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    ~~Cette histoire a été commmentée au pied de l'article par son auteure N. Belloula

     L'Aurésienne et le Centurion : La vierge de Tifelfel

     

    Aurès, l’an 115

    C’était du temps des conquérants romains. Etait-ce à l’époque de l’empereur Trajan ? Qu’importe.   De ces légionnaires qui passaient par ce pays des Chaouias construisant Thamugadi, Théveste et Mascula, un bel homme, fier dans son allure à la robe pourpre et casque brillant, arborant armes et armures, avait mis pied un jour à Tifelfel, établissant un fortin à l’entrée du défilé, afin de surveiller son passage et les villages qui, plus bas dans la vallée verdoyante, se chevauchaient presque … Mchounech, Tamrit, El-Arrich, Banian, Tighanamine.

     

    Il faisait doux et bon ce matin-là. Un printemps déjà précoce titillait la nature et sur les chemins tortueux, la destinée d’une jeune fille se dessinait. La vieille l’avait prévenue : « Sur ton chemin aujourd’hui, Ô ! Belle d’entre les Belles tu enchaîneras ta vie.» Un rire cristallin répondit à la prédiction. Parée d’amulettes et de talismans « Quatre fois la terre aura tournée… juste quatre fois et ton sang de vierge aura coulé » enchaîna la vieille. « Me prédit-elle un mariage ? » Pensa la belle. Debout, immobilisée par les yeux noirâtres de la prêtresse qui pointait son doigt charnu vers elle dans une attitude agressive, les autres filles arrivaient derrière, en file indienne, cruches sur les épaules « Allez, avance, avance » lui criaient-elles dans un chahut gai.

     

     

    La petite troupe reprit sa marche dans un tintement de bracelets ciselés et d’anneaux argentés, cliquetant joyeusement autour des fines chevilles. Le sentier montait péniblement jusqu’au sommet. La source convoitée, le seul point d’eau où les filles venaient puiser l’essentiel de leurs besoins, coulait généreusement abreuvant assoiffés, passants, voyageurs et vagabonds. Pour se soulager de cette corvée toujours harassante, la jeune fille se mit à chanter. Sa voix mélodieuse s’éleva dans les airs, réveillant arbres et oiseaux, fleurs et abeilles, faisant frémir les vents et les nuages. Le chant s’éclata sur les rochers et sur les sentiers d’où arrivait le bel homme. Il descendit de son cheval et s’approcha de la fontaine.Ultime instant de rencontre. Les yeux se posèrent sur elle, sur ses courbes, détaillant sa taille fine enroulée dans une série de ceintures en laines tressées, accentuant la finesse et le galbe… Le regard s’attarda. Le sourire effleura les lèvres et une caresse interdite esquisse le geste. Des vagues tourmentèrent le soldat, pénétrèrent en lui en saccades le traversant de haut en bas. Dans ces lieux lointains, sur cette piste poussiéreuse, lui qui avait traversé mers et montagnes, auréolé de gloires et de batailles gagnées Il venait de rencontrer sa défaite

    .

    Le centurion se mit à la courtiser, surveillant ses allées et venues, rêvassant devant la fontaine, de ses yeux noirs et brillants. Il lui envoya avec des porteurs, présents et fleurs. La belle se tenait à distance. Dans sa tête cheminaient de drôles d’idées. Elle savait qu’elle pouvait aider les siens en exploitant l’amour que lui offrait le Romain. « Il est puissant et riche. C’est un colonisateur qui a vaincu mon peuple en s’établissant sur la terre de mes ancêtres. Il est à mes pieds aujourd’hui, aux pieds des monts de ich Aziza » se disait-elle Blog de ghadames : ghadames, LA VIERGE DE TIFELFEL Filles des Aurès Elle renversa sa tête, jouant avec sa chevelure d’ébène, les tchoûchânat (grands anneaux en argent) qui pendaient à ses oreilles balançaient gaiement. Câline, ensorceleuse, elle colla presque ses lèvres sur les siennes, le laissant entrevoir une infinie parcelle de jouissance et de volupté « je suis à toi, beau centurion, mais avant, tu dois faire quelque chose pour moi. Veux-tu faire quelque chose pour moi ? » Le romain de la 6ème légion était prêt à vouer son âme au diable, pourvu que la belle puisse lui accorder ses faveurs. Son doigt fin traçait sur la poitrine de l’homme des cercles imaginaires « veux-tu apporter de l’eau à mon village ? » « Juste cela » se demanda le Romain. Bientôt la berbère lui appartiendrait. Mais la tâche allait être pénible, longue et épuisante. Sans attendre davantage, encouragé par les caresses et les regards de sa belle, il se mit à l’œuvre. Il traça des plans, calcula des chemins, dessina des détours et des courbes, s’initia au savoir des architectes et embaucha de la main d’oeuvres. « L’eau arrivera au village de Tifelfel et à mes lèvres aussi » se disait-il.

      Jeunes filles des Aurès

    Il s’abreuvera enfin et abreuvera cette soif intense qui embrasait sa gorge. Les saisons s’écoulèrent, les hivers s’en allaient remplacés par d’autres et les étés remplissaient la vallée de chants de grillons. Quatre années s’étaient écoulées. Quatre années d’un dur labeur, de patience, de rêves interdits, de murmures suggérant, de frôlements incitants. Par désir, par amour, le romain avait réussi à tracer un cour d’eau dans la roche, venant de la fontaine tout au sommet de la colline jusqu'au village.

    Il réussit enfin son pari. L’eau arriva au village de Tifelfel. Cette nuit…Oh ! Cette nuit la lune sera en lui. Elle lui avait donné rendez-vous le premier jour de la fontaine. La belle, parée de tous ses atouts, robes en soie aux couleurs claires, chamarrées, la gorge opulente ornée de bijoux en argent, le front appesanti de plaques et de chaînes, les yeux noircis et les joues fardées, se tenait offerte dans ce clair de lune qui s’auréolait autour d’elle, l’emprisonnant dans une lueur argentée. Fébrilement, il s’approcha d’elle, posa ses lèvres fiévreuses sur les siennes. Il en rêvait de cet instant depuis des mois, depuis des siècles. Elle le laissa faire et ne dit mot. Ferma les yeux pour échapper à cette étreinte qui la faisait souffrir. Elle s’allongea sur la couche satinée du romain, lui, s’éloigna pour se débarrasser des ses armes. Quand sa tête se tourna vers elle, son regard s’assombrit, son geste se suspendit. Une auréole de sang fraîche nappait le parterre, s’infiltrait dans le sol devenu humide. Sur la couche, les yeux ouverts, la main encore sur la manche de la dague enfoncée dans sa poitrine, la belle dormait d’un sommeil éternel.

    Commentaires

     BELLOULA 19/06/09 13:02 J'aime beaucoup les illustrations qui accompagnent mes deux textes La belle de Tifelfel et le lit d'une reine, merci encore.

    automathing: Toujours votre talent pour nous proposer des faits historiques qui nous semblent tellement contemporains... Non ,on ne peut prendre de force le coeur d'un(e) autre, c'est une clause de sauvegarde pour les âmes qu'elles soient faibles ou fortes

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    N'oublions pas notre ultime demeure
    انا لله و انا اليه راجعون
    Y ai-je planté assez d'arbres, ma vie durant,
    pour en récolter leurs fruits à mon arrivée ?
    Je l'espère ... Errahma à nos devanciers.

     Résultat de recherche d'images pour "une tombe creusée"

     

     

     Isabelle Eberhardt devenue musulmane algérienne

    En Suisse, à Genève, une rue porte son nom

    Elle entend parler pour la première fois de l'Algérie par ses demi-frères engagés dans la légion militaire. Quand, à 20 ans, elle accompagne en Algerie sa mère souhaitant se rapprocher de l’un de ses fils, elle découvre un pays, une culture, une religion qui vont l'imprégner totalement. Elle est fascinée par l'Islam et va recevoir la révélation comme une explosion en elle. « Je sentis une exaltation sans nom emporter mon âme vers les régions ignorées de l'extase ». Elle trouve son inspiration dans les médersas et les mosquées. Elle revendique seulement la liberté de se convertir à l’islam, d’aimer un peuple et un pays - l’Algérie - d’y vivre fièrement : «Nomade j’étais, quand toute petite je rêvais en regardant les routes, nomade je resterais toute ma vie, amoureuse des horizons changeants, des lointains encore inexplorés.» Isabelle Eberhardt. 

    Le 21 octobre 1904, à Aïn Sefra, l'oued se transforme en torrent furieux et la ville basse, où elle résidait seulement depuis la veille, est en partie submergée. Slimane est retrouvé vivant, mais Isabelle périt dans la maison effondrée. Elle repose dans le petit cimetière
    musulman Sidi Boudjemaâ à Aïn Sefra.

    Quelque temps avant sa mort, elle écrit,
    Premonition de sa fin prochaine à 27 ans ?

     

    Sa tombe est souvent visitée

    Je suis mort, mon âme a quitté mon corps.
    On a pleuré sur moi les larmes du dernier jour.
    hommes m’ont pris sur leurs épaules,
    En attestant leur foi au Dieu unique.
    Ils m’ont porté jusqu’au cimetière,
    Ils ont prié sur moi la prière sans prosternation,
    La dernière des prières de ce monde.
    Ils ont rejeté sur moi la terre.
    Mes amis sont partis comme s’ils ne m’avaient jamais connu,
    Et je suis resté dans les ténèbres de la tombe,
    Où il n’y a ni joie, ni chagrin, ni lune, ni soleil.
    Je n’ai plus eu d’autre compagnon que le ver aveugle.
    Les larmes ont séché sur les joues de mes proches,
    Et les épines sèches ont poussé sur ma terre.
    Mon fils a dit : »Dieu lui accorde sa miséricorde ! »
    Sachez que celui qui est parti vers la miséricorde de son Créateur
    Est en même temps sorti du cœur des créatures.
    Sachez que nul n’a souci des absents dans la demeure des morts.
    O toi qui es devant ma tombe, Ne t’étonne pas de mon sort :
    Il fut un temps où j’étais comme toi,
    Viendra le temps où tu seras comme moi.

     

     


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     L'école des enfants de troupe de Miliana, transférée en 1951 à Koléa.

    En fin d’année scolaire 1950, 220 élèves effectuent du 25 juin au 29 juillet un voyage qui les conduit à Mulhouse, Verdun, Strasbourg, Paris où, le 14 juillet, ils défilent en tête des troupes sur les Champs Elysées ; puis ils visitent Versailles, Lyon, Saint Etienne, Marseille.
    Devant l’augmentation des effectifs et en raison de la nécessité de trouver une situation géographique mieux adaptée et plus centrale en Afrique du nord, et surtout moins isolée que Miliana, par décision ministérielle n° 7510 EMFAC 380/SC du 22 mai 1951,  le ministre de la défense nationale fait transférer l’école à Koléa.
       Devant l’augmentation des effectifs et en raison de la nécessité de trouver une situation géographique mieux adaptée et plus centrale en Afrique du nord, et surtout moins isolée que Miliana, par décision ministérielle n° 7510 EMFAC 380/SC du 22 mai 1951,  le ministre de la défense nationale fait transférer l’école à Koléa.

    Y ont été formés entre autres, les milianais Bouyarbou Hamid, Mohamed Randi, Abed Kastali, le Commandant Allahoum, chef du protocole de Houari Boumediène,

    Hamid BOUYARBOU Au maquis -Platine,


    BOUYARBOU Hamid, lieutenant de l'ALN et chef de commando.A rejoint l'A.L.N. en septembre 1956.  Il s'illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche Oued El Malah et tomba au champ d'honneur en 1959 à Sidi Akacha, près de  Ténès.Il était mon ami et mon coéquipier, ailier-droit, au SC Miliana. De grande taille, il portait un bandeau pour retenir son abondante et belle chevelure d'un noir brillant..  

    Mr Hamlaoui Mekacher, Ministre des Anciens Combattants de la France ,ancien élève de l'Ecole des Enfants de Troupe de Miliana en commentaire de l'un de mes articles:" lundi 06 sep 2010 : je n'oublirai jamais cette ville d'hommes, parmi eux un ancien officier superieur de l'armée française qui a fait le viétnam et qui c'est rendu avec les viétnamiens. C'était Monsieur Larbi bouamrane Mustapha, c'est une l'égende."  

    En effet, Si Mustapha Larbi Bouamrane avait déserté les rangs de l'armée  française pour lutter auprès des Vietnamiens et devint Commandant du Viet Minh. Le Général Giap, lors de chacune de ses visites en Algérie, n'omettait jamais de le rencontrer à Alger. Il était enseignant.

    Anecdote: Au Commandant Larbi Bouamrane Mustapha, Chef du renseignement du Vietminh, on amena un jour un prisonnier pour interrogation.

    D'où es-tu ?
    De Miliana.

    Cette réponse lui sauva la vie .
    Et ils se retrouvèrent à Miliana, lahoum Errahma
    C'était "Tarzan", serveur de café à Miliana qui ne faisait pas payer sa consommation à Si Mustapha....

     Quelques combattants de Miliana morts pour la Liberté 

    - Ali Amar, dit Ali «La Pointe», enfant de la ville et adjoint de Yacef Saâdi, chef de la Zone autonome. La stèle commémorative a été inaugurée à la «pointe des blagueurs» en présence des autorités civiles et militaires.

    - Benlecheheb Hamid : officier de l’ALN et membre du célèbre commando.-Ali Khodja : tombé au champ d’honneur à Djebel Louh dans ’Ouarsenis.                                                                                      

    - Caserne militaire : sinistre lieu de détention dirigé par le tortionnaire capitaine Barere. De nombreux chouhada se trouvent au « parc à  fourrage».  

     - Dellouci Djillali : officier de l’ALN et membre de la katiba Hamdania : tombé au champ d’honneur à Amrouna en 1958.  

     - Ferroukhi Mustapha : membre du PPA et ambassadeur du GPRA à Pékin, mort dans un accident d’avion en rejoignant son poste.  

     - Guenaoui Mohamed : rejoint l’ALN en 1956, lieutenant zonal en Wilaya 4. Tombé au champ d’honneur à Bab-El-Bekouche dans l’Ouarsenis en 1958,-  

     - Benyoucef Zouaoui : vaillant baroudeur, ancien d'Indochine

     -Hafidha Barça : héroïne tombée au champ d’honneur le 11 décembre 1960, le drapeau à la main, tuée par les paras de Bigeard.    

      -Ilmaïne, Landjerit, Benblidia : ces noms évoquant les anciens maîtres de l’école indigène. Ils ont formé des générations d’hommes dont des dizaines ont pris le chemin de l’honneur. Paix à leurs âmes !  

     - Katiba El Hamdania : son nom résonne glorieusement à travers les monts du Zaccar, de Zbarbar et de l’oued El Malah.  

     - Larbi Bouamrane dit «Si El Miliani», chef de commando. Il organisa avec brio l’ALN dans les maquis du Zaccar. Tombé au champ d’honneur à Bouzegza dans l’Ouarsenis en 1958.      

      - Nedjmet-Chamal Ifriquia : l’ENA : les anciens se souviennent de la glorieuse Etoile nord-africaine avec les Ghersi, Bouzar, Bouchouka, Mouloud Hachemi. -

    Oued Guergour : un violent accrochage eut lieu en novembre 1957 entre l’ALN et les paras de Bigeard qui comptèrent beaucoup de morts    

     - Platine, de son vrai nom Bouyarbou Hamid, lieutenant de l’ALN et chef de commando. Il s’illustra dans de nombreuses batailles : Zbarbar, Aklouche, Oued El Malah et tomba au champ d’honneur en 1957 à Sidi Okacha, près de Ténès.  

     - Quatre cents jeunes ont rejoint le maquis lors de la grève de 1956. Rares ceux qui ont survécu. On peut citer : Temoulgui, Ramdane Omar, Sadek Batel dit «Rouget»     

     - SMA : école du patriotisme. Mohamed Bouras et ses compagnons Bouzar Hamdane, Sadel El Foul, Larbi Bouamrane Rachid furent les fondateurs des Scouts musulmans algériens, dont de nombreux combattants tombèrent au champ d’honneur. Si M’hamed, chef de la wilaya 4, Allili, Kadi et bien d’autres.

    - Tizi-Franco : première offensive de l’ALN en 1956 sur les monts du Zaccar et dirigée par Si Bouzar et Si Belahcène. Plusieurs postes militaires détruits et des armes récupérées.    

     - UGEMA : Union générale des étudiants musulmans algériens : une école de formation nationaliste, dont les membre s’illustrèrent à travers les maquis. Rendons hommage à quelques-uns , Kadi Miliani, Dellouci, Abdelouaheb, Antri-Bouzar, Kelkouli…      

     - De nombreux patriotes, tombés au champ d’honneur au cours d’un violent accrochage avec les légionnaires du général Ducorneau en août 1958, reposent désormais au cimetière des chouhadas à Oum El-Bouaghi.

     - Zeddine : les membres de l’OS ont choisi ce lieu pour préparer les grandes lignes de la Révolution armée en 1949.

     Gloire à notre Algérie éternelle ! Gloire à ceux qui sont morts pour ELLE !!!

     

     

     

     


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    Soraya la gazelle s'en est allée 

     Et l'union d'il y a un an et demi environ entre le Palmier et la Nakhla (palmier femelle) a donné naissance à une Déglet Nour au joli prénom de Zakia                          à laquelle nous souhaitons une longue vie dans la santé et le bonheur 

     

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    Et Soraya la Gazelle, ma nièce, a rejoint encore plus de Bonheur

     

     

     La Gazelle s'en est allée vers d'autres pâturages

    Je suis de retour de Laghouat où nous avons assisté au mariage de ma nièce Soraya après avoir été son témoin, bien auparavant, dans la Fatiha ou mariage religieux durant lequel l'Imam a rappelé les droits et devoirs de la mariée et de son époux au regard de l'Islam. Et la coutume locale a été respectée se terminant par le couscous au miel et au lait , café et thé, pâtisserie à consommer sur place et ou à emporter dans de petites caissettes. Assistaient à cette Fatiha les parents du couple, leurs amis, les cousins de la gazelle, Meriem et Hamza, l'imam et durant laquelle, la dot, montant révélé parfois à l'assitance est remise au père de la mariée.

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

     

    Et Djelloul serre bien fort Lina, sa petite fille, qui prendra la place de la gazelle partie

     

     Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

    Et dans quelques minutes le père de la gazelle, sa "mazouzia" (dernière née), va verser quelques larmes d'au-revoir à la gazelle, chose qu'il ne fit pas pour ses filles jumelles Fatima et Nafissa déjà parties

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

    Je présente mon petit fils Hamza à mon ami Mohamed Hadj Aissa. Il se trouve que tous deux sont d'anciens élèves du Lycée de Boufarik

     

    Fatiha de Soraya - Couscous au miel, dernières cuillérées de mon ami Mohamed Hadj Aissa 

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

     

    Les mariages, belle occasion de revoir les amis...

    Amis, père, frère, oncle, cousins, étaient de la fête

    Et hier, après la fête dans une salle destinée à cet effet et où les parentes et amies de la famille ont dansé, pris de nombreuses photos et vu la mariée défiler avec ses nombreuses toilettes, parfois accompagnée de sa cousine Mériem et s'être mis la henna au creux de la main, la gazelle est revenue au domicile parental pour photos avec les présents et un au revoir prochain. Et ce fut moi, son oncle, qui l'ai accompagnée jusqu'à la sortie du domicile paternel, sous le pan du burnous hérité de notre père, jusqu'à la voiture, tête du cortège, vers sa nouvelle destinée.

    Dieu fasse que ce jeune couple soit le plus heureux du monde...et que les larmes de son père soient celles du BONHEUR.

    Dieu, prêtez-moi vie pour que je fasse de même avec mes petites filles Mériem, Rym, Maroua, Kenza et Louiza.

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    RETOUR À LAGHOUAT 
     AVEC « HIZIYA PRINCESSE D’AMOUR DES ZIBAN » de Lazhari Labter

    Lazhari m'a ainsi dédicacé son roman : à mon ami Mohamed avec mon estime,
    cette Hiziya Princesse des Ziban en partage dans l'amour des belles choses
    qui nous sont communes.
    le 7 octobre 2017 Lazhari Labter 
      

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    Jeudi 12 octobre, 9 heures. Après avoir récupérés de l’hôtel Samira, mon éditrice, et son mari, nous nous dirigeons tous les trois vers le Musée communal de Laghouat (ex-église Saint-Hilarion), située au centre-ville, non loin de Zgag el-Hadjadj, mon quartier de naissance, où est prévue à partir de 15 heures la présentation de mon roman « Hiziya Princesse d’amour des Ziban ». Je tenais à ce que cette deuxième rencontre, après celle d’Alger, tenue le 7 octobre 2017 au café littéraire « Le Sous-Marin, ait lieu à Laghouat, ma ville natale, que nous avions regagnée la veille en venant d’Alger, et dans ce lieu particulier car je la voulais conviviale, amicale et non formelle, toute d’échanges et de partage.
     Mes amis Kaddour Bouzidi, géologue, passionné d’histoire et du patrimoine et photographe professionnel et Mohamed Hadj Kaddour, architecte, également passionné d’histoire et du patrimoine, tous les deux guides à leurs heures perdues, sont déjà là, matinaux, fidèles au poste comme tous les jours. Le Musée de Laghouat qui a bien besoin d’être restauré et réhabilité au plus vite au risque de subir un jour des dommages irréparables est le lieu le plus visité de la ville car il abrite des documents, des pièces d’antiquité, d’artisanat et autres uniques sur l’histoire de la ville et de sa région, de la préhistoire à nos jours. Si vous voulez voir les traces d’un pas de dinosaure, ce n’est pas la peine d’aller dans les musées de pays étrangers qui en abritent ! Il suffit de se rendre à Laghouat !
     Il faut dire aussi que les visiteurs qu’ils soient nationaux ou étrangers trouvent en Kaddour et Mohamed, si différents et si semblables, deux guides passionnés et passionnants à l’érudition admirable. Toujours disponibles et avenants, ils expliquent et répondent aux questions inlassablement et avec un grand plaisir.

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     Alors que Samira et Hilal sont pris en charge par Mohamed pour une visite touristique et culturelle dans les alentours de la ville, je reste avec Kaddour pour préparer la rencontre. Une fois le centre du musée dégagé des vitrines tables en plexi transparent qui abritent les différentes collections, les chaises sont mises en place, les tables recouvertes de « zraba », tapis de la région, et la sono réglée. Les coups de mains de nos amis Bachir et Mohamed ne sont pas de trop.
     
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     À 14 h 30, la salle est déjà pleine. Des étudiantes de l’ENS parmi lesquelles la dynamique Amel Bensaad, professeur de français et animatrice culturelle, des cadres, des amis, des proches. Mes trois amis d’enfance Djelloul Bakha, Ahmed Sahraoui et Miloudi Taouti sont là. Mes frères Madani et Mustapha, ma sœur Rabéa, mes neveux Djamel, Mohamed, Badis et Tayeb. Il y a là aussi mon ami Madani Benadjila, le poète, compositeur et chanteur Miloudi Taouti, Mohamed Djoudi, Bachir Blidi, Mahmoud Hadj Kazi, la mémoire de la ville. Malek Kerdal, délégué médical et photographe et Miloud Morsli, photographe, font crépiter les flashs de leurs appareils photos. Est là aussi l’incontournable Abdelhamid Badis Bentirèche dit Badis, chargé de l’animation. Et la non moins incontournable poétesse May Abdelkader Ghoul.

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     En ouverture de cette après-midi littéraire, la troupe Al Mizharia, sous la direction de Saad Chouireb, enchante les présents avec une magistrale interprétation de Hiziya dont les paroles émeuvent aux larmes les présents. C’est une première que d’entendre chanté ce si beau poème sous la voûte de cette ancienne église, réplique en plus petite de la célèbre basilique Sainte-Sophie située sur la péninsule historique d'Istanbul, elle aussi transformée en musée depuis 1934.
     Après avoir fait les présentations, Badis adresse un salut particulier à l’équipe de femmes de l’Association d’aide aux cancéreux présidée par la dynamique et dévouée Souad Chatta Tibourtine composée entre autres de Hamida Abdesselam et Lynda Gharbi qui font un travail admirable de formation et de sensibilisation au cancer du sein.
     Après le mot de bienvenue, Kaddour donne la parole à Samira que je prends à sa suite pour présenter mon roman devant un public attentif et connaisseur. Après le débat avec le public, une séance de signature est organisée. En dépit de la longue queue, hommes et femmes font preuve d’une grande patience. Plus d’une quarantaine d’exemplaires sont signés. Je rentre à la maison quelque peu fatiguée mais heureux d’avoir partagé ma passion pour les belles histoires, pour la beauté, la poésie et l’amour dans ma ville, la ville millénaire de Abdallah Ben Kerriou qui célébra l’amour en portant aux nues sa Dulcinée Fatna.

    Vendredi 13 octobre, 9 heures.

    Après le départ vers Alger de Samira et Hilal, Kaddour me propose d’aller à Sidi Makhlouf, distante d’à peine 40 km au nord de Laghouat, où a lieu une « Ouada ». Nous passons une belle matinée entre fantasia, musique danses traditionnelles.

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    L’après-midi, Omar Bouameur nous propose une sortie en dehors de la ville. Entassés dans son « Hilux » 4 roues motrices, Badis, Kaddour, Miloud et Aissa, le fils de Omar, et moi-même quittons la ville en nous enfonçons dans le lit de l’oued M’Zi vers l’ouest. Après une heure d’« épreuve », de tours et de détours, GPS et expérience aidant, Omar finit par choisir un « stah », une dune sur le toit de laquelle il arrête la voiture mise à rude épreuve. Les lits de camps et les chaises son débarqué, dépliés et installés à même le sable en un tour de main, les provisions pour le dîner, les bouteilles d’eau minérale et le pain disposés sur la table prévue à cet effet. Alors que je prends des photos avec mon smartphone en admirant, en face du djebel Milok, le paysage de dunes de Laghouat où l’alfa et le « retem » poussent à profusion, Omar creuse avec sa pelle américaine un trou dans le sable pour le foyer. Kaddour et Badis reviennent les bras chargés de bois de retem sec ramassé au bord de l’oued. Très vite, le feu prend et les flammes crépitent alors que l’horizon s’embrase et que la nuit tombe.

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    En Maître de cérémonie, Kaddour prépare le thé selon le rituel immuable des gens du Sud. Les premiers verres sont servis alors que la nuit déjà tombée n’est éclairée que par le foyer où dansent des milliers d’étincelles. Miloud prend photo sur photo alors que Omar installe sont grill sur les braises et dispose les côtelettes, les tomates et les oignons.

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    L’odeur alléchante de la viande grillée titille les narines et met l’eau à la bouche des amis réunis autour du feu. Après une belle soirée conviviale où les discussions allaient bon train, nous regagnons Laghouat dans la nuit noire, rassasiés et heureux.

    Samedi 14 octobre. Soirée familiale chez mon neveu Mohamed, lecteur d’ouvrages de tous genres, curieux de tout, photographe amateur, et sa charmante femme dont la table garnie de mets qui n'ont rien à envier aux restaurant 5 étoiles sont un délice pour le palais. Merci à tous les deux pour cette belle soirée.

    Dimanche 15 octobre. Je termine en beauté mon court séjour à Laghouat tout d’abord chez mon ami Madani Benadjila qui m’a fait le plaisir de m’inviter dans sa belle « demeure », autour d’un bon « lben » agrémenté de dattes « tadala » de son petit jardin et d’un bon thé et ensuite chez mon ami Bachir Blidi qui m’a fait l’honneur de m’inviter à dîner chez lui où j’ai fait la connaissance de sa charmante épouse et de ses deux merveilleuses filles Abir et Dalal, toutes deux brillantes à la fac pour la première et au lycée pour la deuxième et toutes deux dévoreuses de livres. Merci à tous les quatre pour l’inoubliable soirée passée dans votre belle maison dont vous m’avez ouvert les portes tout autant que vos cœurs.

    Lazhari Labter

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    Mohamed Hebboul Quelles belles rencontres conviviales, amicales, familiales auxquelles vous semblez avoir assisté, tellement bien rapportées par un homme de l'art. Cela atténue la peine de les avoir ratées et me rappelle le Père Chenevière qui officiait en cette belle église St Hilarion, Si Bachir la Suisse notre entraineur de basket et Si Kaddour le bénévole guide du musée devenu de mes petits enfants enchantés par son accueil et ses explications. Merci de m'avoir permis de faire un tour dans ma ville de naissance, cette oasis à la légendaire hospitalité. 

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