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Par gadames le 10 Novembre 2016 à 02:59
On dit de vous...
~On dit de lui qu'il est le premier algérien écrivain.Mohamed ben si Ahmed ben Sidi Chérif (16 février 1879-21 mars 1921) était un fils de grande tente de la région de Djelfa Dans l'un de ses livres, on peut relever:
"Il parait, l'interrompt une jolie femme blonde, que chez vous, monsieur, on mange des sauterelles et qu’on fait sa prière sur les terrasses ! " - Qui vous a dit cela Madame ? - Mais je l’ai, je crois bien, lu dans Tartarin de Tarascon , - On prétend même, interroge une autre, que les arabes ont l’hospitalité si généreuse qu ils offrent tout…et, rougissant un peu, elle ajoute :même leurs femmes à l’hôte qui ils reçoivent….Pourtant vos femmes sont voilées et enfermées..
-Vous ignorez tout de notre mentalité, les colons, qui exploitent mon pays font du sensationnel et déforment la réalité. Ils divisent mon peuple et lui inventent des fables. Nos épouses arabes, si on leur offrait de partager ce qui fait votre joie, madame, vos élans vers l’intellectualité masculine, votre souci constant et si charmant d’une vie plus active, plus agitée, elles vous répondraient que, seules suffisent à leur bonheur la satisfaction du mari et les joies de la famille.
Miliana, la ville de tous mes bonheurs
Son Saint Patron, Sidi Ahmed Benyoucef aurait dit :
"Miliana, kharejha rabah, dakhelha rabeh" =
"Qu'on en parte ou qu'on y vienne, que du Bonheur!"
J'y suis arrivé à 14 ans, que de la joie !
Milianaise, elle oublie de dire: à Miliana
Mon ami, mon frère Mostefa Seridi
En mars 1982, à l'occasion des vacances scolaires, en compagnie de mon épouse et de deux de nos enfants, Mohammed-Ali et Mérouane, encore en bas âge, nous fimes un voyage en Tunisie. On voyageait alors aussi pour faire quelques achats, les restrictions locales nous privant de pas mal d'articles et denrées. Les Algériens se retrouvaient donc en grand nombre dans les super-marchés et autres magasins tunisiens.
Faisant une réflexion sur "les prix qui sont aussi élevés que chez nous", un couple voisin , des Algériens, se mêla à notre conversation et la sympathie aidant, nous continuames ensemble une balade à pied dans Tunis.
- D'où êtes-vous?
- De Miliana.
- Et vous?
- De Guelma.
Dieu m'avait donc mis en présence de guelmis susceptibles de me renseigner sur la famille de mon ami Mustapha.
Et je formulais aussitôt ma question ainsi: "ça tombe bien que vous soyez de Guelma parce que ça fait des années que je cherche, sans succès, à retrouver la famille d'un ami devenu mon frère, tombé au champ d'honneur et je dispose de l'une de ses dernières photos que je voudrais remettre aux siens. Il s'appelait Mustapha SERIDI.
- Ah! Mostefa, c'est mon frère" me dit la dame en se jetant à mon cou!
- Oui, c'est son frère et mon cousin! renchérit le mari.L'oreille doseuse
A midi, sous la Boutma, arbre centenaire sur les branches duquel pendaient de nombreux bouts de tissus attachés là en signe de voeux par des visiteuses car cet arbre était vénéré comme un "saint", nous nous mettions en rond autour du pôt de petit lait, notre matlouâ en main. Le pôt tournait et chacun en prenait une gorgée, aspirée fort bruyamment, avant de le passer au suivant.Cette gorgée de petit lait rejoignait un bout de galette préalablement embouché.
Moi, "venant du collège où l'on apprend les bonnes manières",
ma gorgée était toute silencieuse...
Mal m'en prit et pas pour longtemps !
"Hé, toi, fais-nous entendre ce que tu avales!"
me lança mon oncle Ferhat, responsable de l'équité restauratrice.
Je compris alors le pourquoi de cet ordre impératif !
C'était la manière, le bruit d'aspiration aidant, de doser
la gorgée de petit lait afin que personne ne boive plus que l'autre....Ainsi, je venais de découvrir l'Oreille Doseuse..
La clef
Potache et interne au Collège, devenu Lycée Mustapha FERROUKHI, révolutionnaire décédé dans un accident d'avion en allant rejoindre son poste d'Ambassadeur de l'Algérie Combattante à PEKIN, je ne sais comment je m'étais débrouillé pour avoir la clef de la porte d'entrée principale du Lycée. Ainsi, chaque fois que possible, je m'esquivais pour des veillées en ville, particulièrement pendant le mois du jeûne.
Et c'est ainsi qu'au retour d'une soirée ramdanesque, j'ai trouvé l'un de nos surveillants d'internat devant la porte du Lycée sonnant indéfiniment sans qu'on vienne lui ouvrir C'était Mr KACEDALI qui, l'indépendance du pays acquise, deviendra Proviseur de ce Lycée avant sa désignation comme Directeur de la prestigieuse Ecole Nationale d'Administration (ENA).
Vite fait, je me dissimulais derrière l'un des platanes faisant face au Lycée, attendant que la voie se libère. Mais personne ne vint lui ouvrir. Au bout d'un long moment, je me suis présenté à Mr KACEDALI, lui disant par peur de punition, de consigne et surtout de perdre ma clef: "! Monsieur, je vous ouvre, mais vous ne m'avez jamais vu...!" pour m'entendre répondre: "Ouvre, mais tu ne m'as jamais vu et je ne t'ai jamais vu"... !!!
Et c'est ainsi que nous sommes devenus tous les deux subitement aveugles aux portes de la Lumière et du SavoirDis Papy ! C'est quoi être vieux ?
Être vieux vois-tu, c"est se lever le matin avec ses petites douleurs.
Cest se dire souvent : il y a longtemps, avant …
C'est ne plus parler que d'hier, comme si l'avenir n'était qu'un projet flou, irréalisable.
Mais tout ça n'est rien à côté du bonheur d'avoir à mes côtés mes petits enfants
Hamza, Mériem, Rym, Abderrahim, Kenza, Maroua, Louiza et Zakaria.
Que Dieu leur prête longue vie dans la santé et le bonheur
Mohamed HebboulMa mère, ma mamangadames.eklablog.frMohamed Hebboul :Merci mon ami Lazhari Labter pour les cadeaux de tes écritures offerts à ma petite fille Meriem et moi-même qui revivrai grace à toi ma jeunesse durant laquelle ma grand'mère Chouikha et sa mère Nakhla - mon arrière grand'mère que j'ai eu la chance de connaitre- ne juraient que par Sidi Lazhari 'Ourass Bouzahra" et la rouina des Rahmaniates (un sujet fort intéressant pour l'écrivain que tu es qui te fera aller à Ksar-El-Hirane comme tu l'as fait du côté de Sétif pour Hizya dont j'attends avec impatience la parution - elle m'a toujours passionné-).Mes petits enfants bien que nés ailleurs sont tous laghouatis de coeur et Hadj Kaddour du Musée pourrait te raconter combien ils l'ont "malmené" lors d'une visite du musée où ils m'avaient demandé de les amener.Merci à lui pour le temps et la patience consacrès à ces gamins qui lui ont offert comme cadeau un livre de Hadj Kazi.Et sais-tu, Lazhari, que si Meriem suit des études médicales, c'est sur les conseils insistants de notre ami commun Mohamed Mahcen ? à qui je te demande de passer le bonjour .Moi, je me suis offert ce plaisir ...Recommandations
(illustré par une peinture de Dinet)
Mon grand-père Ahmed a laissé les recommandations suivantes
à mon père encore adolescent avant de rendre l'âme :
- Je laisse sous ta resonsabilité ta mère jusqu'à ce que tu l'enterres
- Je laisse sous ta responsalité tes frères jumeaux Harzallah et Belgacem
jusqu'à ce que ton burnous et tes souliers leur iront,
- Je laisse sous ta responsabilité tes soeurs Fatna et Hanina jusqu'à ce que tu les maries.
Et il en fut ainsi...
Et j'eus beaucoup de cousins
Léon Tolstoï, Anna Karénine
L'épouse, c'est bon pour le conseil ;
la belle-mère,c'est bon pour l'accueil ;
mais rien ne vaut une douce maman.Carl Gustav JUNG
On ne peut voir la lumière sans l'ombre,
on ne peut percevoir le silence sans le bruit,
on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.Raymond Devos
Je suis adroit de la main gauche et
je suis gauche de la main droite.
Nous ne les oublions pas...
Et j'étais parmi eux dont nombre furent
mes jeunes joueurs de foot au SC Miliana (SCM)
Lahoum Errahma
Ya khwati cha3let ennar fi djbel Zaccar
Dakhlouha chobbane sghar ya lali, ya lale
Dja chikh El Farouzi bech isselekhoum...
Ha sa3a tah m3ahoum Ya lali ya lale
http://gadames.eklablog.fr/ a-leur-memoire-a127372568 ..Bouyarbou Youcef
Oui ..malheureusement la lecture de toutes ces lignes et témoignages , me renvoient à cette fatidique nuit où tout à basculer.... Si je suis aujourd'hui encore en vie , c'est très sûrement graçe à l'intervention de Madame El-Foul ( Allah Yerhamha )qui est descendue à la cave où nous répétions en prévision de la soirée musicale du lendemain , pour nous aviser qu'un fo...urgon de police rodait dans la rue et que nous pouvions nous faire embarquer pour éteindre le feu dans la montagne ....Après avoir éteint nos instruments et les lumières chacun s'en est allé se mettre à l'abri...Malheureusement le destin s'acharna à lui enlever son plus jeune fils -Abderrahmane El-Foul- qui fut une des victimes de ce terrible drame ...... Allah Yerhamhoum ....et commémoration ou non ...ils resteront toujours dans nos coeurs .....car ce jour là ..impossible de l'oublier , et/ou de les oublier L'accordoniste des WHAT'S
C'est Sidi Ahmed Benyoucef, Saint Patron de Miliana qui suggéra à son élève Sidi Naïl de fixer les siens du côté de Djelfa et de teindre en bandes rouges sa tente pour la distinguer des autres afin que ses visiteurs la reconnaissent.Une histoire vraie : L'allumette et le nafekh
Quand l'ouïe et l'odorat suppléent les yeux.
Si Lakhdar Laâma HEBBOUL, plus connu sous l'appellation de Lakhdar Laâma car non voyant, était le plus grand propriétaire immobilier de Laghouat. patrimoine dont se sont délestés pour sa plus grande part ses enfants et leurs héritiers et cousin de mon père qu'il employait dans sa grande ferme de la Maâmoura, à qui il lui arrivait de le faire assister à des discussions d'affaires et avis éventuels.
Cette maâmoura que j'ai connue puisque nous y habitions chez Si Lakhdar Laâma, a été depuis complètement envahie par le béton
Un jour d'hiver, autour d'un nafekh - brasero-, il reçut en la présence de mon père, un juif avec lequel il devait créer une association.
Au cours de leurs palabres, le juif claqua une allumette et Si Lakhdar Lama, aveugle donc, sentit l'odeur de la cigarette ainsi allumée.Immédiatent il mit fin aux discussions et donc à la future association d'avec ce juif en raison de ce que:
- Ce juif, dit-il à mon père, doit être un gaspilleur !
Sinon pourquoi ne pas avoir économisé une allumette alors qu'il pouvait allumer sa cigarette avec une braise du nafekh ?Une fortune se construit à partir de petits riens amassés !!!
Isabelle EBERHARDT
Une des rares écrivaines qui a suscité autant de controverses sur sa vie, son parcours, ses idées et ses rapports avec la société.
Tout désarçonne chez cette femme: son jeune âge - elle est morte à 27 ans, emportée par la crue d'un oued à Ain Sefra -, ses déguisements en homme, ses prénoms masculins, sa maitrise de la langue arabe, son amour du Sahara, sa soif de l'Islam mais aussi de liberté, la qualité et la quantité de ses écrits, sa générosité mais aussi son anarchisme, son humanisme... Elle assumait parfaitement ses contradictions... " Je ne suis qu'une originale, une rêveuse qui veut vivre loin du monde, vivre de la vie libre et nomade pour ensuite essayer de dire ce quelle a vu et peut-être communiquer à quelques uns le frisson mélancolique et charmé qu'elle ressent enface des splendeurs tristes du Sahara "
Mahfoud Touahri (Tahari) Lah Errahma, était un plaisantin supporter du Sport Club Milianais (SCM) et inséparable ami de Abdeslam Chérabli.Lors d'un match à El Biar où le SCM affrontait l'équipe locale, les supporters milianais de la tribune jetaient quelques objets sur l'équipe d'El Biar et la police vint chercher les perturbateurs et à Mahfoud Touahri de s'adresser à Abdeslam en leur présence "Abdeslam, dis-leur que c'est toi qui a balancé ces objets...Et c'est ainsi, exploit rare, que Mahfoud fit rirela PoliceGrâce et beauté algériennes
Nous ne les oublions pas...
Et j'étais parmi eux dont nombre furent
mes jeunes joueurs de foot au SC Miliana (SCM)
Lahoum Errahma
Ya khwati cha3let ennar fi djbel Zaccar
Dakhlouha chobbane sghar ya lali, ya lale
Dja chikh El Farouzi bech isselekhoum...
Ha sa3a tah m3ahoum Ya lali ya lale
http://gadames.eklablog.fr/ a-leur-memoire-a127372568 ..ces salopards au ZERO SUR ET DANS LA TETE ravagent nos gazelles et outardes..Ils poursuivent les gazelles avec leurs 4x4 jusqu'à épuisement.Lorsqu'elles sont à bout de forces, elles s'arrêtent et les larmes aux yeux - oui les gazelles pleurent- attendent la mort des tirs assassins de ces emirs. Criminels, Criminels, Criminels. Tfouh alihoum.Que d'articles j'ai publiés à ce sujet devant ces bourreaux destructeurs à qui nos dirigeants permettent ce qu'ils nous interdisent et regardez comment ils exposent leurs victimes à les faire souffrir même après leur extermination.Et tout ça aussi avec partie de l'argent que leur apportent les hadjis. Révoltant...
Celle que j’aime s’inquiète
Brahim BOUMEDIEN-
Celle que j’aime est dans mon coeur
Elle sait qu’elle y restera
Elle sait, cette immense fleur
Que rien ne l’y délogera
Mais celle que j’aime s’inquiète
Des aléas de la vie
Car elle n’est pas encore prête
A subir encore ce qu’on lui fit
Celle que j’aime est une victime
Frustrée encore de son enfance
Mon adorée est un abîme
D’instants pénibles et de souffrances
Elle me demande obstinément
Comment je vois les choses
Je lui réponds assurément
Que je vois la vie en rose
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
Avant
Aujourd'hui les gens passent leur temps
à désirer ce qu'ils nont pas
et à regretter ce qu'ils n'ont plus.
Maintenant
| 30/09/2013
bonjour la grande famille! ah! quel bonheur...quelle joie! certes, personne n'échappe à l'usure,phénomène insidieux mais tenace auquel est exposé tout homme,phénomène comparable à l'érosion.que de tetes innocentes pour ne pas dire des angesj'ai essayé de mettre un nom sur chaque visage helas impossible cependant un seul a retenu mon attention parmi tous:le sacré bouzar b mohammed.malgré le collier de barbe qui lui va superbement classe...on ne s'est plus revu depuis les années 1973,ca fait plus d'une génération et comme dirait ouah ya khoua kada:oui! il est dit quand la mémoire va tout??? au reste je sens dans la totalité des photos dieu merci,le moral est excellent par ce commentaire,j'ai voulu seulement vous rendre à tous un humble et fraternel hommage bon vent pour une prochaine rencontre incha-allah.l'ami ferhaoui,oran.
Que ceux qui n'ont jamais péché
Me jettent la première pierre.
Que ceux qui n'ont jamais aimé
Me refusent une prière.
J'ai péché par colère
Contre toi, contre moi,
Contre toute la terre.
Mea culpa !François Mitterand Président de la République Française à sa fille adultérine,
«Mazarine, J'écris pour la première fois ce nom»
Mazarine chérie,
J'écris pour la première fois ce nom. Je suis intimidé devant ce nouveau personnage sur la terre qui est toi. Tu dors. Tu rêves. Tu vis entre Anne, le veilleur, et ce joli animal qu'on appelle le dormeur. Plus tard tu me connaîtras. Grandis, mais pas trop vite. Bientôt tu ouvriras les yeux. Quelle surprise, le monde! Tu t'interrogeras jusqu'à la fin sur lui.
Anne est ta maman. Tu verras qu'on ne pouvait pas choisir mieux, toi et moi.
Je t'embrasse
maxime
Les femmes sont comme des fruits :
Chacune a sa couleur unique ,
sa forme , son arôme et son goût.......
Le proléme c' est que
les hommes aiment la salade de fruits !!
Dieu est partout et Celui de tout le monde
سبحان الله
La Fidélité,
L'amour,
Le Courage
L'Exemplarité
font traverser l'oued de la VIE
avec le Sourire ...
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 9 Novembre 2016 à 08:57
LEGENDE DE LA ROSE DES SABLES
Au début donc était le désert, et dans le désert étaient les hommes.
Des hommes semblables au désert, fiers, courageux, au caractère trempé telle la lame des sabres…Des hommes d’honneur et d’amour, des hommes de fer et de miel...
De tous ces hommes, les plus nobles, les plus intrépides étaient sans conteste les HOMMES DU SEL. Ceux-là partaient pour de longues semaines sur leurs méharis ; leurs caravanes s’étiraient dans le grand désert, par-delà les monts de l’Atlas, jusqu’au désert de sel. C’est là qu’on trouve le sel le plus pur, le plus blanc, le plus recherché. Les « hommes du sel » le détachaient par plaques qu’ils fixaient ensuite aux bâts des chameaux…Puis hommes et bêtes reprenaient la longue marche qui les ramenait vers le monde habité.
Là, le sel était vendu. Et les nobles les plus titrés, les caïds les plus respectés l’achetaient, ce diamant des dunes dont l’éclat aveugle sous le grand soleil marocain.
De tous les hommes du sel, le plus fameux était NOUR AL HASAN, Fils de Kassem ben Hillali, chef légendaire de caravan. Nour al Hasan était aimé et respecté de tous. Les pillards le redoutaient et quand il parlait chacun faisait silence. Sa caravane était réputée pour ramener les meilleures récoltes de sel, ce qui avait fait de lui un homme dont le nom était connu et honoré dans tout le Maghreb. Sous leurs voiles, les femmes admiraient en secret Nour al Hasan, car ses yeux d’obsidienne brillaient comme deux gouttes de lumière noire et son sourire faisait apparaître des dents éclatantes, dont la blancheur illuminait sa superbe barbe noire.
Cette année-là, la récolte de sel avait été exceptionnelle, aussi Nour al Hasan décida-t-il d’aller offrir son meilleur sel à Moulay Rachid, roi de Mikenès et Commandeur des Croyants. Arrivé sous les remparts de la ville, il fit dresser les tentes et allumer les feux. Ensuite, coiffé de son meilleur chèche, drapé d’un manteau de la laine la plus fine et montant son plus beau cheval, il alla demander audience au roi.
Comme il traversait la place du bazar, il dut se ranger pour laisser passer une litière escortée par la garde royale. Les gardes faisaient sonner de longues trompettes de cuivre et criaient « Faites place à la Perle du Désert ! Faites place à la Princesse FAIROUZ ! » Peu habitué à ce genre d’agitation, le cheval de Nour al Hasan fit mine de se cabrer. Excellent cavalier, celui-ci maîtrisa sans peine sa monture, mais cet arrêt soudain intrigua la princesse qui tira légèrement le rideau de la litière. Elle vit le noble fils des sables…Et Nour al Hasan reçut de plein fouet le regard de la princesse. Sous la mousseline rose du voile, les plus magnifiques yeux turquoise de tout l’Orient lui renvoyaient son image. Celle d’un homme que l’amour venait d’atteindre jusqu’à l’âme. Bouleversé, il tourna bride aussitôt et rejoignit son campement au grand galop…Comme on s’enfuit.
Le lendemain, il se présenta au palais, se prosterna devant le Roi et offrit à celui-ci son meilleur sel. Enchanté par la brillance et l’extrême finesse de celui-ci, Moulay Rachid retint Nour al Hasan à dîner. Vers la fin du repas, le Roi se leva et déclara solennellement : « Nour al Hasan, je veux te faire honneur. Ton courage me plaît et tu m’as toujours servi fidèlement. Aussi je jure ici par le Prophète –que son Nom soit béni- de t’accorder le joyau le plus précieux que tu pourras trouver dans mon palais. »
A ces mots, le cœur de Nour al Hasan bondit dans sa poitrine. Retenant à grand-peine son émotion, il s’inclina devant le Roi « Seigneur, dit-il, sois remercié pour ta générosité. Puisque tu le permets, je te demande ici le seul joyau dont la possession comblera mon cœur : une turquoise, la plus belle de ton royaume. »
Moulay Rachid se récria : « Te moquerais-tu de moi, Nour al Hasan ? La plus belle turquoise même de mon royaume est de peu de valeur à côté des richesses que je possède…Demande-moi des diamants de l’Inde, ou des perles roses de la Perse… » Nour al Hasan insista « Seigneur, je sais qu’immense est ta générosité. La turquoise que j’ose te demander de m’accorder est plus précieuse que tous tes trésors réunis. Je te demande la turquoise la plus belle, la plus éclatante qui soit sous le ciel : je te demande la main de ta fille, la Princesse Fairouz.»
Un silence glacé tomba sur l’assistance, car Moulay Rachid s’était levé d’un bond, la main sur la poignée de son cimeterre. Mais il se contint et éclata d’un rire formidable qui faisait trembler les pampilles des grands lustres vénitiens, razziés sur quelque galion en Méditerranée. Pourtant, seule la bouche du Roi riait car ses yeux jetaient des éclairs et chacun tremblait de l’entendre. « Rat du désert, fils d’un chacal ! » tonna-t-il enfin « As-tu bien eu l’audace de me demander de te donner ma fille en mariage ? Je vais te faire exécuter sur le champ pour cet outrage ! » Nour al Hasan se vit perdu. Mais l’amour donne tous les courages. Aussi se dressa-t-il fièrement face au Roi.
« Seigneur, dit-il, n’as-tu pas donné ici ta parole, devant toute ta Cour et –qu’Il soit béni- par le Saint Nom du Prophète ? »
Moulay Rachid ne pouvait renier son serment. Ravalant la colère qui grondait en lui, il se rassit lentement : « Je te l’ai déjà dit, Nour al Hasan : ton courage me plaît. Tant de bravoure mérite récompense. Soit…Ma fille sera ton épouse. Mais je te sais trop respectueux de nos traditions pour vouloir te soustraire à celle-ci…Tu n’ignores pas qu’un prétendant doit offrir un cadeau dont la valeur égale les mérites de la future épousée ? Bien ! Pour Fairouz, princesse royale et fille du Commandeur des Croyants, tu m’apporteras un cadeau rare et précieux, un cadeau qui n’aura pas son pareil dans le monde…. » Prêt à vendre tous ses biens pour acquérir ce cadeau sans prix, Nour al Hasan demanda « Et quelle est cette chose que tu désires, Seigneur ? »
« Ecoute-moi…Ecoute-moi bien, Nour al Hasan …Voila : je veux que tu m’apportes UNE FLEUR DU DESERT….Une fleur NEE DU DESERT et QUI NE MEURE PAS PAR LE DESERT. Maintenant, va ! Et ne reparais pas devant mes yeux sans le présent que je t’ai demandé… »
Nour al Hasan sortit du palais en titubant comme un homme ivre. Il était anéanti par le chagrin. Le roi l’avait cruellement joué. Homme du désert, il savait mieux que personne qu’il était impossible de trouver une telle fleur. Parfois, après une courte –et rare- ondée, quelques végétaux poussaient parmi les dunes. Parfois même ils fleurissaient…Mais quand le soleil passait au zénith, les fleurs mouraient. Nour al Hasan reprit le chemin des caravanes avec au cœur une plaie qui ne se refermerait pas.
Les semaines, puis les mois passèrent. Moulay Rachid se félicitait de sa ruse. L’histoire avait fait le tour du Maroc portée par le vent et partout, les pères qui voulaient évincer un prétendant l’envoyaient à la quête de la mythique fleur du désert.
Depuis ce jour funeste, Nour al Hasan avait changé. Plus jamais il ne se mêlait aux longs palabres autour du feu de camp. Il s’asseyait à l’écart, tourné vers Mikenès, et les yeux perdus sur l’horizon il restait là des heures durant. La nuit ne lui amenait aucun apaisement. Il veillait, suivait au firmament la lente marche des étoiles qui le mènerait vers un autre jour, aussi vide, aussi morne que celui qui venait de finir…La souffrance hurlait en lui plus fort que les chacals qui, dès la nuit tombée, rôdaient en bande autour du campement.
Un soir qu’il songeait comme à l’accoutumée à son impossible amour, il lui sembla entendre une voix faible, presque un souffle et qui appelait à l’aide. « S’il vous plaît, sauvez-moi…. » Nour al Hasan se leva d’un bond « Qui es-tu, toi qui m’appelles à ton secours ? » « Mon nom est Sadok, le Porteur de Vérité, fils du Vent. Je suis un Djinn bienfaisant. Le noir Démon du Mensonge, qui me hait, m’a jeté à terre. Seul, je ne peux reprendre mon vol… » « Mais où es-tu, toi dont j’entends la voix mais que je ne puis voir ? » « Je suis partout et nulle part, dans chaque grain de sable sous tes pieds et autour de toi…S’il te plaît, rends-moi mon essor en éparpillant le sable aux quatre coins de l’horizon. Je reprendrai alors ma place sur les ailes du Vent… »
Nour al Hasan n’hésita pas. Dénouant son chèche, il le remplit de sable, le fit tournoyer ainsi qu’une fronde et éparpilla le sable comme le Djinn le lui avait demandé. Aussitôt une brise douce et chaude l’environna tandis qu’une voix murmurait à son oreille « Sois remercié pour ta bonté. Dis-moi le nom de mon sauveur afin que je me souvienne à jamais de celui à qui je dois la liberté. « On m’appelle Nour al Hasan, et je suis… » " Chef de caravane, je le sais. Ton nom a été porté par tous les vents du désert…On parle de toi comme d’un homme juste et courageux. Mais on dit aussi que tu portes le poids d’une incommensurable tristesse…Dis-moi ton secret : peut-être pourrais-je t’aider ? »
Comme l’eau jaillit d’une outre trop pleine, Nour al Hasan sentit déferler sa douleur. Il raconta son histoire au Djinn, sans trop d’espoir cependant. Quand enfin il se tut, Sadok lui dit « Vie pour vie…Aide pour aide…Retiens bien chacune de mes paroles, Nour al Hasan. Demain, lorsque le soleil commencera à descendre sur l’horizon, tu feras baraquer les méharis. Que tes hommes n’allument pas les feux ! Ne montez pas les tentes, mettez-vous à l’abri près des bêtes. Que personne ne lève les yeux sur Ceux qui traverseront les ténèbres ! Malheur à l’imprudent, car se lèveront tous mes frères, les Fils du Vent, et nos voix hurleront dans la nuit…Lorsque le jour se lèvera, va vers la première dune qui aura la forme parfaite d’un croissant. Creuse le sable, glorifie le nom d’Allah et….Souviens-toi de moi ! »
Le lendemain au crépuscule, Nour al Hasan fit ainsi que le lui avait prescrit Sadok. La nuit tomba d’un coup, noire, épaisse…Le vent se leva avec une violence inaccoutumée, le sable tourbillonna et engloutit le campement. Il sembla aux hommes et aux bêtes que tous les démons de l’enfer étaient libérés. Longue fut la nuit….Enfin vint l’aube et avec elle le silence. Nour al Hasan et ses hommes secouèrent la gangue de sable qui les recouvrait. Les chameaux s’ébrouèrent. Nour al Hasan promena son regard alentour. Là, devant lui une dune formait un croissant parfait, le signe du Prophète. Il courut à elle et se mit à creuser le sable. Bientôt ses doigts rencontrèrent un objet dur, une pierre sans doute. Il allait la rejeter loin de lui lorsqu’il se ravisa : cette pierre n’avait pas le poli habituel des galets du désert. Il la regarda, elle était d’un brun étrange, légèrement rosé. Sur sa paume, elle brillait d’un éclat très doux et ses aspérités enroulées les unes aux autres avaient l’aspect des pétales d’une fleur, une fleur pétrifiée.
Comme foudroyé, Nour al Hasan tomba à genoux : il regardait, fasciné, la fleur de pierre, la FLEUR NEE DU DESERT… Il se prosterna, adressa au Créateur de toutes choses une prière de reconnaissance et remercia Sadok dans le secret de son cœur.
Puis il courut au campement, et sans même prendre le temps de harnacher, il sauta sur le dos de son cheval. L’animal, nommé le « Buveur de Vent » à cause de sa vitesse et de son endurance, partit comme une flèche. Les hommes de la caravane, voyant ainsi leur chef disparaître à leurs yeux, le crurent devenu fou. Nour al Hasan traversa le désert, emporté par le galop furieux de sa monture. Les rares témoins de cette folle chevauchée crurent voir passer un de ces djinns malins qui égarent les voyageurs et, se jetant face contre terre, implorèrent la protection d’Allah.
Le « Buveur de Vent » galopait toujours….
Enfin parurent les fins minarets de Mikenès. A la porte du palais, les gardes effarés ne purent interdire l’entrée à cette espèce de mendiant qui sauta de cheval, hagard, et se précipita vers la salle du trône. Moulay Rachid recevait ses conseillers…Soudain, un homme se rua au milieu d’eux et se jeta aux pieds du Roi. Ses vêtements étaient couverts de poussière mais ses yeux flamboyaient. Au milieu de sa barbe hirsute, saupoudrée de sable, son sourire éclatait et sa main tendait vers Moulay Rachid une pierre comme celui-ci n’en avait jamais vu…
Enfin, l’homme parla… « Sois trois fois béni, toi et ta maison, Seigneur. Vois ! Je t’apporte ce présent que tu m’as demandé il y a bien longtemps…Reçois cette fleur du désert, née du désert et qui ne mourra pas par le désert…Reçois, Seigneur, LA ROSE DES SABLES ! »Les yeux agrandis par la stupeur, Moulay Rachid regardait la Rose des Sables sans oser y toucher. L’amour véritable avait triomphé de tous les obstacles, même de celui-là qui lui semblait infranchissable. Le Roi resta un long moment immobile et sans voix. Nour al Hasan avait mis un genou en terre et attendait le bon plaisir du Roi…
Enfin, celui-ci parla : « Relève-toi, Nour al Hasan, ainsi qu’il sied à un Prince du Désert…Car en vérité, Prince tu es sinon par la naissance, du moins par la grandeur de ton âme et celle de ton amour. Je tiendrai ma parole…J’ordonne que dès ce soir soient préparées les noces de ma fille, la Princesse Fairouz et de Nour al Hasan ben Kassem. Et que le Prophète me pardonne d’avoir tenté de me dérober à une promesse faite en son Nom –qu’Il soit béni. »
Ainsi donc le Prince du Désert épousa la Turquoise, Nour al Hasan épousa Fairouz.
Allah le Miséricordieux leur accorda de nombreux enfants. Les fils furent aussi nobles et valeureux que leur père, les filles reçurent en partage la beauté et la douceur de leur mère. Lui et sa bien-aimée vécurent très vieux. Le Ciel, dans son infinie bonté, leur accorda la grâce de les rappeler à lui en même temps. On les emporta un soir au-delà des dunes, unis dans la mort comme ils l’avaient été dans la vie.Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 9 Novembre 2016 à 01:09
L'Algérie indépendante dès le 3 juillet 1962
La date de la proclamation de l'indépendance de l'Algérie est bien le 03 juillet et non le 05. (date imposée par le gouvernement Algérien ). En effet ,le 3 juillet 1962,le Général De Gaulle adressait cette lettre à Abderrahmane Fares, président de l'éxécutif provisoire à Rocher noir,(actuellement "Boumerdes")
Siège exécutif provisoire-Rocher noir 1962
Abderrahmane Farès
Général De Gaulle
Lettre du président Farès au général de Gaulle
Rocher Noir le 3 juillet 1962
Monsieur le Président,
J’ai l’honneur, au nom de l’Exécutif provisoire algérien, de vous accuser réception de votre message et de prendre acte de la reconnaissance officielle, par la République française, de l’indépendance de l’Algérie. Conformément au chapitre 5 des déclarations d’Evian du 19 mars 1962, l’Exécutif provisoire a ainsi reçu à ce jour le transfert des compétences afférentes à la souveraineté sur le territoire algérien. Je vous remercie des vœux sincères que vous formez à l’adresse de l’Algérie, et j’exprime, à mon tour, au nom de l’Exécutif provisoire, en cette journée historique, les vœux sincères pour la France et pour une coopération féconde entre nos deux pays.
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’expression de ma haute considération.
Abderrahmane Farès._________________________________
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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Par gadames le 6 Novembre 2016 à 21:48
et plus encore
Mahfoud Touahri (Tahari) (ci-dessus encadré)
était un plaisantin et fervent supporter du SC Miliana (SCM)
et intime ami de Abdeslam Cherabli.
A El Biar lors d'une rencontre entre l'équipe locale et le SCM
alors qu'ils étaient tous deux dans les tribunes, quelques objets
fusèrent sur les joueurs d'El Biar. Bien sûr, les policiers vinrent
rechercher les perturbateurs. Et à Mahfoud de dire en leur présence,
s'adressant à Abdeslam "Ha goul lahoum belli enta elli kaeste " -
- Dis-leur que c'est toi le lanceur des objets "
Heureusement que les policiers comprirent
qu'ils avaient affaire à un plaisantin...
Nous ne les oublions pas...
~~ J'y étais, bien que convalescent suite à une lourde intervention chirurgicale, en solidarité avec les nombreux joueurs du SC Miliana dont j'étais l'éducateur.Face à l'ampleur des manifestations qui se déroulaient devant la sous-préfecture, je fus littéralement enlevé de chez moi par un fourgon de police et rendu à la sous-préfecture où MM Medeghri, Ministre de l'Intérieur, Messaadia, responsable du FLN et Boudiaf, sous-préfet, me demandèrent (m'ordonnèrent) de calmer cette manifestation, vu que la plupart des jeunes étaient du SCM et qu'ils m'écouteraient.
Ce que j'ai refusé...
Lahoum Errahma
Meskellil | 27/10/2013
45 ans plus tard, la douleur reste entière, intacte. À chaque fois que ce drame est évoqué, Je me souviens de la terreur de cette nuit-là, de voir frère et père embarqués pour éteindre ce feu avant qu'il n'atteigne la poudrière de l'ancienne mine du Zaccar, ce qui constituait une réelle menace pour la ville entière. Les bruits les plus fous couraient.
Le lendemain matin, j'étais devant l’hôpital parmi la foule qui grossissait au fur et à mesure du défilé macabre des ambulances, et autres voitures transportant des corps pour les emmener à la morgue. Le son strident des sirènes était incessant. J’étais pétrifiée, tétanisée, incrédule… Les mères pleuraient, essayaient de savoir si leurs fils étaient parmi les victimes parce que beaucoup n’étaient pas rentrés chez eux de peur d’être embarqués en chemin. Ils s’étaient cachés là où ils pouvaient. C’était une cohue indescriptible, une douleur insoutenable, une tristesse infinie… Je me souviens d’une chanson triste, mais triste à en mourir qui circulait dans la ville :
Ya khwati cha3let ennar fi djbel Zaccar
Dakhlouha chobbane sghar ya lali, ya lale
Dja chikh El Farouzi bech isselekhoum
Ha sa3a tah m3ahoum Ya lali ya lale
Bouyarbou Youcef | 04/02/2016
Oui ..malheureusement la lecture de toutes ces lignes et témoignages , me renvoient à cette fatidique nuit où tout à basculer.... Si je suis aujourd'hui encore en vie , c'est très sûrement graçe à l'intervention de Madame El-Foul ( Allah Yerhamha )qui est descendue à la cave où nous répétions en prévision de la soirée musicale du lendemain , pour nous aviser qu'un fourgon de police rodait dans la rue et que nous pouvions nous faire embarquer pour éteindre le feu dans la montagne ....Après avoir éteint nos instruments et les lumières chacun s'en est allé se mettre à l'abri...Malheureusement le destin s'acharna à lui enlever son plus jeune fils -Abderrahmane El-Foul- qui fut une des victimes de ce terrible drame ...... Allah Yerhamhoum ....et commémoration ou non ...ils resteront toujours dans nos coeurs .....car ce jour là ..impossible de l'oublier , et/ou de les oublier L'accordoniste des WHAT'S
Le coeur perçoit ce que l'oel ne voit pas
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Par gadames le 5 Novembre 2016 à 17:37
Celle qui aurait pu être la première dame de l’Algérie indépendante, madame Zohra Sellami, épouse Ben Bella est décédée le 23 mars 2010, à l’âge de 67 ans. Originaire de M’sila, elle est née le 24 novembre 1943 et était une militante du FLN durant la révolution algérienne.
Destin pour le moins exceptionnel pour cette jeune femme de l’Algérie fraichement indépendante . Elle a le visage de la belle algérienne fière et rebelle qui refuse les rêves au rabais. Son discours, datant de 1968, n’a pas prit une ride, la condition féminine dont elle parlait est quasiment encore identique, tout comme la mentalité qu’elle décrivait. Révolutionnaire, elle affirmait qu’il fallait un renouvellement des structures sociales et une véritable révolution pour qu’il y ait un changement véritable dans les rapports entre les hommes et les femmes en Algérie.
Elle étai jeune, à la fleur de l’âge, et ne voulait pas « se marier pour se marier ». Elle n’attendait pas le prince charmant, mais un homme qui partage ses idéaux et qui ait les mêmes idées politiques et humaines. Pour elle, le mariage n’était pas forcément une prison, mais peut être « une liberté à deux ». En disant cette phrase, la jeune Zohra Sellami ignorait que ces propos auraient un jour beaucoup de sens.
Destin exceptionnel parce qu’elle a été arrêtée et emprisonnée deux fois sous le régime Benbella, alors qu’elle était militante. Elle ignorait encore que son avenir serait auprès du premier président de l’Algérie indépendante destitué. Lorsque ce dernier était en résidence surveillée, à Douéra, depuis le coup d’Etat de Houari Boumediene en 1965, Zohra Sellami était journaliste à l’hebdomadaire « Révolution africaine », l’organe central du FLN. En bonne révolutionnaire, elle était devenue une spécialiste des mouvements de libération de l’Afrique subsaharienne, des maquis du Frelimo (Mozambique) et du PAIGC d’Amílcar Cabral (Guinée et Cap-Vert). Sa chronique hebdomadaire était entièrement dédiée à l’émancipation du continent africain.
« Un jour de 1963, le cortège présidentiel passe au pied de la rédaction de « Révolution Africaine », près de la Grande-Poste, au centre d’Alger. Sur le balcon, tous les présents applaudissent sauf une jeune femme. Ahmed Ben Bella la fixe du regard. Et ne l’oubliera plus. Près de dix années plus tard, détenu au château de Douéra, près d’Alger, depuis son renversement en juin 1965, il demande une faveur à son geôlier, Houari Boumediène. Une compagne. Les amis du président déchu proposent à Zohra Sellami de devenir l’épouse du mythique président, disparu des regards depuis si longtemps. Elle dit oui. A leur rencontre sur son lieu de détention, il lui dit : <<Je savais que ce serait toi.>>
Lorsque le Président Boumédiène tombe amoureux de Anissa
L’ex-première dame d’Algérie, Anissa Boumediene, ouvre son cœur pour parler de sa vie avec l’ex-président algérien, le grand Houari Boumediene,
Cette grande dame était au coté de ce grand homme qui a prononcé un discours historique
devant l’Assemblée des Générale des Nations Unies en 1974 à New York.
Anissa Boumediene était une militante au sein de l’Union Nationale des Femmes Algérienne.
Elle oeuvrait pour la promotion de la femme algérienne. Elle est la fille unique de ces parents.
Après avoir décroché son baccalauréat, Anissa a rejoint l’université d’Alger pour étudier le droit.
Elle avait étudié durant trois ans à cette université, avant de rejoindre la Sorbonne pour
poursuivre sa quatrième année et y décrocher le diplôme de licence en droit.
Une fois de retour en Algérie, Anissa a effectué le service national au palais de la justice où
elle occupait le poste de vice procureur de la république.Ayant un problème lié à la nationalisation
des entreprises de distribution des films cinématographique, elle a demandé de voir
un responsable pour lui exposer ce problème. Après une succession de circonstances
elle s’est retrouvée devant le président de la république, le grand Houari Boumediene.
Après avoir exposé son problème, ils ont abordé des questions d’actualité.Anissa avec feu le président Boumédiène
Houari Boumediene a apprécié sa personnalité, son courage, son innocence mais aussi sa beauté, ainsi il lui a demandé de revenir dans quelques jours pour mettre le point sur sa préoccupation.
C’est ainsi qu’il tombe amoureux de Anissa. Les premiers temps, il s’est toujours comporté avec
prudence envers elle, vu la sensibilité du sujet et vu son statut. Ainsi, il l’a testé à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il fait le bon choix.
Un jour, après leur mariage, il lui a dit qu’il apprécie énormément deux chose en elle : la première c’est que Anissa était discrète et qu’elle garde les secrets et par ce qu’elle est orpheline et n’a ni frères ni soeurs. Pour sa part elle était toujours une épouse exemplaire. En effet, elle savait très bien que son mari fournissait énormément d’effort pour le bien être du pays et des citoyens, ainsi elle faisait de son mieux pour le mettre à l’aise quand il rentre chez lui, et elle était toujours près de lui.
« J’ai appris beaucoup de chose de mon défunt mari. Il était une véritable école pour moi »,
a-t-elle déclaré au journal Echorouk. « Moi qui ai étudié à l’école française vu la colonisation française, j’ai découvert à travers lui la culture arabe, et l’histoire de la civilisation musulmane"
Tous les moments qu’elle avait passé avec son défunt mari resteront à jamais gravés dans sa mémoire.
Cette grande dame garde de très bons souvenirs d’un homme, souriant, compréhensif et qui était toujours près d’elle dans les moments difficiles. Elle garde, en outre, des souvenirs d’un homme intelligent, intellectuel, qui a appris par cœurs des centaines de vers de poèmes et qui récite régulièrement le saint Coran. « Si je pouvais revenir au bon vieux temps, j’aurais accepté avec une immense joie »,________________________________
Le coeur perçoit ce que l'oeil ne voit pas
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