieddine, plus connu comme l'Emir Abdelkader, né le 6 septembre 1808 près de Mascara (Algérie) et mort le 26 mai 1883 à Damas (Syrie), est un homme politique et un chef militaire. Il résiste durant quinze ans (1832-1847) au corps expéditionnaire des troupes d'Afrique lors de sa conquête de l'Algérie par la France. Il est également un écrivain, poète, philosophe et théologien soufi. Il est considéré, en Algérie, comme étant à l’origine de l’État algérien moderne et le symbole de la résistance algérienne contre le colonialisme et l'oppression française.  
      
    L'Emir Abdelkader 
    et Juliette



    La femme de la smala  
     
    (La smala: réunion de tentes abritant
    des familles et les équipages d’un chef arabe
    qui l’accompagnent lors de ses déplacements.)
      
    Dans la smala, sous la tente de l’Emir, il y avait bien sûr Zohra, la mère, femme savante et pieuse qui a joué un rôle prépondérant dans la vie de son quatrième fils, AbdelKader.
    L’Histoire a aussi retenu de Lalla Zohra sa grande charité envers les prisonniers. L’Emir en avait eu depuis 1833 et lorsqu’il y avait des femmes, il y eut quelques unes, c’était toujours Lalla, en compagnie de l’épouse de l’Emir, qui les prenait en charge pour rendre, solidarité féminine naturelle, leur séjour le moins rude et protéger leur honneur en ce temps de violence.
    Mais il y a une femme, Juliette, la chrétienne de la smala, qui n’était pas prisonnière mais qui n’a jamais voulu quitter l’Emir même lors de sa séquestration humiliante à Fort Lamalgue. 
     
     
    Qui était Juliette ?   

    Manudji, un contrebandier corse, fournissait l’Emir en armes et poudre. Cet homme sans foi ni loi, qui avait des comptoirs à Médéa, Tenès, Tagdempt… voyageait toujours avec sa suite, deux Espagnoles » ramassées » à Cadix ( Ah, Les Belles de Cadix ), Raphaël, un enfant recueilli à Gibraltar et…Juliette et sa mère, originaires d’Arles.
    Lassé de son errance et fortune réalisée, il décida de s’établir à Miliana sous la protection de la garnison française mais c’était sans compter sur les hommes de l’Emir qui l’égorgent sur le chemin du refuge et recueillent la suite du scélérat à la smala.
    " Juliette avait toute l’éloquence, toute la beauté, toute la distinction des plus belles filles d’Arles ". 
     
     
         Blog de mumus : mumus, Juliette et l'Emir Abdelkader
     

    La Chrétienne avait juste seize ans à cette époque et portait, pour tout vêtement, une robe en coton blanc ajustée à la taille par un cordon de laine rouge. Ses jambes sont nues et ses jolis pieds sont cachés par des babouches jaunes.
    Afin de la protéger, l’Emir, qui avait déjà trouvé époux pour les deux belles Espagnoles, la donna en mariage à son frère de lait Ahmed Mbarek.
    Instruite de l’expérience de sa mère, rentrée en France, Juliette préféra rester internée, au Fort Lamalgue, aux côtés de son mari et de " l’Emir qui la nourrira et la fera respecter, car il l’aime comme si elle était sa fille, plutôt que d’aller ramasser…dans la débauche des carrefours, un peu d’or pour ne pas mourrir de faim . "   
    par Dr ElHadj Abdelhamid
    Sources: Documents d’AbdelKader. Marie d’AIRE
     
     

    Réponse à commentaire:

    Dr ElHadj Abdelhamid à Mme Claude B

    Bonjour, Mme Claude B.
    L’histoire de Juliette m’a fasciné, il y a là
    matière à un petit roman inchallah.
    C’est un hommage rendu
    à la femme et à la grande compassion de l’Emir
    devant le drame des femmes égarées sur les
    fossés de la guerre.
    L’Emir, un saint homme, a protégé les femmes.
    Dans son  " Discours d’adieu " ,
    Le Dernier Prophète, Que le Salut soit sur Lui
    comme sur Ceux avant Lui,
    nous avait averti :
    "Malheur à celui qui fait injustice aux femmes !"

     






      
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    La mer, le camping, l'évasion, Corbusmil

     

     Blog de ghadames : ghadames, La mer, le camping, Corbusmil  

     
    Phare de Ténès. Il éclaire la route des navires
    Après plus de 150 ans d’existence, le phare de Ténès continue toujours de guider les navires dans l’obscurité de la nuit. Dominant majestueusement le site rocheux du cap de Sidi Merouane, à 15 km à l’est de la ville côtière de Ténès, il est un véritable monument historique.
    Construit en 1861, il est le premier phare bâti sur le littoral algérien. Conçu en pierres taillées à quelque 100 mètres au-dessus de la mer et 35 mètres au niveau du sol, ce phare est d’une portée lumineuse de 29 miles nautiques (60 km environ). Difficile d’accès, il faut pour s’y rendre emprunter une route sinueuse longeant le littoral.Toujours est-il que le site demeure un haut lieu de tourisme, notamment durant les périodes estivales où il accueille des processions de touristes. Il a, durant son histoire, reçu la visite de personnalités connues. Staline et le président français de l’époque, Vincent Auriol, avaient visité le lieu dès 1951, comme en attestent leurs signatures sur le livre d’or du phare.

    L'un de mes enfants se prénomme Mérouane en hommage à Sidi Merouane, ce grand marin dit-on, qui avait demandé à ce que on l'enterre à cet endroit, au-dessus de Ténès où il avait terminé son existence.

    Est-ce que le port de son nom par le fiston en a fait de lui aussi un passionné de la mer ?

     Gouraya, plage de la crique

    Gouraya - Plage de la Crique

    La mer, le camping,  Corbusmil

    Chaque année nous passions nos vacances au bord de mer en camping, les premiers temps équipés seulement de nos tentes pour ensuite y ajouter tables et chaises pliantes, télé, antenne fixée au sommet des arbres quand il y en avait en nos lieux de séjour... et même une barque pour la plaisance et la pêche. Il nous arrivait de faire des feux de camp au bord de mer et veiller assez tard et la fratrie de mes six garçons était la plus heureuse du monde.
    Notre première plage de séjour fut celle de Chenoua, ensuite non loin, une crique dont un rocher laissait échapper de grosses gouttes d'eau limpides récupérées à longueur de journée dans un seau, ce qui nous évitait la corvée d'eau. Ensuite la Plage Bleue, près de Cherchell nous accueillit, suivie de celles de Gouraya, Damous,   Beni-Haoua et El Guelta où nous nous fixames définitivement. 
    El Guelta, où le Général De Gaulle passa une nuit et ce fut notre voisine, alors petite fille, qui lui remit le bouquet de fleurs de bienvenue.
    Ces moments de camping et de nomadisme des bords de mer restent inoubliables pour notre famille et celles, nombreuses, qui nous rendaient visite et les enfants devinrent les adeptes de la nature, de la pêche et de la chasse sous-marine.
    Et Merouane, le dernier de la fratrie, entretient un site à ce sujet,  "Corbusmil" fort fréquenté en Algérie et ailleurs dans le monde...
    Corbusmil
    Corbusmilchasse
    Corbusmil algérie
    Corbusmil vidéos

    Merouane : Merci à la Fédération Française d'avoir consacré un article sur Corbusmil, l'une de mes passions.

     

    Anecdote :

     Il disputait un combat au Cinéma Majestic d'Alger. Bien sûr j'y étais après avoir garé ma voiture alentours. Dans le coffre il y avait, en prévision du camping au bord de mer, des chaises et tables pliantes, réchaud et d'autres bricoles. A mon retour tout avait disparu... Mais, l'essentiel c'est qu' Ahmed Asnoune avait gagné son combat !

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    Généalogie d'une nation

    Djelfa et la saga des Ouled Naïl . La toison et l'honneur de la tribu �

    Par  Dr Boudjamaâ Haïchour, chercheur universitaire ex-Ministre

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    Sensation poétique des Ouled Naïl
     Nous sommes accueillis comme le veut la tradition par une natte de Deglet nour avec du lait écrémé sous les feux de fusils de chasse et des cavaliers comme pour exprimer une joie de bienvenue aux invités. Le vers du melhoun rajoute aux youyous une autre sensation de la gent bédouine. Comme du temps des poètes de la période antéislamique où les moualakate, souvent consacrées au récit de voyage, mettent en valeur les qualités de la monture des hommes de la tribu. Pur-sang arabe et chamelle donnent tout un émerveillement à celui qui les regarde tant les soins que l’homme leur a prodigués et le dressage font partie intégrante de cette culture bédouine. La ville de Djelfa semble venir à nous dans son décor qui marque la nuance des modes de vie d’une région à une autre. Les gens de Djelfa sont nés pour la dignité et la vie. Ce sont là les noces de l’homme et de la terre sentant l’odeur des mets où l’hospitalité s’exprime dans toute la grandeur et l’honneur de la tribu.
     Qui mieux que si Attia Messaoudi peut nous livrer les secrets d’une ville à la fois berbère de la tribu des Maghraoua et hillalienne à l’aube des foutouhat où se sont tissés durant les siècles, de génération en génération, les liens de famille et de tribu. Beaucoup de récits et de légendes rapportés par la tradition sur la généalogie des habitants de la région de Djelfa révèlent la structure tribale des Ouled Naïl. Chaque tribu a son histoire au cœur de notre Algérie profonde. A l’écoute des grandes personnes et les questionnements dans les investigations menées mais aussi à la lecture des manuscrits de certaines zaouïa, on arrive à déceler les nuances loin des écrits des anthropologues et ethnologues coloniaux, qui malheureusement laissent un goût d’inachevé ou d’amalgame dans la mémoire collective.

     Hadj Mohamed Tahar Fergani chantant Berg el leïl
     C’est en plein Aîn el Ibel non loin du Fort Türk que nous sommes conviés à un melfouf et un couscous naïli. Sous une tente faite de poils de chameau, Hadj Mohamed Tahar Fergani accompagné des éléments de l’orchestre de Dib Layachi, entonnent un medh (« Salatou li anabi al habib Mohamed kheïr el bachar ») suivi de Berg el leïl chala wa tarchag après la Fatiha lue par l’imam pour les heureux époux. Une ambiance familiale où le melhoun naïli et le malouf constantinois se chantent dans une communion toute religieuse.
    Nous profitons de l’occasion pour recueillir quelques informations qu’il est rare de trouver dans des ouvrages. Djelfa trouve-t-elle ses origines à des milliers d’années où le confirment des gravures rupestres datant du néolithique et même des traces de l’épipaléolithique, c'est-à-dire période intermédiaire de l’âge de la pierre entre le paléolithique et le néolithique ? Les gravures rupestres, nous ne les trouvons pas seulement au Tassili n’ajjer mais bien à Zenina et Argoub Ezzemla où parurent les premières traces d’hommes et où furent retrouvées sur le rocher des pigeons des écritures libyco-amazighes à Aïn Naga, Safiat et Baroud et des chevaux domestiques à Dayat Mouilah.

    Généalogie des Djelfaouis
     Tout le monde s’accorde à dire que les premiers habitants de Djelfa sont Amazighs. Les anthropologues les situent aux environs des années 1500 avant J.-C. Toutes les fractions de populations telles les Sinjas, les Beni Ouerra appartiennent à la grande tribu des Maghraoua. Il y a eu une légère présence romaine immortalisée par les castellum tel le fort de Demmed construit par les Romains en 198 avant J.-C. sous Septime Sévère qui l’ont quitté en 230 après J.-C.
     Il faut rappeler que sous la conduite de l’empereur Antonin le Pieux, les Romains, aidés des soldats de Germanie et de Pannonie, ont mené une guerre contre les nomades de Djelfa de 144 à 152 avant J.C., guerre appelée « Guerre des Mances ». 
     C’est vers 704 que les habitants embrassèrent la religion islamique avec la venue de l’Islam. En 1049, les habitants de Djelfa reçurent les Hillaliens puis les Soulaym envoyés par le calife fatimide El Mountacir en raison de la désobéissance d’El Moizz Ben Badis Mansour Ben Bouloghine. Les Maghraouas et les Zénètes furent poussés et chassés de la région.
     Cette branche hillalienne est appelée Athbetj à laquelle se joignent les Zoghba (ascendants des Béni Hillal et des Séhari, branche hillalienne des Nader) qui s’installent dans le Mont Mechentel appelé aujourd’hui Djebel Shari. Selon les dires de certains rapportés par l’oralité, au XVIe siècle, un certain Mohamed El Khorchfi ben Abdellah est venu s’installer dans la région qui prit le surnom de Sidi Naïl ancêtre éponyme des Ouled Naïl.

    Légende et sainteté de Sidi Naïl
     Le saint Sidi El Abbas Ahmed Ben Youcef de Miliana qui dispensait des cours à ses élèves voulait tester leur conviction et leur courage. Il décida de faire une expérience et le matin de l’Aïd el Fitr, tous ses élèves furent conviés à partager le couscous et méchoui de la fête. Il s’adressa à eux en leur livrant le secret de son songe : « Cette nuit, j’ai vu dans mon rêve le Prophète Sidna Mohamed (QSSL). Il m’a dit de faire un sacrifice plus agréable à Dieu que celui du mouton rituel. Que ceux d’entre vous qui l’acceptent restent ici. Je les appellerai un par un et je les immolerai. Cela doit se faire sans contrainte et de votre plein gré. S’il en est qui ne veulent pas, qu’ils partent célébrer la fête ailleurs. » Un élève se leva et partit, puis un autre puis un troisième. Finalement il en resta sept. 
     Sidi Ahmed avait fait ses préparatifs durant la nuit. Sur la terrasse, il avait transporté sept moutons, les terrines et le couteau nécessaire. Il monta seul et appela un à un ses élèves. Tous obéirent tremblants. Le cheikh leur enleva leur gandoura et égorgea un mouton. 
     Le vêtement taché par le sang s’égouttait par les gouttières. Chaque gandoura toute ensanglantée était jetée dans la cour. L’opération continua jusqu’au dernier, Mohamed Ben Abdellah. Tous avaient le visage pâle sauf ce dernier qui resta serein. Sidi Ahmed lui demanda s’il n’avait pas peur de la mort. Il lui rétorqua : « Je suis heureux de mourir de ta main à toi qui es mon maître vénéré. » Alors, le cheikh lui donna sa bénédiction et à ses descendants pour son courage. 
     D’où le nom de Sidi Naïl parce qu’il avait « obtenu » la bénédiction de Sidi Ahmed Ben Youcef. On dit plus tard de ses enfants « Acelham chorfa wa Nai’iline el Khayr ». « A toi Naïl, pouvoir de Marabout et de ouali ; ta réputation sera sur tous les chemins. Tes enfants auront visages beaux et cœurs plus beaux encore. » Il ira s’installer, après Alger, au sud près d’Aïn Rich. Il faut dire que Sidi Naïl était l’élève de Sidi Ahmed Ben Youcef Er Rachidi décédé en 931 de l’Hégire, soit 1525 et enterré à Miliana. Donc Sidi Naïl aurait vécu durant le dixième siècle hégirien. Sidi Naïl se rendra ensuite chez les Ouled Mokhtar au bord de l’Oued El lhem. Il rencontrera sur sa route un autre M’rabet Sidi Hamla chez les Ouled Madhi qui le maria à sa fille Aïcha.
     La légende rapporte aussi que Sidi Naïl avait apprivoisé le lion. Sa tente devint un lieu visité et pour la distinguer des autres il dut la teindre en bandes rouges. C’est à partir de cette date que les Ouled Naïl optèrent pour la tente à bandes rouges. Il mourut et fut enterré dans un lieu appelé « Jabbanat es sabyane » où l’on n’enterre que des enfants dont la pureté les fait ressembler aux anges. Il faut rappeler que cette légende a été rapportée de son temps par un illustre généalogiste cheikh Sidi Mohamed ben Abi Belkacem de la Tariqa Rahmania.
     Selon l’arbre généalogique, Mohamed Naïl ben Abdellah descend de ben Allal ben Moussa ben Abdeslem, ben Ahmed ben Allal, ben Abdeslam, ben Machiche, ben Abi Bekr, ben Ali, ben Harma, ben Aissa, ben Salam, ben Mérouane, ben Hydra ben Mohamed, ben Idriss el Asghar, ben Idris al Akabar, ben Abdellah El Kamel, ben El Hassan el Mouthana, ben El Hassan Assabt, ben Ali ben Abi Taleb oua Fatima Zohra (Radhia Allahou Anha), fille du Prophète Mohamed (QSSL).

     Arbre généalogique de Sidi Naïl retrouvé à Constantine
      Il a été relevé à Constantine selon cheikh Ahmed Ben Aissa, élève de cheikh Mokhtar Al Djillali, qu’il a trouvé dans l’une des armoires l’arbre généalogique démontrant la notabilité de Sidi Naïl descendant des Al Achraf et confirmé par l’arbre de Ben Machiche enterré dans le mont Bichaouia au Maroc. Il semblerait qu’il y eut trente générations entre Sidi Naïl et Lalla Fatima Zohra bent Al Rassoul Mohamed (QSSL). Quant à Ouled Nail (al Nawail) tel décrit par Ibn Khaldoun, ils seraient des Arabes hillaliens, car si on tient compte de la mort d’Ibn Khaldoun intervenue en 808 de l’Hégire 1406, il ne faut pas confondre les Ouled Naïl Mohamed ben Abdellah Chérif El Idrissi El Hasni El Alaoui Al Fatimi au Mohamed Al Maghribi d’origine et la généalogie arabe hillalienne qu’on appelle les Al Nawail.

     Sidi Mohamed Naïl
    Son arbre généalogique remonte au Prophète Sidna Mohamed (QSSL). Sidi Med Naïl ben Abdellah-ben Allal-ben Moussa-ben Abdeslam-ben Ahmed-ben Allal-ben Abdeslam- ben Machiche-ben Abi Bakr-ben Ali-ben harma-ben Aîssa-ben Sallam-ben Mérouaneben Hydra-ben Mohamed-ben Idrisel asghar-ben Idriss el akbar-ben Abdellah el Kamel-ben elhssan-el mouthna-ben hssan assabt- ben Al ibn Abi Taleb et Fatima Zohra radhia allah anhouma ibnatou sidna Mohamed (QSSL). Et de ce fait il est considéré comme un chorfa.
     Ahmed, Seknaoui, Abou lith, Abderahmane, Yahia, Khélifa,Malik, Zekri. 
     Yahia
     Abdellah Aissa Yahia
     (Ouled Aissa Gheraba)
    Seule la descendance de Yahia et de Malik concerne la région de Djelfa.
    Les autres c'est-à-dire Ahmed et Seknaoui s’installent en Kabylie ; Abou Lith dans les Baranes et Abderahmane dans les Babors. Les descendants d’Abdellah ben Yahia (les Ouled Fredj) sont à Bou Saâda. Ceux de Zekri sont à Ouled Djellal et à Bou Saâda y compris les descendants d’Aissa et de Yahia ben Yahia.
    Les ascendants de Sidi Nail 
    Les Ouled Zid descendent de Zid ben Aissa ben Mansour ben Mohamed ben Abdellah ben Youcef ben Aissa benYahia ben Amar ben Brahim ben Ali ben Hocine, ben Idris ben Abdellah, ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali.
     Les Ouled ben Alyia descendent de Mohamed dit ben Alyia ben Abdelkader ben Ahmed ben Brahim ben Mohamed ben Saad ben Ahmed ben Djaâfer ben El Hadj ben Saâd ben Aissa ben Salah ben Yahia ben Ali ben Tahar ben Khathir ben Abderahmane ben El Ouafi ben Mansour ben Aberazak ben Sidi Abdelkader El Djilani ben Moussa ben Abdellah ben Yahia ben Moussa Ej Joum ben Abdellah ben Hassan ben Seid Ali.

     Les Ouled Sidi Younes descendent de Younes ben Ahmed ben Mohamed ben Yahia ben Ahmed ben Moussa ben Mechich ben Boubaker ben Ali ben Horma ben Aissa ben Sallam ben Merouane ben Ali ben Mohamed ben Ahmed ben Abdellah ben Mohamed ben Idris ben Idris ben Abdellah ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali.
    Les Abbaziz descendent de Abdellaziz ben Othmane ben Yahia ben Othmane ben Chouieb ben Moussa ben Ali ben Mohamed ben Youcef ben Rached ben Mourched ben Forqan ben Slimane ben Boubakr ben Abderahamane ben Abdelqaoui ben Abderahamane ben Idris ben Abdellah ben Hassan ben Hassan ben Seid Ali. En plus des Abazziz il a des descendants parmi les Sahari selon les généalogies traditionnelles des tribus et fractions.
     Les Ouled Aïssa sont composés des enfants de Aissa et de son frère Yahia.
    - Les enfants de Aissa Ben Yahia : Abdelghani-Douib-Touir_Messaoud Saci-Aissa- Salah-Dokman-Touati-Ahmed Brahim Boussada- Lakhdar-Khlifa.
    Ceux d’Abdelghani et de Douib sont appelés les Ouled Laouar.
    Ceux de Touati et Ahmed sont appelés les Ouled Oum El Khoua.
    Ceux de Brahim sont appelés les Ouled El Aifa.
    - Les enfants de Yahia Ben Yahia sont  Brahim- Abdellah-Ahmed
    Les Ouled Aifa sont originaire de Bou Sâada.
    Mais d’après Si Attia Messaoud, Yahia n’aurait eu qu’un fils appelé Malik que l’ancêtre des Ouled Malik.
    Sans aller dans l’évocation des arbres généalogiques, nous allons énumérer seulement les fractions relevant de chaque tribu.
    Les fractions des Ouled Laouar sont : les Ouled Slah, Neqaqza, Méhach, Naaim ou Niouf, les Ouled Sallem, Debbaz, Ouled Abderahmane, Ouled Abdellah, Ouled Latrache, Ouled Sayad.
    Les fractions des Ouled Oum El Khoua sont  Ouled Sidi Saâd, Ouled Lakhdarou Lak’hal, Ouled Nacer, Ouled Djaballah, Ouled Kaki, Ouled Bendjeddou, Ouled Gouicem, Ouled Nadji. Certains disent que Djaballah était frère de Nacer et d’autres disent qu’il est le neveu de Aïcha. 
     
     Alliance de familles en communion
    Nous sommes dans les hauts plateaux décrits région steppique avec son attrait magnétique et subtil. Dans cet espace aux couleurs flamboyantes, il est rare qu’on ne soit pas séduit par la dignité et l’hospitalité des Ouled Naïl. Les contes et les légendes sont légion et lorsque nous arrivons nous sommes accueillis par ce fascinant ballet frénétique qui exprime le rapprochement de deux familles qui viennent sceller une alliance où la gestuelle des danseuses restitue fidèlement le costume et les bijoux naïlis. 
    Sans aucune exagération, le naturel semble dominer. Tout est motif à peindre cavaliers sur pur-sang-arabe étoffés par une monture révélant toute l’authenticité des Ouled Naïl ou encore cette tente reproduisant la noblesse des chevaux avec leur djieuds sur une terre qui exhale le musc. Alors que les jeunes fiancés entourés de leurs parents avancent à pas sûrs pour déguster une natte de dattes et du lait frais, les fusils se taisent pour laisser place à des chants où les vers parsèment les couleurs et le charme chevaleresque dans des salles de fêtes décorées avec un soin artistiquement mesuré à Aïn Ibel jouxtant avec les tentes naïlies dressées aux traits rouges comme pour marquer leur singularité. 
     
     La résistance anticoloniale des Ouled Naïl
    Dès 1836, les tribus naïlies rejoignent le combat que menait l’Emir Abdelkader contre les Français sous la responsabilité de Larbi cheikh Abdeslam ben Guendouz ben Lahrachem zaïm des tribus des Ouled Naïl. En 1838, c’est cheikh Chérif Bélahrache Abdeslam qui conduisait 175 cavaliers et 400 guerriers pour renforcer les troupes de l’Emir en moyens humains et logistiques dans les combats contre le général Youcef dès 1845 près du djebel Boukhil Messaad.
    La résistance continua dans le prolongement des Ziban avec l’insurrection des Ouled Saad ben Salem en 1851 et les Ouled Taaba en 1853 au Sud de Djelfa pendant plusieurs semaines. Se soulevèrent également les Ouled Oum El Khoua près d’Aïn Naga en 1857 et celle de Tayeb Bouchnafa dans la région El Mouilige en 1861. En 1914, le cheikh Abderahmane Tahri appelle à la désobéissance contre le colonialisme français. La région de Djelfa par ses moudjahidine a été parmi celles de l’Algérie profonde à se tenir près dès la proclamation du 1er Novembre 1954 pour combattre les troupes d’occupation coloniale et nombreux sont ceux qui ont payé de leur vie pour que vive l’Algérie libre et indépendante.

    Le rayonnement spirituel et mystique de Djelfa
    Il faut dire que Djelfa a été le centre de nombreuses zaouïas qui avaient pour mission d’enseigner le Coran et les fondamentaux de l’exégèse coranique. On peut citer la zaouïa  du cheïkh Ben Araar, zaouïa  Tahiria, zaouïa  cheikh Bourabh ben mahfoud si Ali ben si Mohamed, zaouïa cheikh Med ben Marzouk d’Aïn Oussara, zaouïa Si Ahmed Al Maghrbi, zaouïa cheikh Abderahmane An Naas, zaouïa Sidi Attia Al Djillalia, zaouïa cheikh Abderahmane ben Tahar Tahri de Messaad, zaouïa cheikh Sellami près d’Aïn Oussara, zaouïa Znina el Idrissia, zaouïa cheikh Sadek Ben Cheïkh, zaouïa cheikh Benmohamed ben Attia, zaouïa cheikh Ahmed Ben Slimane dans la commune de Ben Yakoub El Idrissia.
    Superbe a été cette randonnée dans la région des Ouled Naïl. La civilité, l’accueil et la déférence ont donné toute sa grandeur à la tribu où la fierté du diadème se mesure à l’éclat du cœur et de l’espérance. Une vie ravie venant adoucir un climat de bonheur et de clémence. Quel destin meilleur que celui qui comble de charme et de délice la cérémonie vécue sous la tente naïlie renvoyant l’image d’une tribu de noblesse, de grandeur et de courage. En quittant Aïn Ibel, la mélodie bédouine comme une symphonie pastorale nous accompagne tout au long de notre voyage heureux. 
     
     B. H.

     

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    Bibliographie :
    - Amer Ben Mabrouk Mahfoudhi, Touhfat Assa’il Bi Baqat Min Tarikh Sidi Naïl, Imprimerie Naamane, Alger, 2002.
    - François Viallaret, Siècles de Steppe- Jalons pour l’histoire de Djelfa, Centre de documentation saharienne Ghardaïa, 1995.
    - Ibn Khaldoun, Histoire des Berbères, traduction de Slane, librairie orientaliste, Paris, 1978, tome III.
    - Reboud, « Notes archéologiques sur les ruines de Djelfa », in Revue africaine, 1856.
    - Arnaud : « Notice sur les Sahari, les Ouled Ben Alia, les Ouled Naïl et sur l’origine des tribus Chorfa », in Revue africaine, n°44-55.
    - Messaoudi Si Attia, Généalogie des Ouled Naïl.
    - Le Père Jean Lethielleux, « Récits de la tradition populaire » recueillies entre 1945 et 1955 à propos des Sharis, des Ouled Naïl, Zénina, Zaccar, Morra, Tadmit, Charef, Ghomra et Amoura, Aïn Zériz et les Marabouts.

     

     

     


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